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Joyeuses fêtes à tous !
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Semaine 1 - jour 2 - i don't love the hospital (feet Avery Carter) Lun 2 Sep - 12:24
Mon sommeil est agité, mes siestes étaient courtes, l'appel de ma petite sœur me hantait, ses derniers mots coupés par la vue de mon père qui la frappe et veux la tuer, m'avait sortit de ce repos qui était tout sauf réparateur. Ma tête était douloureuse, je regardais autour de moi, me voilà dans une chambre d'hôpital, seul, encore, le regard vide, de légères, mais présentes, cernes sous les yeux, une envie de tout casser autour de moi et de mourir de déshydratation pour revoir ma petite sœur. Comment en étions nous arrivé là, comment j'étais arrivée là ? Qui m'avait amenée ici, autant de question sans réponses auxquelles je n'avais pas courage de répondre, même si il était plus qu’évident que c’est moi qui me suis déplacer tout seul. L’environnement était clair, la télévision éteinte et ce que je devais appeler "mes affaires" avaient trouvé leur place sur la chaise en face du lit à savoir mon extincteur. Le lit à côté du mien était vide, bonne ou mauvaise nouvelle je ne savais pas vraiment. Ma veste couleur sang trônait presque fièrement sur ce siège, j'avais pitié des zombies et envie de les tuer pour ce qu’ils ont fait à ma petite sœur, je ramenais mes genoux à mon torse, restant calme et silencieux. Repensant à ce que j’avais d’eu faire à ma sœur pour abrégé ses souffrances. Mon extincteur est un peu encombrant il me fallait trouver un moyen de le transporter sans gène.
Je trouvais devant moi une armoire et dedans un sac à dos. Assez rudimentaire, mais en l’ouvrant, du scotch bien solide et quelque affaires inutile que je m’empresse de jeter sur le sol sans grand intérêt quand une corde tomba sur le sol. Je coupais les attaches du sac à dos pour les scotcher mais finalement, je pris la corde l’extincteur, je m’assis sur la chaise et mis l’extincteur sur mon dos avant de passer la corde autour de moi et l’extincteur puis je finis par un nœud bien solide. Je me levais histoire de voir si tout cela tien bien la route, impeccable tout est en place, voila qui est bien plus pratique. Maintenant il me faut trouver quelque chose à manger, n’importe quoi qui semblerait être un festin tant mon ventre criait famine. Le simple verre d'eau pouvait se transformer en met délicat. Tout semblait prendre une autre dimension, une plus grande importante était donné aux choses simples, et pourtant ça ne faisait pas si longtemps que ça, que ma petite vie parfaite de soldat exemplaire avait volé en éclat, il avait suffit d'une toute petite étincelle pour que le monde s'embrase et brûle ce qui est le plus important pour vous. Je portais cette affreuse malédiction de toujours vouloir dramatiser au premier abord pour ensuite jouer les héros, quelque chose de très peu sexy. Je sentais mes jambes engourdies, je décidais qu'après mon rafistolage, j'irais me dégourdir les jambes, traîner ma carcasse dans les couloirs, à la recherche de je ne savais pas trop mis à part des vivres, je comptais errer un petit moment, respirer l'air extérieur des couloirs ou du hall et retourner sous les draps à attendre que l'on me dise que je pouvais partir de cette quarantaine et trouver les responsables de ce désastre qui semblait être tout ce dont j'avais besoin en ces temps difficile. Je me levais donc, posais mes pieds contre le carrelage froid de l'endroit, je vacillais un peu, mais tenait bon, j'avais marché des heures et un jour et demi, ce n’était pas cinquante malheureux mètres qui allait me faire peur. J'attrapais ma veste pour la mettre sur mon dos lorsque je me rendit compte que j’avais mis mon extincteur avant ma veste. Quel crétin vraiment, je d’eu donc tout refaire mais cette fois-ci avec ma veste sur le dos et me voilà parti pour de nouvelle aventure. Comme si, je n’en avais pas eu assez.
