Le soleil venait à peine de ce lever, j'avais pris le temps de boire un petit peu d'eau avant la journée qui m'attendait. On m'avait parlé d'un endroit où il y avait une grande possibilité de trouver des armes, le département de police. Mais je n'étais pas fou, je savais qu'il y aurait des zombies un peu partout du fait de son emplacement et puis combien de personnes auraient pu tenter de se réfugier dans ce commissariat ou combien d'infecter aurait pu être transféré ici. Mais je ne devais pas me poser de question peut-être que je pourrais trouver quelque chose d'intéressant ici.

Pour le moment, j'étais en pleine forme après une longue nuit assez tranquille, malgré un zombie qui gratter à la porte toute la nuit, heureusement que je m'étais réfugié dans une maison avec plusieurs sorties possible. Je ne dormais jamais dans une planque avec une seule sortie possible. Je n'aime pas savoir que je pouvais rester coincer dans une planque en me demandant si mon heure était venue.
Je sortis par la porte arrière de la maison et j'allai me diriger vers la zone ou se trouvait le département de police, espérant ne pas croiser de zombie ou de survivant ayant perdu la tête suite à la chute de la ville infestée de zombie.

Je ne savais pas, il était quelle heure, a priori, je dirais neuf heures du matin, j'avais le temps de marcher jusqu'au quartier où se trouvait le département de police, j'espérais de tout cœur y trouver des armes ou quelques choses qui pourrait être utile pour plus tard. Ma détermination était sans faille aujourd'hui et puis le fait de se mettre en danger chaque jour me permettait de ne pas relâcher mon attention sur la difficulté de survie depuis cette foutue épidémie qui avait fait sa sélection naturelle à sa façon. Je plains les parents qui avaient une famille avec des nourrissons et je me demande si les zombis nourrissons existent.Approchant doucement du département de police, je commençais à me faire discret pour éviter tout bruit qui trahirait ma position.

Approchant doucement du département de police, je commençais à me faire discret pour éviter tout bruit qui trahirait ma position.

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'Dé de Réussite' : 13

Depuis que je me suis vu mort et enterré, je surveille (un peu) mieux mes arrières qu'avant. Hors de question que je me fasse avoir par cette saloperie de virus. J'ai appris à mes dépends que c'était les plus petits zombies les plus vicieux, alors aucune menace n'est trop petite à mes yeux. C'est d'ailleurs pour ça qu'on a décidé de se diriger vers le département de police. Après tout, c'est bien là que j'ai trouvé ma propre arme, peut-être que Bruce pourra se rééquiper convenablement là-bas lui aussi, à supposer que les dernières armes restantes n'aient pas été pillées.

Voilà environ quatre jours que l'on se promène. Je n'ai pas dit à Bruce que c'est parce que je m'étais trompé de chemin sur la carte, et il ne semble rien avoir remarqué. De toute façon, on ne peut pas dire qu'on se presse. Et je ne vais pas me plaindre, car même si ma cheville tordue ne me fait presque plus mal, je continue de la sentir un peu lorsque l'on marche trop longtemps. Alors je ne suis pas fâché de reconnaître le bâtiment lorsque nous arrivons enfin sur place. On entre sans aucune précaution et aucun respect. Par chance, rien ni personne ne nous attend dans le hall d'entrée. Alors on ne s'attrade pas et on s'aventure directement dans les premiers couloirs. J'entends Bruce entonner l'hymne national et je souris dans son dos. La dernière fois que je suis venu ici, c'était avec mon copain d'apocalypse William, et il m'avait presque engueulé parce que je faisais trop de bruit. Mais il faut avouer que c'est quand même plus sympa d'explorer un commissariat ensanglanté avec un fond sonore patriotique. Ca me fait presque chantonner à mon tour alors que je jette un coup d'oeil dans une pièce pendant que le policier en vérifie une autre.

