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'Dé de Réussite' : 6

[6+5 = 11]

Il fallait croire que le bon Dieu me punissait de me gausser de l’impotence de mon adversaire. Il fallait croire également que les actions aérienne n’était pas mon fort non plus. Il n’empêche que mon pied rata sa tête mais que je m’emplafonnais sur le bonhomme comme un bon bourrin prit dans son élan et incapable de s’arrêter. Y avait plus qu’à espérer que prit par surprise par ma manœuvre rocambolesque et stupide, il ne puisse réagir efficacement à cette attaque digne du Messie !

Ce coup là, le bon vieux Bart ne l'avait pas vu venir... Lorsque le civil tenta d'effectuer une espèce de coup de pied sauté, le militaire fut pris au dépourvu. Mais qu'est-ce que c'était que ce malade ?!
Il se prit le corps de plein fouet et il se ramassa contre le béton du toit sous le poids de son adversaire. La tête de Bart cogna violemment le sol et ils roulèrent de coté, chacun tentant de prendre le dessus. Profitant d'un avantage passagé, Bart en profita pour tenter d'enfoncer son canif dans le gras de l'autre bras cassé.

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'Dé de Réussite' : 16

Et cette fois-ci, Bart ne failli pas; Ni à son honneur, ni à son entrainement ! Son canif s'enfonça doucement dans la chair molle du civil, et un liquide poisseux se déversa lentement sur la main blanche de ce bon vieux Bart. Lorsqu'il réussit à s'écarter, son arme resta plantée dans l'abdomen de son adversaire. Avec un sourire, il se remit sur pied.

Ce mec allait surement mourir, maintenant. Et à vrai dire, même s'il ne décédait pas suite à sa blessure, il finirait très certainement par se faire bouffer. Satisfait de lui-même et conscient de la mission qui l'attendait, Bart s'approcha du corps agonisant, tout sourire.

"Alors mon gars, on fait plus le malin, hein !"

Un rire léger franchit la barrière de ses lèvres puis il se retourna sans aucun regard en arrière. Bart quitta le toit, définitivement, retournant à son éradication.




15 de MAUVAISE réputation
2 unités de nourriture
1 canif
-30 de santé !
BONUS : +5 de Corps-à-Corps

Non, je n’étais pas le roi du corps à corps, ni même le roi tout court. D’un côté, j’étais le Messie, et pas un roi. Je pensais qu’en étant touché par la grâce du Dieu qui Sent la Mort, mon invincibilité serait flagrante, mais il n’en était rien. L’avais-je déçu au point qu’il souhaite que je rejoigne Ses disciples ? Fidèles parmi les fidèles ? Non, cela ne se pouvait. Je savais qu’il allait me relever, comme Eli dans le film. Le prophète se relève toujours et continu d’avancer vers sa mission ! Et pourtant j’étais là, allongé dans une flaque de sang, mon sang, un canif planté dans le bide, laissé pour mort par un demeuré de l’armé demeuré vivant lui, alors que moi je me mourrais à petit feu alors que ma plaie suintait de sang. Diantre, j’en connaissais deux qui devaient bien se foutre de ma gueule, installées sur un divan entrain de me regarder crever la bouche ouverte. Cette vision d’horreur immatérielle m’emplit d’effroi et de rage mêlés.

- Lève toi Rufus chéri, m’enjoint cette salope de Tante Christie.
- Allez, tu ne vas pas te laisser faire par une petite entaille ? Renchérit ma môman.
- Vos gueules les connasses ! J’suis pas mort !

Putain, on ne pouvait pas même pas mourir peinard dans ce monde de merde. Fallait toujours que ces deux salopes de filles de putes de merde et j’en passe me cassent les couilles.

- C’est trop vous demander de la fermer pendant que je crève, MERDEEEEE !

Et dire que je voulais planter cet enculé pour le regarder se transformer en un de mes disciples, au lieu de ça, c’était moi qui allais finir comme ça. Non, cela ne se pouvait ! Au prix d’un effort qui me coûta cher, je me redressais en tenant le manche du canif, comme ci il allait s’enfoncer plus encore, ou pire, m’éventrer et laisser mes viscères lécher le toit du cinéma. Il fallait que je trouve quelqu’un susceptible de me recoudre, ou de faire quelque chose. A défaut, je retirais le canif avec un luxe de précaution.

- Regarde Christie, c’est qu’il peut être soigneux ce cochon !
- Tu as raison !
- Fermez vos gueules bandes de mégères crevées !

Leurs rires bourdonnaient à mes oreilles, et je n’arrivais pas à voir clair comme d’habitude. Je devais avoir perdu du sang suffisamment pour me faire délirer. Bref, j’allais me mettre  l’abri dans un coin du cinéma pour panser mes blessures. Du moins c’était l’idée.

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Merci pour cette quête ! <3