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[Semaine 2 - Jour 2] On est tous dans le même trou grouillant, après tout. | TERMINE   
Dim 12 Jan - 23:06

    C'est drôle, comme tout pouvait changer. Dans la vie, avant, déjà, c'était un fait, la vie était imprévisible. Mais personne n'aurait soupçonné que l'humanité entière puisse pencher à ce point dans la balance où elle croyait être seulement le pilier du centre, et pas un des éléments dans les plateaux. La vérité, c'est que ça nous est tombé dessus par hasard, alors qu'on croyait ça impossible. On croyait. On croyait. Plus grand monde ne croit rien, et c'est tant mieux, qu'il se dit Phoenix, si les croyants sont crevés. Même s'ils se sont relevés, au moins ils ne scandent plus les louanges à leurs prophètes à la con. Le dommage, c'est que s'ils étaient encore là, ils verraient la preuve que leur dieu n'existe pas, quel qu'il soit.Enfin. C'est le genre de pensées qui passent dans l'esprit, après une longue semaine si étrange. Après la quarantaine dans l’hôpital. Après avoir chippé des médocs et une scie à os dans un bloc opératoire. Après s'être échappé et avoir couru jusqu'à un endroit plus ou moins sécurisé. Plutôt moins que plus, parce que la sécurité, ce n'est plus qu'une idée à présent. Un vague mirage qu'on croit atteindre, dans lequel il ne faut pas se conforter trop longtemps. On n'a jamais le temps de s'y laisser aller, de toute façon. Déjà, les grondements hideux vous bourdonnent dans les oreilles. Et même quand ils n'y sont plus, vous ne pouvez pas dormir, parce qu'il vous semble encore entendre quelques échos dégénérés.C'est comme ça.C'est comme ça. C'est ce qu'il se dit, Phoenix. Il ne montre pas d'état d'âme, d'abord parce qu'il est tout seul et qu'il aurait l'air con à déclamer tout et n'importe quoi au vent et aux murs. Mais surtout parce qu'il ne peut pas se le permettre. Flancher un peu, c'est laisser une faille. Alors il avance, il se fait discret. Il a réussit à suivre la "première ligne" de ceux qui sont sortis après l'explosion. Ainsi, les quelques uns qui se sont jetés dans des bras décomposés ont pu lui créer des ouvertures. La ville, il la connait. Mais elle n'a plus l'air de rien de ce qu'il avait pu voir. Le monde est transformé en un espèce de désert où il n'y a que la peur et la faim qui s'engouffrent.La faim. C'est encore le seul élément moteur que les survivants ont en commun avec les rôdeurs. C'est la raison de la venue du médecin dans cette grande rue où affluaient commerces divers, petits cafés, épiceries... Quelques corps erraient sur le bitume, certains déambulant vraiment, d'autres gisant au sol. Phoenix se demandait comment il allait faire avec sa foutue scie à os pour se défendre. Les amputer? HAHA.Il longe les murs, il n'a pas le temps de réfléchir à ça. Par chance, l'épicerie la plus proche ne s'enfonce pas dans cette grande rue, et est accessible sans alerter toute la clique de voraces. Il est délicat dans sa façon d'agir, la panique le fait trembler mais aucun sursaut ne pourrait le trahir. Du moins, c'est ce qu'il croit. Il croit en lui. C'est peut-être pire que de croire en dieu. La trahison est encore plus grande.Sa main ouvre la porte, il referme derrière lui. Mais la sensation de murs et d'un toit ne le rassure pas. Dedans, ce doit être encore pire, et maintenant ici, il ne peut se permettre trop de casse, sous peine d'être coincé ou dévoré, ou les deux. Sans doute les deux. Parce-que le bruit est votre ennemi dans ce genre de situation. Votre volume sonore doit diminuer quitte à flirter avec le silence cérémonial.Il inspire à fond, avec prudence, comme si le virus infestait l'air qu'il fallait ingérer lentement pour ne pas se transformer. Des mesures de sécurité en trop, tant la crainte vous tord le bide et l'esprit. Phoenix fourre une barre d'il-ne-sait-quoi-nourrissant dans sa poche, tout en marchant, les yeux furetant autour de lui. L'épicerie n'est pas bien grande, après tout. Une allée. La deuxième. Et évidemment, c'est toujours là que t'attend le "jumpscare". Il aurait dû le savoir. Ce qui avait sans doute dû être la caissière se jetta sur lui, sa bouche quémandant son dû, grande ouverte. L'homme y enfourna la scie à os. Par pur réflexe; ses dents étaient un danger. Il ne voulait pas finir digéré ni mordu ni griffé ni quoi que ce soit. Par à-coups, sa seconde main poussant le corps devant lui, il appuyait l'arme de fortune contre la mâchoire sous le grognement mécontent et affolé de la bestiole. Le sang épais, plus noir que rouge, lui emplissait la bouche. Des restes des flux humains. Pas que ça le répugnait, le sang, les boyaux, il en avait vu. Mais putain, il n'avait jamais tué personne, et même s'il s'en sentait capable, ça s'avérait plus que laborieux avec ce truc!Crac. Un coup sec décroche la mâchoire. Quoi faire du reste? Il faut agir vite, car elle n'est sûrement pas seule. Sinon elle serait moins palote et un peu plus causante. Hein? La porte? Est-ce que ces trucs savent actionner une poignée?!


