Je ne suis qu'un pauvre type. Un couard, poltron, égoïste, idéaliste, faible, lâche, idiot. Je ne suis rien, rien qu'un instrument de plus utilisé aujourd'hui pour donner la mort à d'innocentes victimes. Alors quoi, c'est ça l'armée ? C'est ça l'honneur ? C'est ça.. La vie ?

Perché sur le toit du cinema de quartier, Bart repense à sa vie. Une femme, moche, des enfants, idiots, un métier... abandonné. Bart ne sait plus pourquoi, comment, où et quoi, tout ce qui retient son attention c'est l'inutilité de sa vie. A moins que ce ne soit celle de l'univers tout entier. Quand votre vie s'effondre, n'avez vous pas envie de vous effondrer avec...? Et bien Bart, si. Au pied du cinema, de préférence. Alors il se dit qu'un dernier numéro de funambulisme pourrait être sympa, il appose ses paumes moites sur le muret et d'une traction se hisse sur cette surface granuleuse, la dernière qu'il touchera avant l'asphalte libérateur.




Bart est un bon soldat ayant décidé de joindre l’armée afin de faire le bien et de défendre les gens. Alors, quand on lui a demandé de tirer sur les civils, cela l’a rendu tout chose et il s’est carapaté comme un couard. Alors, quand vous apercevez ce soldat geignant au bord du toit du Cinema, souhaitant à priori sa mort, vous ne pouvez que courir l’aider. ... N’est-ce pas ?

Bart se trouve donc debout sur le muret du toit du Landmark Piedmont Cinema, prêt à en finir. Il semble désorienté et dépressif. N'oublions pas que ses collègues, en bas, tirent sur tout ce qui bouge...


- Merci de respecter le tour de Jeu : vous posterez chacun votre tour, puis ce sera à un PNJ d'intervenir (votre ordre à vous se déterminera lors du premier tour, en fonction de l'ordre dans lequel vous posterez )
- Parfois, vous serez obligées de choisir entre plusieurs options ayant chacune des répercussions différentes (héhé). Pour cela, libre à vous de vous mettre d'accord par MP ou dans le topic de gestion de la quête, qui vous est dorénavant réservé, ou tout autre moyen de communication. Si ce passage vous semble flou, ne vous inquiétez pas, je vous expliquerai tout plus en détail au fur et à mesure.
- Je vous rappelle que vos actions auront une répercussion sur le RP "normal". Donc, faites attention à vos fesses, une blessure serait regrettable

Si vous avez des question, ma boîte mail est ouverte !
Bon courage

Heureusement pour le soldat Bart, un expert en psychiatrie trainait dans le coin, et quoi de mieux qu’un fin connaisseur dans le domaine des troubles mentaux pour sauver un pauvre bougre désireux de mettre fin à ses jours ? Héhé, ce qu’il ne sait pas, c’est que je me promenais surtout de l’autre côté de la camisole ! C’était moi qu’on foutait dans la pièce ouatée et molletonnée qui permettait de se jeter gaiement sur le mur sans se faire mal ! Qu’à cela ne tienne, j’étais la personne toute désignée pour comprendre ce mec, mais ça, je ne le savais pas encore. Revenons quelques temps en arrière.

 ~

Ces enfoirés de dégénérés en uniformes arrosaient tout le monde, vivants comme zombards, et il ne faisait pas bon trainer dans les rues quand ces enculés étaient dans le coin avec leurs beaux fusils d’assauts. Merde, si j’avais pu en chopper un par le col et lui subtiliser adroitement son arme, j’aurai eut quelques arguments percutants pour me faire respecter par mes disciples. Mais c’était quand même trop risqué d’essayer de fumer un de ces salopards sans ramasser une balle dans le fion, et de vous à moi, j’avais déjà assez d’un seul trou de balle. Bref, il fallait la jouer discrétos et tout le monde savait que ce n’était pas mon fort... Enfin tout le monde, maman et Tante Christie, parce que je ne connaissais pas grand monde d’autre.

