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 [TERMINE] [Semaine 2 - Jour 2] Aux alentours du poste de police
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[TERMINE] [Semaine 2 - Jour 2] Aux alentours du poste de police   
Mer 30 Oct - 3:04
Une semaine. Déjà une semaine que le monde, mon monde s'était effondré. Cela avait été si rapide, si brusque que je me suis demandé si je n'étais pas dans un film ou dans un rêve. C'est tout simple, ça m'a fait penser à bon nombres d'histoires de zombies. Les Romero, ou encore Walking Dead. Je me rappellerai toujours de cette première scène dans le tome 1 de Walking Dead.

Il y avait ce policier, Rick, qui se faisait tirer dessus. Il se réveillait dans un hôpital, désert. Et il apprenait assez rapidement que les morts s'étaient maintenant relevés.. c'était affreux. J'avais bien aimé cette introduction violente: il n'avait aucune idée de ce qu'il se passait. Eh bien, la situation pour moi et Charlie ressemblait pas mal à celle de Rick: tout a commencé dans un hôpital, le Highland General Hospital. Nous y étions aller pour quelque chose de tout bête, un rayon de soleil soudain: la naissance du bébé d'une de nos amies. Moi et Frère, on n'allait que pour une toute petite visite. Mais on est arrivés pile au bon mauvais moment. Je m'en rappelle encore. En fait, comment je pourrais oublier quelque chose comme ça ? C'était si affreux, si effrayant.

Peu après que nous sommes montés à l'étage où était la chambre de notre amie, on a entendu la voix d'un général de l'armée qui annonçait la quarantaine de l'hôpital. À ce moment là, je n'imaginais absolument rien de grave. Je me rappelle même ce que j'ai dis à mon frère alors qu'on avançait dans le couloir, cherchant le numéro de chambre de la nouvelle maman:

« Alors là, j'm'imagine trop un film ! Avoue, des zombies qui apparaissent soudainement dans le paysage, ou encore un meurtrier qui tue des blondasses et des noirs ! Là, j'ai pleins d'idées ! On se fera un court métrage, j'imagine trop le scénario. Ouais, ce sera génial.

Donc, on pourrait foutre des... sang... morts.... de.... bla... bla... bla.... et là il crève... bla... pis c'est la fin... bla... bla... bla... t'en penses quoi ? »

Pendant quelques minutes (durant lesquelles on faisait preuve d'une stupidité hors du commun puisqu'on était incapable de trouver la chambre), j'ai expliqué un scénario de film d'horreur. Sans savoir que ce qu'il allait se passer ensuite allait littéralement nous détruire pour le restant de nos vies. Car là maintenant, après une semaine de terreur, je sais que je ne survivrai pas à ça. Je vais mourir là-dedans, c'est clair.

Une fois avoir trouvé la chambre, nous sommes restés avec miss et le bébé le temps d'une visite normale. Tout s'est bien déroulé. Quelques petites blagues sur la petitesse du pénis de l'enfant (concernant surtout la corrélation entre la taille de celui du bébé et celui du papa, un de nos bons amis aussi) et sur le ventre de maman ci et là, mais rien de bien intéressant qui valent la peine d'êtres racontées dans ce genre de mémoire post-apo'. C'est quand nous sommes sortis que tout s'est mis à basculer.

Nous avons pu quitter le département sans encombre; c'est quand nous sommes retournés au hall que nous avons vu ce qu'un homme ne devrait jamais voir. Pas très loin de la porte (en fait à l'endroit où il y avait tant de gens attendant pour je-ne-sais-quoi), il y avait une quinzaine de ce qui ressemblait parfaitement à des morts-vivants issus des films de George A. Romero. Nous avons réalisés à ce moment là que notre visite avait été beaucoup plus longue que prévue. Nous sommes restés dans la chambre près de deux heures... et personne n'était venue voir si tout se passait comme il se fallait.

J'ai eu des doutes quand je les ais vus pour la première fois. Mais, la manière erratique avec laquelle ils bougeaient et leurs gémissements ne nous laissaient pas indifférents. Et sur le sol, ils y avaient quelques cadavres. Ça sentait la merde, mais ils commençaient à peine (les morts-vivants) à pourrir. Le lien était donc facile à faire. Les autorités avaient étés averties de morts qui se relevaient et qui tuaient les gens. Ils voulaient éviter que ça se propage en ville. Ils avaient donc mis en quarantaine l'hôpital.

Charlie et moi étions laissés ici, pour servir de nourriture à ces créatures. On nous avaient laissés tomber, évidemment. Mais surtout, il y avait encore notre amie et son bébé à l'étage. Nous n'avons pas attendu et nous sommes remontés. Je chialais sur le fait que ça allait nous prendre des armes et que je n'avais pas arrivé à en trouver. Je chialais sur le fait que je ne sais pas tellement utiliser les armes. Le truc, c'est que mon frère est pas mieux de ce côté là.

Quand nous sommes arrivés devant la chambre, la porte était entrouverte. J'ai jeté un œil à Charlie et j'ai ouvert la porte, lentement. Derrière celle-ci se cachait le pire des cauchemars, la pire des images. Jamais même je n'avais vu quelque chose d'aussi horrible dans un film.

Un Rôdeur était dans la salle, et il mangeait le bébé.

Le nouveau-né, tout frêle et rose, était carrément ouvert en deux. Ses minuscules entrailles s'écoulaient sur le lit et il ne faisait plus aucun son. Les dents du Rôdeur s'acharnait sur sa chair et sa peau douce se voyait déchirée. Cela se voyait qu'il avait commencé par attaquer le visage de l'enfant; il lui manquait la majorité de la tête et il ne restait plus qu'un pauvre scalpe avec des bouts de cervelle accrochés dessus. Jamais il n'y aurait eu de films osant montrer quelque chose comme ça. J'ai connue la vraie horreur à ce moment là.

J'ai tout de suite pris le Rôdeur par les épaules et je l'ai envoyé contre le mur. J'ai pris la lampe de chevet (dont la prise a été arrachée dans mon mouvement) et je lui ai fracassé sur le crane, jusqu'à ce qu'il ne bouge plus. Ce fut très bref, et sans grâce. Puis, je m'étais retourné vers l'enfant. Et à ce moment là, je vis de nouveau l'horreur.

La porte du garde-robe de la chambre s'ouvrit et de celui-ci en sortant notre amie, la mère du bébé. Ses yeux étaient ronds. Son visage était pale. Elle avait retenu ses pleurs. Et elle avait vu la pire des choses. Alors qu'elle était cachée, elle a vu la créature tuer, dévorer, déchirer, détruire son unique enfant qu'elle maternait depuis seulement quelques jours. Elle avait l'air brisé. Moi, j'étais traumatisé. Je n'imagine pas elle. Cependant, la suite était encore pire que je l'imaginais.

Nous nous sommes regardés. Puis elle s'est effondrée, en hurlant de rage et de peine. Elle frappait sur le sol, ses jointures se fracassant et le sang s'échappant. Jamais je n,avais entendu crier si fort. Et rapidement, nous avons remarqués du mouvement dans le couloir. Nous avons jeté un oeil et nous savions qu'ils arrivaient. Plusieurs d'entres eux avaient étés alertés par ses cris... et ils venaient pour voler encore plus que la vie d'un enfant. Ils venaient nous chercher nous. J'ai tout de suite essayé de la raisonner.

« Écoute... faut partir... y'en a d'autres qui arrivent... on peut pas rester ici... ON PEUT PAS RESTER ICI !

Je ne sais plus si c'est moi ou Charlie qui l'a aidée à se relever, mais nous sommes finalement sortis. Puis, ce fut la merde de nouveau. Les zombies s'étaient grandement approchés  et nous étions plus ou moins bloqués. Il y en avait derrière nous et devant nous. C'était surmontable. Mais risqué, comme toujours. Je jetai un regard sur mon amie et mon frère. Nous nous sommes entendus sur la chose à faire; il fallait les pousser pour espérer passer, rapidement.

Je n'ai pas besoin de décrire cette scène. Elle n'est pas importante. C'est ce qui s'est passé tout de suite après avoir traversé le groupe de morts-vivants qui est important et surtout, grave. Là, j'ai su que c'était vraiment sérieux. La mort d'un bébé, c'est triste. Mais il peut toujours y avoir pire, comme ce qu'il s'est passé.

Une fois avoir passés les zombies, ils ont évidemment continués à nous poursuivre. J'ai jeté un regard derrière moi et j'ai vu la mère s'arrêter et se retourner pour faire face aux morts qui arrivaient. À ce moment là, je me suis aussi arrêté. Et j'ai crié:

« Tu fous quoi ?! VITE ! VIENS MERDE ! RESTE PAS LÀ !

Et elle m'a regardé par dessus son épaule.

Son regard était vide. Ses yeux bleus semblaient gris et ils étaient luisant, comme ceux d'une poupée de porcelaine, à cause des pleurs. La mort de l'enfant l'avait détruit. Elle n'avait rien pu faire. Elle l'avait laissé mourir. Son petit bébé était mort et elle, elle avait survécu. Dans un sens, c'était sans doute grâce à lui si le rôdeur ne s'était pas attaqué à elle. Quelques jours seulement, et elle avait trahi son bébé.  C'est ça qu'elle se disait à l'intérieur d'elle-même. C'est ça que ses yeux vitreux communiquait. C'était de sa faute et elle ne pouvait vivre avec quelque chose comme ça.

Si son enfant était mort comme ça, il n'était que justice qu'elle fasse de même. Alors, elle nous a dit qu'un seul mot, quasiment inaudible sous les gémissements des morts-vivants:

« Désolée. »

Et elle n'avait pas bougé. Elle avait attendu qu'ils arrivent à elle et qu'ils la déchiquettent. La première morsure arriva au cou. D'un coup, la carrotide fut sectionnée et un cri sourd, de gorge démolie, sortie de sa bouche. Elle s'effondra aussitôt et la demi douzaine de morts s'acharnèrent sur son corps tels des vautours. On l'entendait gémir de douleur. On l'entendait vivre et mourir sa peine. Ce fut le moment le plus affreux de notre première semaine dans le nouveau monde. J'ai connu l'horreur, le vrai, cette journée là.

Les jours d'après, nous avons survécus sur de petites rations que nous avons trouvés. Nous sommes restés plus ou moins cloitrés et c'est seulement lorsque nous avons entendus un immense boom à quelque part dans l'hôpital que nous nous sommes finalement décidés à bouger. Ça nous a pris une bonne journée avant de trouver cette brèche qui avait été faites dans le bâtiment et qui menait à l'extérieur. Nous étions enfin libres. Cependant, ce que nous avons trouvés était encore plus dépressant que l'hôpital.

Les rues étaient désertes. Les voitures étaient figées, les maisons aussi. Il y avait des cadavres un peu partour. Et surtout, il y avait de grandes barrières autour des frontières du quartier. Nous avons débouchés dans une seconde quarantaine, une sorte de ghetto de la mort.

