Jayson Lloyd
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| Une pas si mauvaise pioche que ça Lun 14 Nov - 17:10 Une pas si mauvaise pioche que ça Parce que nos plus belles conneries deviennent nos plus beaux souvenirs... ••• Il ne sait pas vraiment comment il s’est démerdé pour, mais Jayson est arrivé au lycée. Avant toute chose, il est bon de savoir que ce ne fut pas l’un de ses endroits préférés. Rien que d’y mettre les pieds et il se prenait une baffe de souvenirs de merde. Les premiers râteaux, les Profs qui s’amusent à le coller pour tout et n’importe quoi. Surtout n’importe quoi. De son point de vue, ils se donnaient tous le mot pour le faire chier, c’est simple. Mais s’il est venu là, c’est pas pour se remémorer des souvenirs tout pourri, mais bien pour chercher de la bouffe, des armes ou même un endroit pour passer la nuit.
Naturellement - ou pas -, ses pas l’avaient d’abord conduit jusque dans le bureau du directeur, presque à pas de loup. Il n’arrêtait pas de se dire que s’il fallait zigouiller du zombie, c’était l’endroit rêvé. Ainsi il se vengerait de l’autre vieille peau de Prof d’histoire, avec un peu de chance. Mais encore, fallait-il qu’il dégote une arme. D’ailleurs, en parlant de ça, il venait de trouver un Tonfa dans le bureau du directeur. Et là, un léger ricanement nerveux lui échappa.
« Je le savais que ce vieux timbré voulait faire la peau aux élèves. »
Mais c’était déjà mieux que rien et il l’emporta, rebroussant ensuite chemin. Il pouvait entendre les bruits de pas qui trainent des rôdeurs. Ils n’étaient pas bien loin, mais le couloir avait l’air plutôt tranquille pour le moment. Assez pour qu’il puisse tracer discrètement jusqu’à la cafétéria. S’il y a bien un endroit où il est possible de trouver de la nourriture c’est là. Enfin d’après lui et dans l’hypothèse où personne n’y ait pensé avant.
A l’intérieur de la salle c’était étrange. Comme si le monde s’était arrêté de tourner et que les tables n’attendaient que la venue des élèves, mais...
« Mais p*tain, qu’est-ce que ça pue. »
L’odeur lui rappelait que des cadavres ambulants trainaient dans le coin. Quoique là, ça sentait surtout la bouffe pourrie. Et il peut bien avoir faim, comme sûrement toutes les personnes encore en vie à ce jour, il n’avalera rien d’avarié. Rien que d’y penser, il en vomirait presque.
Toujours sur ses gardes, parce qu’il n’a pas prévu de finir en sandwich pour morts-vivants, il se rapprocha des cuisines, jetant des coups d’oeil par la petite fenêtre ronde de la porte. Il n’y avait l’air de rien avoir de vivant ou de mort pas tout à fait mort à l’intérieur. Si bien qu’il se décida par pousser la porte, qui grinça malheureusement.
« Fait chier… »
Se mettant aussitôt dos au mur, il ne bougea pas, restant à l’affut du moindre bruit. Mais ni grognement, ni pas qui traine ne se faisant entendre, il se rua sur les placards et réfrigérateurs. La plupart des trucs étaient moisies évidemment. Surtout tout ce qui est périssable. Mais s’il pouvait dégoter rien que des chips ou même une boite de conserve. Il doit bien avoir encore quelque chose qui fonctionne dans le coin, histoire de faire chauffer de la bouffe et de ne pas être venu jusque-là pour rien. Ce n’est pas vraiment que le lycée lui manquait, il aurait pu se passer de s’y rendre. Mais dehors, ça craint et il n’a pas eu d’autre choix que de se mettre à l’abri dans le coin. Pour un bruit l'attira aussitôt, venant de l'arrière de la pièce.
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