Vous pouvez pas imaginer comment la première semaine dans cet hôpital a été éprouvante. Si je résume le tout, je suis enfermée dans un hôpital mis en quarantaine habité par des zombies, et la seule chose que là maintenant tout de suite je pense à faire, c'est écrire dans le journal d'un docteur que j'ai trouvé mort avec le stylo trouvé dans sa veste.
Je reprends du tout début. Non pas à partir de ma naissance, mais à partir de ma rencontre avec mon acolyte, le charmant (et chiant, mais heureusement qu'il va pas lire ce journal, il a déjà lu la partie du docteur, ça devrait suffire) Blaire. Il s'appelle Raphaël Blaire mais je préfère l'appelé Blaire, et dire aux autres que c'est le diminutif de blaireau, même si je le pense pas pour de vrai. Bon, je l'ai rencontré dans la cafet' de l'hôpital, quand j'ai découvert que " mis en quarantaine ", c'était pas que dans les films. Il m'a expliqué qu'il pensait à une infection, et ensemble (oui on est la meilleure équipe du monde, ou pas) on est allé dans la psychiatrie, où j'ai donc trouvé le journal de ce pauvre Hartmann. Et son cadavre aussi je l'ai trouvé... pour mon plus grand malheur. Mais j'allais en trouver d'autres, des cadavres... ça au moins, c'était une certitude, vu le sang qui coulait sur les murs. Vous auriez certainement trouvé ça glauque, en fait, j'AI trouvé ça glauque. Et comme dans les films, encore une fois, la mélodie d'une boîte à musique qui se trouvait dans une des chambres nous rendait nerveux. Enfin, je sais pas pour lui, mais moi ça me rendait nerveuse.
Pendant que Blaire découvrait des trucs fantastiques dans le carnet, et que moi je m'amusais avec les cadavres (on jouait à la dinette) Un machin-chose a décidé de nous rendre visite, mais il est lent, donc avant qu'il arrive dans la chambre, Blaire a découvert qu'on pouvait tomber malade en les touchant et du coup, il m'a retiré de mon jeu macabre pour m'enlever et m'emmener dans... les chiottes. Il me lavait les mains, et moi je pigeais juste rien du tout. C'est ce moment que le machin attendait pour aller faire ses besoins et nous rendre visite. Moi, comme une conne, je tend un briquet, limite je cris : Donne-moi le pouvoir de détruire ce truc ! Mais le briquet tout simple n'aide pas.
C'est Blaire qui a détruit le zombar. Puis il s'est endormi. Pas le zombar hein, je parle de Blaire là. Pendant ce temps, donc maintenant tout de suite, j'ai lu le journal et je suis en train de l'écrire. C'est intéressent. Faut que je montre ce que je vaux, pour ç il me faudrait une arme. Soit un déo, j'ai pensé. Pour faire un lance-flamme espèce de nigauds. Oui, car au cas où un briquet + un déo' = un lance-flamme.
Bref, un déo', ça se trouve dans les vestiaires. C'est donc à ce moment que j'ai réveillé Blaire pour lui dire qu'on y allait.
Il traînait comme un zombie derrière moi (pas de mauvais jeu de mot hein, je déconne pas) et il se manifestait pas, donc je l'ai un peu oublié, honte à moi. Dans les vestiaires, je lui ai sans faire exprès claquer la porte au nez... Bon, ensuite, j'ai tout simplement crocheter une serrure... Et devinez quoi ? J'ai trouvé une batte de baseball ! Une authentique... Je pourrais éclater des tas de zombars avec ça ! Bon, par contre, même si Raph' était impressionné, il a vite oublié et il m'a proposé un plan : allez aux soins palliatifs se prendre une chambre et y dormir... Et c'est ce qu'on à fait.
À demain !
Première semaine.
Jour 2
Durant la nuit, les tours de garde m'ont sérieusement achevés. Je ne sais pas si je pourrais encore supporter ça une nuit de plus. Après m'être douché j'ai rencontré quelqu'un. Elle s'appelle Avery, et je la déteste. Non mais sans déconner, les filles pestes et belles comme ça, ça devrait pas exister !! À part moi évidemment ! On a discuté, on s'est engueulé... Bref. Quand elle est partie, j'ai décidé de rejoindre la cafétéria... Surprise ! Raphaël y était... Avec des gens inconnus. Ils se battaient contre des zombies mais l'un d'eux s'approchait par derrière, ils ne l'ont pas vu, j'ai dû faire le boulot. Son crâne a explosé. Littéralement. Je pensais pas que ma batte de baseball allait faire de telles dégâts !