Je ne sais pas si nous nous en sortirons. Je pense que je vais mourir. Je pense que mon frère aussi, mais je refuse de penser à ça. Je veux qu'il vivre et je ferai tout pour ne pas avoir à l'enterrer ou l'achever. Là, là actuellement, là maintenant, nous marchons vers le poste de police. Nous nous sommes dits que nous aurions peut être droit à de l'aide par là-bas. Nous sommes seuls, dans la rue.

Il y a des maisons et divers commerces de chaque côté de la rue. Plusieurs magasins ont vu leurs vitrines fracassées et ont étés volés et plusieurs zombies trainent ça et là. À moins d'êtres plus de 3, les zombies ne sont pas très dangereux, nous nous permettons donc de marcher à une vitesse normale et ne cherchons pas à calmer nos voix. De toute façon, nous courrons plus vite qu'eux si jamais il se passe quelque chose. Moi, je n'ai toujours pas d'arme. J'en veux une.

J'aperçois le poste de police et je l'indique tout de suite à Charlie.

« Hey... voilà l'poste... il devrait y avoir des armes... mais aussi pas mal de morts... tu penses qu'on rencontrera d'autres vivants ? 'tain... j'ai peur pour les autres de l'Uni. J'ai même pas mon téléphone avec moi. Je me demande si les autres sont au courant. Tu penses que le quartier passe à la télé ? »

Je suis sale, très sale. Je ne me suis pas lavé depuis près d'une semaine et je commence sérieusement à avoir faim. J'ai la mine beaucoup plus grave qu'à l'habitude et, surtout, j'essaie de ne pas m'effondrer à chaque fois que je vois un zombie. J'aimerais que mon frère me prenne dans mes bras. J'ai peur... j'ai tellement peur.

J'aimais beaucoup les histoires de zombies. Mais je n'aime pas en vivre une.
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Re: [TERMINE] [Semaine 2 - Jour 2] Aux alentours du poste de police   
Mer 30 Oct - 11:20
Alice avait perdu son groupe, son nouveau foyer… Ils l’avaient aidée, protégée… et maintenant elle en était séparée… La gamine avait couru loin, et vite, talonnée par des zombies. Alice avait dû explorer tout l’hôpital dans se fuite, enfin elle avait trouvé le bloc opératoire. Elle avait arrêté de courir à partir d’ici et elle frissonnait. Un endroit morbide, plus qu’ailleurs. Du sang avait éclaboussé les murs blancs, propres. Au bout d’une heure dans ce dédalle, Alice avait aperçu de la lumière. Naturelle, pure,  signe de liberté. Alors l’adolescente s’était jetée sur ce miracle de lumière !  Elle n’avait pas vu les ombres chinoises, créées par des monstres voraces. Maintenant, nez à nez avec eux, elle comprit. Danger !  Alice se paralysa. Jamais elle ne s’été habituée aux bêtes. Son autre-Elle prit le commandement des opérations sans trop de soucis.

Alice leva haut son arme, un simple bâton, bien rodé au combat depuis une semaine déjà. Une sexagénaire fit son crâne enfoncé, net et précis. Son mari sans doute reçu un coup dans l’échine puis son cou fût brisé.  Le dernier zombie qui faisait parage à son évasion eut droit à l’éclatement de sa mâchoire. Elle se jeta hors de l’hôpital et fonça dans une direction au hasard, des zombies arrivaient déjà en renfort, éveillés par le bruit du combat.

La fille enjamba militaires zombifiés et civils morts,  elle était sortie de l’hôpital, à présent, le ciel voyait ses pas se suivre et s’enchaîner. Elle trouva par terre une lame de couteau, la pointe manquait, sans doute cassée, mais une idée germait dans sa tête. Son bout de chaise allait devenir une vraie arme…

Un bâtiment se dressa devant elle, après des heures de marches…Elle déchiffra « Police ». Elle reprit sa course, pour peux qu’il y’ait des survivants, ou même des armes !  Elle entra en collision avec une surface mi-molle mi-dure. Euh… des gens… deux, même. Incroyablement similaires…

« Hey ! Qui êtes-vous ? »

Après mure observation, l’autre-Alice décréta les deux hommes sans danger, et réintégra l’esprit d’Alice.
 Celle-ci prit conscience devant deux grands types, à l’allure peu féroce. Elle s’adoucit brusquement et remarqua ses vêtements imbibés de sang.

« Attendez ! Ce n’est pas le mien ! Je ne suis pas mordue ! C’est… en sortant… les zombies… Euh… »

Grande pause. Que devait-elle dire ? Alice décida de se présenter, comme si de rien n’était. Pas de zombies qui arrivaient, aucun danger, rien…

« Je suis Alice Dean, j’ai 16 ans ! J'ai une famille hors de la ville et , euh...»

Elle lorgna sur les garçons, et vit qu’ils n’étaient pas plus propres qu’elle, qu’importe… Leurs mines graves signifiaient qu’ils savaient ce qui se passe, et qu’il avaient vu pas mal de morts marchants…  Ils ne semblaient pas avoir d’armes alors qu’Alice en avait une, elle savait que le sang qui maculait son bout de chaise était une preuve convaincante pour ne pas l’attaquer. Pas en face en tout cas…

Avait qu’elle n’ait compris comment, son autre-Elle la musela et prit le dessus.

« J’vous préviens, on sait se battre, s’attaquer à nous est stupide ! »


Son ricanement débile prit fin quand la gentille Alice mit une gifle mentale à son assaillante et colocataire mentale et refit surface. Elle sourit tristement aux deux hommes.




[HRP: si il y'a incohérence, dites moi, dites moi! Je changerais!]
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Re: [TERMINE] [Semaine 2 - Jour 2] Aux alentours du poste de police   
Mer 30 Oct - 12:51





Vives les zombies ! C'est la party !
Euh bon..bonjour m'sieur zombie !




Après la première semaind vraiment éprouvante, autant psychologiquement que physiquement (le sang, ça part mal), je suis sûr que je n'avais jamais autant pleuré. J'ai pleuré le bébé, sa maman, j'ai pleuré mon futur, l'avenir de mon frère. Je m'interdisais d'y penser, mais je savais que nous allions tous mourir. De façon totalement atroce, qui plus est. Je suivais mon frère en traînant des pieds, la tête basse. Je pensais à ma famille, que mon frère et moi avions quitté sur une dispute, à nos amis de l'université, à notre vie insouciante... Tout s'était envolé, comme ça, d'un coup. Si j'avais su, je ne me serais jamais frotté aux films d'horreur que Cooper me défiait de regarder avec lui. Ces êtres à moitié morts, à la chair putride et à l'odeur infernales n'était pas (et de loin) aussi cool que dans la fiction.

Mais est-ce que ce virus avait déjà existé ? Comment sinon avait-ils pu le décrirent avec autant d'exactitude, dans les films et livres ? Et si les gouvernements mondiaux avaient déjà réussi à rayer cette maladie ? Pouvaient-ils être sauvés ? Je voulais me raccrocher à cette éventualité, avant d'avoir envie de me suicider. Je suis pas fait pour ce genre de chose ! Je suis un petit timide bégayant dont tout le monde se moque ! Pas un guerrier qui éclate des zombies quand il s’ennuie !

- Hey... voilà l'poste... il devrait y avoir des armes... mais aussi pas mal de morts... tu penses qu'on rencontrera d'autres vivants ? 'tain... j'ai peur pour les autres de l'Uni. J'ai même pas mon téléphone avec moi. Je me demande si les autres sont au courant. Tu penses que le quartier passe à la télé ?

- Oui, cer... certainement. Ils... ils doivent déjà être tous au... au courant.


C'est ce moment que choisit une jeune fille pour rentrer dans mon frère. Charmant. Elle était pleine de sang, pendant un moment, j'ai cru qu'elle avait été mordu, mais ce n'était pas possible : jusque là, les zombies marchaient à la vitesse d'un escargot, et pas à la vitesse d'un boulet.

- Hey ! Qui êtes-vous ? s'écria-t-elle, puis elle changea d'expres​sion(sans que je sache en quoi) et regarda ses vêtements. Attendez ! Ce n’est pas le mien ! Je ne suis pas mordue ! C’est… en sortant… les zombies… Euh… Je suis Alice Dean, j’ai 16 ans ! J'ai une famille hors de la ville et , euh...

Elle ne savait plus où se mettre. Son expression changea de nouveau et cette fois-ci, je pus voir pourquoi. Avant, elle avait l'air timide, comme moi, un peu perdue, mais là, son regard se durcissait et elle avait l'air de pouvoir les battre en une seconde sans même ciller.

- J’vous préviens, on sait se battre, s’attaquer à nous est stupide !

On ? Nous ? Était-elle... schizophrène ? Manquait plus que ça. Bien sûr, je le disait pas. Je pensais toujours mes vannes, je ne les disais jamais. Mais elle me plaisait cette fille, elle n'était pas comme les autres, et d'un côté de son esprit, elle me ressemblait un peu. Je décidais donc d'être un gentil (comme toujours... en fait, j'essaie juste de répondre avant que Cooper s'en mêle...) et de lui répondre en premier (ce que je ne faisais jamais : je fais fuir avec mes bégaiements ou je m'humilie) :

- Je... je m'appelle Charles. Mais tu p... peux m'appeler Charly. Et... et voici Cooper.


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Dernière édition par Charles Campbell le Mer 30 Oct - 16:09, édité 1 fois
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Re: [TERMINE] [Semaine 2 - Jour 2] Aux alentours du poste de police   
Mer 30 Oct - 15:53
Mon petit frère bégayait encore, évidemment. Je sais qu'il était stressé, sûrement autant que moi, mais habituellement il ne manque pas ses mots lorsqu'on est seuls. On marchait, tranquillement. Il avait approuvé mes propos concernant le poste de police. On sait que ce serait peuplé de vilains morts. Ce qu'on ne savait pas cependant, c'est que nous allions tomber sur un survivant. Une survivante, plutôt.

Bam. On s'était fait rentré dedans. Tout de suite, je me suis retourné vers notre ''agresseuse''. C'était une adolescente, plus proche de l'âge adulte que de l'enfance. Elle n'était pas trop moche, mais disons que la saleté et le sang qui la tâchait elle et ses vêtements ne la rendait pas tellement présentable à nos parents. Je me suis retourné vers Charles et j'ai vu comment il la regardait. Peut-être y avait-il un tout petit intérêt en lui ? Je sais pas trop, mais pour la première fois depuis une semaine, j'étais content. Mon frère regarde une fille ! Certes un peu jeune. Mais on s'en fout non ? Il en regarde une. C'est déjà génial. Et puis, en la regardant, je remarque quelque chose qui ne va pas. Puis, elle dit quelque chose de vraiment douteux, qui ressemble à "On sait se battre". "On" ?

What the fuck ?

Bref. Elle se présente et je réalise qu'elle a franchement l'air bizarre. Son expression change. Elle est bizarre. Ouais. Elle est définitivement bizarre. J'ai dis qu'elle était bizarre ? Car sérieux, je pense qu'elle l'est. Elle s'appelle Alice. Un joli prénom. Et soudainement, je me retrouve surpris par ce que fait mon frère.

