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24/05/2025 — L'amour Fraternel (Les frères Carlton) Jeu 2 Juin - 22:01
L'amour fraternel
Les Frères Carlton
Cela me fit tout drôle de défoncer la porte du bureau du principal. Lorsque j'avais arpenté ces murs de nombreuses (tout est relatif) années auparavant je ne me serais rendu dans cette pièce que sous la pression. Bon, cela m'était arrivé régulièrement à vrai dire. Même si je m'étais un peu assagi entre temps, j'étais à l'époque un ado turbulent qui ne connaissait que trop mal les limites. J'avais passé mon lycée à faire des blagues frôlant l'insolence et à me prendre des sanctions sans toujours comprendre pourquoi. A force, je finissais par hausser les épaules, désinvolte. Que je comprenne ou non, une punition restait une punition et malgré les apparences je n'avais rien d'un ado rebelle.
Bref, tout cela pour dire que ça me faisait vraiment tout drôle d'être ici, aujourd'hui. J'avais laissé Reii en compagnie de Fin à notre petit camp de fortune en dehors de la ville alors que je m'étais rendu avec Henry à Oakland. Nous nous étions séparés quelques rues auparavant, chargés de trouver nourriture, médicament ou tout autre chose qui pourrait être utile. J'avais commencé par fouiller la cafétéria, déjà pillée, avant de remonter les couloirs un à un en fouillant les casiers faciles à ouvrir ; après tout j'avais moi même rempli mon casier de collations, à l'époque. Lorsque j'avais aperçu le bureau de ce gros lourd de proviseur un sourire avait étiré mes lèvres. Si lui n'avait pas un paquet de gâteau planqué quelque part, je ne m'appelais plus Maximilian Carlton ! D'un coup d'épaule la porte avait cédé ; bien plus facile que ce que j'avais pu pensé. J'avais alors posé mes yeux sur un bordel monstre. Ce mec était un réel porc ! Une légère odeur de rance flottait dans l'air me faisant prendre un air pincé. Hache à la main, j'effectuai rapidement un tour avant de commencer à ouvrir les tiroirs un à un.
[FOUILLE Résultat : 1 paquet de biscuits salés]
- Ha ! J'le savais
Ce n'était qu'un paquet de biscuits apéro, cela ne nourrirait jamais la bande de quatre joyeux lurons que nous étions à présent. Détendu et peu pressé, je prenais place dans ce grand fauteuil molletonné où j'avais souvent vu M. Porc toiser ses élèves. Tournant à moitié le dos à la porte d'entrée, la hache posée bien en évidence sur le bureau j'ouvrais le paquet de biscuits salés d'un coup sec. Puisque cela ne servirait pas au groupe autant en profiter... Un rayon de soleil passant à travers les vitres sales s'échouaient sur mon visage alors que j'étirais allègrement mes jambes en posant mes bottes sales sur son bureau plein de papiers. On n'en avait plus rien à foutre de toutes manières. Dans la pièce seuls les bruits de ma mastication résonnait.
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Elijah Carlton
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Re: 24/05/2025 — L'amour Fraternel (Les frères Carlton) Jeu 2 Juin - 23:00
Le lycée d'Oakland, ça faisait le temps d'une vie que je n'avais pas remis les pieds dans ce genre d'établissement ; mais faisant maintenant partie d'un groupe je devais me plier au bon vouloir des décisions de groupes, notamment celles qui nous incitait à retourner dans la grande ville d'Oakland, pour faire un petit tour à la recherche d'équipements et de nourriture pour continuer de survivre. On nous avait dit que la situation c'était plus ou moins calmé dans la grande ville et que malgré le fait qu'il y ait toujours des zombies dans le coin il était tout à fait possible d'explorer la ville sans devoir en affronter des centaines. En tout cas c'était les informations que nous avions reçu... de là à s'interroger sur la fiabilité de ses informations, il n'y avait qu'un pas.
L'équipe s'était donc dispersé aux quatre coins de la ville et moi j'avais été assigné au lycée d'Oakland. Armé de mon couteau et accompagné de la charmante Lily, je traversais tranquillement le parking pour rejoindre l'entrée du bâtiment principal. Entrer dans un lycée vide et lugubre me replongeais dans mes jeunes années quand les zombies n'étaient alors que dans des jeux vidéos et que des étudiants stéréotypés se baladaient dans leur école la nuit pour poutrer du zombie. Avec bien sûr comme seules armes des fusils à pompes subtilement trouvés dans le bureau du principal ; surement un grand psychopathe pour avoir ce genre d'armes dans un lycée... Raaa j'aurais réellement souhaité que cette épidémie n'arrive jamais et que les zombies soient restés un fantasme de gamer mais il fallait bien faire face à la réalité, le monde ne serait plus jamais le même.