Bref, qu’elle ne fut pas ma stupéfaction de voir un type perché là haut, sur le toit du cinéma, contemplant le vide intersidéral le séparant du sol. Qu’est-ce qu’il branle ce con ? Il guette pour avertir par radio les autres d’éventuelles proies à abattre dans les environs ? Ca m’en a tout l’air. Putain, ça me fait chier de le mater d’en bas, j’ai mal au cou à force de le tordre. Utilisant toute la finesse qui était en ma possession, je le hélais de manière toute à fait audible, c’est à dire en gueulant comme un sourd :

« HE DUCON ! T’AS PAS HONTE ! C’EST FACILE DE TIRER SUR LES PAUVRES GARS DANS MON GENRE ! »

J’appuyais ma petite introduction vocale d’un beau doigt d’honneur à son encontre. Non mais sans blague.

Bart entend à peine le fou hurler d'en bas. Mais, que veut-il ? Il ne trouve pas que c'est assez dangereux comme ça ? Il ne trouve pas que ce bon Bart est assez malheureux ? Bart lui jette un regard, déchirant. Quel beau doigt que voici.

Bart se penche un peu plus en avant pour hurler à l'étranger.

"Laissez moi tranquille ! Et, vous feriez mieux de vous cacher avant que quelqu'un vous tire dessus!"

Au bord de la mort, ce Bart, mais il n'oubliait pas la raison première de sa présence sur ce toit : tous les civiles tués ou qui le seront bientôt...

De son perchoir, Bart avant l'une des meilleures vues de la ville, protégé par son uniforme militaire qui le dégoutait. Alors, quand des coups de feux retentirent à nouveau, Bart sut immédiatement d'où cela venait et dans quelle direction se dirigeait le groupe en kaki. Précisément vers le civile en bas, en fait. Bart en avait marre de sa vie, et il ne voulait parler à personne, mais il ne pouvait laisser une énième personne mourir devant ses yeux.

"PARTEZ D'ICI ! ILS ARRIVENT !"

Qu’est-ce qu’il était entrain de me raconter l’gamin ? Je ne comprenais rien à son comportement... alors ses propos. Il venait de me prévenir que j’allais me faire tirer dessus. Ni une ni deux, je faisais volte face et je scrutais, en tournant un peu trop rapidement sur moi-même je dois le reconnaitre, les façades alentours. Je ne voyais rien de particulier, mais je sentais qu’il ne bluffait pas. Cela s’imprima définitivement dans mon esprit embrumé quand il me gueula sa dernière imprécation. N’empêche que ce n’était pas logique tout ça. C’était un trouffion de l’armée et son objectif était de flinguer les gens, peu importe l’état de leur gueule, contaminée ou non. Alors qu’est-ce qu’il était entrain de foutre à me prévenir de la sorte ? Est-ce que c’était un trou du cul malintentionné qui se servait du prétexte des militaires pour essayer de me truander en m’amenant dans un traquenard ? Ou bien est-ce que je lui avais changé d’avis en l’insultant... Ouais, ça devait être ça. Des fois, quand on remettait quelqu’un en face de ses responsabilités, il prenait conscience du mal qu’il avait commit. Rien de tel qu’un bon doigt d’honneur dans la face avec quelques insultes bien placées pour remettre quelqu’un dans le droit chemin. Maman me l’avait toujours dit !

