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 [SEMAINE 01] - Le Highland General Hospital en quarantaine ?!
Verbum Vive
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Fiche perso
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Inventaire:

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[SEMAINE 01] - Le Highland General Hospital en quarantaine ?!   
Dim 30 Juin - 12:45
Semaine 01

Le Highland General Hospital en quarantaine ?!

La populace grouillait dans le hall, insouciante. D'affreuses choses se tramaient dans les étages et tous, ici, vivaient leurs vie. Ils attendaient, harcelaient les infirmières, cherchaient leur chemin... La vie normale. Ils avaient tous une raison d'être ici.

Bientôt, ils préfèreraient ne pas en avoir eu.

Dehors, le soleil brillait haut et fort pour ces 11 heures du matin. Une voix grave, amplifiée, retentit de l'extérieur.

“ Écoutez-moi ici le Général Bloomsberg ! Nous allons vous demander de ne quitter les lieux sous aucun prétexte. Le Highland General Hospital est dès à présent en quarantaine, et ce pour votre sécurité ! Restez calmes et groupés, des nouvelles vous parviendront bientôt. ”

Incrédules, les gens se regardaient, croyant au canular. Ils déchantèrent vite fait lorsque des militaires vinrent barricader l'entrée. La lumière n'entrait plus que par les fenêtre du haut, lorsqu'une infirmière tenta d'ouvrir une porte dérobée donnant sur l'extérieur, en vain. Ils étaient bel et bien en quarantaine.
Un infirmier grimpa quelques marches, tout aussi ignorant que les autres mais se voulant rassurant.

“ Allons, allons ! Restez calme ! On va tous rester dans le hall, tranquillement. Dès qu'on a des info, on vous les communiquera ! ”

Piètre prestation, certains commençaient d'ores et déjà à paniquer...
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Re: [SEMAINE 01] - Le Highland General Hospital en quarantaine ?!   
Mer 3 Juil - 20:18


Scout entra d'un pas pressé par la grande porte automatique donnant lieu sur le hall de l'hôpital où se trouvait son couple d'ami tout juste devenu parents. Glenn l'accueillit avec un petit sourire fatigué, il avait dû passé une nuit courte aussi elle le laissa prendre la parole luttant contre son envie de l'assaillir de questions. « Tout s'est bien passé on a même pas eu besoin de césarienne et surtout, tiens toi bien, c'est une fille ! » Son sourire s'élargit et celui de Scout aussi. Selon la jeune femme, ils avaient la vie que tout être humain aimerait avoir un jour. Ils avaient une maison dans une banlieue chic, se connaissait depuis le lycée, n'avaient jamais eu de doute sur leur amour et venaient de célébrer leur cinq ans de mariage il y a peu. Et voilà qu'arrivait un enfant dans leurs vies. Cependant, la brune n'enviait rien à ses amis ; déjà parce que ce n'était pas son genre et aussi car elle ne voyait pas cet horizon là pour son avenir. Mais ça ne l'empêchait pas d'être heureuse pour eux, et de le leur prouver. « Tiens » lui dit-elle en tendant l'énorme peluche d'ours assez caricatural des films à l'eau de rose où un bébé vient de naître. « J'ai pensé que ça pouvait être un bon présent. J'espère que ça vous plaira... Non en fait je trouve ça vraiment trop kitch ahah si jamais t'en veux pas de peur d'effrayer tout l'étage des gosses j'attendrais de venir vous voir chez vous hein. » Le jeune papa la remercia en rigolant et en ajoutant comme tout bon adulte qui se respecte un mais il ne fallait pas. « Non vraiment, t'aurais pu t'abstenir » lança-t-il ironiquement. Il lui dit que même si sa femme dormait, il fallait absolument qu'elle lui montre cet horreur d'ours gigantesque. La jeune femme pressa derrière lui lorsque quelqu'un lança derrière eux une alerte. “ Écoutez-moi ici le Général Bloomsberg ! Nous allons vous demander de ne quitter les lieux sous aucun prétexte. Le Highland General Hospital est dès à présent en quarantaine, et ce pour votre sécurité ! Restez calmes et groupés, des nouvelles vous parviendront bientôt. ” Dans la tête de Scout, ça sonnait mal, ça sonnait faux, c'était comme dans ces films catastrophes où on vous annonce que c'est VOUS, acteur principal, qui êtes dans une mauvaise posture et vous n'avez pas d'autres choix que de vous plier aux stupides phrases du scénario. Le truc, c'est que là, il n'y avait pas de scénario, pas de plateau de tournage, c'était la réalité brute. Alors qu'autour de la jeune femme, les gens commençaient à sentir la tension montée, elle s'assit sur la première chaise entrant dans son champ de vision. Après tout, ils étaient peut-être bloqué là pour un bon moment autant s'approprier les bonnes places maintenant. Se tournant vers Glenn, elle fut surprise de voir qu'il n'avait pas changer d'objectif, il appuya sur le bouton de l’ascenseur et parla doucement « Je vais aller attendre que ça se tasse avec elle, je l'ai déjà laissé seul un peu trop longtemps. » Elle hocha la tête. Les portes se refermèrent et l'emportèrent à un autre étage. Scout resta assise, il n'y avait aucune raison de s'inquiéter. Pour l'instant.


