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 [Semaine 1 ~ Jour 3] C'est quoi bordel ces choses ?
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[Semaine 1 ~ Jour 3] C'est quoi bordel ces choses ?   
Mar 6 Aoû - 21:38

« C'est quoi bordel ces choses ? »

Moïra & Lux.


À moitié somnolente, Moïra avait du mal à émerger de son lit en cette matinée ensoleillée, elle n'avait envie de rien faire, comme bien souvent. Depuis qu'elle vivait dans l'aile psychiatrique de l'hôpital Highland General, la jeune femme avait perdu goût à la vie. Heureusement pour elle sa camarade de chambre avait toujours le sourire et était d'une aide précieuse pour Moïra qui avait au moins une amie dans ce monde de fous. Alors qu'elle somnolait, prête à retomber dans les bras de Morphée un cri se fit entendre dans le couloir, si au début la demoiselle n'y prêta pas attention elle se décida à se lever lorsqu'un second cri plus puissant retentit. Bien évidemment la jeune femme ne pouvait sortir de sa chambre, il s'agissait de l'une des nombreuses règles de sécurité dans cette partie de l'hôpital. Si au début cela avait posé problème à Moïra lorsqu'elle désirait aller au toilette en pleine nuit par exemple, ce n'était plus le cas désormais, car Mathilde lui avait appris à crocheter les serrures. Avant que Moïra ne se décide à aller voir se qui se passait dans le couloir elle voulut réveiller sa camarade de chambre, mais celle-ci avait dû passer toute la nuit en dehors de l'hôpital. C'était assez courant pour la jeune femme de s'enfuir pour revenir le matin comme si de rien était. Moïra avait du mal à comprendre Mathilde, après tout pourquoi revenait-elle chaque matin dans cet enfer, cela n'avait pas de sens.

Quoi qu'il en soit la jeune femme retira une épingle qu'elle avait dans les cheveux et l'enfonça dans la serrure de la chambre, après quelques minutes on entendit un cliquetis et la porte s'ouvrit. Avant de sortir Moïra prit son gilet marron et le posa sur ses épaules, sortant juste de son lit elle était en débardeur et jogging, ce qui était loin d'être suffisant pour réchauffer la jeune femme. Puis elle passa discrètement la tête dans le couloir pour voir ce qui se passer. Le spectacle qui se passait devant ses yeux lui retourna l'estomac, prise de nausées la jeune femme se laissa tomber à terre et referma doucement la porte qui désormais n'était plus verrouillée. Ce n'était pas possible, ce qu'elle venait de voir était un cauchemar, peut-être rêvait-elle encore. Moïra se pinça le bras aussi fort qu'elle le put, puis elle retourna voir la scène, mais referma tout de suite la porte. Par terre une infirmière se vidait de son sang, ses yeux vitreux en direction de la chambre de Moïra, celle-ci n'arrivait pas à réaliser ce qui était en train de se passer dans le couloir. Un homme d'une trentaine d'années était en train de se repaître de la chaire de la jeune femme, comment cela était possible ? Tétanisée, Moïra ne sut que faire, ses muscles étaient contractés, la jeune femme n'arrivait pu à faire le moindre geste. Recroquevillée sur elle même, la patience de l'aile psychiatrique resta ainsi durant plusieurs minutes.

Elle n'arrivait pas à réaliser ce qu'elle venait de voir, peut-être aurait-elle du s'enfuir dans le couloir pour prévenir quelqu'un, après tout l'hôpital était toujours bondé, mais elle était incapable de bouger, et si cet homme l'avait rattrapé elle n'aurait pas donné chair de sa carcasse. Attendant patiemment de ne plus entendre les grognement de l'autre côté du mur, Moïra essayait de penser à autre chose. Le calme revenant peu à peu, la jeune femme se décida à se bouger, mais au même moment l'obscurité s’abattit dans sa chambre. Interloquée, elle regarda par la fenêtre et vit qu'un voile empêchait la lumière de passer. Dehors on pouvait entendre des mégaphones qui hurlaient qu'une mise en quarantaine allait être instaurée à l'hôpital d'Highland General. Moïra ne comprenait rien à ce qui était en train de se dérouler, d'abord sa colocataire qui n'était plus là, puis cet homme cannibale et enfin l'armée à l'extérieur qui semblait décider à ne laisser personne sortir de l'établissement. S'en était trop pour la jeune femme qui se laissa aller dans un sommeil profond. Moïra resta endormie jusque tard dans la nuit, ce fut un bruit assourdissant qui réveilla brusquement la demoiselle. Les yeux lourds elle avait l'impression d'être entourée de coton, les membres engourdis, il lui fallut quelques minutes pour se remémorer sa vision de la matinée. La jeune femme avait peine à croire que tout cela était vrai, mais quand elle se résigna à sortir, la vision de l'infirmière à moitié dévorée et des deux charognards lui flanquèrent une gifle mémorable. Une fois de plus, elle se renferma dans sa chambre et elle y resta cloîtré pas pendant deux jours.