Dernière édition par Phoenix Tiers le Lun 21 Avr - 12:21, édité 1 fois
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Re: [Semaine 2 - Jour 2] On est tous dans le même trou grouillant, après tout. | TERMINE   
Mer 29 Jan - 15:42
Ça devait maintenant faire plus d’une semaine que j’essayais de sauver ma peau au sein d’une ville zombifiée. Si je comptais bien, on en était à 8 jours de catastrophe. Sachant que la date du drame était le 13 quelque chose (Février, très probablement), alors en toute logique, aujourd’hui c’était le 22. Ou le 23. Ah non, pas le 23. Le 23 c’est un Dimanche. J’aime pas les Dimanches. C’est le jour de juste avant que le travail reprenne. Et j’aime pas le travail.

Mon petit marteau à la main, j’erre sans trop savoir pourquoi dans une salle remplie de machines à laver. Le genre de bâtiment vraiment indispensable en cas d’attaque zombie. Ben oui. Comme tout le monde cherche des armes, des aliments, ou autres trucs et bidules leur permettant de lutter face à la réincarnation d’un bon clip de Michael Jackson, et ben, absolument personne ne se dit qu’une essoreuse peut lui sauver la vie. Et pourtant, ce fut tellement le cas pour moi.

L’endroit était jugé tellement utile qu’aucun péquin ne s’était risqué à s’y cacher pour pouvoir échapper à la horde. Coup de bol pour moi (oui bon, avec un peu de chance aussi, quand même), j’avais profité de l’occasion pour en faire mon QG. Depuis ce petit coin cerné par quatre murs, j’étais capable d’atteindre facilement et rapidement tous les petits commerces qui se trouvaient à proximité. Après, il ne me restait plus qu’à semer la bande de bestoufs (oui, depuis peu, je les ai appelé comme ça), en slalomant entre les rues avec l’agilité d’un ninja des montagnes. Même si forcément, avec tous les bagages que je trimballais, le charisme était quand même un peu moindre. En même temps, je ne pouvais pas courir comme un dératé alors que le bruit et l’agitation sont les deux choses qui attirent le plus les zombards. Cela dit, j’ai assuré côté discrétion, donc je suis certain que l’idée est bien reçue.

Le problème avec une bonne idée, c’est qu’il faut qu’elle puisse toujours être géniale sur le long terme. Et donc moi, avec mon petit marteau, on se demandait s’il n’était pas temps de débarrasser proprement le plancher. Un peu à cause de l’ennui, il est vrai, mais surtout parce que le carrelage de ce Lavomatic est tellement froid que c’est vraiment la misère pour dormir…


Non, je déconne. J’veux partir parce qu’y a au moins cinq goules qui tentent d’enfoncer la porte pour venir me bouffer.

J’vais mourir dans un Lavomatic. C’te blague.


Je sais très bien que je ne suis pas très futfut. Que pendant mes premiers instants de découverte sur la situation, j’ai littéralement cru que j’étais en plein rêve et que je voyais des monstres parce que j’avais beaucoup trop joué à Dead Rising 3 avant de me coucher. Après quelques expériences, j’ai bien été obligé de constater que ce n’était pas du tout le cas. Parce que je n’avais pas l’endurance, la force et les compétences des bonhommes que j’aime tant jouer dans ce jeu. C’est bien dommage, quand même. J’aurais bien voulu réaliser mon fantasme d’écraser des milliers de zombies en chevauchant une puissant moto compresseur bien virile. Tant pis !