Et soudain un cri dans mon dos me fait faire volte-face. Je braque mon fusil vers la pièce où Bruce vient de rentrer et je le rejoins en courant. Quand j'arrive, le zombie est déjà au sol et le vieux affiche un sourire trop fier pour que je l'admire. Néanmoins, il m'arrache un léger sourire en se rangeant lui-même dans la catégorie des vétérans. Alors je fais mine d'analyser le cadavre à ses pieds j'hausse les épaules en prenant un air mitigé. « Mh, c'est pas trop mal pour un vieil alcoolique rouillé comme toi. » Je lui conçois au moins ça avec un léger sourire moqueur. Si il veut faire la compétition, il va perdre. Je suis bien trop préoccupé par cette idée pour tendre l'oreille et guetter le moindre danger.

En continuant de m'avancer vers le poste de police, j'entendis une voix masculine « Tu vois c’est comme ça qu’on fait chez les vétérans. Propre, rapide et efficace. ». Me saisissant de ma batte de baseball, je siffle légèrement comme un petit oiseau question d'attirer les personnes qui se trouvaient à l'intérieur. Ils étaient au minimum deux vu ce que la personne disait, mais je commençai à faire le tour du bâtiment par passer par une fenêtre discrètement.

[Jet de discrétion - 10+3=13 Réussite]

Montant discrètement par la fenêtre, je me glissai dans la pièce et fermai doucement la fenêtre, question que nos copains mangeurs de cervelles ne me suivent pas. Je m'allumai une cigarette comme si tout était normal. Oui, bon, je fume beaucoup ces temps-ci. Mais en même temps ... Entre le biker ... Les hommes dans le poste de police ... Et les zombies qui ont l'air d'être aimantés sur ma tronche pour me faire des bisous ! En attendant, je restai silencieux dans mon coin pour tenter d'entendre si ma diversion avait fonctionné.

J'entrouvre la porte qui grince comme dans un vieux manoir, bordel, j'avais tellement de chance ces temps-ci, c'était incroyable ! Jetant un coup d’œil vite fait, je me glissa dans l'ouverture de la porte et me déplaça doucement dans un autre bureau en essayant de me rapprocher de l'escalier qui menait au premier étage. Fermant doucement la porte, la cigarette encore fumante sur le coin de mes lèvres, je me dirigeai vers la fenêtre quand un bruit dans le couloir me mit en alerte, je me dirigeai vers le bureau pour me cacher en dessous de peur que ce ne soit encore ces survivants qui soit à ma recherche.

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'Dé de Réussite' : 10

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'Dé de Réussite' : 4

Bruce me met au défi de lui montrer mes grands talents de militaire, et je ne peux que bomber le torse en prenant un air fier. « Mais quand tu veux papy ! » Depuis que j'ai finalement compris que j'allais vivre au lieu de me transformer en un de ces monstres horribles, les choses sont redevenues comme avant entre Bruce et moi. D'ailleurs, je me demande même si ça n'est pas pire. Mais je suis trop heureux d'avoir obtenu un sursis pour m'en plaindre. Bruce termine de fouiller la pièce mais il n'y a visiblement aucune arme qui traîne dans ce bureau-ci. Je m'en doutais, l'endroit a déjà été mis à sac depuis longtemps, je ne sais même pas par quelle chance j'ai pu trouver mon fusil. L'espace d'un instant, mon attention est retenue par un espèce de sifflement. J'hésite parce que je me demande si je n'ai pas rêvé, et je jette un rapide coup d'oeil par la fenêtre. Mais je ne vois rien ni personne, et comme le policier quitte la pièce, je n'insiste pas pour lui suivre.

[Lancer de réussite pour observation : 16+1=17 (réussite totale : débusqué le petit ninja !)]