C'est Charles qui nous présente. Il aborde une fille en premier, bégaie à peine. Mais c'est génial ! J'ADORE ! BRAVO FRÉROT ! 'Tain, je suis tellement fier de toi ! Je ne m'attendais pas à ce que tu en sois capable !

Quand même, je suis un peu inquiet pour la fille. Elle semble sérieusement perdue. Je me demande ce qu'elle a traversé pour se rendre ici. Apparemment, elle a vécu beaucoup de merde aussi.

« Euhm... ? Est-ce que ça va ? T'as l'air... euh... t'es correcte ?

On se dirige vers le poste. Pour... ramasser des armes. Qu'est-ce qu'il s'est passé avant que tu arrives ici ? T'es pleine de sang... »

Je reste là, et je l'observe. Soudainement, derrière elle, je vois une bonne troupe de zombies tourner le coin de la rue. Mes yeux s'ouvrent grand, mon teint blêmit.

« Oh merde... »
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Re: [TERMINE] [Semaine 2 - Jour 2] Aux alentours du poste de police   
Jeu 31 Oct - 0:08


Alice aime bien le premier qui s’empresse de parler. Il bégaie un peu, mais elle s’en fiche, il est gentil. Le deuxième est plus brusque, et sans qu’elle ait eu le temps de lui expliquer le pourquoi du comment, le visage de son interlocuteur entame une décomposition et un blanchissement rapide. Avant qu’Alice ne se retourne, elle sait déjà se que les deux hommes voient. Et ça sent mauvais pour elle… Non seulement parce que la fillette et la seule armée, et qu’en plus, son autre-Elle s’est endormie, et ne veut pas resurgir.

La fillette paniqua… Elle était seule, et devait sauver sa vie… voir même celles des deux types derrière elle.

« Courrez ! »

Tandis qu’elle hurlait, Alice se décala, et les zombies la suivirent. Deux à cinq mètres, 3 qui arrivaient au loin. Alice jeta une barrière qui se trouvait là. Le fracas énorme se répercuta sur les murs des bâtiments environnants. Le premier zombie se retrouva sous ladite barrière, et la fille s’avança au devant du deuxième. L’arme bien en main elle tenta deux coups, sans succès. A présent, l’immonde bête était à une longueur de bras d’elle. LA gamine recula et se prit les pieds dans le trottoir et tomba sur son séant. Dans un geste désespéré elle fit un mouvement de droite à gauche avec le pied de sa chaise, par chance il vint se loger sur la tempe du zombie. Il tomba, et sans lui laisser le temps de se relever elle ajusta son bâton sur la tempe du monstre et mit son poids dessus. La chose à terre émit un craquement satisfaisant.

Alice leva la tête pour jauger les trois arrivants, encore loin et le zombie sous la barrière. Elle l’immobilisa complètement en sautant à pieds joints sur la barrière, broyant au passage le corps de macchabé.

La petite horde menaçait maintenant de la rattraper, alors la fille courut vers le poste de police, ou elle venait d’orienter les deux hommes sans arme. Elle pouvait aussi bien entrer dans un espace sauf, ou se jeter dans un piège démentiel, mais elle n’y pensa pas, parce qu’elle n’avait que cette option.

« Venez, il faut se cacher, maintenant ! »

Elle ouvrit en grand la porte bleue du commissariat.
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Re: [TERMINE] [Semaine 2 - Jour 2] Aux alentours du poste de police   
Jeu 31 Oct - 13:28





Vives les zombies ! C'est la party !
Euh bon..bonjour m'sieur zombie !




Presqu'en même temps que mon frère, je vois la horde de zombies qui arrive. Un zombie, ça roule, deux zombies, pareil. À partir de trois, ça se corse. Là, il y en avait cinq. Et ils étaient trois. C'est vachement inégale, je trouve. La fille, Alice, se bat comme une lionne. Mais nous, nous nous étions jamais battu...Paniqué à l'idée que le zombie tue Alice, je me jette sur une sorte de bâton qui traînait par terre. Je me dis qu'enfin, la chance me sourit. Une crosse de hockey ! (hrp : sérieux les gens, j'ai trop de la chance : d'abord une batte de baseball, maintenant une crosse de hockey, c'est dingue hein ?) Un truc bien long, avec lequel je peux frapper de loin. Pendant ce temps, Alice avait fini et nous disait :

- Venez, il faut se cacher, maintenant !

Elle ouvrit la porte du commissariat. Je ne mit qu'une seconde à réagir (comment avait-elle pu s'en débarrasser aussi rapidement ? Elle avait certainement dû se battre souvent...) et une autre seconde à prendre le bras de mon frère et de la suivre. À l'intérieur, il n'y avait personne. De vivant du moins. Car le sol était jonché de cadavre.

Mais ils ne sont pas encore mort. S'ils n'ont pas été dévoré, c'est qu'ils vont se relever et se mettre à chercher de la nourriture, eux aussi. J'avais d'ailleurs établi une théorie à ce sujet. Je pensais que certaines personne pouvaient devenir morts-vivants mais que certains organismes n'y arrivaient pas. Ce qui expliquerait pourquoi certains sont dévoré et d'autre non. Ceux qui peuvent devenir zombies, on les dévoraient pas, ce serait une sorte de cannibalisme zombie = pas bien. Mais ceux qui ne le deviendrons jamais peuvent être bouffé sans problème = poulet frite.

Les policiers qui étaient par terre allaient donc, selon ma théorie (que j'ai décidé d'appeler la Théorie Campbell) devenir des zombies qui vont, à leur tour nous transformer ou manger. Délicieux, vraiment, joyeux programme. J'adhère absolument. Il fallait donc s'en débarrasser.

J'allais le dire quand je remarquai que Alice et Cooper me regardaient. L'attention me mettait mal à l'aise et je ne voulais pas expliquer ce que je voulais faire en bégayant. On ne me prendrais pas au sérieux. Nerveux, je me déplaçais donc jusqu'à Cooper et lui chuchotait à l'oreille :

- Ces policiers n'ont pas été dévorés, c'est certainement signe qu'ils vont se relever. De plus, il y en a peu. Le gouvernement à certainement poster quelques policiers pour surveiller l'hôpital. Ce seront certainement les seuls personnes de l'extérieur que l'on verra. Et s'ils ont été tué ici, c'est qu'ils ont été pris par surprise, ils sont mort rapidement.

Je lui exposais ensuite la théorie Campbell (mes parents auraient été fière, une propre théorie médicale ! Gore, mais bon, c'est pas important.) pour qu'il l'explique à voix haute. J'espérais juste qu'il ne se l’approprie pas. J'aurais aimé qu'Alice soit impressionnée. Et en avoir un peu de mérite.


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Re: [TERMINE] [Semaine 2 - Jour 2] Aux alentours du poste de police   
Dim 3 Nov - 16:34

Je n'ai pas eu à attendre qu'Alice me dise de courir ! Aussitôt, j'avais pris mes jambes à mon cou, en jetant tout de même le plus inquiet des regards vers mon frère; j'aurai eu peur qu'il décide de rester planter là. Puis, en reportant mes yeux un peu plus loin, je vis ce qu'Alice était entrain de faire. Et putain, ce que je fus impressionné. Alors que moi, je me sauvais comme une mauviette, elle, elle nous débarrassaient des macchabées. Elle semblait diablement efficace, comme une sorte de femme fatale ou encore comme Blade, Buffy et Van Helsing. Et, bien qu'elle nous avais crié de courir, je m'arrêta pour la regarder combattre. Ce n'est seulement lorsque je vois Charles se précipiter sur un objet au sol que je me réveille et que je remarque qu'Alice a presque fini son spectacle.

Merde, ce que je me sens inutile. Alice combat, Charles se trouve une arme (Bon ok, c'est une foutue crosse de hockey, mais c'est toujours mieux que rien) et moi je ne fais rien à part me sauver et m'inquiéter comme un con. Ça me prend une arme, moi-aussi. Or, il est largement trop tard pour chercher ici puisque notre nouvelle "amie" s'élance vers la porte et nous ordonnes de rentrer. Je suis mon frère, qui me prend par le bras, jusqu'à la porte et c'est Alice qui ouvre la porte. Nous entrons, tous ensembles, et nous fermons la porte. Je pense proposer de pousser des meubles devant (ou au moins de rentrer l'entrée impraticable) car je ne connais pas exactement les capacités de ces zombies. Or, je n'ai pas le temps de parler puisque je remarque le plancher, couvert de cadavres et, par conséquent, d'un liquide écarlate qui coule entre les rainures du carrelage. Je reste bouche-bée et je me sens devenir blême. Un haut le cœur me prend, mais ma volonté refuse de me laisser vomir sur le sol. Puis, je tourne mon regard vers Charles et je remarque qu'il est totalement pris dans la lune. Ça arrivait souvent quand il pensait, qu'il élaborait divers plans ou autres. En gros, ça arrivait quand il utilisait son intelligence. Car, ça fait longtemps que je le sais, il est plus intelligent que moi, il a cette flamme de plus qui le rend spécial. En tout cas. Moi, je le trouve plutôt pas con...

Puis il sort de sa petite léthargie et vient me chuchoter quelque chose à l'oreille. Je comprends tout de suite pourquoi il ne l'a pas dit à voix haute; il allait sans doute bégayer. Et sans doute qu'il ne voulait pas paraître stupide en face de Mademoiselle Alice. Il me dit quelque chose à propos des cadavres dévorés et ceux qui ne le sont pas. Je comprends pas totalement, mais ce que je comprends, c'est qu'il veut que je le répète à Alice. Ce que je fais donc:

« Donc euhm... Alice ? Charlie m'a fait part d'une théorie qu'il a euhm... créer. Selon sa théorie, les cadavres qui ne sont pas dévorés sont ceux qui ont le plus de chances de se relever. Ceux qui sont dévorés ne se relèveront juste pas. En gros, il a l'air de penser que ça varie selon la personne. Et que donc, ces policiers là ont des chances de se relever et de vouloir nous manger la face.

Je me demande franchement comment t'as pu élaborer ça en si peu de temps... »

Plusieurs fois au travers de "mon" explication, j'ai jeté des regards vers Charles pour savoir si je ne disais pas de conneries. Puis, j'ai regardé la réaction d'Alice à ce que je viens de dire. Puis, j'ai jeté de nouveau mon regard sur les cadavres. Ça voudrait donc dire qu'il faudrait détruire tous ces cerveaux pour ne pas avoir de mauvaises surprises ? Ça fait beaucoup. Moi qui m'attendait à tomber sur des êtres vivants, des gens qui pourraient nous aider. Il est toujours mieux de travailler à plusieurs. Là, on n'était que deux il y a une quinzaine de minutes. Alice a l'air bien, mais ses paroles m'inquiètent un peu. A-t-elle vraiment un problème dans le crane ? Est-il dangereux, si elle en a bien un ? Je suis content qu'elle soit avec nous, mais si elle pose un quelconque danger pour Charles...