Dernière édition par Scout Larue Ingram le Lun 8 Juil - 21:20, édité 7 fois
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Re: [SEMAINE 01] - Le Highland General Hospital en quarantaine ?!   
Mer 3 Juil - 20:26
    « QUOII ?! Non, c’est pas possible ! » Ces paroles avait fusé, forte. La jeune femme eut un mouvement de recul. Mais je m'en foutais. C’était tous simplement impossible que je reste ici encore trois jours, j'allais beaucoup mieux. Rien de cassé, alors pourquoi est-ce qu’on me gardait ici ? J'allais perdre patience, je le savait, encore un peu et je lui en foutrais moi des "il faut attendre le docteur". Putain ! Elle avait de la chance d'avoir un jolie minois, je l'aurais envoyer chier plutôt sinon. Elle continua de parler, mais je ne l'écoutait plus. Mis sur off, elle était déjà plus sympa. Ne plus entendre ses conneries et se calmer. Bon. Ils ne pouvaient pas me garder ici contre mon grès après tous. J'allais me casser, vite fait bien fait. Nan mais. « Okey, okey, j'attendrais votre foutu médecin, maintenant si vous voulez bien ... » Plus délicat tu meurs, la jeune femme eut un pincement de lèvres qui montrait bien son énervement, mais ça me fit plus sourire qu'autre chose. Elle claqua la porte derrière elle. Les chambres d’hôpital était tristes et je détestais cet endroit, faudrait m'attacher pour que j'y reste. Le sol était froid sous mes pieds nus. En quelques minutes, je fus changé. Adieu, ensemble débile de patient. La minute d'après j'avais mon portable contre l'oreille. bipbipbip. Clique. « Allo ? ». « Hey, mec ! Je sors aujourd'hui, viens me chercher. » « Déjà ? Mais les médecins avait dis ... » « Oh. On s'en fout des docs' ok ? Je t'attends, dépéche » « Ouai, bon, j'serais là dans vingts minutes. ». La liberté approchait. Je glissais le portable dans la poche de mon jeans, et enfilait ma veste. Dehors, il faisait certes beau mais le temps restait frisquet. Je décidais quand même de prévenir à l’accueil que je me faisais la malle pour pas poser trop de problème, imaginer vous qu'ils croient qu'on met enlever ? Arriver dans le hall, je fis la queue. Ouai, y'avait du monde en plus. Merde, quoi. Tous c'était ligué contre lui ou quoi ? Quand une voix d'homme retentit, amplifié comme celle d'un haut parleur. « Écoutez-moi ici le Général Bloomsberg ! Nous allons vous demander de ne quitter les lieux sous aucun prétexte. Le Highland General Hospital est dès à présent en quarantaine, et ce pour votre sécurité ! Restez calmes et groupés, des nouvelles vous parviendront bientôt. » EN QUOI ? Non, c'était une blague, une très grosse blague. J'allais me barrer d'ici et voilà. Le silence se fit. Une blague ? Non. Lorsque des militaires barricadèrent l'entrée, là, les gens paniquèrent.  « Allons, allons ! Restez calme ! On va tous rester dans le hall, tranquillement. Dès qu'on a des info, on vous les communiquera ! » PUUUUUTAIIIIN. Je traversais le hall, bousculant les gens affolés aux passages, j'allais défoncer cette putain de porte moi, ça n'allait pas faire long feu. M'enfermer dans un hôpital, mais ils croient. Enfin. C'était mon but premier, jusqu'à ce que je rentre dans quelqu'un plutôt violemment. Je courais presque à vrai dire. Je tombais sur les fesses, lâchant mon sac et écrasant mon portable.


Dernière édition par Eden C. Eastwood le Lun 8 Juil - 16:43, édité 1 fois
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Re: [SEMAINE 01] - Le Highland General Hospital en quarantaine ?!   
Ven 5 Juil - 15:12
"Nous allons vous fournir la moindre info ! Ne paniquer pas !"

Je faillis échapper un énorme :"infos mon oeil ouais !". Les phrases étaient encore dans les têtes des gens. La quanrantaine. Il ne manquait plus que ça. Mais bon, je venais de buter une créature qui était la cause de la quarantaine. C'était maintenant presque sûr. Quoi d'autre sinon ?

Je me dirigeais vers le hall à grands pas. S' il fallait pourrir ici, autant pourrir avec des gens bien. Étant infirmière dans cet hôpital, je devais aider les gens. Leur apporter quelques infos, utiles ou non. Les rassurer,  et leur dire que moi aussi, ça m'énervé, cette situation.

Une fois arriver à l'accueil,  je n'en pouvais déjà plus. Les gens criaient, paniquaient, et hurlaient dans tous les sens. Je devais arrêter ce bazarre. Mais je n'avais plus à le faire. Peu à peu, chacun se calmait, trouvant une occupation. Certains discutaientt, d'autres s' amusaient. Beaucoup étaient assis, la tête dans leurs bras, et réfléchissaient.

Malgré tout, certains continuaient à se bousculer. Un jeune homme percuta une autre personne, et fit une chute re-mar-quable. Moi même, je n'aurais pas fait mieux. Il écrasa aussi son portable. À en mourir de rire. Mais je n'étais pas du genre "je me moque de toi pour faire l'intéressante". Je m'aprochais de lui.

-Eh bien, ça c'était de la chute ! Lui dis-je avec un petit sourire moqueur.


Puis je lui tendis ma main, avec un sourire chaleureux.

-Ça va ?
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Re: [SEMAINE 01] - Le Highland General Hospital en quarantaine ?!   
Ven 5 Juil - 21:31

    Je n`ai jamais aimé les hôpitaux. Pour des raisons qui me sont propres puisque je me souviens y avoir vu des frères succomber à des éclats d`obus, à des blessures par balles ou encore après avoir été exposés à des armes bactériologiques. C`est aussi le contexte dans lequel je place le dernier souvenir que j`ai de ma mère - étendue sur un brancard, les bras ballants et le teint pâle. Alors je l`avoue, je ne me suis jamais senti totalement à l`aise au sein de ces immenses structures bétonnées et encore moins en ce triste jour.

    Mes doigts étaient entrecroisés - mon regard rivé inlassablement vers le sol. Je paraissais étrangement calme. Trop pour un homme qui venait de s`imposer un face à face morbide avec le masque mortuaire de celui qu`il avait appelé « papa ». S`il était de coutume de se rendre triste pour pareilles affaires, ma réaction se voulait incongrue. Néanmoins, je ne jugeais pas bienséant d`exposer quelconque peine quand ce père m`avait toujours appris à cacher mes émotions pour paraître fort. Alors je me contentais de rester impassible devant le deuil, accueillant la nouvelle de ce décès sans en faire un procès.

    Pour dire vrai, je n`étais pas totalement inexpressif. Mes pieds commençaient à battre le vinyle, trahissant une perte de patience qui n`était pas caractéristique de ma personne. J`étais seul dans la salle d`attente, ceci depuis bientôt quarante-cinq minutes. Peut-être le médecin était-il absent, ou peut-être n`avait-il pas été averti de mon arrivée. En tous les cas, je n`en pouvais plus d`attendre et je décidais de me lever pour rejoindre le couloir du troisième étage ; cette aile de l`hôpital semblait déserte, ou du moins, le service de podologie l`était. Rejoignant l`ascenseur, je fus distrait par une agitation lointaine mais décidais de rejoindre le hall.