Cependant, alors que Bruce s'apprête à ouvrir un nouveau bureau, une porte grince dans mon dos. Je me fige alors que le policier à fait de même. Nous tendons l'oreille mais le silence nous répond. Bruce reprend son exploration comme si de rien n'était, mais je ne suis pas aussi serein. Il n'a peut-être plus confiance en ses pauvres petites oreilles usées de vieille personne, mais moi je suis sûr de ce que j'ai entendu. Alors que le vieux ouvre un nouveau bureau en chantonnant tranquillou, je fais demi-tour sans faire de bruit. C'est là que j'entends une nouvelle porte se fermer doucement. Sans hésiter, je reserre mon arme, prêt à tirer au moindre mouvement. Je respire un coup avant de pousser la porte pour la laisser s'ouvrir alors que je pointe le canon de mon arme à l'intérieur. Mon sang se glace lorsque je capte le mouvement rapide. Il est juste là, derrière le bureau, j'ai à peine eu le temps de voir la silhouette disparaître. Mais l'inconnu reste caché alors que je retiens ma respiration. Je ne sais pas quoi faire. La dernière fois que des étrangers nous sont tombés dessus, ça ne s'est franchement pas bien passé. Alors j'hésite, figé dans mon élan. Je lui gueulerai bien dessus de ne pas jouer au con, mais s'il jamais il prend peur et bondit de sa cachette avec un flingue, j'aurais l'air bien con. Et puis surtout, j'ai peur qu'il ne soit pas seul.

C'es Bruce qui me tire de mon dilemme en me rappelant. Ce con il ne se doute de rien. En parfait touriste, il continue de gueuler comme si le commissariat était une piscine à boule pour les gosses. Néanmoins, ça me donne une idée. Sans quitter le bureau des yeux, je recule pour quitter la pièce et retrouver Bruce. Je lui lance un regard grave pour lui faire comprendre que quelque chose ne tourne pas rond dans cette pièce, avant de passer devant lui en faisant comme si de rien n'était. « Vas-y, laisse faire les pros. »

[Lancer de réussite pour CàC : 7+10=17 (réussite totale like a boss)]

J'entre et le zombie se tourne presque instantanément vers moi. Néanmoins, préparé à la confrontation, je ne lui laisse même pas le temps de grogner que je le met K.O. en lui explosant la tête d'un coup de crosse. Je me tourne à nouveau vers Bruce en prenant un air presque blasé, comme s'il m'avait demandé de plier un papier en deux. « Ca mon petit Bruce, c'est la victoire de la jeunesse sur les vieux ! » Je lui déclare d'un air moqueur en désignant le cadavre d'un geste théâtral, et en même temps je m'approche un peu plus de lui pour lui murmurer aussitôt le plus rapidement possible : « Il y a un mec qui se planque dans le bureau d'à côté. » Et puis je lui fais silencieusement signe pour qu'il me suive jusqu'à la porte. Dès que ce bâtard de ninja se décidera à sortir, on sera prêt à le cueillir sans lui laisser le temps de tenter quoi que ce soit. Avec tout le bordel qu'on a fait, il s'imaginera certainement que l'on a rien capté à son petit jeu d'espion ultra discret.

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#1 'Dé de Réussite' : 16

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#2 'Dé de Réussite' : 7

Et merde, je venais d'être repéré par l'un des deux mecs, bon au moins je savais qu'ils n'étaient pas, tous les deux, idiots . Quand j'entendis.« Il y a un mec qui se planque dans le bureau d'à côté. » Je me levai doucement en mettant les mains en l'air et en me tenant droit. Putain dans quelle galère, je m'étais mis encore. Je restai sur place question que son copain arrive, surement le plus futé des deux, je resta là et dans un élan de désespoir, je me mis assis sur le bureau en m'allumant une cigarette, la batte poser sur mes genoux.

«Bonjour , vous pouvez baisser votre arme s'il vous plaît ? »

Je me levai doucement en mettant les mains en l'air et en me tenant droit.Pas de chance, j'étais tombé sur le fils caché de rambo , espérant qu'il avait un minimum d'intelligence, je décida de faire un tour sur moi-même pour lui montrer que je n'avais pas d'arme à feu sur moi. Je restai sur place question que son copain arrive, surement le plus futé des deux, je resta là et dans un élan de désespoir, je me mis assis sur le bureau en m'allumant une cigarette, la batte poser sur mes genoux.