Je devais chercher de la compagnie, quelqu'un à qui parler, pas une infirmière avec qui la conversation serait vite impersonnelle, et qui tournerait très vite autour du fait que je devais certainement retourner me reposer. J'arpentais les couloirs, je n'aime pas vraiment les hôpitaux, ou même tout ce qui touche à la médecine. J'y vais souvent sous la contrainte, quand vraiment c'est de dernier recours. C'est certainement l'un des domaines les plus gratifiant du monde, sauver et soigner des vies, mais au final, les hôpitaux empestent la maladie, et j'ai horreur de ça. Monsieur Propre, façon naphtaline, imaginez donc mon angoisse. Un peu fatiguée, je m'asseyais en face de ce qui semblait être un distributeur de boissons chaudes, quasiment tous les voyants étaient allumés, signifiant que la machine était quasiment vide, je pliais mes jambes en tailleur en face, la tête pleine, le regard dans le vide. Je regardais la lumière par la fenêtre. J'espérais quand même sortir rapidement de cet hôpital, non pas que je ne sois pas reconnaissante ou quoique ce soit, je n'ai simplement pas envie de rester plus qu'il ne faut dans cet endroit qui me mettait mal à l'aise. D'ailleurs ça se voyait, je glissais ma main dans mes cheveux, je me mordais la lèvre inférieure, je regardais un peu partout à la recherche d'un point qui me permettrait concentration, mais rien n'y faisait : impossible d'être à l'aise par ici. Je décidais alors de retourner dans la chambre en laissant la porte ouverte, m’asseyant sur la chaise en prenant bien le soin de la placer devant la porte pour voir qui viendraient en premier. Pariant tout seul si ce serait une abomination ou un survivant…
Dernière édition par Bradley A. swayn le Dim 15 Sep - 5:45, édité 2 fois
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Re: Semaine 1 - jour 2 - i don't love the hospital (feet Avery Carter) Sam 14 Sep - 15:58
« Allez cours, fuis. Je n'ai pas à respecter des lâches, même si elles sont plus âgées. Et by the way mes fringues ne t'iront pas, t'es trop... large pour ça. Et t'as pas besoin de maquillage, ça changera rien à ta tête. »
La voix de Camélia raisonna dans les couloirs déserts. Mais Avery, bien que très énervée, n’avait pas la force de se retourner pour répliquer. Tout ce qu’elle souhaitait, s’était se reposer. L’idée de lever un doigt par-dessus son épaule effleura tout de même son esprit. Quand bien même elle en avait très envie – malgré le fait que cela soit totalement stupide et immature - elle renonça et continua à avancer sans se retourner. Tout ce qu’elle voulait, s’était s’éloigner de cette abrutie. Avery songea un instant à la réaction qu’elle aurait eue face à une inconnue dans pareille situation. Probablement tout le contraire. Elle l’aurait accueillie à bras ouverts, aurait cherché à discuter… En bref, elle aurait été gentille. Comme d’habitude. Cependant, dans une situation pareille, Avery devrait s’adapter. Et ça, elle commençait tout juste à le comprendre. Camélia ne voulait pas partager, et peut-être avait-elle totalement raison. Dans les films catastrophes, tout se passait toujours comme cela, ou presque. Les gens deviennent égoïstes et sournois. Ils ne veulent pas partager, ils sont méfiants vis-à-vis des autres et deviennent parfois violents entre-eux. Avery soupira. Tout cela était d’une telle stupidité. Pourtant, si elle voulait survivre, elle devrait changer. La jeune fille secoua la tête. A quoi bon ? Chassez le naturel, il revient au galop. La jeune fille ne pouvait pas aller à l’encontre de qui elle était, elle le savait bien. Mais à partir de maintenant, elle se méfierait des gens qu’elle rencontrerait. Pas question de se faire marcher dessus par les autres, ça non. Et pas question non plus de se faire dévorer par un zombie au détour d’un couloir.
Avery avançait de moins en moins rapidement, d’un pas peu assuré. Le manque de sommeil rendait sa démarche maladroite et elle avait l’impression qu’elle allait s’écrouler d’une seconde à l’autre. De plus, l’odeur de sang que dégageaient ses vêtements l’écœurait de plus en plus, lui donnant d’effroyables nausées. Son collant était dans un état pitoyable, laissant apparaître sa peau écorchée de part et d’autres, tandis que son débardeur retombait négligemment sur ses épaules blessées. Le tissu poisseux collait à la peau d’Avery, lui donnant l’impression de porter des vêtements trempés. Un frisson glacial parcouru tout à coup le corps de la jeune fille, le froid commençait à l’envahir, il fallait qu’elle s’arrête dans une chambre, tant pis si elle n’était pas très loin de l’égoïste et arrogante Camélia.