    Quelques secondes plus tard, j`étais de retour au rez-de-chaussée et j`assistais à une scène qui n`était pas pour me plaire. Une annonce venait d`être faite et des militaires se présentaient devant les portes de l`hôpital pour les condamner. Ne prenant pas le temps de réfléchir, j`avais accouru jusqu`à celles-ci, n`hésitant pas à pousser les personnes qui barraient ma route. Une douleur avait accompagné ma course, m`obligeant à boiter sur les deux derniers mètres. J`avais collé ma carte d`identité au vitrage, lançant d`une voix roque à l`homme qui me faisait face,

    Lieutenant Warren-Hawkins, déclinez votre identité et présentez-moi la situation.

    L`homme avait jeté un coup d`œil à mon ID et m`avait obéis : « Major Simmons. Je ne sais rien mon Lieutenant mais je suis certain que vous en saurez bientôt plus ». Il m`avait lancé un regard désolé et s`était éloigné sans plus attendre. - Mes sourcils s`étaient légèrement froncés - j`observais attentivement les mouvements à l`extérieur. Je connaissais ce genre de mission, ces organisations anarchiques. En temps normal, je faisais partis de ceux qui déclaraient les états de quarantaine et qui les géraient. Les états d`urgence, c`était mon dada. Je m`y connaissais même plutôt bien. Pourtant ici, je ne reconnaissais pas les dispositions habituelles.

    Étaient-ils eux-mêmes au courant de ce qui se passait réellement?

    Je frappais d`un poing ferme contre la vitre et m`éloignais à mon tour pour aller trouver une place parmi la foule qui se trouvait déjà présente dans le hall.
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Re: [SEMAINE 01] - Le Highland General Hospital en quarantaine ?!   
Ven 5 Juil - 23:41
- Alors mademoiselle Carter, on a choisi sa couleur ?

Layla leva les yeux sur la femme médecin qui était entrée, plus âgée et semblait-il plus autoritaire que l'infirmière qui s'était jusque là occupée d'elle. Mais elle souriait, et Layla sourit aussi pour évacuer un peu de son stress. C'était bientôt fini. On lui demandait juste de choisir la couleur qu'elle voulait pour son plâtre. Il n'y avait pas de bleu, sans quoi l'adolescente l'aurait choisi sans hésiter. C'était sa couleur préféré. Mais entre l'orange et le violet, hum... le violet était plus apaisant. Layla se laissa faire tandis que le médecin empaquetait son bras dans diverses couches de plâtre humide qui ne tarderait pas à sécher et à durcir. Une dizaine de minutes plus tard, elle fermait l'attache de son écharpe médicale.

- Et voilà, c'est fini ! Un beau plâtre... fais attention à ton bras, ma grande.
- Oui m'dame, répondit Layla avec son plus beau sourire.

Un beau plâtre violet. Elle était soulagée que tout soit fini. Sa cousine ne devrait pas tarder à arriver, maintenant. L'adolescente avait eu son père au téléphone en arrivant à l'hôpital, mais impossible pour lui de quitter son lieu de travail. Une réunion avec des parents d'élèves qui s'éternisait... Il avait promis d'appeler quelqu'un pour venir la chercher. Plus tard, Layla avait reçu un court sms de son père débordé. "Avery est en chemin, je te vois tout à l'heure. Courage !" Layla sourit en y repensant. Son père se faisait toujours trop de souci pour elle. La blondinette descendit du divan d'examen sur laquelle on l'avait installée et fit un pas vers la sortie de la salle d'examen.

- Attends une minute ici, je vais chercher les papiers que tu devras faire remplir à tes parents, lui dit l'infirmière en sortant.

Layla hocha la tête et se rassit sagement. Elle ne tarda à balancer ses jambes dans le vide, au rythme d'une musique imaginaire. Elle avait laissé tomber ses écouteurs en grimpant à l'arbre, elle espérait que la voisine les avait récupérés après que l'ambulance soit passée. Layla avait un peu honte de s'être cassé le bras en voulant sauver un chat, elle qui n'était pas casse-cou pour un sou d'habitude... Elle en avait pour au moins trois mois. Il lui faudrait être patiente.

Très patiente. Quinze minutes plus tard, l'infirmière n'était toujours pas revenue et les couloirs de cet étage semblaient entièrement silencieux. Layla descendit de son perchoir et s'approcha de la porte, interloquée. Pas un bruit, personne. Elle se dirigea timidement vers ce qui semblait être le bureau le plus proche.

- Il y a quelqu'un ?

Vide. Elle parcourut ainsi la moitié de l'étage, sans trouver âme qui vive. Un peu inquiète, elle appuya sur le bouton de l'ascenseur... avant de se dire que c'était peut-être une mauvaise idée. *Et s'il y avait un incendie ? Si l'ascenseur tombait en panne et qu'il n'y a personne ?* Oui, Layla avait de l'imagination. Mais aujourd'hui n'était peut-être pas son jour de chance, alors mieux valait éviter de tenter le diable. Elle prit les escaliers et les descendit le plus vite possible sans s'étaler avec son bras cassé. Un grand brouhaha l'accueillit lorsqu'elle arriva dans le hall, et elle regarda avec des yeux ronds les gens faire des allers et retours entre la sortie, l'accueil et les chaises qui se trouvaient là. Il y avait déjà beaucoup de monde assis, et les infirmiers de l'accueil semblaient débordés, aussi Layla chercha-t-elle quelqu'un a l'air plus âgé et plus informé qu'elle pour demander d'une voix timide :

- Excusez-moi, mais qu'est-ce qu'il se passe ?
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Re: [SEMAINE 01] - Le Highland General Hospital en quarantaine ?!   
Lun 8 Juil - 15:34
[justify]«  Now your Nightmare comes to life… »

La sonnerie de mon téléphone retentissait quelque part dans mon appartement. A peine sortie de la douche, j’enroulai ma serviette autour de mon corps trempé et courrai à travers les couloirs à la recherche de mon smartphone. « Merde ! » Pourquoi n’arrivais-je jamais à le trouver du premier coup ? J’entrepris de retourner mon sac sur le canapé afin d’y déverser toutes mes affaires, en espérant y trouver mon téléphone et pouvoir décrocher avant que mon interlocuteur, ennuyé, ne raccroche. Bingo ! « Allô ? ». C’était mon oncle. Ma cousine, Layla, s’était semble-t-il cassé le bras en tentant – vainement – de secourir un malheureux matou coincé dans un arbre. Le frère de mon père est une personne que j’ai toujours apprécié. C’est pourquoi j’acceptai sans broncher d’aller chercher son petit monstre à l’hôpital. D’autant plus que je ne supportais pas vraiment cette gamine et que cela ne m’enchantaît pas vraiment de me rendre à l’hôpital. Et puis, le fait que j’aie du mal à la supporter n’avait rien à voir là-dedans. A 13 ans, je ne pouvais pas la laisser toute seule dans un hôpital …