« Ok ! J’arrive ! »

Je devais le remercier quand même, et pour cela, je devais le rejoindre. En plus de ça, il devait surement avoir des armes bien pratiques vu qu’il était soldat, et en l’amadouant quelque peu, je me disais que j’allais pouvoir lui subtiliser quelques trucs. Bref, il n’y avait plus qu’à monter là haut, chose qui n’allait pas être aisée si je ne trouvais pas fissa une porte d’entrée pour rentrer dans ce bâtiment, qui m’avait tout l’air d’être un putain de cinéma. Et pourtant, nous n’y étions pas dans un ces mauvais films apocalyptiques à la sauce zombie. Je m’élançais donc vers la façade, cherchant à repérer les grandes portes, ou les plus petites, susceptibles de m’emmener dans le bâtiment. Le but était de faire vite, surtout s’ils arrivaient comme il le disait. Mais qui était entrain d’arriver ? Merde, j’aurai du lui poser la question plutôt que de me tirer rapido pour le rejoindre. Bah, j’avais le temps de voir venir.

Tut cela ennuyait très fortement notre précieux ami Bart. Quelle galère ! On ne pouvait plus mettre fin à sa vie tranquille, aujourd'hui ! Bart était vraiment ennuyé, à vrai dire. Il ne voulait en aucun cas laisser ce mec se faire tirer dessus, tout comme il ne voulait surtout pas qu'on le dérange ou qu'on l'empêche de faire ce qu'il voulait faire (s'écraser en bas du cinéma, donc).

Mais pour l'heure, Bart était surtout occupé à guetter le groupe armé qu'il avait aperçu un peu plus loin.

« Ok ! J’arrive ! »

"J'vous ai dit de partir, pas de me rejoindre !"

Bart se cogna le front. Vraiment, rien ne se déroulait comme prévu, comme d'habitude ! Il ne voulait pas que le civil le rejoigne mais que le civil s'en aille. Raté, vraiment... Puérilement, Bart marcha sur sa corniche pour aller se poster le plus loin possible de la porte donnant sur le toit. Il devait sauter, c'était maintenant ou jamais. Après, il ne pourrait plus rien faire, l'autre allait surement vouloir l'en empêcher. alors, Bart commença à regarder le sol à ses pieds, et à ressentir des sentiments contradictoire. Le sol l'attirait indéniablement, mais était-il prêt à sauter ? Encore une fois, Bart rouspéta intérieurement après cet imbécile qui l'empêchait de tourner en rond. Après tout, s'il avait pu faire les choses à son rythme, il ne se serait jamais posé toutes ces questions !

Alors qu'il s’apprêtait à franchir la distance de sécurité, la porte grinça derrière lui. Sans même se retourner, Bart apostropha l'étranger.

"J'te préviens, c'est pas la peine d'essayer de m'en dissuader ! Et, VA TE CACHER D'ABORD, T'AS RIEN A FAIRE LA !"

Ses postions volèrent devant lui, se perdant dans la brise de ce mois de mars.

[Désolé pour le temps de réponse, une semaine qui s'annonçait pas aussi remplie que ça ! Sans parler des coupures de courant liées à ce magnifique temps orageux...]

Trop tard pour Bart, j’étais bien décidé à le rejoindre là haut. Non seulement j’aurai une vue d’ensemble de la situation, mais en plus de ça, qu’elle meilleure planque que de se camoufler avec l’ennemi même ! Sans parler du fait que je pourrai peut être le dépouiller de son armada de militaire à deux balles. Non décidément, j’étais le mec le plus inspiré de la création. Bon, cela va sans dire, quand on sait qu’un Dieu bienveillant à la gueule putréfiée vous a posé la main sur l’épaule pour transmettre son message en toute quiétude. Je lâchais un profond soupir d’aise, plutôt fier de moi, fier d’avoir été choisi. Même que pour le coup, je n’avais pas envie de gueuler après Tante Christie et maman. Elles ne pouvaient que constater le résultat de leur chérubin : un chef d’œuvre. Bref, j’arrivais assez rapidement sur le toit du cinéma, rejoignant par la même occasion le guetteur. Putain de porte bruyante, sans déconner ! Est-ce que je fais autant de bruit que ça moi ? Non, bordel !