Perdue dans ses pensées, la rouquine sursauta lorsqu’elle crut distinguer un bruit qu’elle connaissait, sans arriver pourtant à l’identifier totalement. La jeune fille s’engagea dans le couloir parallèle à celui où elle se trouvait - couloir d’où provenait le bruit, si elle avait bonne oreille. La jeune fille, inquiète, sorti l’arme de son sac et la serra fermement entre ses deux mains. La porte de l’une des chambres était entre-ouverte. Prête à faire face à un zombie, Avery s’approcha doucement et tendit l’oreille. Elle n’entendait pas de respiration forcée, ni aucun son d’un corps se traînant mollement... D’ailleurs, aucune odeur de chair faisandée n’envahissait le couloir… Au contraire, le couloir sentait l’hôpital. Cette odeur indéfinissable, comme du désinfectant mêlé à la maladie. Avery plissa le nez, cette odeur la dégoûtait. Je déteste les hôpitaux. Je déteste les zombies. Putain de quarantaine. Prenant son courage à deux mains, la jeune fille poussa la porte délicatement afin de ne pas faire de bruit et tendit son arme face à elle.
Ce qu’elle découvrit n’avait rien d’un zombie, c’était un homme. Sentant l’adrénaline retomber d’un seul coup, Avery relâcha son emprise sur l’arme qu’elle serrait entre ses doigts avant de baisser les bras.
- Merde…
La jeune fille laissa échapper un soupir et de passa sa main d’un geste nerveux sur son visage. Sans s’attarder, elle prit la parole d’une voix qu’elle voulait pleine d’assurance, sans y arriver totalement. La fatigue, la faim, le stress… Toutes ces choses prenaient le dessus. Avery s’appuya maladroitement contre l’embrasure de la porte afin de se tenir droite, elle se sentait mal.
- Je pense qu’une fois de plus, je dérange. Désolée, je savais pas que la chambre était occupée. Je …
Avery avait la tête qui tournait, la sensation que sa tête allait exploser. Elle ne termina pas sa phrase, les larmes envahirent ses joues d'une manière inexplicable. Elle n'en pouvait plus.
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Re: Semaine 1 - jour 2 - i don't love the hospital (feet Avery Carter) Dim 15 Sep - 6:43
J’attendais patiemment dans cette chambre d’hôpital.
Je jetai à nouveau un coup d’œil là où je me trouvais n’ayant rien d’autre à faire. Si la vue de la ville était magnifique par la fenêtre, ce n'était pas ce qui m'intéressais, mais de savoir qui d’un zombie ou d’un humain allais venir en premier.
La chambre consistait un abri à elle seul. L'ensemble était répartie en plusieurs pièces espacées, et agréables à vivre. Les murs comme le plafond était d'un blanc éclatant, hôpital oblige, renforcé parfois par des tons plus chaleureux, automnal, que ce soit une bande de couleur sur un mur, une porte coulissante qui ne faisait pas le moindre bruit quand on l'ouvrait ou la fermait, le tout agrémenté de meubles épurés et classieux de la table basse noire surplombant un tapis de laine épaisse, que les meubles de rangement laqué où la poussière n'avait pas encore eu le temps d'élire domicile mais vue les circonstances cela ne saurais tarder.
Un lit Kingsize trônait au milieu, les draps dressés sans le moindre pli, une dizaine de coussins par dessus, qu'un bouquet de roses blanche vint s'y assoupir par dessus. Ce bouquet était d'ailleurs le seul florilège de plantes à ne pas être en pot, toutes les autres ayant encore toute leur splendeur, et la vie devant elle si une main verte s'en occupait comme il se devait. Mais ça c’était avant, la tout de suite il y avait bien plusieurs coussin car j’avais pris la peine de rassembler les coussins sur un seul lit, le miens. Pour ce qui est dans plantes il n’y en avait plus, mis à part la rose blanche que j’avais posé sur la table de chevet.
Le parquet boisé aux tons chauds finissait ce bouquet d'élégance, de ce qu'e j’aurais qualifié de perfection simple.
Pas de chichi, un endroit calme, accueillant, facilement modulable au gré des envies.