«Et en passant bienvenu au Survivants anonyme, prenez donc une chaise !! Et en passant bienvenu au Survivants anonyme , prenez donc une chaise !»

Affichant un sourire totalement moqueur sur le visage, je repris sans laisser le temps à mes "compagnons de galère" de répondre.

«Bon, ce n'est pas tout, mais si on pouvait faire vite, j'aimerais bien trouver deux, trois objets avant de pouvoir rentré dans ma planque !»

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'Dé de Réussite' : 6

Je sais que Bruce me suit dans mon dos, alors je retourne à l'intérieur du bureau, plus prudent que jamais. Je ne voudrais pas être pris au piège au cas où le ninja n'est pas seul. Le bonhomme nous a visiblement entendu et est sorti de sa cachette. Je suis surpris par la tranquillité avec laquelle il se rend et me salue en me demandant de baisser mon arme. Une requête qui me rend encore plus nerveux. Personne ne serait aussi paisible face à un mec armé en période d'apocalypse. Personne à moins d'être sûr de recevoir de l'aide au cas où la situation dérape. Alors au lieu de baisser mon arme je le pointe avec, doublement plus méfiant. Il tourne sur lui-même pour m'assurer qu'il n'est pas armé, mais sa batte de baseball ne traîne tout de même pas loin de lui. Et ce con, il s'assoit, il s'allume une clope, et il m'invite à prendre une chaise. Comme ça, normal. J'hausse un sourcil comme si je n'étais pas sûr d'avoir compris, mais le sourire de débile qui s'affiche sur sa tronche confirme qu'il me prend bien pour un con. Putin sérieux ? Je jette un coup d'oeil autour de la pièce pour m'assurer qu'il n'a pas un autre pote caché dans un coin, prêt à me sauter dessus, mais non, il est tout seul et complètement taré. Et comme si ça n'était pas assez, il me demande de faire vite. Il va se prendre une balle dans la tronche si il continue lui, ça devrait être assez rapide pour lui.

Il est complètement à côté de la plaque, et ça le rend encore plus imprévisible. Il pourrait croire qu'il a une chance contre moi avec sa batte, et ce serait triste qu'il m'oblige à tirer en faisant un geste brusque. Parce qu'après toutes les merdes qui ont pu nous arriver à Bruce et à moi ces derniers jours, je crois que je n'hésiterais pas bien longtemps à descendre un abruti qui a l'air menaçant en plus de ça. Mais la menace, elle surgit dans mon dos. Ce vieux con de policier se précipite sur moi en criant et je sursaute en dirigeant mon arme vers lui par réflexe avant de le reconnaître. Mais qu'il est con ma parole !! Même quand il est sobre ! Lui aussi il va se prendre un coup de fusil si il continue ! Cette ville rend les gens complètement débiles, c'est la seule explication.