Après avoir raccroché, je me laissai aller sur mon canapé. « Une fois de plus, tu es trop gentille… », soupirais-je pour moi même. Moi qui avais prévu de passer une journée tranquille avec Alisha. J’entrepris d’appeler cette dernière en enfilant un collant à rayures ainsi qu’un short en jean. « Alisha ! Je suis désolée mais ... » J’expliquai la situation en deux mots à mon amie, lui disant que je ne pourrai malheureusement pas la rejoindre comme prévu. A ma grande surprise, elle ne s’en plaint pas et m’annonca qu’elle s’y rendrai avec moi. « T’as raison, ça devrait être vite fait ! ».

Je passais donc chercher Al’ avant de passer à l’hôpital. Arrivées à l’entrée du bâtiment, Alisha se dirigea vers la cafétéria afin de m’attendre là-bas le temps que je récupère ma cousine dans le bâtiment. Je me dirigeais donc à la réception afin de demander à l’hôtesse d’accueil de m’indiquer où trouver Layla. Celle-ci m’indiqua qu’elle devait se trouver dans une pièce quelconque de consultation aux urgences. J’entrepris donc de marcher dans la direction que celle-ci m’avait indiquée. Je croisais sur mon chemin un officier de l’armée en grande discussion avec un médecin mais ne m’en inquiétait pas plus que cela. Arrivée au centre des consultations, je tombais nez-à-nez avec une infirmière, qui d’ailleurs me semblait très pressée :

« Excusez-moi, je cherche ma cousine, Layla Carter. Elle s’est cassé le bras… »

« Vous feriez mieux de vous adresser à quelqu’un d’autre, je ne peux malheureusement pas vous aider pour le moment. »

Super. Je reconnaissais bien là les urgences. Jamais personne pour vous informer correctement, toujours pressés… Je me retournais donc dans le hall afin de demander un peu plus d’informations lorsqu’une voix grave retentit de l’extérieur , amplifiée par ce qui me semblait être un mégaphone :

«  Écoutez-moi ici le Général Bloomsberg ! Nous allons vous demander de ne quitter les lieux sous aucun prétexte. Le Highland General Hospital est dès à présent en quarantaine, et ce pour votre sécurité ! Restez calmes et groupés, des nouvelles vous parviendront bientôt. »

Dans quel pétrin m’étais-je embarquée ? La foule présente dans le hall de l’hôpital commença à s’agiter, à paniquer, et cela n’annonçait rien de bon … Dans cette agitation, il me serait difficile de retrouver Layla… Je m’adressais donc à une infirmière :

« Excusez-moi, je cherche ma cousine, Layla Carter. Je dois aller où ? »

L’infirmière jeta un œil à sa tablette et, très froide, mes répondit rapidement :

« Vous ne la trouverez pas ici, elle doit probablement être encore aux urgences. Avec ce monde, vous ne pourrez pas y accéder directement. Prenez le grand couloir, et demandez ensuite votre chemin. »

Rien de tel que de faire des allers-retours. J’entrepris alors de quitter le hall afin de me rendre aux urgences, par un chemin bien plus compliqué que celui que j'avais emprunté tout à l'heure.

(J'ai modifié mon RP, parce que, sans réponse de Layla, je ne pouvais pas avancer. ~)


Dernière édition par Avery Carter le Ven 12 Juil - 9:06, édité 1 fois
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Re: [SEMAINE 01] - Le Highland General Hospital en quarantaine ?!   
Lun 8 Juil - 16:33

    « Eh bien, ça c'était de la chute ! » J'avais mal au fesses donc, oui, je ne pouvais qu’être d'accord avec la voix. En parlant de ça, elle appartenait à qui cette voix ? A une femme déjà, c’était sur. Je relevais les yeux. Mignonne. Brune en plus. Elle se tenait au-dessus de moi et me regardait. Elle me tendit la main et accompagna ce geste de paroles « ça va ? » Je pris sa main et m'aidant très légèrement de celle-ci je me relevais. Les personnes présentes s'étaient plus ou moins calmés, déjà plus de hurlement ou de pleurs. Les gens parlaient entre-eux et se demandaient la raison de cette quarantaine. Moi-même, je m'étais un peu calmé. Cette chute avait due refroidir mes hardeurs. J'enlevais la poussière de mon pantalon tapotant dessus. Regardant autour je ne vis pas la personne que j'avais renversé, elle était déjà partit probablement.

    « Mouai, moi ça va, mais mon ego en a prit un sacré coup. » Je prit mon portable dans ma poche arrière, il était mort. N'ayant pas supporté mon poids et le choc surement. Je rajoutait autant pour moi que pour elle « Et mon portable aussi on dirait » Je soupirais. Mauvaise journée et elle n'allait probablement pas se terminer maintenant. Je détournais mon regard du portable pour regarder la jeune femme. « Saloperie d’hôpital ! Et maintenant, en plus, on se retrouve enfermé dedans pour je ne sais quelle raison ! Merde, quoi ! » Il fit une légère pause et continua « Je suis sur que ça va duré un moment en plus, vu ce qu'il a dit ... autant en profitait pour faire connaissance, Christian.» Autant en profiter, hein, pour draguer un peu. « Je me demande bien pourquoi on est enfermé quand même ...»
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Re: [SEMAINE 01] - Le Highland General Hospital en quarantaine ?!   
Lun 8 Juil - 20:00
Il se releva presque tout seul. Sans avoir vraiment besoin de mon aide. Pendant qu'il se remettait de sa chute, j'en profitais pour observer les différentes personnes qui rôdaient dans l'hôpital. Il y avait des grands blessés, du plâtre jusqu'à l’amputation. Ou encore des gens un peu fous dans leur tête. Certains ne semblaient pas avoir grand-chose. D'autres attendaient sûrement des personnes de leur entourage.