Après avoir traversé des couloirs plus vides les uns que les autres, je finis par tomber par hasard sur le bureau du principal. Enfin pas totalement par hasard. Quelques bruits avaient titillés mes oreilles en passant près de la porte et je m'étais arrêté pour analyser la situation. Je posais Lily près de la porte non loin pour être libre de mes mouvements et l'interrogea du regard pour savoir si je devais passer cette porte ou pas. Après tout peut être que c'était un zombie et dans ce cas là il valait mieux ne pas le déranger et passer mon chemin. Mais peut être aussi que le bureau du proviseur renfermait quelques denrées rares et que je serais vachement con si je revenais bredouille de mon expédition. Ni une, ni deux et devant l'incompréhension totale de Lily qui m'avait pourtant dit de faire attention et de ne pas m'embarquer dans des embrouilles sans réfléchir, je bondis à l'intérieur de la pièce.
Peut être pas la meilleure réflexion du siècle. Sur le bureau du proviseur se trouvait une hache - comme quoi quand je vous disais qu'on peut vraiment tout trouver dans le bureau d'un proviseur - et le manieur de cette hache était un jeune homme que je ne reconnu pas directement. La pièce était un peu sombre et le fauteuil du proviseur en imposait beaucoup plus que le jeune homme qui se trouvait dessus. Mais lorsqu'enfin un rayon de soleil traversa la vitre crasseuse du bureau du proviseur pour atterrir sur le visage de ce jeune homme, je reconnu directement ma lignée de sang : c'était Maximilian Carlton. Tout ceci c'était passé en l'espace de quelques secondes après avoir bondit dans la pièce et j'étais encore sur le pas de la porte. Je fis un pas en avant.
- Max ?
Je fis le tour du bureau pour avoir une vision claire de son visage. C'était bel et bien Maximilian Carlton, second fils de la famille Carlton. Comment vous dire que cela aurait été tellement une joie de retrouver Joan et tellement plus simple aussi. Je savais qu'en retrouvant Max en premier, toute cette affaire allait être une galère sans nom. Le gars ne m'avait plus parlé depuis que j'étais parti faire carrière en Australie, laissant la famille faire face au cancer sans moi. Notre relation était plutôt tendu mais vous me connaissez j'ai quand même tenté une touche d'humour pour détendre l'atmosphère :
- Mais p***** ! Ça fait perpette que je te cherches partout dans le pays et au final t'étais juste dans le lycée d'Oakland, t'aurais pu téléphoner j'étais mort d'inquiétude, j'ai placardé des petites affiches "Carlton perdu" dans toute la ville !
J'allais pour m'assoir sur une de ses chaises inconfortables où l'on devait s'assoir, à l'époque, pour faire face au proviseur devant son bureau, quand je réalisai que cette pièce n'était pas très sécurisé. Je fis quelques pas vers la pote, ramassai Lily qui m'attendais et referma la porte pour que personne ne puisse nous repérer. Je finis par enfin me poser sur cette chaise arborant mon sourire charmeur.
- Alors ? Les amours, les amis, la famille, les zombies ? Quoi de neuf ?
La tête de mon frère ne m'inspirait pas du tout confiance en ce moment précis mais j'ai toujours eu un tempérament positif, j'espérais peut être que, par un miracle des dieux, il soit réellement content d'avoir retrouvé de la famille en cette période d'apocalypse zombie. C'est toujours bien de pouvoir se rattacher à la famille dans ce genre de situation...
Je me sentais totalement détendu assis là, les rayons de soleil sur mon visage. Pour une fois, il n'y avait ni Reii qui hurlait pour rien, ni Henry qui râlait, ni Finley qui essayait d'arrondir les angles. Parfois, j'aurais tout donner pour qu'ils disparaissent, pour qu'ils me laissent seuls quelques instants, pour pouvoir souffler. Mais souvent, je ne sais pas ce que j'aurais fait sans eux. Totalement déconnecté, je faisais la grosse erreur de ne plus prêter attention, de baisser ma garde. Je sais, après plusieurs mois d'apocalypse j'aurais du être rôdé, mais il y a certains moments où l'esprit n'en peut plus d'être sur le qui vive et où il se relâche, profitant d'un plaisir culpabilisant. Alors, quand la porte s'ouvrit à la volée, mon corps se mit en mouvement bien avant que ma tête ne comprenne ce qu'il se passait. Ma hache, mon amie, mon outil de survie. Ma main se referma sur son manche alors que mes oreilles s'accoutumaient à ce simple simple si familier et pourtant si étranger.