Je cherche le plancher pour des armes mais la seule chose sur laquelle je tombe, c'est un pistolet. Je sais que je ne peux pas me servir de ça, donc je le laisse là. Je préfère une arme au corps à corps, comme ça j'ai moins de risque de blesser un vivant... J'ai jamais tiré et je ne pense pas vraiment qu'une apocalypse est le meilleur temps pour apprendre. Je continue donc de fouiller autour de moi, m'éloignant un peu d'Alice et Charles.

Edit prenant en compte le Dé du destin

Je remarque des escaliers menant, je l'imagine, au sous-sol. Je jette un regard bref autour de moi et je me mets à descendre les marches. Puis, au milieu de l'escalier, j'entends un craquement inquiétant venant du plafond. Effrayé, je lève la tête lentement seulement pour voir une porte portion de la cage d'escalier me tomber dans la gueule. Je ne peux garder mon équilibre et je me fracasse donc sur la multitude de marches. Je tombe solidement sur la dernière marche, que je défonce d'un coup de pied accidentel; je me retrouve la jambe prise alors que moi, je suis étendu sur le sol. Je sens ma cheville craquer et je hurle de douleur.

« AAAAAAAAAAAAH ! MEEEEEERDE ! ÇA FAIT MAL ! FUCK FUCK ! MA CHEVILLE... MA... MA CHEVILLE...

La douleur me monte à la tête et je me sens presque perdre connaissance. J'imagine qu'elle n'est pas cassée, mais elle est tordue bien comme il faut. Je m'en veux car j'ai fais un putain de vacarme... en fait, pour pas faire de mauvais jeu de mot, j'éviterai de dire que j'ai fais un "bruit à en réveiller les morts"...

Déjà que j'étais inutile, il fallait que je tombe là-dedans. Je dois attendre qu'on vienne m'aider. Et en plus, il y a une bonne tonne de cadavres à l'étage qui menacent de se réveiller n'important quand. Sérieusement, j'aurai pas nous foutre plus dans la merde que ça.

Je me disais que j'allais certainement mourir dans ce nouveau monde. Là, je pense que ce serait mieux que je crève tout de suite, pour éviter de faire trop de dommages. Je ne veux pas être un problème pour mon frère ou même pour Alice, alors que je ne la connais même pas...


Dernière édition par Cooper Campbell le Dim 3 Nov - 16:45, édité 1 fois
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Re: [TERMINE] [Semaine 2 - Jour 2] Aux alentours du poste de police   
Dim 3 Nov - 16:34
Le membre 'Cooper Campbell' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé du Destin' :
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Re: [TERMINE] [Semaine 2 - Jour 2] Aux alentours du poste de police   
Lun 4 Nov - 17:38
Les deux hommes s’étaient engouffrés dans le bâtiment, et ensemble, la trouve avait découvert un horrible spectacle. Les morts jonchaient le sol par centaine. Alice se courba et une bille amère monta à ses lèvres. Le cœur au bord des lèvres elle écouta le message interposé du petit frère.

Ce n’est pas stupide.

Elle ne fît aucune réflexion sur l’abandon de son autre-Elle, le moment était assez grave pour ne pas rajouter son hystérie.

Si c’est le cas ma poule, t’as intérêt à dégager fissa. Ils vont se relever dans moins d’une heure, c’est le temps tu sais.

Elle savait. Une semaine en enfer avait acéré son instinct, elle flairait le danger proche, imminent.  La fille se retourne, inspecte le lieu et voit le pistolet  en même temps que Cooper, elle aussi s’y désintéresse, elle ne sait de toute façon pas tirer.  La gamine se tourne vers Charles, s’approche pour savoir ce qu’elle devait faire maintenant. Elle enviait son arme longue et pratique…

Un énorme fracas stoppa son geste. Elle se mit en arrêt, les nerfs tendus. Cherchant la source du boucan.  

A gauche, là !

Elle vit le type, le grand frère, coincé dans un bordel innommable, des morceaux du sol sont défoncés, lui au milieu, la jambe coincée.  Il a dévalé les escaliers, visiblement pas à la vitesse qu’il espérait, et Alice s’empresse de faire de même pour le sortir de là. Une sonnette d’alarme mentale déchire sa tête.  

Ils se relèvent Alice.
-Ta gueule ! Je ne veux pas mourir !!

Elle attrape la main du type et tire fort.

« Ça va faire mal, mais il faut que vous sortiez ! »

Elle oublie complètement le petit frère, probablement en haut et se campe sur ses jambes, en tirant. Elle sait qu’Ils arrivent, pour elle, pour eux, pour les dévorer, sans pitié. Comme une vague, une grande vague. Froide et sans logique apparente, sans raison même. Et la peur la fait délirer, elle pleure comme une gamine, perdant ses forces déjà bien mises à mal par les combats précédents et la fuite de cette longue et interminable semaine.

« Je ne veux pas mourir, je ne veux pas mourir, je ne veux pas mourir, je ne veux pas mourir, je ne veux pas mourir. »

Elle marmonne sans interruption, comme folle. Toute façon, folle Alice l’est.  Sur le point de lâcher, désespérée et de se jeter au sol pour prier et mourir elle sent qu’on s’empare d’elle.

Enfin…

« Cette imbécile croit qu’elle est morte ! Allez, sort abruti ! Sinon je vais vous laisser ici, toi et ton gosse de frangin timide, et je vais vivre !!»

Et elle tire, de toutes ses forces, dans 5 minutes minimum ses invités seront sur eux, il faut absolument sortir le type de là, ou le laisser crever, tant pis… Elle n’a pas le choix, c’est Elle ou eux. Et Elle se préfère à l’héroïsme stupide qui mène à la mort.
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Re: [TERMINE] [Semaine 2 - Jour 2] Aux alentours du poste de police   
Lun 4 Nov - 19:11
Charles Campbell a écrit:





Vives les zombies ! C'est la party !
Euh bon..bonjour m'sieur zombie !




Le grand bruit qui avait attiré Alice dans la cage d'escalier où Cooper s'était engagé ne m'avait absolument pas fait broncher. J'avais vu un corps bouger. Ça commençait... D'abord paralysé, je me décidai de réagir. Alice avait l'air occupée en bas, on entendais quelques bribes de paroles :

- Ça... faire mal, mais... faut... sortiez.

Je brandis ma crosse de hockey, et l'écrase de toutes mes forces sur le crâne du zombie qui se relevait. Celui-ci explosa littéralement, mais ils étaient trop nombreux pour tous les tuer assez rapidement. Je ne me sens pas assez fort pour faire tout ça... Déjà que ce premier cerveau me donnait envie de vomir... D'autres bruits vinrent de la cave :

-Cette imbécile... morte ! Allez, ... abruti ! Sinon ... vous ... ici, toi et ton ... frangin timide, et ... vivre !!

Frangin timide ? C'est ainsi qu'elle me considérait ? De toute manière, personne n'a jamais pensé autrement... Même mon frère !
Mais c'était pas le moment, j'avais ma vie à sauver. J'essuyai mes larmes de rage et abattit avec plus de force que jamais la crosse sur un second crâne. Puis sur un troisième, un quatrième. Je me défoulais sur des zombies. Lorsqu'il en restait plus que quelques uns, qui étaient debout et se dirigeaient vers moi, je me mis au milieu de la pièce afin de ne pas être bloqué dans un coin. Dès que le premier arriva, je lui mit un coup de coude pour le faire tomber. Sa tête frappa le sol avec un bruit sourd et le deuxième, qui était juste derrière, essaya de l'escalader. Il était à une bonne distance et je pus lui lancer ma crosse au visage sans problème. Le dernier venait par derrière j'entendais le râle que les zombies faisaient quand ils respiraient. Dans beaucoup de films, on voyait les héros se retourné en lançant leur pied contre la tête de leur adversaire. Pour une fois, je voulais être un héro... Sans jamais avoir essayé avant, je le fis. Par un extrême coup de chance, je visai juste. Et la tête se détatcha tout bonnement pour aller exploser sur le mur d'à côté.

Lorsque je vis le carnage que j'avais fait, je fis la seul chose qu'un homme timide venant de faire des dizaines d'homicides pouvait se permettre de faire.

Je m'évanouis.


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Re: [TERMINE] [Semaine 2 - Jour 2] Aux alentours du poste de police   
Mar 5 Nov - 23:31
Ce que ça faisait mal. Autant ma tête, couverte de petites coupures du à l'éboulement du bout de plafond que ma jambe et surtout ma cheville. Je la sentais toute tordue et déchirée, comme si un étau avec des dents de requins avait été serré autour. Certes, j'avais poussé un de ces cris de la mort, mais rapidement, je n'eu même plus la force de parler. Je me contentais de pleurnicher de douleur, les larmes aux yeux. Ce qui était certain, c'était qu'on m'avait entendu. Peu importe que ce soit un mort ou un vivant... j'avais certainement réveillé le poste au complet. Tout du moins Alice l'avait été, puisque je la voyais maintenant descendre les escaliers, enjamber les morceaux de plafond et autre cochonneries qui trainaient. Elle s'approcha de moi, semblant plus ou moins sure d'elle-même (elle avait le même regard un peu perdu et inquiet que plus tôt), puis elle annonça que ça allait faire mal mais qu'il fallait impérativement que je sorte de là. Alors, je sus quoi faire, même si je souffrais comme un sale porc. Quand elle se mit à tirer sur mon bras, je me mis à forcer pour sortir, me mettant à crier. Je sentais la cheville craquer de nouveau et la peau finir de se déchirer autour. Je perdais mon soulier dans le trou pendant que je sortais, tout comme je perdais un peu de chair.

Au final, ce n'était peut-être pas qu'une foulure. Il y avait sans doute quelques fractures et je devrais sans doute devoir m'appuyer sur un bâton ou autre pendant quelques jours. Ou sinon j'avais à faire comme dans les films et à la couper mon pied pour éviter infections et autre. Ha ha ha. Ha. Non. Mauvaise idée. J'ai envie de garder mon pied, merde.

Puis, j'ai vu le visage d'Alice. Elle pleurait, et je ne comprenais pas pourquoi. Plus ses pleurs s'intensifiaient, plus sa force diminuait, à un point où c'était limite si elle ne faisait que me tenir la main. Ce que je vis ensuite était des plus bizarres; elle se mit à dire à répétitions qu'elle allait mourir ou quelque chose comme ça, puis son visage se transforma en quelque chose de beaucoup plus dur. Ses traits s'affirmèrent d'eux-mêmes et il était facile de reconnaître là une tout autre personne. Et qu'est-ce que cette nouvelle personne fit ? Elle s'insulta, m'insulta et insulta mon frère. C'est quoi, cette famille ?

En tout cas, il était étonnant de voir toute la force dont elle pouvait faire preuve; je sortis presque aussitôt, souffrant encore et toujours le martyr. Je m'effondre et me relève difficilement et j'en déduis que cette Alice la serait déjà beaucoup moins du genre à m'aider quand je m'enfonce le pied dans la merde. Je lui demande tout de même de m'aider à remonter les escaliers, puisque j'ai perdu toute envie de continuer à descendre. Une fois remonté, ce que je vis m'effraya.