Quand il se releva, il en profita pour commencer la discute. Et va-y que je parle, encore et encore. Et mon cœur se noua quand il prononça son prénom. "Christian". Pourquoi avais-je l'impression de bien le connaître ? Je m'efforçais de réfléchir. Ce nom... Je connaissais cette personne. Mais comment ? Et où ? Pourquoi ? Peut-être qu'en lui disant mon prénom, il se souviendra de moi .

-Bon, eh bien enchanté également. Je suis Myriam, infirmière dans cet hôpital. Et je vous avoue que j'aurais bien aimé être en congé. La situation ne me plaît pas non plus, je suis un peu comme vous. J'en profitais pour l'inviter à s'assoir avec moi sur les sièges froids de l'hôpital avec une main chaleureuse. Je suis...pff, on ne sais même plus quoi être. Je fis une légère pause. Je ne sais absolument pas pourquoi on nous a mis en quarantaine.

C'était vrai. Je ne savais pas pourquoi on était en quarantaine. D'après ce que je savais, quelques créatures étranges rôdaient dans les couloirs blancs de l'hôpital. Mais, étaient-elles la cause de cette quarantaine ? Allez savoir.

Je le regardais, cherchant dans son regard une lumière réconfortante. J'avais peur. J'avais peur des jours suivants, des prochaines actions. Mais il fallait que des gens me réconfortent. Et Christian semblait être quelqu'un de super-sympas. Et, il ne faut pas mentir, il n'était pas horriblement moche. Donc, il pouvait être un bon pote. Je n'avais toujours pas quitté ces yeux du regard.

-Dit, puisqu'on a fait connaissance, je peux t'appeler Chris ?
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Re: [SEMAINE 01] - Le Highland General Hospital en quarantaine ?!   
Lun 8 Juil - 21:19


Droite, gauche. C'était la même chose partout. Les gens gesticulaient, braillaient, se plaignaient. Le manque d'information était la principale cause de ce remue ménage, si les forces de l'ordre avaient voulu en dire le moins possible pour ne pas paniquer la foule, ils avaient loupé leur coup. On voyait souvent ce type de plan ouvrir les premières séquences des films post-apocalyptique avec toujours les mêmes styles de personnes, la blondasse un peu gourde qui fait traîner le groupe de survivants ; Scout en repéra rapidement une et se mit à sourire. La gamine qui doit apprendre à grandir beaucoup trop vite, le mec défoncé, le beau gosse dragueur, la rousse rusée. Et enfin le flic, le leader essayant de maintenir en vie le troupeau. Après le mieux était de leur trouver un but commun, ici la survie. Mais à quel prix ? Scout se divertissait du mieux qu'elle pouvait en faisant la liste des possibilités infinies pouvant mener à des histoires plus complexes les unes que les autres lors d'une fin du monde. Elle menait son expérience innocemment, ne pensant pas que dans quelques heures des choses bien plus terrible pourraient survenir. Comment aurait-elle pu l'imaginer ? Ce sont des choses que l'ont peut facilement inventés dans un univers de fiction mais lorsque cela pénètre dans la réalité, dans la réalité de l'être humain, il est impossible ne serait-ce qu'une seconde, de concevoir sa réaction. Malgré tout ce que l'on connaît actuellement de la psychologie humaine. Soupirant dans son écharpe gris pâle, la jeune femme croisa les jambes et ramena sa jupe sur ses cuisses pour ne pas, malgré le tissu teinté de son collant, laisser entrevoir un bout de culotte. Surtout qu'aujourd'hui, mademoiselle avait mis celle à pois. Sa favorite. Alors il ne pourrait rien arriver de grave en ce jour. C'était comme son porte-bonheur. Bien que la plume de paon accroché à son trousseau de clé valait tout autant. Arrêtant un moment son jeu, Scout s'attarda sur le visage des gens à la manière de Call Lightman. Sans la tête penché, les épaules légèrement relevés, à en foutre des frissons à Slender, non personne n'était assez dingue pour essayer d'imiter ça. Elle appuya son regard sur les autorités, essayant de capter une micro expression de panique pour s'attendre à ce qui allait arriver incessamment sous peu. Mais rien. Elle ne remarqua absolument rien. Par contre, elle distingua un civil qui, dégainant une plaque sûrement policière, cherchait une place. Sa profonde curiosité poussée à bout et son ennuie combinés lui sommant de partir à sa rencontre, elle obéit et se présenta devant lui. Il lui tournait le dos, aussi elle tapota sur son épaule et rajustant ses mèches rebelles, parla d'un ton neutre et calme. « Bonjour, je viens de vous voir parler aux forces armées, y a-t-il du nouveau ? » Elle plongea son regard dans le sien pour montrer le caractère sérieux de ses paroles. Être prise à la légère la rendrait complètement folle dans cette situation alors elle n'ajouta aucun rictus de sympathie.
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Re: [SEMAINE 01] - Le Highland General Hospital en quarantaine ?!   
Jeu 11 Juil - 22:02
    En tant que Delta, j`avais été envoyé en reconnaissance dans des villages désertiques où le moindre pas de travers pouvait mener à la mort. J`avais été à de nombreuses reprises au cœur de terribles conflits, confronté à des bains de sang - à des spectacles horripilants bien loin de ce pays et de ce putain d`American Dream. Pourtant, malgré cette assuétude, cet endroit ne m`inspirait rien de bon et m`y retrouver enfermer en compagnie de centaines d`autres personnes me semblait être une situation relevant du pire des cauchemars. C`était cette agoraphobie chronique qui était à l`origine de ma colère ; je ne voulais sous aucun prétexte être confronter à la panique et aux petits maux de chacun.

    Mon regard se posant sur la foule n`avait rien arrangé à mes sentiments, néanmoins, j`avais décidé de reprendre mon souffle et de me calmer. Evidemment, je n`étais pas de ces hommes qui espéraient un dénouement dans les deux prochaines heures. D`après mon expérience, une quarantaine pouvait durer entre treize et vingt-trois heures. Il y avait un protocole à suivre - des étapes à respecter. Rien ne devait être laissé au hasard ; ni le conditionnement de la population exposée, ni même l`application des mesures armées. J`avais vécu des centaines de fois cette scène, ainsi, je pouvais dire avec certitude que dépassé ces délais, l`espoir d`en sortir indemne descendait sous la barre des un pour cent.