J’opinai pour moi-même, l'endroit se prêtait bien pour ce rendez-vous. Enfin si c’était un humain bien entendu, car avec un zombie et bien le mur blanc serait devenu rouge sang. Il sourit de sa propre réflexion, et patienta sagement.
Je me regardai dans le miroir, assis sur ma chaise, et y aperçut en toute logique mon reflet. Toujours aussi beau même en pareil circonstance, il faut bien être présentable que se soit une abomination ou un humain. Quoi qu’il en soit je fis le parie qu’il s’agirait d’un humain…
j’entendis la porte se pousser, et pivota pour faire face à cette jeune femme plus qu’agréable à regarder. Le seul souci c’est qu’elle semblait vraiment dans un mauvais état la pauvre. Surtout que tenir un pistolet avec les deux mains pointé vers l’avant n’était pas un choix très judicieux, bref passons, à ce moment précis je fis un geste comme pour dire « yes, j’ai gagné » mais à présent je fus dans un dilemme. Mon coter militaire me disais tout simplement de lui dire de partie, je n’ai pratiquement rien je ne peux pas m’occuper d’elle, mais mon coter on dira plus humain me dit que je ne peux pas laisser cette jeune femme toute seule comme ça et dans cet état.
- Entrez, et refermez derrière vous…alors que je fis un léger signe de la main en souriant, avant de la remettre nonchalamment dans la poche
Je la détaillai alors qu'elle s'exécutait, et ne put qu'apprécier son bon goût vestimentaire. Quand j’avais dit agréable à regarder, je ne m'attendais pas à une telle classe. Bon bien entendu il ne faut pas faire attention au blessure et au habit détérioré. Elles n’auraient pas pu aller directement à un entretien d'embauche pour une multinationale, elle se serait faite jeté de suite ! Vue son épuisement et sa réaction je pris tout de même la peine de me lever pour l’aider à s’assoir sur le lit en la soutenant. Je m’assis à coter d’elle passant mon bras autour de son épaule et plaçant sa tête sur mon torse comme pour réconforter une petite fille...
- Allons, allons... Pourquoi êtes-vous dans un état pareil ? Il faut vous reposez.Lui dis-je en faisant bien attention qu’il ne s’agisse pas d’une ruse. Faisant toujours attention à la main tenant l'arme, on ne sait jamais…
Dernière édition par Bradley A. swayn le Dim 15 Sep - 23:05, édité 2 fois
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Re: Semaine 1 - jour 2 - i don't love the hospital (feet Avery Carter) Dim 15 Sep - 14:27
Le jeune homme installé près de l’entrée, après lui avoir fait signe en souriant, demanda à Avery de refermer derrière elle. Quel sourire… La rouquine ne se le fit pas demander deux fois et s’exécuta donc, sans un bruit. S’appuyant contre le mur, elle tentait de se tenir droite afin de garder une certaine contenance face à l’inconnu assis devant elle. Il fallait probablement qu’elle sorte de la chambre, qu’elle se trouve un autre endroit, qu’elle le laisse tranquille. Encore une fois. En temps normal, la jeune femme se serait contentée d’une petite remarque, d’une plaisanterie, avant de sortir de la pièce. Peut-être même se serait-elle énervée, mais jamais elle ne se serait mise dans un état pareil. Jamais elle n’aurait pleuré pour si peu. Pourtant, à cet instant, elle n’avait pas pu empêcher des larmes de couler silencieusement le long de ses joues. Ses jambes, quant à elles, n’avaient pas tenu le coup non plus. C’était comme toutes ses forces la lâchaient d’un seul coup. Quelle faiblesse… On aurait dit une gamine.