Il n’empêche que malgré le décalage tendancieux que j’ai souvent avec le reste de la société (dans le style : je suis un homme cultivé parfaitement intégré et très intelligent), moi je dispose de réflexes que personne d’autre ne possède. Tout ça parce que je joue à la Wii. C’est cool non ? Blague à part, en fait, à force de tester des survival-horror (dont j’épargnerais la diction de la liste qui risque de faire top mal aux yeux, et surtout, à voir le pétrin dans lequel je suis, j’ai pas le temps) , j’ai pu me familiariser avec pleins de situations, assimiler pleins de manières de réagir aux problèmes, et de contenir la menace.

Tout ça pour dire que si je ne serrais pas mon petit marteau à m’en blanchir les phalanges je me pisserais dessus, parce que sauf une mémoire défaillante, je n’ai jamais été confronté à un bordel pareil. Et ça sa me fait bien chier.

Sauf qu’il en faut plus pour vaincre Wenceslas ! Et même si l’idée de devoir jouer mon unique partie avec un seul HP durant toute la durée de la game ne m’enchante pas des masses, je n’ai pas trop le choix. Il va falloir que je m’en sorte sur un coup de dès. Mais c’est pas grave. J’suis un hardcore gamer moi.

J’ouvre donc avec une patience infinie la petite fenêtre des toilettes qui OH MON DIEU, n’est pas équipée de barreaux obstruant le passage. Je ne sais pas qui est le concepteur de ce vasistas mais il a droit à mon respect éternel pendant quelques secondes. Le temps que j’ouvre l’ouverture et que je m’en aille sans demander mon reste, quoi. Une fois sorti, j’ai aussitôt oublié ce brave type. Probablement parce que deux bestioles gémissantes semblent manifester un intérêt tout particulier pour mon arrière-train. Les coquins.

-THORRRRRRRRRRRRRRRRR !

C’est ce que je gueule pour me donner du courage pendant que mon bras gauche (lequel tient fermement mon petit marteau) décrit une courbe mortelle en plein dans la mâchoire du premier guy proche de ma position. Au moment de l’impact, la rue entière a droit à l’onde sonore mythique qui fait clac (très dur à prononcer rapidement, ça, l’ondesonoremythiquequifaitclac), c’est-à-dire au bruit plein de poésie que font les maxillaires du zombzomb au moment du coup. En gros, elles partent en couille.

-Alors, il parait que t’avais une dent contre moi ?

Ultime punchline pour amener subtilement le fait que plus j’ai peur, plus je parle pour ne rien dire. C’est grave hein ?

-OU-DAH !

Fier de mon assaut, aussi rapide que téméraire (donc profondément inconscient), je décide de battre en retraite, après toute cette vague d’attention que je viens de susciter pour ma personne. Je crois qu’avec la scène de course-poursuite qui va suivre, les stars comme Jean Dujardin peuvent aller se rhabiller, côté course folle contre des fans acharnés. Je serais vraiment fier si je n’avais pas manqué de m’arracher le bras au moment de mon attaque (sans exagérer, bien sûr…). Quand on joue à la Wii, d’habitude, on n’a pas trop à subir ce genre de contrecoup. Saletés de bestioles ! Je m’élance tel un putain de trouillard fauve à travers la rue, slalomant comme je peux pour éviter de me faire attraper/croquer/lyncher par tous ces monstres. Après un sprint improbable, je m’apprête à changer de rue quand soudain :

-Gnihaaaar reuh. Ervk. Hroaaaaan…

-Damned !

M’écriais-je au moment de réaliser qu’un autre de ces trucs tente de m’obstruer l’accès à… euh… là-bas. Aussitôt juré, aussitôt prêt, je me lance dans une esquive ahurissante.

-Roulade de la m… merde !

Mon petit marteau vient de se faire la malle. Certainement lassé d’habiter la poche de mon jeans, le voila qui s’élance, libre, heureux de parcourir d’autres cieux. Du moins je crois. Parce que tout ce que je note, c’est qu’il s’écrase comme une bouse sur le côté pendant que je termine mon geste, faisant que l’abruti qui voulait m’empêcher de changer d’air se prend les pieds dedans et tombe de façon assez peu orthodoxe.

-Haha !