- Max ?
Je restais con, interdis. Je le connaissais, non ? J'aurais du le reconnaître entre tous, mon frère ; j'aurais dû sauter de joie et vouloir le serrer dans mes bras... Au lieu de quoi mes doigts se resserrèrent sur mon arme. Oh non, je ne le tuerai pas, bien évidemment que non. Mais à l'heure actuelle une rage sourde s'emparait de moi alors qu'il s'installait, tranquillement en déblatérant des inepties.
- Mais p***** ! Ça fait perpette que je te cherches partout dans le pays et au final t'étais juste dans le lycée d'Oakland, t'aurais pu téléphoner j'étais mort d'inquiétude, j'ai placardé des petites affiches "Carlton perdu" dans toute la ville !
A "mort d'inquiétude" je failli exploser de rire, à la place j'esquissais un début de sourire à peine visible. Mais, il se foutait de la gueule de qui, au juste ? Mon frère, parti au moment où on avait le plus besoin de lui revenait et me cherchait dans toute la ville ? Mais bien sur. Elijah avait toujours été un beau parleur. Il avait embobiné Jean, et papa et maman. Il leur servait de belles paroles enrobées de légers mensonges à chaque fois qu'il manquait à ses devoirs d'aîné, de simple membre de la famille. Et il s'en sortait toujours avec une pirouette, une petite blague. Moi aussi au début j'avais voulu continuer à le croire, à lui faire confiance. Mais quand il avait disparu en ne laissant qu'un petit mot sur son lit, ça avait été la goutte d'eau de trop.
Il s'installa tranquillement en face de moi, sur la chaise des élèves qui allaient passer un sale quart d'heure. Durant ses quelques phrases d'introductions légères, comme d'habitude, j'avais reposé mes pieds sur le plancher des vaches sans jamais lâcher ma hache. Je le fixai, dans l'expectative. J'étais censé lui répondre quoi ?
- Alors ? Les amours, les amis, la famille, les zombies ? Quoi de neuf ?
Au mot "famille", j'avais vu rouge. Il souhaitait réellement qu'on ait ce genre de discussion ? Déjà en temps normal un "quoi de neuf" venant de son frère envolé depuis des mois aurait été bizarre. Mais là... Alors que Jean et mon père, notre père étaient peut-être mort et que maman... était restée là bas. Sans même réfléchir, à peine avait-il finit sa phrase que mon bras se détendit brutalement et prestement pour l’attraper pas l'encolure. [Lancer de dé : corps à corps Dé de réussite : 05 Compétence Corps-à-Corps : 77 ; +7 Résultat : 5+7=11 ; réussite de justesse]
Je faillis rater mon coup, ne pas l'attraper par le tee-shirt, ne pas réussir à l'attirer vers moi jusqu'à presque coller nos visages l'un contre l'autre. Penchés l'un et l'autre au dessus du bureau de feu le proviseur, je lui crachai ces mots au visage :
- Qu'est-ce que tu fous là ? T'as des nouvelles de Jean et papa ?
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Elijah Carlton
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[quote="Elijah Carlton"]Le petit frère était quelques peu énervé et n'aimait apparemment pas mon humour décalé, mais si on ne peut même plus rire avec son petit frère que l'on avait perdu de vu avec qui peut on réellement déconner dans ce monde apocalyptique ? Max était devenu relativement violent quand j'avais posé cette question anodine ''quoi de neuf ?" qui était un petit peu hors sujet quand le "neuf" était surement la dernière tuerie de zombies à laquelle il avait assisté. Mon frère se leva donc, manqua de justesse de faire une connerie tellement ses mouvements n'étaient pas précis, mais réussi tout de même à me prendre par le col et à me gueuler dessus tout en se préparant à attaquer. Je ne voyais pas réellement l'intérêt de se battre maintenant, mais je savais qu'il faudrait surement passer par cet étape là si on voulait détendre le petit frère qui n'était que boule de nerfs depuis que je l'avais retrouvé. Il me gueulait dessus me demandant ce que je foutais là et si j'avais des nouvelle de la famille. Je n'osais pas me l'avouer mais cette famille que j'avais délaissé me manquait réellement, j'adorerais pouvoir m'entendre correctement avec Max et revoir Jean... Jean cette gamine me manquait terriblement même si notre relation frère/soeur n'était pas très développé. Je sorti tout à coup de mes pensées décidant de répondre aux attaques de mon petit frère :
- Joue pas au con avec moi, "Maximilian", tu sais très bien que je ne suis pas le cliché ambulant du musicien boème. Je sais me battre et si tu veux en arriver là, j'aurais le dessus... à part si bien sûr si tu veux trucider ce qui te reste de famille avec cette belle hache.