A peine avais-je passé mon gros cul par la porte en ferraille que l’autre dingo m’apostrophait comme un dément. Qu’est-ce qu’il racontait celui là merde ? Que je le dissuade de quoi ? Je l’observais, m’étant figé plus ou moins au niveau de la porte. Soudain, le puzzle sembla s’assembler dans mon esprit. Ce gars voulait en finir avec la vie. OKKKKKK ! Est-ce que je devais laisser cet enfant de putain mourir ? Peut être que je devais le pousser aussi. Hum, un petit démon se promenait sur mon épaule gauche, tandis qu’un petit ange me tirait sur l’oreille droite. Tous deux n’arrêtaient pas de me donner des conseils à la con. Finalement, je décidais de les ignorer.

« Tu crois qu’ils vont me trouver ici ? Je suis caché avec toi, ils ne penseront pas que tu abrites un civil. »

Ouais, j’étais plutôt fier de mon raisonnement. Non Jean Claude, ce n’est pas le moment de te dresser tout seul. Couché Jean Claude :! Des fois, parler à sa bite permettait de la garder au repos, comme tout bon soldat. Bref, il fallait que je pense avec autre chose que mes couilles et que j’analyse la situation. Jusqu’à présent, cela ne m’avait pas trop mal réussi et malgré les pronostics de la vie, je l’étais toujours… en vie.

« Tu comptes sauter ? Pourquoi ? »

La question à milles dollars. Pourquoi ? On ne pose pas assez cette question au gens. Si on m’avait demandé pourquoi les nombreuses fois où je faisais le con, peut être que je ne serai pas aussi débile que ça…. Stop ! Je ne suis pas débile, ce sont des pensées perfides et sournoises que la salope de Tante Christie essaye d’instiller dans ma tête par le biais de la voix de maman !

[No problem, ]

Bart bouillonnait de pleins de sentiments différents : Rage, peur, frustration qui l'avaient mené ici même, sur ce rebord de toi. Le vent s'était levé petit à petit, soulevant au passage ses vêtements et emmêlant ses cheveux frisés. Il avait décidé d'ignorer l'autre. Il se répétait inlassablement la même litanie, tentant d'occulter le fait qu'il n'était plus seul sur le toit.

Son regard s'était fixé sur le sol qui accueillerait sa chute, les oreilles gelées par le vent. Oui, il allait le faire, maintenant !

« Tu comptes sauter ? Pourquoi ? »

Pardon ? Là, c'en était trop pour Bart, qui se retourna vivement pour enfin regarder le malotru. Il l'observa quelques instants, incrédule avant de se lancer dans un grand monologue appuyé de divers gestes de mains.

"Pourquoi ? Pourquoi ?! Est-ce que j'ai vraiment besoin de répondre à cette questions ?! (rire hystérique) Je pense clairement que non. (pause) Vois-tu je préfère parler de la Vie. Pourquoi on nait ? Pourquoi on meurt ? A quoi ça sert ? Nos premières secondes sont faites de souffrance, cela devrait annoncer la couleur: Notre vie ne sert à rien à part semer le désordre et la souffrance autour de nous. L'amour ? Ca fait souffrir. (grands moulinets de bras) A quoi tout ça sert ? Et, est-ce que tu leurs demande pourquoi BORDEL ?!!!! (Envolée lyrique, prend une voix niaise) Dis moi petite fourmi, pourquoi t'es là à quoi tu sers ? Oh, et toi monsieur le béton, Pourquoi t'accepte de te faire piétiner ? Et toi, monsieur le ciel, pourquoi t'es bleu ? (Continue ses questions débiles pendant encore quelques minutes) Et toi, Pourquoi t'es là ? Tu veux sauter avec moi, c'est ça ?! Tu verras, ce sera fou de voler ensemble !"