Ce rire qui est le mien, expression extrême de la jubilation que suscite en moi cette petite victoire, est aussitôt suivit par un autre beaucoup plus gras. En fait, après ces jours passés à me cacher comme un rat et à craindre constamment qu’on me saute dessus, mes nerfs, face à cette sortie désespérée organisée à l’improviste, ont cru bon de céder devant le spectacle de ces zombies maladroits qui s’écroulent tous les uns sur les autres comme des dominos. Et tout ça grâce un petit marteau. Damned comme je suis fier.

Je remballe ma fierté pour arrêter de me faire remarquer. Parce qu’il faudrait peut-être qu’après ça, je m’en sorte comme il faut, accessoirement. C’est pourquoi je vais me faire voir ailleurs, en courant un peu, mais pas trop quand même. J’ai pas envie de recommencer une épreuve pareille dans les 10 minutes à venir…

Finalement j’arrive à trouver un coin à peu près désert. En la jouant fine, je pourrais certainement m’en tirer sans mal. Il faut que je trouve de quoi boire, parce que j’ai beau avoir avec moi un petit paquet de Tuc (qui doit maintenant ressembler à de la purée avec mes acrobaties récentes…), je ne tiendrais pas 24 heures si je ne fais pas main basse sur de l’eau. Ni même 16, à voir les circonstances. Quand je trouve l’objet de mes désirs, je chuchote très fort au travers du calme incertain qui fait loi aux alentours depuis peu.

-Youpi, un market !

Je pénètre dedans tel un ninja des plaines (au moins), évitant au maximum de faire grincer cette saleté d’entrée très perfectionnée, puisqu’elle sert également de sortie… Certain de mon coup parce que je n’ai pas vu de mouvement de l’autre côté de la baie vitrée, je m’engouffre dans le temple de la consommation, avec l’espoir un peu vain de pouvoir me procurer quelques denrées. C’est le revers de la médaille quand on attend la fin de la bataille…

Mon regard pivote lentement et mécaniquement en mode drone de surveillance pour détecter le moindre détail positif ou suspect, de gauche à droite. Et c’est entre des vestiges de conserves et des étagères liquidées que je l’aperçois.

Un type étalé sur le sol, fin, barbu, à l’air austère. Marrant, il me fait penser à docteur House. Un cadavre dans un état pitoyable est gentiment allongé à quelques centimètres de lui, dans une position qui indique jusqu’à quel point le corps humain peut être souple, et ce malgré la rigidité cadavérique post mortem. La scène entière est barbouillée de sang.

Note à moi-même : apprendre à avoir des yeux.

Face à cela, je pointe un doigt aussi menaçant que tremblant vers l’inconnu, je le fixe bien comme il faut dans les yeux, autant pour l’intimider que pour m’assurer qu’il ne tente rien de dérangeant, et je lui demande, trucidant l’ambiance de mort qui s’était rapidement installée entre nous :

-Mordu ?
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Re: [Semaine 2 - Jour 2] On est tous dans le même trou grouillant, après tout. | TERMINE   
Mer 26 Fév - 0:00
    La faute d'inattention. Microscopique. Le temps qu'il tourne la tête vers la porte, le poids du cadavre s'écroule sur lui et l'emmène dans sa chute. Il ferme les yeux, la bouche, ne respire presque plus, ses bras en barrage au corps mort qui le plaque au sol. Quelle saloperie... Elle grogne encore. Agacé, il laisse ses à-coups continuer, frappant par la même occasion la tête contre l'étalage en ferraille, et ce jusqu'à ce que le haut de la tête soit tout à fait décroché du bas. Elle tombe à côté de lui. Les yeux vitreux, rongés, se débattent encore. Mais plus aucun bruit. Il soupire, mais n'a que peu de temps pour reprendre son souffle. Un gaillard est entré, et heureusement pour lui, il est humain. Vivant sans avoir été mort. Phoenix le fixe, et secoue la tête en entendant sa question.

    -Non... Ajoute-t-il pour appuyer sa réponse déjà claire.

    L'homme pousse le cadavre qui tombe mollement, dans un bruit écœurant de la chair heurtant le carrelage. Le sang pourpre ruisselle par terre. Il s'essuie le front d'un revers de manche, et le visage avec plus de délicatesse, veillant à ce que ce liquide contaminé n'entre pas dans son organisme. Pourtant il se sent couvert de maladie, trempé dans un bain de virus dégueulasse. Une grimace s'est imprimée sur son visage. La scie à os fermement empoignée dans sa main, il se relève sous le regard accusateur et reste un instant face à lui, immobile, comme lui laissant le temps de voir par lui-même qu'aucune trace de dent ni de blessure lui mange le corps.
    Il lui tend une main par politesse habituelles, sans se douter que bientôt ces manières là seront désuètes. A vrai dire, ça n'a jamais été son genre de serrer la main des types dans la rue. Mais il doit dire qu'il est content de voir un visage humain.