[Lancer de dé : corps à corps Dé de réussite : 01 Compétence Corps-à-Corps : 72,5 ; +7 Résultat : 1+7= 8 ; échec ]
*Ce qui allait se passer aller faire complètement perdre la face à notre cher Elijah qui pensait réellement ne pas avoir à se soucier de son frère qui voulait le victimiser, mais en voulant se défaire de l'emprise que Maximilian avait pour lui il se décala vers la droite pour ne plus être en tête à tête au dessus du bureau et se pris les pieds dans Lily. Elle voulait sans doute signifier à cette tête brûlé d'Elijah qu'il ne fallait pas répondre à la violence par la violence mais c'était un concepts qu'il ne maitrisait pas tellement... Elijah retomba sur sa chaise et pris conscience de ce qui venait de se passer, il était rouge de honte mais ne se défila pas pour autant*
- Oui... BON... Ben il fait noir okay... Tout le monde à le droit de se prendre les pieds dans le tapis au moins une fois dans sa vie.
Lily quant à elle était tombé sur le côté dans mon emmêlage de jambes qui avait causé notre chute. Je checkais si elle allait bien en vérifiant ses cordes, sa justesse et son galbe tout en continuant la conversation en ayant repris le sérieux qu'il fallait avoir pour parler de chose sérieuse. Se battre n'aurait servi à rien de toute façon et même si je venais de me ridiculiser il fallait que je garde la tête haute. Mais il ne fallait pas pour autant que je montre que j'en montre trop, ma réputation était au plus bas il ne fallait pas non plus que mon frère me prenne pour un sentimental qui regrettais d'avoir abandonné sa famille au profit du succès. Faisant mine de rien et tout en caressant les cordes de Lily je me décidais à reprendre la parole :
- Pour tout te dire, j'aurais largement préféré tomber sur Jean ou sur Papa, en cette période d'apocalypse, ils n'auraient pas péter un câble parce que je refait surface après vous avoir abandonnée... Ils auraient été content que la famille se reforme pour affronter l'adversité. J'ai fait des erreurs et je les assume maintenant c'est à toi de relativiser et de te rendre compte que ce comportement agressif n'apportera rien de positif dans les circonstances actuelles.
Je me surprenais moi-même d'être passé d'un blagueur à un gaffeur qui se casse la gueule à un grand frère mature qui pose les réels enjeux de cette rencontre fortuite.
- Mais pour te répondre... non je ne sais pas où ils sont... C'est pour ça que je les cherches, depuis le premier jour je les cherches et je ne me suis pas arrêté depuis, alors qu'est ce que tu comptes faire ? Passer tes nerfs sur moi et me casser la gueule ? Sâche que même si je viens de me ridiculiser en me cassant la gueule, que j'encaisse pas mal et qu'il faudra armer tes petits poings pour me faire réel mal "frangin"...
Je posais Lily, sur le dos, par terre à côté de la fenêtre, histoire de ne pas me reprendre les pieds dedans et attendit une réaction de son jeune frère.
Dernière édition par Elijah Carlton le Lun 6 Juin - 20:42, édité 1 fois
Re: 24/05/2025 — L'amour Fraternel (Les frères Carlton) Mer 8 Juin - 21:59
L'amour fraternel
Les Frères Carlton
Plus tard, je regretterai sûrement mon geste, cet élan colérique et impulsif qui ne pouvait que m'attirer des problème. Mais après tout, il attendait quoi de moi ? Que je l'accueille avec un sourire et que je lui demande comment ça s'était passé en Australie ? La blague. J'en avais marre de me contenir, de faire semblant. A peine avais-je poser mes questions qu'il répliquait déjà, sèchement.