Bart perdait la tête. Ou bien peut-être se foutait-il ouvertement de la gueule de l'inconnu ? Aucune idée. Peut-être même un peu des deux ? Qui sait ? Pourquoi ? Comment ? A quoi bon ? .... Haaaaaa

Merde et dire que pour la moitié de ça, on m’aurait foutu dans une cellule avec des murs de PQ triple épaisseur pour pas que je me cogne la tête délibérément dessus. Et lui là, ce taré, était dans l’armée ! On lui donnait une putain d’arme et des putains de responsabilités alors qu’il était complètement barge ! Ce monde était décidément injuste et bien merdique. M’enfin après, quand on voyait ce que mes disciples faisaient à ce petit monde trop bien rangé, il ne fallait pas s’étonner que le dernier des pécores pète un boulon. N’empêche, j’adhérais COMPLETEMENT à son discours ! Ce gars était un géni, y a pas à tortiller du cul ! Ouais bon, c’est peut être pour ça qu’on m’enfermait finalement ! Trop perméable aux propos des autres, surtout quand ils sortaient de l’ordinaires.

« Ouais mec ! »

Y a pas, il fallait qu’on cause, échanger de grandes théories sur le monde, tout ça quoi ? C’est clair que ça pourrait être fou de voler ! Mais bon, ça on pouvait voir après. Du coup, j’m’avançais quand même et j’enjambais le parapet pour m’asseoir, en laissant pendre mes jambes dans le vide.

« Putain, tu sais de quoi tu parles toi, ça se voit. Tu vois, moi je pense qu’on nait pour une raison, après faut voir laquelle. On a tous une mission qui nous attend, sinon pourquoi on serait là ? Ok, faut souffrir pour la trouver, endurer les infamies monstrueuses et sordides des gens trop BETES pour comprendre ça et qui passeront à côté de leur mission. Mais tu veux savoir ce qui est pire, ce sont ceux qui trouvent que leur mission c’est de la merde et du coup ils sont méchants avec les autres gratuitement parce qu’ils ont un destin plus grand ! Ma mère par exemple. Elle pouvait pas rester à sa putain de mission première qui était de mettre au monde le Messie ? Non, il a fallu qu’elle me tape sur la gueule, me rabaisse, me traite de fou, me fasse enfermer ! Mais ça, c’était à cause de Tante Christie la salope ! Sa mission était de me faire CHIERRRRRRR ! »

Je tournais mes yeux vers mon copain de discussion animée, qu’on aurait bien pu tenir autour d’une pinte dans un bistrot crasseux sous les yeux compatissant d’un barman plus large que haut avec une bonne barbe à la père noël.

« Et toi, c’est quoi ta mission ? Tu le sais au moins ? Merde, tu vas pas me dire que c’est de voler ? Ce serait toi le premier humain à pouvoir le faire ? »

Quoi, on ne savait pas de quoi le dieu d’en haut était capable. Il m’avait rendu Messie de son action mortifère, autant, il comptait sur ce gars pour apprendre aux humains à voler tels des oiseaux !

Le monde ne tournait pas rond, ça c'était sur. En revanche, il tournait toujours surement plus rond que ce qui se passait dans la tête de ce mec ! Bart l'avait fixé du début à la fin de ses paroles, ne sachant comment réagir. Au moins, le monologue avait le mérite de l'avoir calmé...

Bart était au bord de la crise de nerfs. Enfin, il était au bord du toit du cinéma en pleine crise de nerfs, plutot. Mais, voir qu'il y avait pire que lui lui donnait du baume au coeur. Vraiment, les paroles de ce mec trouvèrent même leur sens aux yeux de Bart... Ce mec avait raison : il avait une mission, il était là pour que chose... Sauver le monde ! Sauver le monde des morts-vivants qui rodaient dehors, de ces gens en bas tous porteurs du virus, des fous comme le mec qui était tranquillement assis à ses pieds.

Il en avait mis du temps, mais maintenant qu'il savait quoi faire il ne lui restait plus qu'à passer à l'action. Il posa son regard sur l'homme.

"Merci."