Un large frisson, un grand et long frisson me parcouru le dos. Il était froid comme jamais ils ne l'étaient et je sentis de suite une douleur immense à mon coeur, comme une sorte de crise cardiaque, mais émotive. Les larmes s'ejectèrent presque de mes yeux alors que je m'élançai vers le corps de mon frère étendu. J'avais oublié de suite ma cheville, et je marchais dessus. Elle saignait, mais qu'est-ce que j'en avais à foutre ? Je me jetai à genoux à côté de Charlie.

« CHARLES ?! Charlie, tu fous quoi ? Réveille merde ! Arrête ! ARRÊTE ÇA CONNARD ! RÉVEILLE !! RÉVEILLE MERDE !

fuck fuck fuck fuck Fuck FUCK FUCK !! FUCK !!! »

Il allait se réveiller, il DEVAIT se réveiller. Il ne pouvait me laisser là, tout seul avec Alice. Il ne pouvait pas me faire ça. On devait traverser ça ensemble. Soit on vivait ensembles, soit on mourrait ensembles. C'est ce que je me disais depuis le premier jour. Je ne pouvais pas avancer ne serait-ce qu'une putain de minute sans lui. Nous sommes nés ensembles, nous partirons ensembles. C'est comme ça que ça fonctionne ?

Je jetais un regard vers Alice. Puis je lui criais après.

« MAIS MERDE ! FAIS QUELQUE CHOSE CONNASSE ! TU DOIS BIEN SAVOIR, TOI PIS TES FOUTUS SUPERPOUVOIR ! TU M'AS SORTI DE LÀ COMME SI C'ÉTAIT RIEN, TU NOUS AS AMENÉS ICI COMME SI C'ÉTAIT RIEN ! TU NOUS AS FOUTUS DANS LA MERDE ! MAINTENANT FAIS QUELQUE CHOSE ! AIDE LE ! AIDE LE ! AIDE LE ! »


Je songeais à aller prendre le pistolet et à me ficher une balle dans la tête si il ne se réveillait pas. J'étais trop perdu, j'étais incapable de faire autre chose que de le regarder. Il n'avait AUCUNE blessure. Je ne vérifiais pas si il respirait. Car je pensais qu'il était vraiment mort. Dans quelques minutes, j'allais me sentir totalement con. Mais ça, je ne le savais pas encore à ce moment là. Ce que je savais pas encore aussi, c'était que j'allais sortir d'ici avec bien plus qu'une simple cheville foulée. Quelque chose nous attendait, quelque chose de dangereux.

Et là était la preuve que je n'allais pas survivre longtemps. Je mourrais bientôt.
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Re: [TERMINE] [Semaine 2 - Jour 2] Aux alentours du poste de police   
Mer 6 Nov - 14:25
Le temps de monter, le type qu’elle venait de sauver se précipite, cahin-caha devant une forme allongée.  Il hurle le nom de son frère, désespéré, des sanglots dans la voix et une panique contagieuse.

Meeeerde !


Autour d’eux, des corps de zombies, dont un qui achève de se vider de son sang, la tête séparée du corps. Alice est forcée de rester admirative, elle n’avait pas entendu les rumeurs du combat. Mais les cris de Cooper allaient attirer les morts en masse, ça, ça ne plaisait pas à l’autre-Alice. Dans ces pensées la fille est interrompue par le grand-frère qui l’agresse verbalement.

« MAIS MERDE ! FAIS QUELQUE CHOSE CONNASSE ! TU DOIS BIEN SAVOIR, TOI PIS TES FOUTUS SUPERPOUVOIR ! TU M'AS SORTI DE LÀ COMME SI C'ÉTAIT RIEN, TU NOUS AS AMENÉS ICI COMME SI C'ÉTAIT RIEN ! TU NOUS AS FOUTUS DANS LA MERDE ! MAINTENANT FAIS QUELQUE CHOSE ! AIDE LE ! AIDE LE ! AIDE LE ! »


Le sang de l’autre-Alice ne fait qu’un tour, il beugle trop fort ! Vu la masse de décibels, tous les zombies du patelin vont rappliquer, et la fille seule ne pourra jamais les battre...

Pour un faiblard il aboie un peu trop bruyamment !

« Ta gueule ! L’autre ne t’aurais pas sauvé que ton frangin  et toi seraient encore dans la merde dehors ! Et tu ne te serais pas coincé en hurlant non-stop que ces zombies ne nous auraient pas posé d’autres soucis avant longtemps ! Alors tu la ferme et tu te calme !»

Elle s’approche néanmoins et inspecte le corps. Un léger mouvement agite le thorax du frère.  La fille se met à genoux et inspecte le souffle. Calme et régulier.

« Ton frère n’est pas mort, idiot. Juste évanouis. J’espère que tu sais comment le réveiller, on doit bouger ! »

S’il attend le baiser d’une princesse, il l’a. Son frère est aussi inutile qu’une princesse de conte !

Amusée de sa blague, l’autre-Alice se penche vers Charles comme pour l’embrasser et dévie au dernier moment pour lui susurrer à l’oreille :

« Ton frère peut t’embrasser, il est aussi décoratif qu’une princesse de conte de fée, héhé »


Elle se relève, sûre que Cooper à entendu, ferme les yeux et s’enfonce dans le noir de sa conscience.


« Désolée ! Elle… enfin… je …  ne voulait pas être aussi méchante ! »

Alice, redevenue elle-même cherche un moyen de réveiller le garçon, mais ne sait pas. Elle n’a jamais fait de secourisme. C’est sa mère qui s’occupait des malaises au Ranch…

« Euh, vous savez réveiller votre frère ? Parce qu’il fait qu’on décampe, et je ne pourrais pas vous aider tout les deux…désolée… »

Elle entend des pas, mais où aller ? Ils sont cernés. Et c’est de sa faute. Elle se met à sangloter debout, sans chercher à se camoufler.

« Désolée, c’est... Ma faute… A cause de moi, on va tous mourir… »

Alice recule jusqu’au mur et se laisse glisser en larmes.  Elle ne cherche pas à les essuyer et pleure comme une enfant, effrayée.
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Re: [TERMINE] [Semaine 2 - Jour 2] Aux alentours du poste de police   
Mer 6 Nov - 17:37
*Charles est toujours encore évanoui... Je vous en prie, continuez. x)*
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Re: [TERMINE] [Semaine 2 - Jour 2] Aux alentours du poste de police   
Jeu 19 Déc - 20:34
[Mini poste de chiasse, mais bon ! Je vais me remettre dedans rapidement.]

« Désolée, c’est... Ma faute… A cause de moi, on va tous mourir… »

Je bouillonne. Bien sûr que c'est de ta faute, salope ! Ce serait la faute de qui, sinon ? Et toutes ces petites remarques...

Il n'était qu'évanoui, mais ça ne changeait rien à ma rage. Avant qu'elle arrive, tout se passait pas trop mal. Puis, en l'espace d'une quinzaine de minutes, tout s'est effondré. C'était clair qu'elle leur amenait la poisse.

« Oh ? T'es désolée d'avoir été si méchante ? Si tu l'es vraiment, tu peux aller te pendre et rendre un service un monde. C'est à cause de toi qu'on est dans la grosse merde. Moi, je pars pas d'ici sans mon frère. Si tu veux te repentir, t'as qu'à aller te foutre dans la gueule des zombies qui viendront, ok ? Garce. »

Cette rage ne me ressemblait pas. J'étais habituellement quelqu'un de calme et d'amical. Je sais que je me sentirais mal de lui avoir dis ça, mais dans l'actuel, qu'elle vive ou qu'elle meurt ne m'importait pas. Pas du tout, même. Puis là, Alice se met à pleurer. Elle est folle ou quoi ? C'est vraiment à se demander si ils sont deux dans sa petite tête.

« C'est quoi ton problème ? Tu m'insultes et soudainement tu t'excuses et tu pleures ? Ta place serait pas plutôt en asile, hein ? »

Je jette mon regard vers mon frère, toujours évanoui. Je colle mon oreille sur sa poitrine et je confirme qu'il est toujours en vie. Cependant, il faut qu'il se réveille le plus vite possible. Il faut qu'il se réveille avant que je tue Alice, en fait.
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Re: [TERMINE] [Semaine 2 - Jour 2] Aux alentours du poste de police   
Mar 24 Déc - 9:30
Le type lui avait hurlé dessus, et il n’avait pas calculé que son stock de larmes était vidé depuis belle lurette. Alice, quoique timide et sensible avait aussi une corde « colère ». Et la, la corde vibrait fortement. Elle inspira deux fois, une boule se formait dans sa gorge. La gamine serra les dents, furieuse.

Alleeeeeeeeeez, mets toi en colère !

La supplique de son autre-Elle brisa la dernière rempart à sa colère dévorante. Un torrent furieux jaillit mentalement, clouant le bec à l’autre-Alice.

Tu la boucle, merci !

Elle avança vers un meuble, mit en marche la machine et fit volte-face vers le frère aîné.

« Ecoutez moi bien, monsieur le pleurnichard, quand on n’a pas d’arme on se tait et on écoute. Quand on n’a pas d’expérience on se fait ENCORE PLUS PETIT ! »

Son cri résonna dans le commissariat sans pour autant attirer de zombies. Elle balança le verre d’eau fraichement acquis à la machine sur le bègue et lui mit sèchement une gifle pour le moins magistrale. Et elle fût heureuse de mener la danse. Sans que l’autre ait pu faire un geste, elle lui attrapa le T-shirt et le poussa contre un mur. Alice avança son visage contre celui de Cooper et lui cracha au visage :

« Ouvre la encore une fois, et je te plante ici ! Tu es bruyant ! Stupide et imbu de toi-même !
Tu penses que j’ai attiré les problèmes à ta princesse de frère et à toi ? Rêve mon grand ! Non seulement je vous ai sauvé la vie, mais en plus tu nous as attiré des problèmes en te vautrant ! Et qui nous sauve ? Ton frère ! Tu te rends compte qu’il est plus utile que toi ?
»

Elle inspira un grand coup, fière de s’être exprimée.  Elle avisa du matériel et s’en saisit. Elle reprit la parole :

« On va te trouver une arme pauvre cloche, je vais vous sortir d’ici, et dehors, je m’en vais. »

Elle fixa Cooper d’un œil goguenard, puis resta longuement concentrée sur sa future arme. Elle brisa dans un grand bruit son morceau de bois,  scotcha divers habits de zombies sur l’autre bout et enfin contempla son espèce de marteau lance.

« Je suis désolée que vous soyez enfermés ici, mais c’pas ma faute, ça va falloir t’y faire. En revanche, être faible, ça c’est ta faute. Il ta faut une arme. Et BORDEL réveille ton frère, merde ! »

Elle toisa le zombie qui s’approchait, joua avec la pointe de son arme et dans un mouvement de rotation assez fort Alice cogna la tête qui n’émit pas de craquement, mais fit chuter le mort. Elle acheva prestement son ennemi en lui perforant le crâne avec le côté opposé. Le combat l’ayant calmée la fille s’excusa brièvement de sa virulence mais pas de ses propos. Alice s’assit par terre et attendit que Charles se réveille, tout en ruminant ce qu'il venait de se passer... Waoh, était-ce vraiment elle qui avait parlé?
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Re: [TERMINE] [Semaine 2 - Jour 2] Aux alentours du poste de police   
Mar 24 Déc - 10:55





Vives les zombies ! C'est la party !
Euh bon..bonjour m'sieur zombie !