- Joue pas au con avec moi, "Maximilian", tu sais très bien que je ne suis pas le cliché ambulant du musicien bohème. Je sais me battre et si tu veux en arriver là, j'aurais le dessus... à part si bien sûr si tu veux trucider ce qui te reste de famille avec cette belle hache.
Comme d'habitude il jouait au plus malin. Bien sûr qu'il avait très souvent gagner nos bagarres de gamins ; j'étais souvent ressorti de nos disputes avec des bleu mais ce qu'il ne voyait toujours pas, c'était qu'il n'était pas le seul concerné par tout ça. Moi aussi j'avais grandi, j'avais changé et son petit air supérieur me mettait hors de moi. Des mots, toujours des mots. Le trucider ? Mais quel con. Bien sur que non je ne m'abaisserai pas à menacer ma propre famille avec une arme, merci au revoir, même le plus abruti de tous. Alors qu'il reculait pour se défaire de mon emprise, je lâchais son col, bien conscient qu'en venir aux mains ne servirait à rien. Au même moment, il se prit les pieds dans "Lily" le seul amour de sa vie après lui même et s'étala dans sa chaise comme le gros con qu'il était. Un sourire en coin, moqueur, apparut sur mon visage. Tiens donc, monsieur voulait faire le cacou ? Bien fait.
- Pas besoin de jouer au con avec toi, "Elijah", t'y joues très bien tout seul.
Je m'adossais confortablement dans mon fauteuil de roi, plutôt content de la situation. A vrai dire tout ce qui pourrait le tourner en ridicule me faisait plutôt plaisir... Et j'enlevais ma hache du bureau, la posant en équilibre contre l'un de ses pieds, à côté de ma jambe.
- Oui... BON... Ben il fait noir okay... Tout le monde à le droit de se prendre les pieds dans le tapis au moins une fois dans sa vie.
D'ici, je voyais très bien la rougeur significative dans son cou, même dans "le noir" selon ses dires. Je ne relevai même pas ; il connaissait très bien la situation. De plus, tout ceci ne m’intéressait pas vraiment, lui, ses hontes et ses excuses bidons étaient le cadet de mes soucis. Alors qu'il caressait sa guitare chérie pour se redonner contenance il répondit enfin à ma question.
- Pour tout te dire, j'aurais largement préféré tomber sur Jean ou sur Papa, en cette période d'apocalypse, ils n'auraient pas péter un câble parce que je refait surface après vous avoir abandonnée... Ils auraient été content que la famille se reforme pour affronter l'adversité. J'ai fait des erreurs et je les assume maintenant c'est à toi de relativiser et de te rendre compte que ce comportement agressif n'apportera rien de positif dans les circonstances actuelles.
Je levais les yeux au ciel devant ce petit discours faussement paternaliste et mature. Maintenant qu'il avait besoin de nous on devait être gentil, rentrer à la niche et être une famille soudée. Mais bien sûr. A chaque fois qu'il l'ouvrait, l'étendue de son égoïste me sautait un peu plus au visage. Je lui crachais presque ces mots au visage.
- T'es vraiment pas croyable à débarquer ici comme une fleur et à prêcher l'amour et le pardon comme le grand moralisateur que tu es. Peut-être que papa, maman et Jean t'aiment trop pour ouvrir les yeux. Il va se passer quoi ? T'as pris la fuite pour un cancer, il se passera quoi si la joyeuse petite famille réunie finit acculer dans un cul de sac ? Ah mais oui, j'oubliais ! Je me tapais le front, légèrement théâtrale. Tout cela m'énervait tellement que je ne pouvait m'empêcher de le prendre pour un con. C'est con Elijah, mais je vais devoir briser tes beaux rêves de famille unie. Maman, elle a crevé dans sa chambre d'hôpital pendant cette première semaine passée enfermée avec ces atrocités.
Je lui jetais un réel regard dégoûté. Moi aussi, j'aurais préféré tomber sur l'autre côté de la famille.