Moïra était complètement perdue, elle d'une nature d'ordinaire si vivante, elle avait durant ces trois derniers jours perdus complètement pied, il lui fallait se ressaisir. Elle ne pouvait pas rester plus longtemps ici, les charognards se faisaient de plus en plus nombreux dans le couloir, mais par moment il n'y avait pas âme qui vive et en cette début de soirée c'était le cas. Enfin c'était ce qui lui semblait jusqu'à ce qu'elle entende des pas dans le couloir. Alors qu'elle allait refermer la porte qui était entrebâillée elle entendit une voix. Il s'agissait bel et bien d'une voix humaine et non d'un grognement de charognards, sur le coup la jeune femme ne voulut pas y croire, mais les pas se rapprochèrent et la voix devint plus nette. Sur le coup Moïra voulut rester dans sa chambre, mais continuer à se terrer de la sorte n'était pas la meilleure solution, à moins qu'elle ne veuille dépérir dans cet endroit sordide. Seulement elle avait peur de ce que pourrait penser l'étranger sur son cas, après tout elle était dans une chambre réservée aux cas dangereux de la psychiatrie. Si la personne dans le couloir n'était pas un médecin il lui faudrait trouver une raison à sa venue en ces lieux, surtout que ces affaires n'étaient pas des plus convenables, on aurait dit qu'elle sortait tout juste de son lit, ce qui en quelque sorte était la vérité. Prenant une grande inspiration et essayant de trouver le courage de sortir, Moïra poussa la porte de sa chambre manquant de bousculer la personne qui lui faisait désormais face. 

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Dernière édition par Moïra Johnson le Mer 14 Aoû - 17:44, édité 2 fois
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Re: [Semaine 1 ~ Jour 3] C'est quoi bordel ces choses ?   
Mar 6 Aoû - 23:04