Je lance un regard un peu choqué et perdu au policier sans comprendre ce qui lui prend alors que je le vois exploser de rire devant l'abruti à la batte. Il a déjà oublié l'abruti qui lui a troué l'épaule la dernière fois que l'on a croisé des survivants ? Si ça se trouve, il a bu pendant que j'avais le dos tourné ce salaud. Et en plus il continue dans son délire, en mettant la pression à l'autre pour qu'il s'enfuit. Putin ils me font tous chier aujourd'hui ! "Ptin vos gueules tous les deux là ! Vous allez finir en cellule de dégrisement si vous continuez à faire les cons !" Après tout, on était au bon endroit pour gérer le problème. Et puis comme Bruce est une cause perdue à mes yeux de toute façon, je me tourne vers l'inconnu. "Et puis qu'est ce que tu fous là toi hein ?" Je suis pas très sympa, mais il me donne envie de fumer ce relou, alors il le mérite. Et puis soudain une petite idée de vengence sympa me traverse l'esprit. Fallait pas se foutre de ma gueule au début. "En plus fumer tue ! Alors vas-y file moi tes clopes là, où c'est moi qui te troue les poumons desuite !" Je lui hurle presque dessus en prenant le même ton que mon instructeur lorsqu'il nous abyait des ordres dessus ce lourd chieur. Et comme pour appuyer mon propos, je pointe à nouveau mon arme sur lui pour le presser de s'exécuter. Techniquement, il me reste des cigarettes, mais je ne pouvais pas laisser cet abruti s'en sortir aussi bien, pas après le coup qu'il venait de me faire. Alors je participe un peu au délire de Bruce, et je joue au fou furieux armé qui n'hésitera pas à tirer s'il n'obtient pas ce qu'il veut. Ca lui apprendra à faire le malin avec sa petite batte de baseball.

Je me mis à rire aux éclats, dévisagea la tête molle qui avait son gros fusil ... Surement qu'il voulait compenser la petite taille de sa virilité. Puis en regardant son copain surgir et voir qu'il avait réussi à faire peur à son ami, je répliquai suite a quelques aboiements de celui-ci.

- À quoi ça te servirait de me tuer ? Qui te dit que je n'ai pas des amis à l'extérieur lourdement armée et qui vont vous fumer comme des petits toutous ? Donc apparemment ton pote, c'est la tête et toi, tu es les muscles, enfin les muscles tout est relatif. Quant à mes cigarettes, tu peux aller te faire foutre, si tu les veux, tu poses ton fusil et tu viens les chercher. Mais fait attention au fenêtre, on ne sait jamais, une petite prune pourrait venir se loger dans ta petite tête vide.

Prenant mes aises pour lui montrer que je n'avais pas peur de ces menaces, il n'avait aucun moyen de vérifier que je bluffer . Recrachant la fumée de ma cigarette vers lui, je gardai une main sur le manche de ma batte, on ne sait jamais si cet idiot tire et qu'il me rate, moi, je ne le manquerais pas. Et puis vu son insistance sur mes clopes, je savais qu'il était en manque, un point faible à ne jamais montré dans une conversation.

- Donc, si tu baisser ton fusil ? Si je vous avais voulu du mal à toi et à ton petit copain, croyez-moi que vous n'auriez pas fait long feu. Entre toi qui réagis au quart de tour et ton pote qui a l'air de vouloir s'amuser avec tout le monde, vous faites un beau petit couple post apocalyptique. Donc je reprends , et si nous nous détendions tous un peu avant que sa dégénère beaucoup trop ? Et nous sommes venus ici question de trouver des choses utiles , du moins si il reste quelque chose .

J'ouvris mon paquet de cigarette et pris cinq cigarettes que je déposa au sol avant de ranger le paquet dans la poche intérieur de ma veste .

- En gage de ma bonne fois . On peut reprendre notre discussion sur de bonnes bases maintenant?

Prenant un air plus sérieux, faisant disparaitre mon sourire et en me levant face à l'homme qui me faisait face avec son fusil. Je fis deux pas en arrière pour lui laisser le temps d'aller récupérer les cigarettes que je lui avais laissées, mais je ne cessais pas de les fixer du regard. Me mettant bien face à la fenêtre question que mon système de bluff puisse fonctionner. Je me contrôler pour tenter de resté sur un ton plus amicale , mais pointé un fusil sur moi était vraiment , mais alors vraiment pas une bonne idée ...