Dernière édition par Maximilian Carlton le Lun 19 Sep - 14:54, édité 1 fois
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- Jusqu'à preuve du contraire "frangin", les cancéreux ne guérissent pas avec de l'amour et de bon sentiments mielleux, c'est généralement le traitement contre le cancer qui guérit le cancer et la volonté du cancéreux à aller de l'avant. Que je sois resté ou que je sois parti, la finalité aurait été la même, cette apocalypse aurait eut lieu et elle n'aurait de toute façon eut aucune chance de s'en sortir même avec tout les bons sentiments de la Terre. Je n'ai jamais été là pour la famille même quand j'étais présent dans cette ville alors ma présence à son chevet n'aurait rien changer, j'ai choisi de saisir une opportunité qui se présentait à moi et je suis parti. Mais sache que je suis revenu dès que j'ai entendu les news à propos d'évènements pas très net qui se passait en ville. J'étais la le jour J mais bien sûr dans la panique totale de la ville il n'y avait pas moyen pour que Bibi retrouve sa famille rapidement. Je vous cherche depuis le premier jour et bien que j'ai été infructueux jusque là, j'ai au moins le mérite d'avoir mis mon caractère de connard égocentrique au placard pour rechercher ma famille.
Tout ça était sorti de ma bouche tellement rapidement que je du reprendre mon souffle pendant un moment. J'avais failli y passer... Mourir en oubliant de respirer, cela aurait été une mort tellement conne après toutes mes péripéties pour arriver à ce point précis, à cette heure précise et de pouvoir enfin retrouver mon frère et avancer dans mes recherches. Le petit était définitivement dans une mauvaise passe et apparemment les zombies ne lui avait fait pas relativiser sur les conflits qu'il avait pu avoir dans le passé. Certes la madre était morte mais personne n'aurait rien pu y faire, personne n'aurait pu prévoir ce qu'il allait se passer. Certes je n'avais jamais été là pour la famille mais ce n'était pas quelque chose de nouveau non plus, il aurait du se faire à l'idée depuis bien longtemps que je n'ai jamais été, ne suis pas et ne serait jamais le grand frère parfait sur lequel il fantasme secrètement dans une vie parfaite ou toute la famille serait encore envie. Je ne pouvais pas changer le passé même si je le voulais très fort, cela n'était pas physiquement possible.
- Certes, nous avons des différents et on ne s'entendra certainement jamais mais mon objectif premier était de réunir la famille... Si on essayait de ne pas se focaliser sur les morts et de positiver sur les vivants, on a un père et une soeur qui errent dans la nature et on est même pas sûr qu'ils soient ensemble. Alors est-ce que tu comptes m'aider à réunir la famille ou tu compte me bouder pour le reste de la saison ?
Mon discours était quand même pas mal, je sais qu'il ne faut pas se jeter des fleurs trop vite mais le frangin pouvait il dire non au fait de rechercher notre pauvre petite soeur qui si elle n'était pas avec notre père pouvait se trouver dans un groupe de psychopathes n'ayant pas que des pensées pures et chastes envers elle ou pire, elle pourrait être en train de se faire grignoter par on ne sait quel zombie, même si elle ferait un piètre repas pour un zombie, on ne peut décemment pas faire un repas d'une si petite fille. Même si c'était en vain je tendais ma main vers mon frère en signe de trêve car cela ne pouvait pas continuer comme ça, il fallait que le conflit avance, que le conflit se règle et qu'on ne passe pas 4 ans à se faire la gueule pour au final laisser tomber l'autre quand il en aura le plus besoin.
- ça peut pas continuer "frangin", faisons une trêve. Une trêve jusqu'à ce que la Terre redeviennent ce qu'elle était.... ça peut prendre un petit moment mais on est sûr de ne pas se faire des coups de pute si on fait ce genre de trêve. dis-je soudain pour détendre l'atmosphère...
Elijah ne comprend rien... Voilà exactement ce qui me venait à l'esprit alors qu'il débitait son beau discours moralisateur tel le pseudo grand frère qu'il voulait jouer à présent. Bien sûr que non, sa présence n'aurait empêché notre mère de mourir. Mais ça aurait pu empêcher notre père de se porter un peu trop la bouteille et ça aurait pu nous permettre de se partager les responsabilités. Mais je savais au fond de moi que Elijah était trop égocentrique pour l'apercevoir, pour le comprendre.