Alors voilà où tu en es ma pauvre fille. Errer comme une pauvre vagabonde dans les couloirs de l'hôpital durant trois longues journées n'a pas aidé à la remise en forme de ton cervelet tout spongieux à présent. Tes vêtements sont tâchés de sang, c'est fou ce que les créatures peuvent gicler lorsqu'on les découpe avec une cisaille. Cette arme rouillée que tu tiens dans tes mains, tu l'a trouvé lors de ton excursion dans un placard sûrement celui du jardinier s'occupant des liserés tout autour de l'enceinte de l'établissement. Tu préfères ne pas repenser aux événements qui à ce moment là, t'avais poussé à te réfugier dans ce foutu placard. Le fait est que maintenant tu avais une arme véritable et pas un vulgaire talon haut. Il t'avait fallu un peu de pratique avant de savoir trancher la jugulaire net, d'ailleurs encore maintenant tu a du mal à y arriver. Suffit de regarder tes fringues pour te voir sous ton vrai jour, Lux la jardinière de l’extrême nul en découpage de créatures. Tu les appelles les créatures, parce que tu as pu remarquer malgré ton intelligence limité que les personnes s'attaquant aux autres ne semblait plus avoir une once d'humanité en eux. Cela fait une heure que tu es sortis du bloc opératoire qui te sers de refuge en attendant de trouver une issue pas encore condamné par les forces de l'ordre très armés attendant l'ordre à n'importe quel moment de tirer dans le tas. Tu avais trouvé ton repaire, comme tu aime l'appeler, par un coup de chance une demi-journée après la quarantaine. La salle était ouverte mais pas encore occupé par les créatures ou d'autres personnes, alors tu avais décrété que ce lieu t'appartenait vu que visiblement la quarantaine semblait s'éterniser. Seulement voilà, tu t'étais rendue compte que la nourriture te manquait et que le minimum de confort n'était pas respecté au milieu des scalpels et autres objets contondants, aussi tu décida de partir en quête de quelques vivres et c'est ainsi qu'un rituel s'installa impliquant la recherche de sortie et la quête de minimum vital toutes les quatre heures.  Le moment avait sonné et tu avais pris la porte que tu avais refermé avec précaution, en général tu ne t'éloignais pas de l'aile où se trouvait la salle parce que tu voulais être présente si jamais quelqu'un ou quelque chose essayait de pénétrer dans ton refuge, seulement depuis le début de la journée tu n'avais rien réussi à récupérer et tu n'avais absolument plus rien en stocks. Alors tu décidais de t'éloigner. Et te voilà dans l'aile psychiatrique, à errer un mal de ventre à se plier par terre semble hanter ton corps mais tu persistes et ne lâche surtout pas l'affaire ; tu ne prends même pas de médicaments, il faut que tu reste sobre pour ne pas sombrer. Privée de contact humain durant quelques heures, peut te rendre dingue et là c'est exactement ce qui t'arrive et tu sais que si jamais tu ne rencontres personne même si ça devait tomber sur ton pire ennemi, tu ne tiendrais pas longtemps comme ça. Dieu dû entendre tes prières silencieuses car lorsque tu dépassa une porte dans ce couloir psychiatrique, une personne apparut devant toi. Folle de joie, tu fis un bond sur place. Plongée dans tes pensées, il y a à peine un instant tu pensais devenir dingue à force de te parler à toi-même et voilà qu'apparaît devant toi une fille. Certes pas aussi bien foutu que toi, même loin de là, ses cheveux étaient en bataille tu voulais presque lui dire d'aller chercher une brosse pour que tu t'occupes d'elle mais t'as pas eu le temps parce que tu l'a ouvert pour lâcher tellement d'informations que tu as omise de citer celle là. « Putain sa mère. T'es vivante toi ? Oh merde t'es en vie ! Je croyais être la seule encore vivante dans ce foutu dépotoir d'hosto de mes deux. Tu vas bien ? Moi perso là je vais putain de bien, ça fait plus de deux jours que j'ai pas parlé à quelqu'un de normal. Je parlais bien à ma chaussette lapin, t'sais quand on colle deux chaussettes sur une troisième pour faire les oreilles. Je l'ai appeler Bunny, tu vois ? Comme le lapin dans les cartoons. D'ailleurs faudrait que je lui trouve une carotte et donc c'est pour ça que je suis là à trainer ma carcasse en dehors de mon repaire, faut que je trouve de quoi grailler parce que je vais bientôt mourir si j'avale rien. » Tu te balances sur un pieds et sur l'autre, reprenant ta respiration. « Je sais pas comment t'as fait pour survivre et très franchement, ça m'intéresse que tu me le racontes parce que là si tu l'ouvres pas bientôt je vais commencer à croire que tu es une saloperie de monstre et vu le machin que j'ai dans la main, je déconnerais pas trop de ce côté là. » Même si t'es conne, tu tâche de pas trop te montrer menaçante devant la blondinette devant toi parce que perdre un humain alors que tu étais sur le point de perdre la boule, c'en serait trop. « Sinon moi c'est Lux. Comme genre, la luxure bi-bi-biatch. » Que tu lances en imitant un dj scratché sur sa platine.

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Re: [Semaine 1 ~ Jour 3] C'est quoi bordel ces choses ?   
Mer 14 Aoû - 17:38
Spoiler:



Prenant une grande inspiration et essayant de trouver le courage de sortir, Moïra poussa la porte de sa chambre manquant de bousculer la personne qui lui faisait désormais face. L'inconnue avait une allure plutôt sanglante, recouverte d'un liquide rougeâtre qui ne pouvait être que du sang, Moïra crut sur le coup avoir à faire à un monstre semblable à ceux qui étaient auparavant dans le couloir. Cependant le flot de paroles que lui déversa la jeune femme laissa Moïra estomaquée, elle avait bel et bien une humaine devant elle et celle-ci ne devait pas avoir rencontré grand monde dans l'hôpital, car elle se mit à débiter un nombre impression de phrases, Moïra n'arriva pas à comprendre le moindre mot, elle était bien trop surprise de voir devant elle une personne saine d'esprit. Et surtout, elle avait son regard obnubilé par le coup haie de la jeune femme, mais où avait-elle bien pu dégoter un tel objet dans un hôpital. Cela fit penser à Moïra qu'elle aussi risquait de devoir trouver une arme, car pour l'instant à part un simple trombone elle n'avait rien en sa possession.