    -Phoenix Tiers. Vous venez de l’hôpital? Enchaîne-t-il.

    A ses derniers mots il se retourne et se penche au-dessus du comptoir, vérifiant qu'il ne reste pas d'autre mort-vivant. Il pose les yeux sur la porte de la réserve. Il doit aussi y en avoir une qui mène aux toilettes, ou quelque chose du genre qui lui permettrait de nettoyer tout ce sang contaminé. L'homme s'approche, les doigts sur la poignée. Il jette un oeil interrogatif à Wenceslas, du genre qui veut dire "j'ouvre? Je vais ouvrir de toute façon. Tu vas m'aider?" Je flippe mais j'aurai peut-être pas eu le cran de le faire si t'avais pas été là, mon grand. J'te le dirai jamais, je vais ouvrir de toute façon..
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Re: [Semaine 2 - Jour 2] On est tous dans le même trou grouillant, après tout. | TERMINE   
Mar 18 Mar - 18:47
Je dévisage Docteur House alors qu'il répond à ma question en en soulevant une autre. Je m'y attend tellement pas que je me fige pendant une bonne minute, ne sachant pas quoi répondre. Parce que je réfléchi aussi vite que je m'embrouille, et surtout parce que j'ai du mal à comprendre la question et son intérêt. J'suis sûr que c'est à cause d'un détail important auquel je n'ai accordé aucun crédit. Damned, j'espère que ça me retombera pas sur le coin de la figure plus tard. En attendant, faut que je réponde.

-Plus ou moins... Enfin, ouai.

J'ai l'air fin, tiens, à ne pas savoir m'exprimer. Il faut que j'évite d'hésiter quand je parle. Ça pourrait me faire passer pour un type louche qui a des choses à cacher, ce que je ne suis pas. Et puis faut dire qu'avec ma dégaine pas super héroïque et mes membres qui tremblent comme si j'étais un drogué en manque, j'aspire pas à dégager le plus convaincant parfum de fiabilité. Mais bon, on dirait que ma franchise bancale et ma sympathie ont eu raison de la méfiance de Phoenix, raison pour laquelle il me sert la main. Sa poigne froide me fait penser à celle des médecins oncologues. Ceux qui se battent chaque jours pour sauver des vies, parce qu'ils ont le cœur sur la main, mais qui se gardent bien de le montrer en raison du fait qu'ils n'en peuvent plus de voir tout le temps des existences filer sous leurs yeux. Mine de rien ça doit pas être évident. J'ai quand même noté dans son regard dur mais tranquille assez de chaleur humaine pour me dire qu'il reste encore une raison de se battre. Comme disait l'autre: "Tant qu'il y a de la vie, y a de l'espoir." Et ce type m'y fait cruellement penser. L'est pas très joyeux, mais au moins il a l'air bien plus stable que la plupart des autres survivants qui errent ailleurs dans la ville (note pour moi-même: si cet homme vire psycho au bout d'un moment, penser à me coller un pain).

Pendant qu'il inspecte de son côté, je fais la même chose du mien, recherchant avec une ardeur désespérée une arme, chose dont j'ai présentement beaucoup besoin. Après une minute de fouille et de grognements infructueux, je finis par mettre la main sur une longue barre de fer. Aucune idée si ce truc était un manche de grosse pince, un morceau d'établis ou un partie de kit pour monter une balançoire. En tout cas, ça semble suffisamment solide, léger, et pratique pour que je décide de le garder avec moi. Ça me donnera toujours plus d'allonge que le petit marteau de Thor de tout à l'heure... Même si maintenant j'aime bien les marteaux. C'est efficace et ça donne envie de bricoler. Faudra que je remette la main sur un marteau un de ces jours. En attendant, faut que je trouve un sac. Ma pseudo-batte avec moi, je reprend mes investigations, qui font cette fois 0 sur la table des scores. A part des poches plastiques et des grands sacs carrés encombrants (ceux d'Ikea, qui font froutchfroutch au moindre mouvement et qui empêchent de courir), c'est le vide absolu. Dommage, mes biscuits vont par tarder à ressemble@soupe. A propos de soupe, ne serait-il pas pertinent que je me trouve aussi de l'eau ? Parce que s'il existe bien quelque chose d'urgent à se procurer, c'est bien ça. Mon arme de fortune fait bien conne à côté de cette priorité...