- Jusqu'à preuve du contraire "frangin", les cancéreux ne guérissent pas avec de l'amour et de bon sentiments mielleux, c'est généralement le traitement contre le cancer qui guérit le cancer et la volonté du cancéreux à aller de l'avant. Que je sois resté ou que je sois parti, la finalité aurait été la même, cette apocalypse aurait eut lieu et elle n'aurait de toute façon eut aucune chance de s'en sortir même avec tout les bons sentiments de la Terre. Je n'ai jamais été là pour la famille même quand j'étais présent dans cette ville alors ma présence à son chevet n'aurait rien changer, j'ai choisi de saisir une opportunité qui se présentait à moi et je suis parti. Mais sache que je suis revenu dès que j'ai entendu les news à propos d'évènements pas très net qui se passait en ville. J'étais la le jour J mais bien sûr dans la panique totale de la ville il n'y avait pas moyen pour que Bibi retrouve sa famille rapidement. Je vous cherche depuis le premier jour et bien que j'ai été infructueux jusque là, j'ai au moins le mérite d'avoir mis mon caractère de connard égocentrique au placard pour rechercher ma famille. ... Certes, nous avons des différents et on ne s'entendra certainement jamais mais mon objectif premier était de réunir la famille... Si on essayait de ne pas se focaliser sur les morts et de positiver sur les vivants, on a un père et une soeur qui errent dans la nature et on est même pas sûr qu'ils soient ensemble. Alors est-ce que tu comptes m'aider à réunir la famille ou tu compte me bouder pour le reste de la saison ?
Et pourtant, je l'écoutais jusqu'au bout. Parce que malgré toute ma rancœur, tout le manque de confiance, il avait raison sur certains points. Il était revenu. Avais-je tord de douter du fait que ce soit pour nous ? Je ne le saurai sans doute jamais vu le peu de crédit que je donnais à sa parole, quoi qu'il me dise. Alors que sa voix se perdait dans l'espace qui nous entourait, je ne le quittais pas des yeux, ne sachant quoi lui répondre. Je savais que je ne pourrai lui faire confiance, et cela était un fait, non une volonté quelconque. Alors qu'il me tendait la main, ses mots finirent de s'ancrer en moi. Si on était 2 à chercher Jean et notre père, cela ferait une chance en plus pour les trouver... Pourtant, quelque chose me retenait.
Je finis par serrer cette main tendue, en annonçant la couleur.
- Je te fais pas confiance, et on sera pas ami. Si jamais t'as un problème, ou si tu trouves la famille, tu me trouveras dans le camping dans le Canyon. Du moins pour le moment.
Je lâchais sa main et m'enfonçais dans le fauteuil du proviseur.
- Et toi, t'en es où ?
Changer de sujet, faire "comme si e rien n'était" était vraiment le maximum que je puisse faire.
Elijah Carlton
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- Je te fais pas confiance, et on sera pas ami. Si jamais t'as un problème, ou si tu trouves la famille, tu me trouveras dans le camping dans le Canyon. Du moins pour le moment.
Bonjour l'ambiance. Mais j'avais au moins réussi à marquer un point avec lui. Il ne me faisait pas confiance mais notre relation avait avancé. Certes c'était un pas de bébé, un bébé qui se casse la gueule après 3 pas dans le même sens mais c'était un pas de bébé qui avait son importance. Je venais donc d'apprendre qu'il habitait dans le camping dans le Canyon, il ne devais pas y habiter seul, Il avait dû trouvé un groupe et c'était maintenant sa nouvelle famille. Je ne pouvais pas en dire autant de Keith et Charlie c'était tout nouveau pour moi et je me sentais un petit peu comme un squatteur dans leur bande, mais ils me protégeaient et je les protégeais et tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.
- Je suis navré qu'on en soit arrivé là, j'ai sûrement changé mais notre famille est vachement importante pour moi à l'heure actuelle, j'aimerais regagner ta confiance et que nous puissions être amis.
La conversation changea du tout au tout quand il me demanda où j'en étais de façon générale. Je me demandais si il était vraiment intéressé par la réponse ou si c'était simplement pour changer de sujet de conversation car l'actuelle le dérangeait. Je sortis un petit carnet et répondis sur le ton de l'humour.
- Où j'en suis et bien, si je checke mon carnet... Retrouvez mon frère c'est fait. Dans la liste il reste retrouver le padre, la sista et survivre à une apocalypse zombie. Et potentiellement reconstruire le monde après avoir anéanti la menace mais tout ceci reste très utopique...
Je crois que ça ne faisait rire personne, je décidai alors de répondre à la question de façon plus sérieuse.
- Non plus sérieusement j'étais seul depuis le début et j'ai récemment fait la connaissance d'une fille que j'ai rencontré dans un cabanon de golf, elle était perdue et du coup on a passé la nuit dans ce cabanon en se tenant éveillé car on savait que des zombies rodait. Cette fille était en couple avec un mec et depuis on arpente le monde tout les trois. On m'a envoyé ici pour voir si il n'y aurait pas des provisions des armes ou d'autres trucs utiles, tu n'aurais rien vu en te baladant dans l'école ?