Dès que l'eau éclaboussa mon visage, je m'étais réveillé. Mais n'ayant jamais fait face à autant d'adrénaline (qui était tombé d'ailleurs), j'étais devenu un légume. Un légume bien trop cuit. J'ai essayé d'ouvrir les yeux, et ce qui paraissait flou devint clair d'un coup lorsque je ressentis l'énorme baffe que quelqu'un me mit. Ce ne pouvait pas être Cooper, il n'aurait pas osé, il  aurait peur de me briser (il me trouve trop fragile, je le sais, même s'il ne me l'a jamais dit en face). Je vis mon frère et la fille... ah oui, Alice. C'était elle qui m'avait frappé, certainement.

- Tu penses que j’ai attiré les problèmes à ta princesse de frère et à toi ? Rêve mon grand ! Non seulement je vous ai sauvé la vie, mais en plus tu nous as attiré des problèmes en te vautrant ! Et qui nous sauve ? Ton frère ! Tu te rends compte qu’il est plus utile que toi ?

Elle me parlait à moi ? C'est vrai que je n'aurais peut-être pas dû prendre une aussi grande initiative, mais cela m'avait sembler si juste sur le moment... Elle a raison, je suis inutile, bruyant et en plus je leur ai attiré des problèmes en m'évanouissant, elle l'a dit elle-même : " attiré des problème en te vautrant ".
Mais j'ai jamais dit que ces problèmes, on les avait d'elle !
Mon frère m'a sauvé ? Encore une chose dont je lui suis redevable.
Je commence doucement à me relever, ils n'ont pas l'air de me remarquer, pourtant, c'est bien après moi qu'Alice crie non ?

- On va te trouver une arme pauvre cloche, je vais vous sortir d’ici, et dehors, je m’en vais. Je suis désolée que vous soyez enfermés ici, mais c’pas ma faute, ça va falloir t’y faire. En revanche, être faible, ça c’est ta faute. Il ta faut une arme. Et BORDEL réveille ton frère, merde !

J'achève de me relever et je dis d'un ton faible :

- C'est b... bon, je suis là... Et dé... désolé pour les soucis que je vous ai a... attiré.

Mais Alice ne l'écoutait pas, elle défonçait un zombie restant. Je ramassai ma crosse de hockey et demanda d'un ton pantelan :

- On fait qu... quoi maintenant ?...


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Re: [TERMINE] [Semaine 2 - Jour 2] Aux alentours du poste de police   
Jeu 26 Déc - 13:46
(h-j) Bonjour, Curtis m'a conseillé de vous rejoindre pour débuter mon Rp, j'espère que ça ne vous pose pas de problèmes Wink (h-j)

La fin du monde, je ne la voyait pas comme-ça...
Un gigantesque astéroïde, une invasion extra-terrestre ou même un gigantesque Tsunami auront été des fins tellement plus cool, même un truc du genre Apocalypse avec des démons et les justes sont sauvé à l'heure du jugement, je prends. Mais sérieux, des morts se relevant avec pour seul but de bouffer leur prochain c'est... c'est... Répugnant ! Et je vous dis ça surtout car ça fait maintenant un jour que je me suis planquée dans cette benne à ordure pour éviter de me faire mâchouiller les fesses par l'un de ses dégénérés macchabées ! Dis comme-ça, j'ai du me prendre une sacré murge tout en m'endormant devant une série B, mais l'affamé qui tambourine en rythme sur le couvercle de la benne et les photos que j'ai immortalisé dans mon appareil tendent à me prouver le contraire. Ce n'est pas un very bad trip mais bien la réalité !

Mais comment le monde a-t-il pu si mal tourner en à peine 24 heures chrono? C'est un peu comme dans la série du même nom sauf qu'ici, il n'y aura pas de Jack Baeur pour nous sauver la mise. Les coupables ? Ce sont très certainement les scientifiques fous de l’hôpital. Tout a commencé par une rumeur d'un produit miracle contre le cancer bientôt suivi par une quarantaine généralisée du bâtiment hospitalier. Bon, mon idée de génie fut de venir camper tout les jours devant l'entrée pour mitrailler de photos les événements. Hey, je fais partie du club de journalisme de l'unif', et puis une quarantaine, c'est pas tous les jours qu'on en voit une ! Des policiers bouclant le périmètre, même des militaires et à chaque fois que je voulait passer mon nez à travers une fenêtre je me faisait gentiment raccompagner hors du périmètre, les muffles ! Quand soudain, une petite semaine après le début de la quarantaine, une explosion retentit dans le bâtiment, ouvrant une brèche donnant sur l'intérieur de l’hôpital. En bonne No-life n'ayant rien de mieux à foutre chez moi et surtout pas à étudier, je fus l'une des premières sur les lieux, enfin derrière une armée de flics, de militaires et des badauds curieux de 1m80 me bouchant la vue. Et là, l'horreur me glaça le sang, des gens hagards, un peu à l'ouest, semblait sortir au compte goutte de la zone de quarantaine. Aucun ne répondait aux injonctions des autorités et pour tous vous dire, ils semblaient plus sortir de la morgue que d'un hôpital tellement ils n'ont pas l'air frais. Bon, sur le coup je pense à un Buzz, c'est une campagne publicitaire morbide et on ajouteras au montage la bande son de Thriller et un Michael Jackson ressuscité, c'est son come-back c'est ça ? Ici à Oakland en Californie ! Tain, dire que certains payerait des milliers de dollars pour assister à cela et... Woaaaa combien les magazines me donneraient pour de bonnes photos de l'événement ?

C'est donc animée plus par la fibre journalistique et artistique que par l’appât du gain que je mitraillais les première minute de l'invasion zombie du siècle en pensant encore qu'il s'agissait d'un genre de show hollywoodien. Mais la réalité me fit vite déchanté au moment ou mon objectif rencontra la jugulaire d'un flic entre les dents d'un figurant cadavérique. J'ai manqué de gerber mais je me suis retenue, ce ne fut pas ma meilleure idée non plus de retenir tous cela dans mon estomac tellement ça me prenait au trip et que j'ai par la suite tout dégueulée dans la benne ou je me suis planquée cinq minutes plus tard. Ho merde je sais c'est dégueulasse mais je n'allait pas changer de cachette et replonger dans ce chaos sous prétexte que ma planque schlingue.D'ailleurs elle puait déjà bien avant que je l'agrémente de mon déjeuner. Enfin, passons les détails peu glorieux de cette fin du monde et revenons-en aux faits. Le monde perdait les pédales, sérieux ! Les forces de l'ordres tiraient dans le tas, les cadavres s'écroulaient et pour finir il se relevaient quand même et les bouffaient un à un. Le pire c'est qu'une fois bouffé, certains se relevant et prenaient exemple sur leur agresseurs pour bouffer à leur tour les crétins assez malin pour ne pas s'être barré en courant. Moi ? Ho je prenait toujours des photos par-ci par-là, j'ai une conscience professionnelle et une expo à New-York à mon nom me comblerait bien mais restons modeste, je manque encore de courage. Quand deux de ces créatures se sont retournés sur moi et nom sur l'obèse à mes côté, je ne pu qu'arreter de prendre mes photos, leur faire un bras d'honneur et... M'abriter dans le premier endroit en sécurité qui me vient en tête, cette foutue benne. Le premier à me déranger ? Ce foutue obèse tiens, il me suivait à bonne distance, question de poids et de vitesse sans doute, et bon, je ne suis pas une méchante personne mais la benne n'est pas si spacieuse que ça et il est hors de question qu'il vienne y squatter avec... Non, la question ne se posa pas car deux créatures le plaquèrent au sol à moins d'un mètre de la benne. Purée, si je n'ai jamais aimé le cours d'anatomie cette fois, c'est un vrai résumé rapide de la constitution interne de l'être humain qui m'est offerte. C'est la que je vomis mon petit déj et surement aussi mon diner d'hier soir. Par reflexe, le flash de mon appareil immortalisa l'événement... Pas mon dégueulis mais le buffet humain du dénommé Bob. Visiblement, les affamé n'aimèrent pas manger sous les flashs d'un paparazzi, j'eus juste le temps de refermer la benne qu'ils tambourinaient déjà sur le couvercle.

Quelle fin minable de crever dans une benne à ordure dés que ces idiots de zombies trouveront le moyen complexe de juste soulever le couvercle pour me bouffer. Enfin, cela n'arriva pas et je ne sais au bout de combien de temps, le martèlement incessant se tut. Le silence... Enfin. Et en plus , j'ai trouvé une bouteille de Pepsi encore à moitié remplie dans ma cachette. Finalement je m'en tire bien non ? Je me suis même dégottée un vieille arc en bois et des flèches dans un carquois. Ha non hin ! Vous n'allez pas me faire chier avec des drôles de coïncidences, je ne suis pas une adepte de Hunger games ou du retour de Legolas dans le Hobbit 2. Je ne sais absolument pas me servir de cette connerie d'arme et si il se trouve dans une poubelle c'est qu'il est tout pourris non ? Ou alors un geek cosplayeur c'est enfin trouvé une copine voir la maturité et il a décidé de s'en séparer. Le con, sur ebay ça se vend comme des petits pains. Ou alors c'est la fille qui l'a trouvé et qui a tout balancé manu militari et sans concessions. Mmh j'opte pour cette solution vue les magazines zarb qui trainent également de-ci de-là... La communauté de l'anus, Alice au pays des pervers, Mary Potter et le gode de feu... Une littérature des plus intéressante en effet, et on s'étonne que je ne me trouve pas de mec, tous des obsédés ! Bon, je passe encore une heure tranquille à feuilleter les magazines pour m'assurer que la voie est libre dehors. Et pour être libre, elle est libre !

Sortant ma bouille de la benne, on se verrait comme dans l'un de ces films post-apocalyptiques. Voitures de flics en pagaille, accidents, bris de vitre et désolation général, c'est un sacré bordel. Enfin, je ne vais pas rester une minute de plus dans ma cachette malodorante sous peine de mourir d’asphyxie. D'ailleurs l'odeur qui se dégage de la rue n'est pas mieux et Bob se vide toujours de ses entrailles. Tiens il se relève, ça va, il ne m'en voudra pas de l'avoir laissé en plan le bougre... Attends, la lecture m'a un peu embrumé l'esprit... Oui ça y est, j'y suis !