La jeune femme se trouvait pathétique. Mais l’angoisse avait pris le dessus, et malgré le ridicule de la situation, pleurer lui faisait un bien fou. Cette quarantaine l’avait rendue nerveuse. Ces putains de zombies. Les couloirs glacés de l’hôpital. Avery était sous le choc de ce qu’elle avait vécu depuis son arrivée. En deux jours à peine, sa vision du monde avait été totalement bouleversée. Ce genre de choses ne pouvaient arriver que dans les films. Ces créatures qui hantaient l’hôpital… Le simple fait d’imaginer Layla, sa cousine complétement naïve, perdue dans les couloirs lui donnait mal au ventre. Et ce, malgré le fait qu’elle ne la supporte pas. Après tout, ce n’était qu’une enfant... Alysha, sa meilleure amie, elle, était bien plus forte et bien plus débrouillarde que la petite Layla, mais avait-elle réussi à s’en sortir indemne ? C’était sa faute, si elle se retrouvait coincée ici… Il y avait aussi Antonin, le médecin qu’elle avait rencontré la veille. Le cri de terreur qu’il avait poussé avant de disparaître hantait encore l’esprit de la jeune femme, qui n’osait pas imaginer ce qui lui était arrivé. Avery secoua la tête, elle ne devait pas penser à tout cela. Cependant, ses pensées ne s’arrêtèrent pas. Le pire, c’était ces choses. Ces zombies. Leur chair en décomposition, leur teint pâle, leurs membres atrophiés… La rouquine ne supportait pas l’odeur que dégageaient ses créatures. Et leurs râles rauques… Le bruit de leur chair traînant sur le sol … Elle en avait la chair de poule rien que d’y penser. Comment avait-elle pu se retrouver dans une situation pareille ? Comme d’habitude, elle était trop gentille. Si seulement elle avait refusé de rendre service, pour une fois. Elle aurait été bien loin de cet endroit maudit et de toutes ces choses effrayantes.
Interrompant les pensées d’Avery, l’inconnu se leva afin de s’approcher d’elle. Ecroulée par terre, la jeune femme ne put retenir un certain mouvement de recul en le voyant s’approcher. Mais l’homme se pencha et l’aida à se relever délicatement. Tout en la tenant fermement, l’empêchant ainsi de retomber, il la fit s’installer sur le grand lit qui occupait la pièce. Sans plus attendre, l’homme passa un bras autour de l’épaule d’Avery et la serra de manière à ce que sa tête entre en contact avec son torse. Surprise, la jeune femme laissa tomber sur le sol le revolver qu’elle tenait jusqu’alors fermement dans sa main droite. Oubliant un instant de se méfier, Avery se laissa aller dans les bras de l’inconnu. Son torse large était réconfortant, et la chaleur de son corps la réchauffait un peu. Elle était glacée. La voix grave et apaisante de l’inconnu s’éleva soudain dans le silence de la chambre.
Il ne fallut pas plus d’une minute pour que les larmes cessent de couler le long des joues d’Avery. Celle-ci, se rendant tout à coup compte de la situation, s’éloigna du jeune homme, le repoussant avec le peu de force qu’il lui restait. C’était affreusement gênant… Elle s’était montrée faible. Quelle imbécile, se comporter comme une enfant… La rouquine plongea son regard dans celui de l’homme qui lui faisait face. Jusque-là, elle n’avait pas pris le temps d’observer celui qui l’avait si gentiment réconfortée. Bien plus grand qu’elle, il dégageait un charme indéniable. Les cheveux en bataille, un visage parfaitement dessiné et sûr de lui, des yeux bleus azur… Avery avait la curieuse impression qu’il pouvait lire en elle en la regardant. C’était inconfortable, mais elle n’arrivait pas à détacher son regard du sien. Rien à dire, cet homme était magnifique. Le rose lui montant aux joues, la rouquine pinça sa lèvre inférieure – signe de son embarras – puis s’adressa à lui :
- C’était déplacé… Désolée. Enfin ... Merci. C’est juste … Tout ça, cette quarantaine… Et ces …
Avery s’interrompit. Avait-il déjà rencontré l’une de ses créatures au détour d’un couloir ? Si ce n’était pas le cas, peut-être allait-il la prendre pour une folle. De toute manière, elle n’était plus à ça près. Elle termina donc sa phrase.
- Ces zombies …
Jetant un coup d’œil à son revolver sur le sol, la jeune fille déglutit. Elle se pencha pour le ramasser, sentant sa tête tourner suite à son geste rapide.
- Je ne sais pas m’en servir… Alors il n’y a rien à craindre. Avoua-t-elle en le posant sur ses genoux. Je cherchai simplement une chambre ou dormir un peu … et où prendre une douche, ajouta-t-elle avec une moue dégoûtée tout en regardant ses vêtements. Je peux aller dans la chambre d’à côté, s’il le faut.