Alors que Lux termina son monologue par un joli mot plutôt grossier, la patiente de l'aile psychiatrique était complètement absorbée par ses pensées, elle ne savait pas par quoi commencer et surtout si elle pouvait faire confiance à cette jeune femme, car après tout peut-être était-elle aussi dangereuses que l'homme cannibale qu'elle avait vu. Le sang qui tâché ses vêtements ne rassurait pas Moïra, mais dans un sens, elle n'avait entendu sortir de la bouche des deux charognards que des grognements, peut-être était-ce une façon de les reconnaître ces zombies, car il fallait bien avouer qu'ils avaient assez de points communs avec les morts-vivants que la jeune femme avait pu voir dans les films d'horreur. Cependant Moïra ne voulait pas y croire, pour elle il ne s'agissait que de deux cas isolés, après tout l'infirmière derrière eux ne s'était pas miraculeusement relevée, ce qui risquait d'être dur puisqu'il lui manquait désormais une jambe et une bonne partie de son abdomen avait été dévoré. Quoi qu'il en soit un silence s'était installé entre les deux jeunes femmes qui ne dura que quelques secondes, mais qui sembla interminable pour Moïra qui finit par ouvrir la bouche. « Je... Je me suis cachée. »

Moïra marqua une pose, comment allait-elle bien pouvoir expliquer sa présence en ces lieux, si elle pouvait éviter de passer pour la cinglée cela l'arrangerait bien. Reprenant peu à peu ses esprits et confiance en elle, elle raconta à Lux comment elle s'en avait soit disant sauver sa peau. « Je me suis perdue dans l'hôpital quand j'ai entendu un hurlement provenant du couloir, quand je suis arrivée un homme était au dessus d'une infirmière et il comment dire...il a planté ses dents dans la peau de la jeune femme. Je n'ai pas réfléchi et je me suis mise à l'abri dans une des chambres. J'ai perdu connaissance et après je suis restée enfermer dedans pendant trois jours. Je n'ai pas osé sortir, car un autre type chelou est arrivé, ils ne sont pas partis depuis longtemps d'ailleurs, il vaudrait mieux bouger, ils pourraient revenir finir leur... »

Moïra ne pu finir sa phrase, car l'infirmière qui se trouvait derrière eux était en train de se traîner vers elles. La jeune femme n'en croyait pas ses yeux, alors qu'elle allait lâcher un cri elle plaqua ses mains devant sa bouche pour atténuer le bruit puis pointa de son index l'infirmière dont les boyaux sortaient et tâchaient le sol de sang. Moïra n'arrivait pas à en croire ses yeux, il ne pouvait pas s'agir d'un zombie, les zombies ça n'existent pas ! Ce n'est qu'une légende urbaine que l'on raconte aux petits comme aux grands pour leur dire qu'il est impossible de revenir réellement à la vie, que c'est contre nature. Moïra était à deux doigts de repartir dans les vapes, ses jambes vacillèrent, mais elle se retint de justesse contre la paroi du mur. Elle avait envie de fuir le plus loin possible, mais ses jambes ne lui obéissaient plus. Elle qui avait tout fait pour ne pas devenir folle en ces lieux, voilà que le destin lui offrait l'opportunité de s'enfuir, mais avant cela il la mettait une dernière fois à l'épreuve. Intérieurement Moïra savait qu'elle était pathétique, autrefois elle n'aurait pas autant flippé, surtout que l'infirmière n'avançait pas bien vite, des morceaux se détachant de son corps. Mais non, elle avait la peur au ventre et était incapable du moindre mouvement, elle ne voulait toujours pas croire ce qu'elle avait sous les yeux, peut-être était-ce une hallucination tout simplement après tout.