    Bien sûr, c`était une chose plutôt méconnue des peuples occidentaux - bien trop naïfs et prudes pour concevoir un tel schéma. Mais dans les pays du sud, là où il n`est jamais plus question que de survie, il n`est autrement pas choquant de voir des cadavres être empilés et incinérés pour exterminer toutes menaces bactériologiques. Cependant, je n`étais prêt à jurer de rien. Aucun d`entre nous ne semblait connaître les raisons de cette détention. Irradiation? Virus? C`était une question à laquelle je voulais répondre et qui, j`en étais certain, finirait par trouver réponse. Ainsi, alors que je m`approchais d`une rangée de chaises où s`étaient entassées une dizaine de personne, j`avais jeté un coup d`œil pour repérer la cage d`escalier.

    À ce même instant, j`avais senti un tapotement sur mon épaule et je m`étais retourné sans attendre. Je n`étais pas vraiment un adorateur de ce genre d`approche, surtout lorsqu`il était question de discuter avec courtoisie en compagnie d`une illustre inconnue trop curieuse et incapable de rester scotchée sur sa chaise, comme tout le monde. À l`écoute de sa question, mes sourcils s`étaient légèrement froncés et j`avais désobligeamment observé les quelques regards curieux qui s`étaient invités dans notre conversation. Mon attention se reportant sur la fille, je ne trouvais aucune raison de lui mentir et ainsi, la mettant dans la confidence en lui faisant part de ma parfaite ignorance.

    Ils ne savent rien et nous sommes tous condamnés à rester dans ce hall.

    Ma voix, étonnement, n`était pas aussi sèche qu`à son habitude. Pourtant, je détournais une nouvelle fois mon attention de mon interlocutrice pour cette fois-ci trouver cette double-porte qui menait sur les autres étages. Bien sûr, il y avait les ascenseurs, mais si j`avais bien retenu une chose des bâtiments exposés à un danger potentiel, c`était que ces putains de boîtes métalliques étaient le dernier endroit où il fallait se trouver. La pire bonne idée que vous n`ayez jamais eu, vous voyez. Alors, les escaliers me semblaient être la meilleure solution et si jamais elle en devenait la pire, je pouvais me dire qu`au moins, je n`étais pas resté planté à attendre que la mort vienne me chercher.

    Quelqu`un ferait bien d`aller voir si des gens n`ont pas besoin d`assistance aux différents étages.

    C`était toujours à la brune que je m`adressais et si ce n`était une excuse pour lui fausser compagnie, c`en était une pour découvrir ce qui se tramait au-dessus de nos têtes. Alors, par quelqu`un j`entendais « moi » et part assistance, j`entendais... Enfin, vous voyez.
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Re: [SEMAINE 01] - Le Highland General Hospital en quarantaine ?!   
Ven 12 Juil - 11:55
Personne ne se doutait de rien. Ils étaient tous bien trop occupés à paniquer, à crier, à s’énerver ou à se calmer pour apercevoir la chose qui apparut, au détour d’un couloir.

Lente et sanguinolente.

Elle s’engouffra dans le hall, sans un bruit, trainant son corps meurtri. Sa main se posa sur une épaule dénudée, y laissant des traces poisseuses. Puis, les dents de la créature s’y enfoncèrent, profondément, déchirant la chair, faisant couler le sang.

Des cris retentirent alors, se diffusant en même temps que la panique atteignait son paroxysme.

Attelée à son festin, la chose ne s’occupa même pas de la dizaine de ses congénères qui l’avaient suivie et qui la dépassaient à présent, voraces.

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Re: [SEMAINE 01] - Le Highland General Hospital en quarantaine ?!   
Ven 12 Juil - 15:24


Elle se demandait vraiment si l'officier lui parlerait d'une quelconque information qu'une tierce personne aurait pu lui communiquer. Après tout ce n'était qu'une civile, il lui suffirait de mentir pour la faire rassoir et ne plus l'avoir sur le dos ; enfin, il ne connaissait pas Scout. Quand elle voulait savoir quelque chose, elle finissait toujours par le découvrir quelque soit la manière d'y arriver. « Ils ne savent rien et nous sommes tous condamnés à rester dans ce hall. » Scout grimaça, il avait l'air sincère et elle n'aimait pas ça. Du tout. Un flic même civil avait accès aux informations et là ce n'était pas n'importe quelle information. Une quarantaine n'était pas rien. Mais pour l'instant ce qui l'importait, c'était de sortir au plus vite de ce hall dont les murs commençaient légèrement -dans la tête de la jeune femme- à vouloir se refermer sur elle. Mais avant qu'elle eut pu dire le moindre mot, le policier continua comme si il ressentait lui aussi cette nervosité qui rendait l'air suffocant. « Quelqu`un ferait bien d`aller voir si des gens n`ont pas besoin d`assistance aux différents étages. » Elle repensa alors à son couple d'amis deux ou trois étages plus haut, bien que cela ne faisait pas très longtemps que Glenn et elle s'étaient quittés, le fait est qu'il ne l'avait toujours pas rappelé en lui demandant si de nouvelles informations avaient été communiqué. Un peu inquiète, elle eut juste le temps de dire « Effectivement j'ai des... »  qu'un cri retentit dans la salle. Scout ne bougea pas, elle savait que le premier réflexe des gens dans ce genre de situation était les hurlements de paniques suivi d'un exode massif vers les issues de sorties. Bien souvent, quelques uns tombaient et ne se relevaient pas. Voulant à tout prit éviter de risquer sa vie, elle ne bougea pas d'un pouce. Elle voulait aussi voir d'où venait l'origine de cette cohue ; se hissant sur la pointe des pieds elle chercha à tâtons une tierce personne ayant fait un malaise ou à qui une artère aurait explosé. Mais c'était bien pire, une femme se tenait à terre, du sang s'écoulait d'une plaie située à son cou qu'on distinguait à peine à cause d'un individu penché sur elle. Sur le coup, Scout ne comprit pas ce qu'il trafiquait. Mais plus la mare de sang prenait de l'ampleur autour de la femme, plus le cerveau de la brune tournait à plein régime. Un quart de seconde après, elle comprit. Il n'y avait pas besoin d'avoir regarder l'ensemble de la filmographie de Romero pour comprendre que la bande de boiteux, le visage hagard et le teint pâle qui débarquait derrière le duo à terre, ne voulait de bien à personne. Elle posa la main sur le bras droit du flic, et un sourire nerveux sur le visage, arriva à prononcer quelques mots. « Votre plan est réellement exquis, surtout maintenant, je propose que nous y allions. Tout de suite. » La foule arrivait vers eux, tous ces gens étaient déjà paniqués alors que la quarantaine venait de débuter et maintenant qu'une sorte d'assassinat se produisait sous leurs yeux, il n'était plus question de les faire revenir à la raison. Mieux valait se tailler.
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Re: [SEMAINE 01] - Le Highland General Hospital en quarantaine ?!   
Ven 12 Juil - 18:45
Franz Brückmann. Un avocat de quarante deux ans, père de famille. Cet homme n'avait absolument rien de spécial et il se tenait comme ça dans le hall du Highland General Hospital sous ordre de sa fille. Elle, Abigail, seize ans, lui avait fais comprendre qu'un rhume durant plus de deux semaines était largement trop gros à son goût et que son papa devait aller prendre un rendez-vous. Franz s'était donc exécuté et le rendez-vous était tombé sur la plus mauvaises des journées possibles. Mais ça, il ne le savait pas encore.