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Re: Semaine 1 - jour 2 - i don't love the hospital (feet Avery Carter) Dim 15 Sep - 23:43
L’étau se resserra sur mon poignet, telles des serres avides, elles encerclèrent le haut de sa main, tendue par la colère et le trouble qui m’habitait alors... Pourtant, le geste s’était fait délicat, à l’image de la sublime créature mais je le ressentis comme une agression, une interdiction transgressée vilement par la demoiselle... Elle me dégoutait, oui, et le simple fait que la démone osa poser ses doigts sur ma peau masculine m’exécrerait avec une brutalité que je n’avais soupçonné. Je me laissai néanmoins entraîner à l’écart comme un vulgaire pervers qui ne voulais que profiter de la situation, c’est en tout cas l’impression que j’eu... Je restai planté sur place, enlisé dans le sol d’ivoire tandis que la jeune femme tirait énergiquement les tentures sur sa peau, dissimulant honteusement le duel imminent... Et les mots se précipitèrent dans l’interstice formé par les lèvres pulpeuses de la somptueuse, le verbe fusa, interrogations brutales et intonations blessantes, lacérant fictivement mes chairs à mesure que le phrasé de la belle s’échappait d’elle, venimeux, empoisonné, démoniaque... douloureux... La colère intense et la blessure béante avait animé la chevelure flamboyante, électrisant cette dernière d’une aura sauvage et irréelle, tellement belle, tandis que ses yeux de saphir s’allumèrent de lueurs plus bleues que jamais, transperçant mon corps de multiples lames accusatrices... La culpabilité vint alourdir mes entrailles, formant une boule de plomb dans mon estomac à mesure que les mots, peu à peu, s’intensifiaient pour atteindre leur apogée d’une insulte indigne des lèvres divines de la danseuse... Mais la culpabilité se heurtait violemment à la haine, souffrance interdite et silencieuse qui s’insinuait dans chaque parcelle de mon corps aux muscles tendus par la colère...
- Pourquoi iriez-vous ailleurs ? Auriez-vous peur de moi ? Après je n’aurais pas d’eu me montrer aussi gentil avec vous dés le début désolé d’avoir était aussi… comment dire… intime avec vous, c’était une erreur de ma part.dis-je d’une voix douce pour me faire pardonner…
Me frottant machinalement les yeux, comme pour effacer un temps la bataille incessante qui déchirait mon essence, bien dissimulé sous le calme apparent de mon enveloppe charnelle, je me remémorai inconsciemment les mots de belle demoiselle...
“Zombie”... “Quarantaine”... “Chambre ou dormir”... “Douche”...
Les termes résonnait à mon esprit tourmenté, tournoyant en mon sein telle une ronde tiraillante, lançant piques et lacérations à mon égard, se mélangeant en un tourbillon entêtant, à tel point que je du me tenir la tête pour ne pas flancher... Un flash électrisa, brutal, violent, les nerfs cervicaux, esquissant, flou, le souvenir irréel d’un viol interne de mon esprit... J’avais cherché, fouillé, profané mes pensées les plus intimes pour dénicher l’information cruciale mais ma conscience avait résisté, s’était fermé à elle-même, avait enfoui au plus profond de mon être le moindre souvenir malsain... Pour la protéger... Pourquoi ?
Le poids du flash mémoriel me fit me levé et reculer de plusieurs pas, mon corps trouvant son encrage contre la paroi froide du mur alors qu’une goutte de sang perla de mon nez tant le souvenir me frappa brusquement... Du revers de la main, je l’essuya précipitamment alors que mon regard d’azure chercha le contact de celui de la jeune femme...
- Désolé je... je fais… je fais souvent ça depuis quelque temps. Mais rien de grave c’est juste une forte migraine qui passera dans un petit moment. Pour ce qui est de l’arme je peux vous apprendre comment la tenir et avoir la bonne posture mais je ne suis pas très doué en précision… sinon pour en revenir à la douche il y en a une ici et vous pouvez vous douchez sans problème…
Ma voix s’était encore plus adoucie, rêveuse, embuée comme à la sortie d’un long sommeil... En formulant tout haut les mots incohérents qui se bousculaient à sa conscience, je tentais de rassembler les morceaux sans y parvenir alors que mon regard contemplait, sans vraiment la voir, la silhouette anéantie de la jolie jeune femme... Que voulais-je d’elle ? Qu’attendais-je d’elle ?