Mais pas le temps de penser (ou plutôt: pas envie !). Phoenix veut ouvrir une porte et me fixe donc d'un regard grave tellement sérieux qu'on dirait qu'il @m'étriper. Il a largement l'occasion de commencer son initiative quand je saisi enfin ce qu'il veut faire. Au début, je m'apprêtais à lui dire "Bah vas-y mec, fais comme tu veux", voir ne rien lui dire du tout, c'est juste une porte au fond, n'a a fout', quoi. Puis je réalise qu'on est dans un monde post-apocalyptique et que donc zombie il peut y avoir (jusque dans les toilettes, c't'un comble quand même). Le temps à mes réflexes residenteviliens de monter au cerveau et je m'emporte immédiatement. D'un signe précipité de main, j'intime au gars de s'arrêter en chemin. Puis sans perdre une seconde, je m'élance, sprintant juste assez pour qu'une fois arrivé à un mètre de la porte, mes hanches se tournent de côté histoire d'offrir à ma jambe d'appui l'instant rêvé pour pouvoir caser un magnifique yoko-gerri.

-OU-DAH !

Je me serais fait un plaisir de m'écrier "Samazuchi-Kick", mais ce serait bien trop long à prononcer, et puis en plus de faire trop de bruit, ça donnerait probablement de mauvaises idées à Phoenix concernant ma personne. Enfin bon, ce qui est fait est fait. Mon coup de pied poussé ressortissant des mes derniers souvenirs sur mes cours de karaté à correctement fait son œuvre. La porte est désormais grande ouverte. J'aimerais bien me dire que c'est ma force Herculéenne qui a fait se barrer la serrure pour dégager l’accès, mais comme mon compagnon avait déjà tourné la poignée avant que je ne passe à l'action, je ne dis rien, histoire de ne pas en rajouter. J'échange quand même un regard à demi-perplexe avec lui, alors qu'il a l'air consterné et sur le point de renier mon existence ou de se foutre de ma gueule. Je ne lui laisse pas l'opportunité de le faire et m'explique en vitesse alors que ma jambe cesse de rester figée à l'horizontale pour venir rejoindre sa camarade dans une posture à peu près normale. Phoenix me donne l'impression d'assister à un spectacle de cirque qu'il n'aime pas.

-Faut pas ouvrir si doucement les portes. Ça laisse le temps à ce qui est derrière de se préparer et de te surprendre. Faut toujours aller vite, et ouvrir grand, comme ça, tu vois bien et tu peux prendre l'avantage.

Damned, comme je me sens professionnel d'un coup. Cependant, étaler mon savoir-faire ne faisant pas vraiment partie de mes qualités, et comme mon espèce d'ami semble avoir le chic pour que je me sente au top du ridicule, je me sens obligé de mettre les poings sur les hanches et d'éviter son regard, fixant sans vraiment le faire la pièce que l'on vient de débloquer.

-...Enfin voila quoi.

Il s'en suivit un silence gênant. Le fait qu'il ne se passe vraiment rien me rassure dans le sens où ça veut dire qu'il n'y a pas de menace provenant de la salle. Tant mieux, d'autant plus que ni mon partenaire ni moi ne semblions être prêt à se décider à entrer. Le temps que je m'interroge sur le style assez peu commun du mot "semblions", il m'a déjà devancé. Je le suis en silence, en me disant que si je suis amené à continuer de coopérer avec ce type, on risque de devoir se partager ce que l'on trouve, sauf s'il se révèle être un parfait connard. Et là, ça risque de pas bien aller. Je juge rapidement l'efficacité de ma barre de fer face aux dents de sa scie avant de passer à autre chose. Le cruel coup de la soif me remet vite fait sur le droit chemin des choses essentiels. Alors que je jette des regards un peu hasard pour essayer d'apercevoir quelque chose d'intéressant, mes mots s'empressent d'exprimer ma pensée.

-Dis, t'as pas de l'eau ? Ou un truc à boire ? ...Tu sais où y en a ?