Il se tenait plus ou moins vers le centre de la foule, les deux mains dans les poches de sa grande trench coat. Il était un peu déçu du manque d'organisation apparent de la part de l'hôpital; pourquoi tout le monde se tenait ici à l'entrée? Il aurait aimé savoir la direction d'une salle d'attente ou quelque chose s'y apparentant où il aurait pu s'asseoir. S'emmerdant un brin, il en profita pour regarder autour de lui.

Tout est des plus ordinaires. Les enfants malades chialent, leurs parents sont brusques avec eux. Là-bas, il y a le couple de jeunes gens dont le membre féminin arbore un ventre légèrement gonflé. Et encore un peu plus loin, il y a le vieil homme qui tient à peine sur sa cane. Les clients classiques d'un hôpital comme le Highland General, où tout le monde va dès qu'il se sent un peu mal. Lui, il ne voulait pas aller à l'hôpital pour un simple rhume, mais sa fille l'harcelait. C'était le plus gros problème avec elle. Il sait qu'elle l'aime et vice-versa, mais tout cela va bien trop loin parfois. Lui l'imagine trop fragile, elle aussi, et ça ne fini jamais. Il devrait lui parler de ça, lui dire de se calmer un peu en lui confirmant que son père n'allait pas mourir d'un rhume coriace.

Après ses réflexion, il décida donc de chercher son chemin. Il voulait trouver une salle d'attente ou un endroit plus calme, au moins. Il regarda autour de lui et remarqua un jeune homme se planter maladroitement sur le sol avant d'être aidé par une infirmière. L'allemand lâcha un simple rire, prenant conscience peu à peu du ridicule de la situation de chacun. Pris comme ça dans une foule à attendre, comme des cons un peu. Et puis soudainement, la situation devint encore plus ridicule:

“ Écoutez-moi ici le Général Bloomsberg ! Nous allons vous demander de ne quitter les lieux sous aucun prétexte. Le Highland General Hospital est dès à présent en quarantaine, et ce pour votre sécurité ! Restez calmes et groupés, des nouvelles vous parviendront bientôt. ”

Ah d'accord. C'était sérieux, ça ? Une quarantaine ? Il devint de suite beaucoup plus agité, surpris par les réactions diverses des gens. Beaucoup paniquaient alors que lui il ne comprenait juste pas ce qu'il passait. C'était un drôle de sentiment, une curiosité mais également une peur. Qu'est-ce qu'il se passait ici, alors ? Son rhume était peut-être un de ces virus de la mort, qui sait ? Il rit lui-même face à l'idée, puis réalisa qu'il était totalement stupide de rire.

Ils étaient en quarantaine. Enfermés. Il sortit de suite son téléphone portable, pour écrire un message à sa femme et à sa fille. Marianne était supposée être à la maison, donc tout devrait être ok. Cependant, Abigail était partie vers Baltimore la journée précédente. Il s'empressa donc d'envoyer un message à sa femme pour lui dire qu'il serait en retard puisqu'il y avait une tonne de gens à l'hôpital. Puis, il envoya un second message, un second mensonge, à Abigail lui disant que tout allait bien et qu'il était rendu à la maison.

Des mensonges apparemment sans aucunes conséquences; il ne voulait simplement pas les inquiéter. Après avoir envoyé les textos, il décida de se diriger vers la sortie, pour voir si il était possible de partir. Cependant, lorsqu'il vit qu'il y avait déjà pleins de gens qui poussaient sur la porte et que celle-ci semblait clairement bloquée, il abandonna. D'accord, c'était un vrai problème maintenant. Il se rappela de certains films horribles qu'il avait vu avant.

Notamment REC, le film d'horreur se passant dans un bâtiment en quarantaine. Il s'était dit après avoir vu ce film que, si il se retrouvait dans un endroit dans la même situation, il ferait tout pour sortir au plus vite car ça ne peut jamais être bon. Sans doute aucun monstres n'étaient présents dans l'hôpital, mais si il y avait une maladie quelconque se propageant, il n'avait pas envie de la contracter, surtout que son système immunitaire était quelque peut affaibli dû à son rhume. Bref, voilà. Il devait partir d'ici.

Il quitta donc le groupe pour se diriger vers un couloir quelconque puis s'arrêta. Il venait d'entendre un cri, puis d'autres le rejoindre. Il se retourna seulement pour voir le groupe de gens se repousser dans sa direction, comme si ils se sauvaient de quelque chose. C'est en voyant au loin une personne sur le sol se faisant déchiqueter en lambeaux qu'il comprit que partir était sérieusement la meilleure chose à faire. Il observa avec horreur.

L'homme criait alors qu'un groupe de deux ou trois personnes le mordaient et lui tailladaient le corps, ses entrailles se renversant hors de son ventre alors qu'il rendait l'âme. Déjà que cela était bien traumatisant, Franz eu encore plus peur lorsqu'il remarqua que les fous continuaient de dévorer le cadavre. Ce fut seulement quand l'allemand vit les autres maniaques poursuive le groupe qu'il décida de prendre ses jambes à son cou.