" Merde Bob ! T'es aussi devenue un putain de zombie affamé de chair humaine ? Tu bouffes qu'au McDo, je suis pas assez relevée en matières grasses pour toi et... Ho le con ! Tu te prends dans tes tripes idiots haha ! Hé ! héhé ! T'es trop lent pour me rattraper ! Essais toujours pour voir ! Je t’emmène au flics et ils vont te faire ta peau ! "

Ho merde, j'ai péter un câble. Voila que je me fous de la gueule d'un zombie, qu'est-ce qui ne va pas chez moi ? Bon, en même temps je me fous de sa gueule, c'est ça ou crier dans la rue comme une dératée ou restais paralysée de peur. Mais ça craint vraiment, encore heureux que j'ai eu une bonne idée, meilleure que de me planquer dans une benne, allez voir les flics ! Bon, Bob ne me lâche pas mais à bonne distance il est tellement lent que je peux voir venir. par contre, le reste de la rue me semble désert, plus âme qui vive ni d'autres plus mortes à l'horizon. Ho il y a bien des coups de feu au loin mais je suis incapable de les localiser. Enfin, j'arrive au poste de police mais là, j'entends des cris. Merde ça craint, mais je suis armée et Bob est encore à une centaine de mètre, je fais quoi ? J'y vais ? Yes, je suis venue chercher de l'aide après tout mais si ils gueulent encore comme-ça, ils vont rameuter tous les Bob du coin ces idiots ! Allez, je bande mon arc et je le pointe sur les trois gols à l'intérieur du poste, ho merde ça fait un de ces putains de mal au bras de bander un arc !

" Vos gueules ! Vous n'avez pas finis de crier ? Tous les morts du quartier vont rappliquer si vous continuez ce boucan et j'ai déjà assez avec un Cadavre obèse qui me suit pour me coltiner tous ces copains et... Et... BORDEL DE MERDE ! POURQUOI VOUS AVEZ ZIGOUILLER TOUT LES FLICS BANDES DE PSYCHOPATHES ! BWHAHAHAHAHAHAHA MAIS VOUS ÊTES FOUS, QUI VA ME SAUVER LES FESSES MAINTENANT !
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Re: [TERMINE] [Semaine 2 - Jour 2] Aux alentours du poste de police   
Mer 1 Jan - 5:41
Lui cracher du venin au visage m'avait calmé un peu, mais c'est d'entendre le cœur de mon frère battre qui me fit revenir plus ou moins sur Terre. Si ma jambe avait été dans un meilleur état, je serais sans doute parti de moi-même, avec Charlie dans les bras. Mais bon.

Alors que je pensais que la "conversation" était terminée, j'entends crier la débile. Elle me dit de me taire parce que j'ai pas d'armes, blablabla. Je ne détourne pas les yeux de mon frère, attendant tout en souffrant en silence. Je réponds à Alice:

« On s'en fout des armes quand on a quelqu'un comme toi à pousser dans la horde pour se sauv- »


Et je suis interrompu, par elle qui jette un verre d'eau dans la face de Charlie, avant de le gifler. Et, avant que je ne puisse réagir en lui criant après, elle me prends par le collet et...

« Aïe ! »


... Elle me pousse au mur, sur lequel je me pète la tête un peu trop fort à mon goût. Ma vision se trouble, mais je sais que son visage est très, trop proche du mien. Et bah, elle me sort ses quatre vérités. Bizarrement, c'est pendant qu'elle m'engueule que je me rends compte à quel point j'ai besoin d'une douche. Elle aussi, elle en a besoin d'une...

... et je te plante ici ... j’ai attiré les problèmes à ta princesse de frère et à toi ? Rêve mon grand ! ... Ton frère ! Tu te rends compte qu’il est plus utile que toi ?  ...

Je m'apprête à répondre. Ma bouche est ouverte. J'espère qu'elle nous "plantera ici", comme elle dit. Mais j'ai pas le temps, puisqu'elle me lâche et continue sa tirade. Elle veut que je me trouve une arme... et dehors, elle s'en va !

Elle s'en va ! Quel bonheur ! Ça, c'était si ils sortaient vivants d'ici, bien évidemment ! Oh, et là, elle s'affairait sur je ne sais pas quoi, une sorte de lance truc bizarre. C'est une salope, mais son efficacité... elle est indéniable. Je reste tout de même bouche bée. Je l'admet tout bas...

« Bon. J'avoue... tu m'as fermé la gueule, là. »

Juste après, j'entends quelque chose qui me fait soupirer de soulagement. C'est la voix de Charlie, qui s'est enfin réveillé. Je sais pas ce qu'il penserait de tout ce qu'il vient de se passer, mais ça ne paraît un peu inutile de le rapporter. Je n'ai pas le temps de retourner le voir qu'une quatrième voix apparaît, alors qu'on est que trois.

Une voix de femme. Je me tourne vers la source et... je reste paralysé. Elle pointe un arc vers moi.

[/center]« Vos gueules ! Vous n'avez pas finis de crier ? Tous les morts du quartier vont rappliquer si vous continuez ce boucan et j'ai déjà assez avec un Cadavre obèse qui me suit pour me coltiner tous ces copains et... Et... BORDEL DE MERDE ! POURQUOI VOUS AVEZ ZIGOUILLER TOUT LES FLICS BANDES DE PSYCHOPATHES ! BWHAHAHAHAHAHAHA MAIS VOUS ÊTES FOUS, QUI VA ME SAUVER LES FESSES MAINTENANT ! » [/center]

Bande de psychopathes ? Si elle ne réalisait pas que c'est elle qui avait l'air totalement folle ET dangereuse..

Je me sens évidemment menacé, mais je jette tout de même un regard vers mon frère. Si quelqu'un doit se faire tirer dessus entre lui et moi, ce sera moi. Je m'approche de lui, faisant genre de ne pas me soucier qu'une maniaque me vise à l'arc. Mais au fond, je me retiens pour ne pas me chier dessus. Littéralement.

Je me rappelle du pistolet qui traine... pas trop loin d'ici. J'y pose mes yeux, puis je les retournes vers Alice. Notre travail d'équipe était le pire au monde, mais si au moins elle pouvait comprendre le message...

« WOH WOH ! Du calme ! On a pas tuer les cochons, ils étaient déjà morts quand on est arrivés. Je.. euh. Tu peux pas baisser... ton arme ? S'il te plait ? »

Diplomate ? Ouais, non. Pas du tout...
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Re: [TERMINE] [Semaine 2 - Jour 2] Aux alentours du poste de police   
Jeu 2 Jan - 11:24
La montée puissante d’adrénaline avait laissée la jeune fille pantoise, vidée contre un mur. Elle regardait tour à tour les deux hommes, cachée derrière sa frange. Il lui semblait qu’elle avait enfin cloué le bec à cet idiot, et que peut être il allait la respecter. Ou tout du moins la boucler et écouter quand quelqu’un lui parle, et tente de l’aider. C’était ça petite victoire contre lui, tout cela sans l’aide de l’autre-Elle ! Enfin, Charles sembla bouger puis marmonner quelque chose. Une sorte d’excuse où il était question de soucis qu’il aurait pu attirer, du moins, c’est ce qu’Alice avait saisit. Elle omit de le contre dire et se leva pour lui tendre la main pour l’aider à se relever. Cette fois elle entendit distinctement :

« - On fait qu... quoi maintenant ?... »

Avant qu’elle n’ouvre la bouche pour répondre, une jeune femme déboula, en amenant une forte odeur de… poubelle ? avec elle. La gamine fronça le nez alors que la nouvelle venue hurlait :

« Vos gueules ! Vous n'avez pas finis de crier ? Tous les morts du quartier vont rappliquer si vous continuez ce boucan et j'ai déjà assez avec un Cadavre obèse qui me suit pour me coltiner tous ces copains et... Et... BORDEL DE MERDE ! POURQUOI VOUS AVEZ ZIGOUILLER TOUT LES FLICS BANDES DE PSYCHOPATHES ! BWHAHAHAHAHAHAHA MAIS VOUS ÊTES FOUS, QUI VA ME SAUVER LES FESSES MAINTENANT ! »

L’étonnement figea Alice sur place, cette fois, c’était elle qui s’était fait clouer le bec… Elle écouta éberluée sa petite voix lui dire : Cette folle hurle plus fort que toi !

Cooper la tira de son néant en marmonnant quelque chose, ou en parlant à haute voix, mais elle n’écoutait pas, trop choquée par l’arrivée fracassante de la femme avec une sorte d’appareil photo dans les mains. Il louchait sur une zone de pénombre juste derrière la gamine. Elle suivit son regard insistant et fouilla la zone des yeux. Un éclat argenté aimanta son regard et celui de Cooper. Alice plissa les yeux pour distinguer ce qui produisait l’éclat dans le noir et enfin elle vit la crosse, ces yeux épousèrent la forme et elle remonta pour entre voir la gâchette et un canon mi-long. Elle eût un hoquet de surpris quand elle comprit ce que le type voulait en faire. Le choc passa vite, l’instinct de survie avait prit le dessus chez eux, et elle avait promit d’aider les deux frères. En pivotant, elle s’approcha de l’arme doucement, petit à petit.

« Qui êtes vous ? »
Cinq pas.

«Vous nous hurlez de nous taire, ce n’est pas bien logique ! »
Quatre pas.

« Et vous ne sentez pas la rose… »
Trois pas.
Toi non plus d’ailleurs…

« Et nous non plus, en fait… »
Deux pas.

« Charles, tu veux bien t’écarter de la dame ? »
Un pas ! D’un coup de pied elle envoie l’arme valser contre un corps de zombie vers Cooper. Le pistolet est à portée de main pour lui.

« Maintenant baissez votre arme ! »

Son cri sembla un brin hystérique, mais la fille s’en fichait royalement, Cooper devait arrêter la femme qui les menaçaient !
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Re: [TERMINE] [Semaine 2 - Jour 2] Aux alentours du poste de police   
Mer 19 Fév - 0:28
Ces quatre la faisaient beaucoup trop de bruit pour que cela reste impuni. La jeune fille hurlait à tout va, comme folle et les trois autres semblaient... appétissant. Si la chose qui s'approchait doucement d'eux avait pu penser, c'est en tous cas ce qu'elle se serait dit.

Cela faisait à présent quelques heures qu'elle rodait avec ses petits copains dans le département de police, toujours en uniforme, une oreille en moins et la moitié de la face écarlate. Au début, cela avait été une vraie fête surprise, avec un buffet énorme qui vous arrivait dans la bouche sas que vous n'ayez rien demandé. Mais, depuis quelques heures plus rien ne s'était passé. Alors la chose avait déambulé dans le bâtiment, seule, rencontrant parfois ses collègues qu'elle croisait sans les voir.

Jusqu'à ce qu'un bruit attire son attention. Elle avait alors trainé son corps jusqu'au hall et y avait trouvé quelques amuses gueules.

Ce fut très simple de chopper le premier sur son chemin, un jeune homme au joli gout de fer. Ses doigts se refermèrent sur ses cheveux alors que sa bouche s'enfonçait aisément dans la chaire de l'épaule, transperçant le tissu. Les cris ne l'arrêtaient pas, le sang stimulait. Bientôt l'un d'entre serait mort.
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Re: [TERMINE] [Semaine 2 - Jour 2] Aux alentours du poste de police   
Sam 1 Mar - 21:40
Ça avait déboulé dans sa vie, comme une tempête. Ça ne lui avait pas laissé le choix, ça l'avait jetée dans la bataille, ça l'avait transformée. Puis ça lui avait fait rencontrer des gens bien et des gens moins bien. Et ça les lui avait tous repris, comme un cruel rappel au fer blanc. Ça avait gravé la peur de la perte en elle. Puis elle avait rencontré les deux frères. Ils se battaient contre ça pour survivre, eux aussi. Elle avait beaucoup parlé avec le plus âgé, beaucoup crié surtout.