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'Dé de Réussite' : 9

Techniquement, je n'avais pas vraiment l'intention de lui tirer dessus. Je me donne juste une bonne excuse pour lui taxer des clopes, et c'est vrai que lorsqu'on me connait, ça peut prêter à la rigolade. Seulement, ce gars il ne me connait pas. Et pourtant, il se met à rire comme un con et à répondre avec la même arrogance dont j'aurais pu faire preuve face à mon chef. Putin c'est vrai que c'est relou quand un petit merdeux te prend de haut en fait. Surtout qu'il nous sort son histoire à deux balles comme quoi le bâtiment est entouré par ses potes prêt à surgir. Je lui décroche un sourire un peu méchant pour lui faire comprendre que je n'accroche pas. Si ses potes tenaient vraiment à lui, ils auraient déjà dû surgir pour me dissuader d'appuyer sur la détente. Et puis quelle idée d'envoyer un seul mec en exploration dans un bâtiment comme celui-ci. Si ils sont vraiment plusieurs, ils sont vraiment tous plus cons les uns que les autres.

Néanmoins, je crois que c'est ce petit malin qui remporte la palme de l'imbécilité. Non seulement il qualifie Bruce de cerveau – ce qui m'aurait probablement fait hurler de rire s'il ne m'avait pas rabaissé derrière – mais en plus il me lance au défi de venir chercher ses cigarettes moi-même, sans mon fusil. De un, je ne suis pas con, je ne vais pas me mettre à son niveau alors que je suis en position de force. Et de deux, je peux très bien le descendre de là où je suis, sa petite fenêtre ne me fait absolument pas peur. Je lève les yeux au ciel à la remarque de Bruce, qui ne s'inquiète visiblement toujours pas des dires de notre nouvel ami, et je lui lance un regard en coin un peu mauvais, juste pour lui rappeler de ne pas trop profiter de la situation pour gonfler son égo. J'en aurais des choses à dire sur le sujet, si l'autre abruti ne nous faisait pas face. Alors je me contente de froncer les sourcils, d'un air franchement mécontent, et je réfléchis. Je me demande ce qui m'énerve le plus. Que ce bonhomme sortit de nul part se croit tout permis comme si j'allais vraiment me retenir indéfiniement de lui en coller une, ou qu'il me prenne pour le roi des cons en me racontant des conneries que seul un gosse de 10 ans pourrait peut-être gober, et encore.

Quand il me souffle sa fumée dessus, s'en est trop, je décide qu'il mérite vraiment que je lui en colle une. Lorsqu'il se mettra à pleurnicher, il ne pourra s'en prendre qu'à lui-même. On ne va pas encore me sortir que c'est mal de m'en prendre aux abrutis de civils sous prétexte que je suis un militaire. Celle-là, on ne me la fait plus. Les habitants de cette ville sont vraiment tous des trous du cul qui méritent bien trois claques, et parfois une balle, soyons honnêtes.

Et puis c'est qu'il ne s'arrête jamais en plus ce con. Ma parole, mais j'ai trouvé mon Nemesis. Sortez moi de cette ville, au secours ! Plus il me répète de baisser son fusil, et plus je comprends son malaise. Bien sûr que non, je ne vais pas le baisser. J'ai presque envie de lui faire bouffer le canon pour qu'il se la ferme d'ailleurs. Il nous assure qu'il ne nous veut aucun mal, sous peine de quoi nous serions déjà K.O., et ça m'arrache un nouveau sourire. Ah oui ? J'aimerais bien voir ça tiens. Qu'il continue de titiller mon esprit joueur, et bientôt nous verrons quelle arme de sa batte ou de mon fusil est la plus efficace dans ce petit défi qu'il nous lance. Pourtant, il finit par se calmer – plus ou moins – et propose une détente. Voilà enfin une remarque intelligente. Il lui en aura fallu du temps et de la salive pour y parvenir. Et comme pour signer un traité de paix, il cède même cinq de ses cigarettes avant de se reculer et de proposer de recommencer. Mon regard remonte des cigarettes jusqu'à lui, et je le dévisage d'un air un peu surpris. Il est pas sérieux ce gars ?! Il joue au pire des relous avec moi, et juste après il me colle cinq clopes sous le nez en proposant de faire la paix ?! Putin mais c'est pire qu'un relou, c'est LE relou international ma parole ! J'hallucine, c'est vraiment un abruti de première classe ! S'il voulait faire la paix, il avait qu'à dire bonjour et se la boucler bordel !