Un simple mot suivit d'une action. Bart balança son pied en avant et shoota dans l'aine du civile avant de sauter du rebord pour revenir sur le toit.

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'Dé de Réussite' : 13

Dans sa hâte de descendre du rebord, Bart toucha le civile de justesse. Dommage.

Prêt à se défendre chèrement, Bart se campa sur ses deux pieds et il sorti son gros canif, prêt à en découdre. Car ce mec n'allait surement pas laisser passer l'action de Bart sans réagir en retour.

Il était bizarre ce type, non seulement il ne réagissait pas tellement, mais en plus de ça, il se contentait de me remercier, là où je lui avais posé une putain de question existentielle ! L’est con ou quoi ? Peut être qu’il ferait bien de voler ouais, ça ferait un débile de moins sur ce misérable caillou ! Même pas le temps de réfléchir deux secondes que cet ahuri m’envoyait son pied dans le bide, direction mon aine, un endroit bien douloureux cela dit. Heureusement pour ma petite tête blonde, il s’était raté à moitié et cela ne fit pas si mal que ça. Bon, cet enfoiré voulait manifestement la bagarre et je n’étais jamais en reste quand il fallait distribuer des marrons aux phalanges !

Il ne m’avait pas fallu longtemps pour réagir à mon tour. L’idéal était de s’éloigner de ce rebord à la con qui risquait bien de me faire un crochepied et m’envoyer directement en contrebas. Alors ni une ni deux, je tournais sur moi-même pour faire repasser mes pieds du côté ferme du toit et tout en suivant le mouvement rotatif de mon corps, j’envoyais un putain de coup de parapluie sur ce trou du cul de première. Peu importe là où mon arme finirait sur son corps, j’avais dans l’idée de le toucher histoire de lui rendre la monnaie de sa pièce !

A mon grand désespoire, il n’y avait pas de place pour une réplique bien sentie. Il fallait répondre tout de suite, et ça devait venir vite, sans causerie à la noix. J’aurai tout le temps de me défouler verbalement sur lui quand il serait revenu d’entre les morts. A moi nouveau disciple !

(HRP : Comme c’est une mission, je te laisse décider de mes actions ! A moins que tu préfères que je lance les dés moi aussi ^^ tu me diras !).

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'Dé de Réussite' : 9

M'ouais bon, le gars devait être entrainé ! Quoi de plus normal pour un militaire cela dit. Malgré mon coup rotatif extrêmement bien effectué (...), le malandrin esquiva facilement mon parapluie en se baissant simplement. Ah ça, si j'avais souhaité lui faire une brosse comme coupe de cheveux, je m'y serai pas prit autrement !

Comme prévu le civile répliqua et tenta d'envoyer un méchant coup de parapluie à notre cher ami Bart qui évita le pire d'une simple torsion du buste. Bart avait beau être une lavette qui pétait un boulon il n'avait pas oublier son entrainement pour autant. Il devait agir vite et bien. Plus vite il aurait tué ce mec et plus vite il pourrait retourner à sa besogne là où il l'avait laissé. Le soldat avait presque l'impression d'avoir retrouver ses couilles... A moins qu'il n'ait simplement perdu la tête en chemin. Il choppa son canif et déplia la lame d'un mouvement sec tout en se campant fermement sur ses deux jambes.
Déstabilisé par son coup raté, l'homme n'était pas en situation optimale pour contrer le coup qui allait être porté. Sans chercher midi à 14heures, Bart visa l'abdomen de son adversaire.

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'Dé de Réussite' : 7

Malheureusement, le civile sembla apercevoir le coup venir car il eu juste le temps de l'éviter. La lame froide écorcha l'avant bras du fou. Petit à petit de sa manche découlait le liquide rouge de la vie.