- Pour ce qui est de la suite vous pourriez rester aussi longtemps que vous le désirée. Mais prudence, n’essayez pas de profiter de la situation et j’en ferais autant. Les zombies que j’appelle abomination ne sont pas un problème, je les tuerais tous pour ce qu’ils ont fait à ma petite sœur !
Mon esprit tourmenté cherchait à présent des réponses, la colère ayant laissé place à l’incompréhension totale par le flash mémoriel qui m’avait frappé sans prévenir...
- Alors qu’en dite-vous ?
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Re: Semaine 1 - jour 2 - i don't love the hospital (feet Avery Carter) Lun 16 Sep - 11:06
Avery, qui reprenait peu à peu ses esprits, prit le temps d’observer la pièce dans laquelle ils se trouvaient. Il s’agissait d’une chambre d’hôpital particulièrement luxueuse. En effet, cette pièce ne ressemblait en rien à une chambre d’hôpital comme les autres. Très vaste et chaleureuse, celle-ci était meublée de manière agréable et légère. Un tapis de laine sur lequel se dressait une table basse noire se trouvait non loin de la jeune femme, qui remarqua un grand écran de télévision accroché au mur. L’idée de l’allumer afin de voir s’ils donnaient des informations sur la quarantaine aux informations effleura l’esprit d’Avery un court instant. Plus tard, peut-être… Non loin de cet écran se trouvait une porte colorée qui attirait l’oeil, probablement l’entrée de la salle de bain. La jeune femme songea avec envie à la douche bouillante qu’elle pourrait y prendre tout en continuant à observer autour d’elle. Les quelques meubles de couleurs qui remplissaient la pièce, principalement des meubles de rangement, contrastaient fortement avec la clarté des murs d’un blanc neige. Pour finir, l’énorme lit sur lequel Avery était confortablement installée aux côtés de l’inconnu trônait au centre de la pièce. Les nombreux coussins étalés sur celui-ci, le matelas moelleux dans lequel Avery avait l’impression de s’enfoncer petit à petit, et l’odeur de linge propre étaient comme une invitation à tomber dans les bras de Morphée. Avery, mettant sa main devant ses lèvres, ne put retenir un bâillement, tant la fatigue l’assommait.
Frottant doucement ces yeux, Avery remarqua les traînées de maquillage laissée sur ces doigts. N’osant pas imaginer son allure, la jeune fille frotta les traces d’un noir d’encre à l’aide de son pouce et se retourna vers l’inconnu, dont elle attendait une réponse. Celui-ci lui répondit, d’une voix calme et douce.
- Pourquoi iriez-vous ailleurs ? Auriez-vous peur de moi ? Après je n’aurais pas d’eu me montrer aussi gentil avec vous dés le début désolé d’avoir était aussi… comment dire… intime avec vous, c’était une erreur de ma part.
- Vous ne me faites pas peur, mais …
La jeune femme repensa à cette Camélia et à la façon dont celle-ci lui avait menti, dont elle l’avait rejetée. Dans une situation pareille, c’était chacun pour soi elle l’avait bien compris.
- Disons simplement que je ne veux pas déranger, et surtout ne pas rester si je ne suis pas la bienvenue.
Voyant le jeune homme se frotter les yeux, Avery se demanda s’il avait dormi depuis le début de la quarantaine. Il avait soudain l’air si fatigué… Son regard bleu semblait tout à coup s’être éteint, ou presque, car il semblait bien moins éclatant que quelques minutes auparavant. Son visage s’était assombrit, ses traits s’étaient durcit… Alors qu’elle était sur le point de lui demander s’il se sentait bien, Avery vit l’inconnu se lever brusquement et s’éloigner d’elle. Tandis que son dos percutait le mur crème avec un bruit sourd, une goutte de sang s’échappait de son nez. Après l’avoir essuyée du revers de sa main, l’inconnu tenta de rassurer Avery, prétextant une forte migraine. Son regard bleu azur planté dans celui de la jeune femme se fit insistant. Avery y vit presque l’ordre de ne pas poser de questions. L’inconnu semblait tout à coup être différent, torturé. Comme pour détourner l’attention de la rouquine, le jeune homme lui annonça également qu’il pourrait lui apprendre à tenir son revolver de la manière adéquate avant de lui dire qu’elle était la bienvenue et qu’il ne voyait pas d’inconvénient à ce qu’elle se douche ici. Sa voix était toujours très douce et délicate lorsqu’il s’adressait à elle. Avery, sincèrement inquiète, ne releva pas tout de suite les propos de l’inconnu et se redressa sur ses jambes afin de s’approcher du jeune homme, essayant de ne pas être envahissante.