Je vois Bruce s'avancer vers les cigarettes cédées, mais je ne bouge pas d'un poil, sans quitter notre interlocuteur du regard, toujours prêt à lui tirer dessus. Je le fusille du regard et j'ai vraiment envie au moins de lui en coller une, parce qu'il est vraiment trop con. Et parce qu'au fond il a raison, je réagis au quart de tour. Mais s'il avait compris ça, il est encore plus con que ce que je ne pensais. Il ne fallait pas me provoquer dès le départ. J'attrape les clopes que Bruce me tend et je les fourre dans mon paquet d'une main, sans un mot, et sans cesser d'observer l'individu le plus débile de la planète qu'il m'ai été donné de croiser dans ma vie. Je le toise, jugeant du regard sa possible capacité à nous battre. Est-ce qu'il n'a pas compris que nous sommes entraînés au combat pour être aussi sûr de lui ? C'est peut-être débile – ça l'est entièrement d'ailleurs – mais l'envie soudaine de le remettre à sa place me prend. Un nouveau sourire méchant étire mes lèvres, et je fais un pas vers lui pour le rejoindre devant sa fenêtre, sans vraiment réfléchir aux conséquences. Sa petite tête d'abruti ne me revient pas, j'ai juste envie de lui faire regretter sa journée, comme si j'avais oublié les zombies et tout ce qui s'ensuit. C'est Bruce qui m'arrête juste à temps. Je croise le regard du policier, et je comprends qu'il me dit que ce lourd nul ne vaut pas la peine que je gaspille une balle, ni même mes forces. Alors finalement, je lance un dernier regard un peu haineux à notre ami du jour pour bien lui faire comprendre que je ne l'aime pas, et puis je finis par baisser mon fusil. "D'un autre côté si tu n'avais pas joué au con dès le départ, j'aurais pas eu envie d'éclater ta tronche de débile." Je lui réplique froidement, parce que pacifique ça ne veut pas dire gentil, et je lui lance un sourire un peu moqueur avant de continuer. "Alors ils sont où tes potes hein ?" Je ricane doucement, parce que je sais bien qu'en vrai il est à notre merci, et que si l'envie de lui coller mon fusil dans la tronche me démange de trop, j'en serais toujours capable. Quel looser ce pauvre mec ! Il a de la chance, Bruce joue les casques bleus avec brio et je finis par me calmer un peu en allumant une cigarette à mon tour, sans abandonner mon air ronchon pour autant. Je me refuse à tout effort de sociabilisation pour ce gars là. Je prends une bonne bouffée de fumée avant de reprendre. "Allez, avoue. T'es tout seul comme un con, et tu flippes grave au milieu de toute cette merde apocalyptique, pas vrai ?" Je lui décroche un sourire un peu moqueur parce qu'en cet instant, je ne me sens pas pour le moins menacé, alors je peux faire le malin comme je veux. Néanmoins, une fois la colère de la consternation passée, je ne peux que comprendre ce que ce pauvre gars ressent maintenant. Il n'y a pas moins de quelques jours, j'étais exactement dans la même situation que lui. Tout seul, perdu et terrifié. Il a de la chance qu'au fond, je ne sois pas si méchant, et que Bruce soit encore plus sympa que moi.

Je me mis à sourire, il aboyait beaucoup ce petit homme chétif, si son pote n'avait pas était là et si j'avais était plus discret j'aurais pu lui brisé la nuque avant de lui fracasser la crâne question qu'il ne se relève pas. N'écoutant qu'à moitié, ce qu'il avait a dire, je m'adressai à son pote qui était muet.

- Dit, il est toujours aussi chiant ton pote à se la raconter ?

Puis je m'avançai vers l'autre idiot et donnai un coup sur le canon du fusil de celui-ci avant de reprendre.