Alors qu'il courait dans le couloir où il avait voulu s'engager quelques temps auparavant, Franz se posa quinze milles questions en deux ou trois secondes. C'était quoi ça ? Pourquoi ils mangeaient cet homme ? Pourquoi est-ce que ça puait autant ? Pourquoi, tout court ? Est-ce qu'il sortirait d'ici bientôt ? Il était en quarantaine avec quoi, un groupe de désaxés ? Il n'avait pas bien vu, il ne pouvait pas savoir. Toujours effrayé, il monta les premiers escaliers qu'il vit, espérant trouver un endroit où il pourrait finalement se cacher et penser à ce qu'il ferait. Il sortirait d'ici, peu importe ce que cela impliquait. Il reverrait sa fille et sa femme et mangerait le dîner avec elles la semaine prochaine.

Il songea cependant que s'allier avec d'autres personnes dans la même situation désastreuse que lui pourrait lui être extrêmement bénéfique...

Suite de l'histoire de Franz
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Re: [SEMAINE 01] - Le Highland General Hospital en quarantaine ?!   
Lun 19 Aoû - 3:17
“ Écoutez-moi ici le Général Bloomsberg ! Nous allons vous demander de ne quitter les lieux sous aucun prétexte. Le Highland General Hospital est dès à présent en quarantaine, et ce pour votre sécurité ! Restez calmes et groupés, des nouvelles vous parviendront bientôt. ”

La sentence était tombée. Les événements liés à la propagation d'une étrange maladie rendant agressifs les personnes ayant subis l'essaie clinique contre le cancer ont atteint les autorités qui ont rapidement agi pour lutter contre cette nouvelle menace. Celle qu'avait représenté Liam Travis avant d'être tué par son camarade. Liam Travis avait participé à l'essaie clinique et fut la première victime de cette maladie. C'était la raison qui avait poussé sa femme à se rendre à cet hôpital, elle devait aller chercher le corps pour pratiquer les obsèques de son mari avant d'entamer une vie de veuve. La mort de son époux avait profondément marqué Alison Travis qui avait senti son bonheur s'effondrait l'espace d'un coup de fil. L'homme de sa vie était mort et elle devait continuer de vivre, seule, pour lui. Ce n'était pas une lâche qui se donnerait la mort, surtout que ses collègues et son père comptaient sur la jeune femme.

Alison devait affronter la vie pour son entourage. Quand cela devint une évidence, elle se promit de ne pas pleurer la mort de son mari et de rester une femme forte qui ne montrerait plus ses faiblesses aux autres. On l'admirerait et on n'aurait plus jamais pitié d'elle. C'était donc déterminé qu'elle décida d'affronter l'épreuve de la rencontre avec le cadavre de l'homme qui lui avait volé son coeur. Malheureusement, elle n'arrivait pas à trouver la morgue, ou plutôt ce qu'elle pensait être la seconde morgue puisque dans la première, personne ne l'attendait. Le légiste était contaminé, tout comme son sauveur et le corps de Liam fut dévoré. Mais, Alison ne pouvait pas le savoir et n'aperçut pas la tâche de sang au sol, trop concentrée sur l'épreuve qu'elle devait affronter.

Quand la secrétaire d'une grande société décida de se renseigner dans le hall, elle entendit une voix provenant de l'extérieur et un attroupement dans le hall assez étrange :

“ Écoutez-moi ici le Général Bloomsberg ! Nous allons vous demander de ne quitter les lieux sous aucun prétexte. Le Highland General Hospital est dès à présent en quarantaine, et ce pour votre sécurité ! Restez calmes et groupés, des nouvelles vous parviendront bientôt. ”

Une quarantaine ? ! Comment ? Pourquoi ? ! Je ne pouvais pas me permettre d'être en retard à la conférence de ce soir. Ma présence était nécessaire pour le directeur qui se disait rassurée quand j'étais auprès de lui. C'était une relation uniquement professionnelle, nous avions tous les deux une personne à aimer. Et lui a toujours sa femme. Je ne comprenais pas pourquoi cette quarantaine était mise en place, était ce parce qu'une maladie comme la grippe et extrêmement contagieuse se propageait dans l'hôpital ? Mes connaissances en médecine se résumait au premier soin, je n'avais aucune idée de ce qui se tramait dans cet hôpital, surtout si c'était d'ordre médical !

Être dans l'ignorance était une chose que je détestais ! Surtout que je commençais à paniquer ! Si j'étais touchée par ce virus, qu'adviendrait-il de moi ? Peut être rejoindrai-je Liam mais, en échange, je devrai abandonner mon père et toutes les personnes qui m'aiment ! C'était impensable ! J'avais décidé d'être forte ! Mon visage exprimait une légère inquiétude qui se manifestait par le fait que je me mordais les lèvres mais, cela ne dura que quelques secondes. Je n'étais pas seule dans cette situation et cela me rassura, je décidais donc de rester prêt du hall, en haut des escaliers menant à l'étage supérieur et d'attendre patiemment que l'on nous sorte de là pendant que les autres paniquaient et se posaient de nombreuses questions. Tout comme moi sauf que je ne le montrai pas.

Je l'ai vu. Cette personne avait une étrange allure et semblait blesser, je m'apprêtais à interpeller l'infirmier pour qu'il s'en occupe lorsqu'elle se jeta sur quelqu'un pour la mordre ! La panique atteignit son apogée et d'autres personnes aux étranges démarches se dirigèrent vers les personnes normaux ! Liam aimait les films d'horreur et voulu partager ses expériences photographiques avec moi. Resident evil, Rec, 28 jours plus tard, je connaissais ces films et comment le virus se répandait. Je n'étais pas stupide, ou peut être étais-je trop imaginative pour comprendre que la quarantaine était causée par un virus similaire, que le cinéma était devenu réelle dans cet hôpital où, désormais, je devais combattre pour survivre.

Il était trop tard pour aider les personnes mordus et généralement, ces dernières cachaient le fait qu'elles étaient attaquées ! Si je restais seul, j'étais plus en sécurité et je monta donc rapidement les escaliers pour me rendre dans un couloir en marchant discrètement pour ne pas attirer un autre zombie, ou plutôt infecté !

Me voilà plongée en plein cauchemar face à une horde de contaminé affamée et qui ne se nourrissent que de chair humaine tout en répandant le virus chez leurs victimes. Jamais je ne deviendrai l'un d'entre eux ! Jamais je me laisserai avoir par un humain qui ment ! Humains et infectés seront mes ennemis, si je ne fais pas attention, je mourrai. Et ça, il en hors de question !
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Re: [SEMAINE 01] - Le Highland General Hospital en quarantaine ?!   
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