- Vous êtes sûrs que ça va ? Asseyez-vous, ça vaudrait mieux.
Avery effleura délicatement le bras du jeune homme afin de l’inciter à venir se rasseoir sur le grand lit. C’est alors qu’il prit à nouveau la parole.
- Pour ce qui est de la suite vous pourriez rester aussi longtemps que vous le désirée. Mais prudence, n’essayez pas de profiter de la situation et j’en ferais autant. Les zombies que j’appelle abomination ne sont pas un problème, je les tuerais tous pour ce qu’ils ont fait à ma petite sœur !
Un petit sourire étira les lèvres d’Avery lorsque l’inconnu l’informa qu’elle était la bienvenue. N’était-elle pas trop naïve, n’allait-il pas profiter de la situation ? Méfiante, la jeune femme ne se sentit pas immédiatement détendue. Il fallait bel et bien se méfier de n’importe qui. C’était tout de même le comble que les gens, qui devaient se méfier des zombies, doivent aussi se méfier de leurs semblables ! Enfin, c’était probablement l’instinct de survie. Encore une chose qu’Avery avait du mal à comprendre mais auquel elle s’adapterait. Après tout, elle apprenait très vite. Mais la mise en garde de l’inconnu la conforta dans l’idée qu’il ne tenterait rien d’idiot si elle-même se tenait à carreau. Intriguée par la révélation faite par l’inconnu au sujet de sa petite sœur, Avery préféra cependant ne pas se montrer indélicate et ne posa pas de questions.
- Je suis désolée pour votre petite sœur… Fit-elle simplement.
Après un bref silence, Avery reprit :
- C’est vraiment gentil de m’accueillir, Merci. Cette solution me va, je ne profiterai pas de la situation, promis. Et si vous m’apprenez à utiliser ceci, Avery fit tourner le revolver dans sa main, ce serait avec plaisir.
Avery comptait bien être capable de se défendre face aux abominations, comme il les avait si bien nommées, qui hantaient les couloirs. Et un peu d’aide ne serait pas de refus. La jeune fille se demanda un instant pour quelles raisons l’inconnu savait manier ce genre d’arme. Quoi qu’il en soit, elle lui demanderait en temps voulu. A cet instant, elle souhaitait simplement aller prendre une douche. Faisant appel au peu de forces qui lui restaient, la jeune fille se leva et se placa face à l’inconnu.
- Enchantée, je m’appelle Avery, Avery Carter. Vous pouvez me tutoyer, dit-elle avec un sourire.
Après s’être présentée, Avery se retourna et se dirigea vers une armoire à porte coulissante se trouvant de l’autre côté de la pièce. Si elle voulait se doucher, il fallait qu’elle trouve des vêtements de rechange… « Voyons si je trouve quelque chose à me mettre là-dedans. » Annonça-t-elle à voix haute, plus pour elle même qu’à l’intention de son nouveau colocataire. La jeune femme fit glisser la porte coulissante sans un bruit et inspecta le contenu des étagères. Une large chemise blanche d’homme, soigneusement pliée, se trouvait là. Quelques boxers, un survêtement, un polo… Il n’y avait que des affaires d’hommes. Avec un soupir, la jeune femme souleva les quelques vêtements qu’elle voyait sur les étagères. Rien de plus. Après tout, elle n’allait pas se plaindre… Cela ferait l’affaire. La personne qui occupait cette chambre devait être un adolescent car, par chance, les vêtements étaient plutôt petits. La jeune femme saisit un boxer, le polo et le pantalon en coton et se retourna vers l’inconnu.
- Ca ne dérange pas si je prends ça ? Je vais aller prendre une douche. J’irai voir dans les chambres voisines si je trouve autre chose plus tard…
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Re: Semaine 1 - jour 2 - i don't love the hospital (feet Avery Carter)