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Re: [Semaine 1 ~ Jour 3] C'est quoi bordel ces choses ?   
Lun 19 Aoû - 22:16



Et la fille devant en alignait autant que toi en trente secondes ce qui te fit halluciner, tu ouvris de grands yeux attentifs et compréhensifs quand elle te sortit son baratin. Tu saisis dans ta poche une clope et l'allume, recrachant ta fumée dans sa tête en porcelaine et ses cheveux de pailles, décrite comme ça elle avait l'air d'une poupée mais dans la réalité ses cheveux partaient dans tous les sens ce qui était sûrement du à son évanouissement de quelques jours. Et tu te demandes soudain comment elle fait pour tenir debout en ayant rien bu ni manger depuis autant de temps mais tu n'as pas le temps de l'ouvrir pour demander parce qu'une saloperie de bestiole répugnante se traîne devant vous. C'est encore une nurse, putain de nurse, tu croise que ça depuis le début de la journée, ce serait-elles toutes donnés rendez-vous pour te faire chier ? Tu commences à croire à la théorie du complot. Tu fais signe à la jeune femme qui entre parenthèse n'a toujours pas daigné se présenter correctement mais tant pis. « Tais-toi et regarde, surtout boucle là ! » Petits pas, petits pas, tu respires à peine, la vue d'un tel spectacle te dégoûte encore pas mal et t'es obligée de plusieurs fois détourner les yeux pour pas vomir le peu que t'as pu ingérer depuis le début de cette foutue journée. Mais même si tes mains tremblent lorsqu'elles se referment sur le manche de ta cisaille et lorsque tu écartes les deux manches, tu sais que c'est la meilleure chose à faire que maintenant c'est eux ou toi et que de toute façon t'as toujours été une petite pétasse égoïste. Alors tu appuie et décapites cette pauvre femme qui ne demande pas son reste après une telle prouesse venant d'une camé à la main coupante. Son œuvre achevé, tu reviens vers la blondinette un sourire mal à l'aise sur ton visage. « Faut se taire quand le maître est en pleine action, on te l'a jamais dit ? » Tu hausses les épaules parce que tu sais que lorsqu'elle aurait réagit, tu devras te justifier sûrement dans les cris et l'incompréhension, tu devras même peut-être agir avec violence et dieu sait comme ce genre de situation t'excite mais aujourd'hui est un jour merdique et avec rien dans le bide tu es vite irritable aussi tu entraînes la fille dans la chambre dont elle vient juste de s'extraire et ferme la porte pour être sûr que personne ne les voit et ne veuillent encore les bouffer. Tu poses ton doigt couvert de sang séchés sur les lèvres douces et blanches de l'autre pour l'empêcher de parler. « Attends que je t'explique, elle était morte on aurait rien pu faire pour elle, t'as vu le regard qu'elle avait ? Ou encore les tripes qui dégoulinaient un peu partout. BEN C'EST COMME CA PARTOUT ICI donc on va se calmer genre VITE FAIT. Et même si je sais que t'es calme comme un PUTAIN de bouddha en marbre je vais continuer, ça fait trois putain de jours qu'on est queblo ici et je vais devenir DINGUE si je bouffe pas un peu plus que ce qui est entré dans mon bide ce matin. » Te viens alors une idée du tonnerre, embrigadé la petite -d'ailleurs sûrement plus vieille que toi- afin de récupérer de la nourriture quelque part. Bien sûr t'as aucun moyen de pression même si il faut dire que tu as l'avantage sur elle étant donné la cisaille dans ta main mais il ne fallait pas tout prendre pour acquis aussi tu prends le temps. Enfin c'est ce que tu aurais fait si tu n'étais pas appelé Lux et que tu ne kiffais pas martyrisé les pauvres femmes dans son genre, aussi tu as continué ton discours. « Donc maintenant, soit tu restes ici paumé dans le même état que t'es là où on dirait une pauvre loque ou alors tu me suis et on part récupérer de la bouffe. » Soudain le moyen de pression t'apparaît tel la vierge un dimanche matin, tu souris rien qu'à l'idée de le dire à la façon des films 'ricain, les yeux brillants noyés sous le rimmel mode panda, les lèvres gercés, cet air bouleversé mais pourtant fort et courageux. Tu voudrais presque que dans la pièce se trouve ton photographe fétiche, mais tant pis tu feras sans cette fois-ci. « Parce que tu sais, j'ai un endroit sûr où se planquer. » Et tu montres ton insistance en appuyant son bras avec ta main droite, celle qui ne tient pas l'arme évidemment.

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