Mais ça n'avait pas oublié, non... ça n'avait pas oublié qu'Alice était son jouet. Alors ça avait décidé de graver encore plus fort la souffrance dans le cœur de la fillette.

Ça l'avait figée sur place, puis ça l'avait forcée à regarder, atterrée, deux choses apparaître, et déchirer la gorge de Cooper, le grand.  Elle avait hurlé alors qu'il s'écroulait.

Sans qu'elle n’appelle son Autre-elle à son secours, une transe l'avait saisie, et la jeune fille avait assommé le premier être, puis s'était jetée aux côtés du jeune homme.

Elle avait alors saisit un morceau de tissu et tentait en vain de contenir le flot de sang qui jaillissait de la jugulaire de l'homme.  Affolée, elle murmurait son nom sans interruption, dans l'espoir de le tenir éveillé. Mais ça l'avait frappé là ou nul ne pouvait le soigner, et son sang vermeille se tarissait déjà, lui formant une couronne vermeille. Alice eut juste le temps de chuchoter « Non... » de sa voix fêlée avant de fondre en larmes, agitée de sanglots violents la projetant sur le torse encore chaud de Cooper.

Comme si elle ne croyait pas que ça puisse être aussi cruel, elle prononçait encore « non » à intervalles réguliers, pour repousser le sort funeste qui venait de la frapper. Et pour une fois, l'Autre-Alice ne se moqua pas de ses pleurs, pire même, elle semblait les partager, envahie par cette même rumeur sourde qui noyait son cœur.

Alice lui avait montré bon nombre de ses visages, celui timide, celui effrayé, celui déterminé, celui en colère, à présent elle lui montrait un visage ravagé par le chagrin. Jamais elle n'aurait cru que ce grand type, un peu rustre, fortement agaçant puisse disparaître aussi facilement, et la secouer si durement.

Mais ça avait encore trouvé le moyen de lui enlever un ami. Encore et encore. Supplier Cooper de revenir n'y changeait rien, mais elle était trop abattue pour pouvoir se relever.
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Re: [TERMINE] [Semaine 2 - Jour 2] Aux alentours du poste de police   
Ven 14 Mar - 14:38
Tout au long de sa route en vélo depuis le sud-est du quartier, Ben n'avait pas rencontré pas âme qui vive ou plutôt ... de ces êtres à la démarche bizarre comme des gens sonnés par l'alcool ou des somnambules mais avec un côté terrifiant dans leur aspect, leurs traits de visage, du sang et des vêtements parfois en lambeaux sur eux. Aucune vie ne semblait briller dans leurs yeux et aucune vie n'animait non plus les rues qu'il croisait. Rues désertes tout autant que les magasins et devants d'immeubles, comme abandonnés. Tous véhicules à l'arrêt l'obligeant à zigzaguer. Le chaos, quartier déserté et aucune trace d'une quelconque autorité : police, armée, ... Ni sur terre ni dans les airs.
De temps en temps, il posait pied à terre, pour reprendre son souffle et vérifier s'il retrouvait du réseau, en vain. A un carrefour, il testa une cabine téléphonique sans plus de succès. A chaque fois que ces "déambulants" l'apercevaient, ils tendaient leurs bras et pressaient leurs pas en sa direction. Ben redonnait un coup de pédales pour mettre de la distance entre eux et lui. Son instinct lui commandait de ne pas s'attarder plus pour s'interroger sur la situation. Il verrait bien au poste de police !

Il était maintenant dans la 8ème, cela faisait presque une demi heure qu'il roulait. Il continua encore. A chaque pâté de maisons, c'était toujours le même décor de désolation. Il en était même à se demander s'il n'était pas mort dans l'accident de voiture ou si son cancer l'avait emporté ... Etait-il mort ?
Voilà la poste de police.

Seigneur...

Même spectacle là encore. Il descendit de son vélo qu’il laissa tomber à terre par dépit. Il fit un tour sur lui même pour observer tout autour de lui. Des larmes lui montèrent aux yeux. Il porta sa main à la bouche pour retenir ses sanglots. Il était mort c’était sûr, son cancer l’avait emporté … Du bruit dans le poste de police attira son attention. Avait-il toute sa tête ? Autant s’en assurer. Il se rapprocha du bâtiment à petits pas. Par précaution, il sortit son poing américain du sac en papier et après plusieurs manipulations le plaça correctement à sa main droite.

Il y a quelqu’un ?

Il franchit les portes et se mordit le poing (pas celui avec le poing américain mais l'autre, celui tenant son paquet papier rempli de médocs) pour retenir un cri d'horreur : des cadavres un peu partout, mais surtout 4 hommes agenouillés sur une femme allongée à côté d'un arc, lui extirpant les boyaux et les DEVORANT !!! Des cannibales ! Des cannibales s'étaient échappés d'une cellule et dévoraient une malheureuse.
Mais que faisait la police !? Ah ! Bon Dieu ! Ils gisent à terre. Non... L'un d'entre eux fait partie des ... des cannibales ! Qu'est-ce que c'est que cette histoire !? Que quelqu'un lui explique par pitié !

Des voix ... Des voix ! Là, juste derrière eux. La main sur la porte, s'apprêtant à déguerpir s'il sentait le moindre danger à l'intérieur du bâtiment, Ben relança sa requête :

Excusez moi ... Il y a quelqu’un ?
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Re: [TERMINE] [Semaine 2 - Jour 2] Aux alentours du poste de police   
Mar 1 Avr - 12:31

Alice pleurait à chaudes larmes quand une voix la sortit de son malheur : « Excusez moi ... Il y a quelqu’un ? »

Elle leva la tête, sillonnée de larmes, et regarda le carnage autour d'elle. Elle était tombé les genoux dans la mare de sang, mais partout il régnait un désordre sanglant. Son estomac lui imprima un mouvement de haut le cœur et elle vomit juste à côté du corps. Le jeune frère semblait s'être battu corps et âme, avant de céder, l'artère du poignet arrachée. Il ne bougeait déjà plus, vidé de son sang, mais le trou béant promettait un réveil prochain. La jeune femme qui était arrivée en hurlant avait fini le travail puis s'était enfuie, du moins l’espérait Alice, vu qu'il ne subsistait aucune trace d'elle.

L'autre-Alice lui enjoignit d'achever Charles, lui et sa vie prochaine. Mais comme la propriétaire du corps ne s'y résolvait pas, Elle prit le contrôle, claquemura Alice dans un coin aveugle de sa tête et fit le sale boulot, la rage au cœur. Elle entreprit de réciter une prière parsemée d'insultes, brève mais vibrante de ses émotions.

Alice, Alice, on se vengera. Pour tout ce que l'on nous à pris... Tout... Je te le jure.

Tandis qu'Alice pleurait de tout son soûl, l'Autre décida de rejoindre la voix grave et tonnante, un brin paternelle. Elle trouva un homme à l'entrée, plutôt blême, déjà d'avoir vu ce monde, ensuite de voir débarquer une adolescente couverte de sang, les yeux fous, baignés de larmes.

Toute mature et courageuse que fût l'Autre, elle ne supporta pas la vague désespérée de sa colloc' de corps et fondit en larmes devant l'homme. Elle ne vit pas sa réaction mais s'en inquiéta tout de même. Pas question de se faire abandonner en croyant que la petite Dean était faible, ça non ! L'Autre-elle décida rapidement de prendre en main la situation et chuchota :

« Il faut se tirer ! Et vite ! Ils vont arriver d'une seconde à l'autre ! »

Elle supplia son interlocuteur de bien la suivre, en pointant du doigt la route droit devant elle.



[Désolée du retard, hier ça bugait horriblement]
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Re: [TERMINE] [Semaine 2 - Jour 2] Aux alentours du poste de police   
Mar 1 Avr - 16:24
La poignée de déambulants ne s'était pas retournée sur lui quand il avait appelé, trop occupés à dévorer leur victime.
Ils ne s'étaient pas non plus retournés sur Alice quand elle traversa la pièce, dégoulinante de sang de morts et de larmes chaudes. Pendant plusieurs secondes, Ben s'était bien demandé si elle était aussi de ces abominations, vue sa démarche. Mais il vit bien qu'elle était différente d'eux. Une ado ! En détresse ...
Son instinct bienvenant de prof et de père prit les commandes, il ouvrit les bras en signe d'accueil et de protection. Elle lui prit la main avec douceur.
Il y eut un petit changement dans son expression : elle ravala ses pleurs et lui parla d'un ton sec, pointant l'extérieur d'un doigt.

Il faut se tirer ! Et vite ! Ils vont arriver d'une seconde à l'autre !

Il regarda derrière elle et revit le spectacle macabre. Déglutissant rapidement, il ouvrit la porte et, resserrant sa main sur celle de la fille, il la tira à l'extérieur.
Soleil, espaces.
Calme, vide, inquiétant.

Alors qu'ils marchaient d'un pas soutenu au hasard des rues, il ralentit le rythme pour laisser à la fille le temps de reprendre son souffle. Il osa alors lui poser des questions.

Mais que se passe-t-il ici ? On... On dirait qu'il y a eu la guerre ou ... quelque chose comme cela. Je n'ai vu que des morts et des... ces gens... déambulant... Et là, dans le commissariat ...

Elle le regarda d'un air de vouloir dire "mais il débarque ce vieux schnok ou quoi!?". Mélangeant cris et sanglots, elle l'innonda d'histoires et explications les plus abracadabrantes les unes que les autres.
Par ses étudiants voulant justifier une absence ou un devoir non fait, il en avait entendu de toutes sortes, mais là et pour l'avoir constaté lui même, il n'arrivait pas à réaliser tout ce qu'elle lui racontait. Quelle était la part de réalité ou d'invention dans son récit d'apocalypse, de contagion à grandes échelles, de mort et de désespoir ...
Il pensa à sa famille : sa fille aînée, sa femme enceinte, sa mère. Elles étaient loin d'ici. Il espérait que seul Oakland était touché. Il retint surtout que l'épidémie avait démarré à l'hôpital la semaine dernière. Il aurait dû s'y trouver pour traiter son cancer, mais avait repoussé son arrivée par peur ...

Et il était plongé dans tout cela, seul ou presque. Il reporta son attention sur la fille. Elle avait l'âge de sa propre fille sans doute ou de ses élèves. Il crût utile que dans l'heure son devoir lui recommandait de prendre soin d'elle, de l'amener à un endroit sûr. Il l'examina des pieds à la tête. Elle semblait revenir des portes de l'enfer. Ce qu'elle avait vécu avait dû être terrible, physiquement et mentalement.

Ca va aller, ne t'inquiète pas. Je suis Prof... Monsieur Black. Euh... Benjamin Black. Euh... On va... On va trouver un endroit calme et sûr pour se poser et trouver, appeler de l'aide.
Là bas, un snack. Viens.
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