- Je suis navré qu'on en soit arrivé là, j'ai sûrement changé mais notre famille est vachement importante pour moi à l'heure actuelle, j'aimerais regagner ta confiance et que nous puissions être amis.
Je ne pu m’empêcher de faire une drôle de tête. J’avais du mal à me fier à ce que j’entendais, à ces paroles que j’aurais aimer entendre des années auparavant quand il préférait draguer les minettes et se barrer en road trip avec ses potes. Mais aujourd’hui tout avait changer. J’avais accumulé trop de haine, trop de rancoeur, trop de déception pour prendre ses paroles pour argent comptant. Dorénavant, seuls les actes comptaient. Alors, je lui laissais sa chance, aussi infime soit elle. Il ne pouvait avoir manqué ma surprise, mon étonnement, mon doute. J’espérais que cela le marquerait assez pour respecter sa parole. J’espérais également qu’il était réellement en train de changer et qu’il ne proférait pas une fois de plus des paroles dans le vent, qu’il ne déguerpirait pas à la première épreuve. Seul l’avenir nous le dirait.
Tout de même conscient qu’il essayait de faire des efforts, je décidai d’en faire moi aussi. Je respirai un bon coup et engageai la conversation. Des mots pragmatiques, utile. Eviter le babillage et le sentimentalisme hypocrite.
- Où j'en suis et bien, si je checke mon carnet... Retrouvez mon frère c'est fait. Dans la liste il reste retrouver le padre, la sista et survivre à une apocalypse zombie. Et potentiellement reconstruire le monde après avoir anéanti la menace mais tout ceci reste très utopique...
Je haussais les sourcils avant de lever les yeux au ciel. S’il y avait bien une chose qui n’avait pas changé chez Elijah c’était ses dreads, Lily et son humour pourri sensé détendre l’atmosphère et excuser ses erreurs mais qui bien souvent provoquait tout l’inverse. Pourtant, d’une certaine façon, cela me rassurait. Qu’il reste un peu d’Elijah, un peu de notre famille bancale, un peu d’avant. Je ne relevai pas sas paroles, sachant pertinemment qu’il continuerait de lui même.
- Non plus sérieusement j'étais seul depuis le début et j'ai récemment fait la connaissance d'une fille que j'ai rencontré dans un cabanon de golf, elle était perdue et du coup on a passé la nuit dans ce cabanon en se tenant éveillé car on savait que des zombies rodait. Cette fille était en couple avec un mec et depuis on arpente le monde tout les trois. On m'a envoyé ici pour voir si il n'y aurait pas des provisions des armes ou d'autres trucs utiles, tu n'aurais rien vu en te baladant dans l'école ?
Ca commençait toujours de la même façon avec lui ; je ne pu retenir un sourire en coin. Je haussais les épaule en écartant les bras en signe d’impuissance. Je désignai le bureau du menton.
A part un vieux paquet de biscuits apéro, y avait rien ici.
[Dé du destin] Je me sortis de ce fauteuil confortable d'une traction sur les avants bras, me rappelant que j'avais une mission également avant de tomber sur mon frère. Trouver à manger.
Mais, on peut aller voir à la cafet' ou en salle des prof. Je suis sûr qu'ils avaient de quoi bouffer quand tou...
Je n’eus pas le temps de finir ma phrase que mon pied gauche rencontra la sangle de sa fichue guitare. Ne m'attendant pas du tout à rencontrer un obstacle en chemin, je perdis l'équilibre lorsque celle-ci décida clairement de garder mon pied pour elle. Je vis alors le corps de mon frère s'approcher dangereusement de moi, à moins que ce ne fut le contraire. Digne d'un film comique, je m'étalais donc sur mon frangin comme une grosse merde, juste histoire de perdre la face, de passer pour un gros naze. Ma hache se planta dans le sol. Il pourrait même prendre ça pour une attaque râtée, non ? Je me redressai, ramassai ma hache et passai ma main dans ma tignasse emmêlé, confus.
Heu, désolé. Promis j'ai pas essayé de te tuer.
La scène portait à confusion, après tout.
Dernière édition par Maximilian Carlton le Mer 28 Sep - 19:22, édité 1 fois