Parce qu'il n'y a pas forcément à boire dans les Lavomatics. Et j'ai vite fait d'avoir épuisé les quelques bouteilles que j'avais trouvé. En plus c'est froid pour se laver. Ça m'énerve. J'ai envie d'une bonne douche chaude.
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Sam 29 Mar - 16:52
    Le type n'a pas l'air contre l'ouverture de cette porte. Il s'avance même et oblige Phoenix à se décaler pour y enfoncer un coup de pied un peu trop cartoonesque. Un peu trop dangereux, aussi. Autant d'énergie et d'agitation en pleine apocalypse, ça pouvait s'avérer être un handicap, et en imaginant seulement que derrière cette porte il y aurait pu y avoir un, deux, plusieurs tas de chair ambulant...
    L'homme le fixe avec un regard très franchement dédaigneux tout le long de sa tirade explicative. Il soupire et secoue un peu la tête. Le silence qu'il laisse s'engouffrer entre eux lui semble bien assez éloquent.

    Phoenix entre dans la salle, serrant les doigts sur sa scie à os dégoulinante. Il semblerait que ce lieu soit une sorte de réserve, de cagibi sous forme de long couloir, sur la gauche. Dans le coin à droite, il y a un lavabo, et une autre porte fermée. Sans doute celle des toilettes. Il toque trois coups, colle son oreille dans l'espoir de ne rien entendre en retour. Silence. Il tourne la poignée, révélant une autre pièce vide. Soulagé, Phoenix se tourne vers l'évier, écoutant d'une oreille la demande de Wenceslas. Ils cherchent la même chose, maintenant, à priori. Il tourne le robinet d'où un mince filet d'eau s'échappe, recule un peu pour le laisser boire ou que sais-je. Puis il revient pour poser l'arme sous l'eau, glissant par la même occasion ses doigts rougis qu'il frotte nerveusement.

    -Quelle merde... Souffle-t-il.

    Il fixe ses mains qu'il tente de nettoyer tant bien que mal, encore quelque peu choqué de ce qu'il avait dû faire. Lors de la première semaine il avait réussi à courir, se cacher, amocher les zombies sans vraiment les tuer. Et à vrai dire, celle qu'il avait laissé devant le comptoir n'était pas concrètement morte. Sa tête avait été enlevée, mais son cerveau n'était pas percé. Il connaissait cette dite règle de jeu vidéo, le "headshot", soupçonnait maintenant qu'elle soit réelle. Il eut un sourire ironique. Le voilà à faire des parallèles entre la fiction et la réalité. C'est complètement irrationnel, comme situation, ça ne veut rien dire. Les choses vont rentrer dans l'ordre. Ce n'est peut-être qu'une sale blague.
    Peut-être pas.

    Du fond du couloir, les étagères tremblent. Phoenix relève la tête instantanément, se tourne vers Wenceslas en essuyant ses mains comme il peut sur son pantalon, et jette son regard entre les produits déjà éparpillés par les premiers survivants. Cette idée lui fait penser, d'ailleurs, que le rôdeurs ne sont pas le seules rencontres que l'on peut faire. Ce qui n'est pas forcément rassurant, puisque les lois ne sont plus d'actualité. Personne n'est protégé de rien, le vol et l'anarchie sont au goût du jour...
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Les Zombies
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Mer 16 Avr - 17:30
Affamée. Défigurée. Répugnante. Laissant échapper de grands râles rauques, elle frappe contre la vitrine. Elle en a besoin. Quelques bouchées. De la chair fraîche. C’est insoutenable. Tandis que ses bras, dont des lambeaux de chair grise se détachent, frappent contre la vitrine de l’épicerie, d’autres la rejoignent, joignant leurs forces à la sienne. Ils ont tous faim. Rapidement, la glace se brise en une multitude de fragments de verre, arrachant des morceaux de chair sombre et puante aux rôdeurs voraces et avides de sang. Ils ne tardent pas à s’engouffrer dans l’épicerie, traînant leurs jambes amochées contre le sol, avançant d’un pas presque nonchalant tant il est lent.

Cinq zombies sont entrés dans l’épicerie. & ils sont bien décidés à dévorer quiconque se dressera sur leur passage.
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Mer 16 Avr - 21:11
Wenceslas s'enfuit par la sortie de secours.

Il n'attend pas Phoenix, qu'il abandonne lâchement.

Ce sera la dernière image que l'on verra de Wenceslas.

Spoiler:
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