La partie n'allait pas être simple contre ce type. Je n'escomptait pas perdre, mais je ne voyais pas tellement comment je pouvais faire pour le neutraliser. Il devait certainement avoir un entrainement conséquent, ce qui n'était plus vraiment mon cas. N'empêche que je me débrouillais plutôt pas mal et j'esquivais le coup de lame que ce cinglé me portait. Bon, il entama mon cuir, mais qu'importe, ce n'était pas bien méchant, et je n'avais pas le temps de m'arrêter pour lécher ma plaie comme un clebs.

- Putain tu as troué mon manteau !

Ca par contre, ça me mettait grave les boules. C'était qui ce morveux pour ne pas respecter le matériel des autres ? Il allait lui en couter, parole de Rufus ! Ni une ni deux, je profitais de la portée gagnée bien malgré moi et dont mon avant bras fit les frais, pour tenter une nouvelle fois de lui asséner un bon coup de parapluie. Cette fois, l'objectif était plus ciblé : ce putain de merde de couteau !

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'Dé de Réussite' : 19

Haha ! Le malandrin c'était approché un peu trop prêt de moi et j'en profitais donc pour lui filer un bon coup de parapluie dans le poignet histoire de lui faire lâcher son couteau ! Non, ce n'était pas aujourd'hui qu'il allait saigner Rufus Burns mesdames et messieurs !

TU PENSAIS QUE J'ALLAIS MACULER LE SOL DE ROUGE HEIN TANTE CHRISTIE ?!!

Bon, le combat n'était pas pour autant terminé.

Malgré son statut de militaire gradé et l'entrainement dont il avait profité en conséquence, Bart se fit avoir comme un bleu. Il commença par rater sa cible, lui effleurant à peine le bras déjà bien protéger par un épais cuir.
Pire encore : entrainé par son coup manqué, Bart rétrécit la distance qui le séparait de ce civil particulier et ce dernier en profita pour lui porter un bon coup de parapluie, en plein sur le poignet. Un cri de douleur franchit la barrière des lèvres du militaire en même temps que son canif touchait le toit dans un bruit marqué. Celui-ci était à présent hors d'atteinte pour les deux combattants, Bart avait l'air fin.

Le poignet lancinant, il tenta d'asséner un chassé à son adversaire afin de le faire tomber pour pouvoir récupérer sa précieuse arme...

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'Dé de Réussite' : 12

Au moins, l'honneur de Bart fut sauf grâce à ce magnifique chassé qu'il réussit. In extremis, mais nous dirons que cela était passé inaperçu dans le feu de l'action... Son pied s'enfonça dans l'abdomen de son adversaire ne le faisant malheureusement pas tomber... Bart se précipita sur son canif, tournant partiellement et momentanément le dos au messie de ses deux.

Le gars essaya de me faire tomber. Il n’aurait pas pu s’y prendre plus mal, surtout que son pied percuta mon bide et pas mes jambes. Je remarquais rapidement qu’il en avait, en fait, rien à fichtre de me faire tomber ou pas. Ce qu’il voulait, c’était son canif qu’il venait de perdre suite à ma magnifique action. L’enfoiré se jeta dessus, profitant du fait qu’il venait de me bourrer le mou avec son membre inférieur (son pied pour les esprits tordus !). Je ne pouvais pas l’empêcher immédiatement, mais cette action de sa part me laissa une ouverture puisqu’en courant vers son couteau, il me présentait allègrement son dos.

C’était un affront de première classe pour le Messie que j’étais. On ne lui tournait pas le dos impunément, c’était mal poli ! D’ailleurs, si tante Christie était là, elle ne manquerait pas de lui tirer l’oreille pour le faire couiner comme un goret qu’on attrape pour le saigner ! Sauf qu’en l’occurrence, si le militaire reprenait son couteau, c’était moi qui risquait de finir saigner à blanc. Bref, je profitais de son dos tourné pour lui sauter dessus. Le but était simple, lui tomber sur le râble et le coincer au sol pour lui mettre de grosses mandales dans sa petite gueule de premier de la classe de merde !

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'Dé de Réussite' : 3