- Si je te demande de baisser ton fusil question qu'on discute ce n'est pas pour rien . La preuve que je n'ai pas envie d'un conflit sinon je me serais jeté sur vous sans attendre. Et je n'ai pas peur de toi , j'ai juste peur qu'un soir de me faire bouffer par une de ces choses qui rôdes un peu partout. Donc j'étais venu chercher quelque chose d'utile ici avant de tomber sur toi qui grogne.

Recrachant ma fumée de cigarette dans son visage, je lui donnai un léger coup d'épaule question de pouvoir aller dans le couloir et de pas rester planté là à ne rien faire.

- Bon , on fait un petit tour là dedans ou vous allez restés là ?

Attendant de voir s'ils allaient décider à se bouger ou non, je les regardai du coin de l’œil, je faisais plus confiance à son pote qu'a l'autre gueulard qui n'arrêter pas d'aboyer depuis qu'il m'avait débusqué de ma cachette. Puis je décidais de m'aventurer dans les escaliers qui menaient au premier étage.

Ok je vais le buter. Je vous jure, je vais le buter. A ce stade ce n'est plus de la débilité profonde, c'est même pire. Je ne comprends pas ce que cherche ce mec. S'il avait voulu prendre une balle dans la tronche dès le début, il aurait pu le dire, je la lui aurait collé avant qu'il m'énerve puissance 10000. Je bous intérieurement et je suis sûr le point de rompre la dernière distance qui me sépare de l'abruti lorsque Bruce prend la peine de lui répondre et de le mettre en garde. Oui je frappe et je tire réellement. Et s'il continue comme ça, il va s'en prendre une, réellement, comme dit Bruce. Et puis le fou furieux se tourne à nouveau vers moi pour en rajouter une couche. Il achève en me balançant sa fumée à la tronche et en me bousculant pour passer. Je serre la mâchoire jusqu'à ce que ça en soit douloureux pour me retenir de presser la détente. De toute évidence, ce type est un gros con. Il ne réalise pas ce qu'il fait. Il a sans doute pété les plombs et il s'imagine qu'il est invincible, même contre un policier et un militaire, tout deux entraînés et armés.

Je me force à me répéter qu'il ne faut pas taper sur les plus faibles que soit, mais là j'en ai quand même grandement envie. En particulier lorsque ce lourd débile a le culot de nous proposer de le suivre. Alors là c'est du foutage de gueule, pur et simple. Je jette un regard à Bruce pour m'assurer que j'ai bien entendu, mais il semble aussi choqué que moi. Je secoue la tête en ouvrant de grands yeux, parce que la situation m'échappe. "Sans doute les deux." Je murmure à peine tant la colère m'étouffe. Cette fois, ça ne me fait plus du tout rire. Et pourtant on ne pourra pas dire que je n'ai pas fait d'efforts !

Je ne sais pas si j'ai envie de me casser loin d'ici pour respirer l'air frais et putréfié de la ville, ou de me lancer à la poursuite de l'abruti numéro un de la ville pour lui en coller une belle avant de poursuivre mon exploration avec le policier. Je dois dire que les deux options ont leur part de tentation. Je secoue à nouveau la tête comme si la situation me dépassait, et je finis par soupirer. "C'est dur d'être un héros." Des fois je comprends pourquoi certains des militaires de la ville se mettent à tirer injustement à vue sur les civils. C'est qu'ils sont vraiment cons les habitants de cette ville des fois. Alors comme pour me rappeler mon devoir, le pourquoi du comment je suis là, je finis par reprendre où nous en étions avant que le débilos qui se croit invincible ne surgisse. Je chantonne l'hymne de notre beau pays pour me donner le courage de continuer sur la voie de la lumière, même si je ne tombe que sur des cons qui m'encouragent à descendre tout le monde sans réfléchir. J'espère qu'au moins cette exploration vaudra le coup. Sinon je fais tout péter putin.

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'Dé du Destin' :