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 [Semaine 2 - Jour 2] Allons-y let's go, c'est parti les zombies... [Libre]
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[Semaine 2 - Jour 2] Allons-y let's go, c'est parti les zombies... [Libre]   
Mer 22 Jan - 23:23
CA VA TALONNER DU ZOMBIE.
Cette phrase ne veut rien dire. Mais, surtout, elle dit tout.
Cloîtrée, enfermée, emprisonnée. Volontairement. Dehors, c'est pas joli à voir. Dehors, c'est dangereux. Dehors, c'est plein à craquer de zombies bouffeurs de chair. Quoi, moi, cinglée ? Bonne à faire enfermer ? Mais bien sûr, va voir dehors et tu reviendras m'en dire des nouvelles dans une ou deux heures si t'es encore en vie. Apparemment, c'est pas toi qui hier matin t'es fait réveiller par des cris d'agonie sous ta fenêtre. Y'avait des bruits louches, mais genre, vraiment. J'ai ouvert mes volets, et j'ai regardé en bas. Y'avait du sang, un corps éventré et ensanglanté qui gigotait, sous des êtres en décomposition qui empestaient la mort à plein nez, malgré que j'étais au premier étage. Le réveil affichait 08:03. Dire que j'étais revenue tard la veille, un peu de sommeil n'aurait pas été de refus. J'ai pas tout de suite compris, en fait, je pensais être dans un rêve. Un rêve lucide, où je pouvais faire genre ce que je voulais comme je voulais, quoi. Du coup, je me suis habillée, je suis descendue au salon, j'ai allumé la télé. Et j'ai appris que l'hôpital, que je savais en quarantaine, avait subis une explosion, permettant ainsi que les "prisonniers" s'échappent, mais aussi les fameux zombies. Bref, le genre de trucs qu'on pourrait raconter aux gosses pour leur faire peur.

Comme j'étais persuadée d'être dans un rêve, j'ai enfilé les chaussures à talons qu'on m'a offert sur le plateau de tournage, et je suis sortie. Dehors, c'était désert, trop désert peut-être, mais c'était un rêve après tout. Alors, il n'y avait pas la voisine en train d'arroser les fleurs de son jardin -piétinées, au passage-, il n'y avait pas le type d'en face en train de nettoyer sa voiture couverte de.. sang ? Décor parfait d'un film d'horreur. Ah mais... OUAIS. Si ça se trouve, j'étais en plein tournage ! Oh mais c'est trop dément !

Je trottinais dans les rues désertes, c'était presque angoissant de voir que tout était vide, comme ça. Et puis, un moment, j'entendis un grognement, je me sentis observer, et mon instinct me cria " COURS ! ". Alors, je couru. Tout en sautillant pour retirer mes chaussures à talons et les garder dans une main. Courir avec des talons hauts, c'est tout, sauf facile.

Enfin, suite à cette course effrénée pour fuir je ne sais quoi, je me retrouvais devant le centre de réhabilitation pour les suicidaires, dépressifs et compagnie. Qu'est-ce que je fichais là ? Et puis, où était mon metteur en scène hein ? Et ma directrice des cascades ? Non mais franchement... Oh, oh, oh...! Et bam. Par terre. Pas douée un jour, pas douée toujours. Mais c'est que ça fait mal, en plus, de tomber sur les fesses ! Mais, genre, si c'était un rêve, j'aurais pas du me réveiller ? Si ? Ah, ben voilà... Y'a bien un problème. Mais WTF ?
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Re: [Semaine 2 - Jour 2] Allons-y let's go, c'est parti les zombies... [Libre]   
Ven 24 Jan - 21:44
Spoiler:




    Voilà, c'était hier la détonation. J'étais dans mon bar, à servir mes clients en les écoutant papoter, pénarde. Quand l'hôpital qui avait justement été mis en quarantaine la semaine d'avant a explosé. Autant vous dire que c'était le grand foutoir. Certains de mes clients se sont mit à courir dans tous les sens sans vraiment comprendre grand chose, d'autres s'en sont remis à moi, comme si j'étais responsable d'absolument tout ici, même en cas d'attaque terroriste, d'invasion d'éléphants mutants ou que sais-je encore. Alors j'ai fait ce que j'ai pu, comme j'ai pu.
    Puis j'ai compris. J'ai compris les raisons exactes de la quarantaine, la détonation : soit c'était une énorme blague, soit j'étais vrai-ment dans la merde.En deux semaines, j'ai perdu le peu de chose que j'ai réussi à obtenir dans ma vie. Bordel, mais c'était quoi ce délire exactement ? Ils nous faisaient quoi là ? Une mise en situation surprise en cas d'attaque zombie ? C'était un jeu vidéo grandeur nature, c'est ça ? On était quoi ? La nouvelle distraction des Etats-Unis ?

    Du coup, je m'étais barricadée dans mon appartement hier, comme une imbécile apeurée et j'étais restée là, sans bouger pendant quelques heures, perdue dans mes angoisses. Ouais, on va dire que je m'étais pas vraiment senti très maline au troisième étage d'un immeuble encerclé par des... des espèces de cadavres arpentant dans tous les coins du quartier sautant sur la moindre parcelle de chaire fraîche. Des... rôdeurs ? Des zombies ? Des bouffeurs ? Des enfoirés ? J'approuve l'idée.
    Enfin bref, j'en ai profité pour me nourrir au maximum, emmagasiner toutes les protéines et vitamines possibles et boire jusqu'au plus soif. Je ne prenais même plus la peine de m'informer via les médias, si c'était pour entendre des conneries comme quoi « tout était maîtrisé » valait mieux éviter le supplice, au moins pour mes nerfs. Mon frère militaire possédant une collection de livre assez complète côté survie et système D et moi bonne lectrice, j'en avais aussi profité pour me renseigner. Les gestes à avoir côté blessures, deux trois plantes à connaître autant pour l'aspect médical qu'alimentation, la confection d'abris, quelques tactiques pour se repérer et des manières de s'économiser physiquement... Je ne savais pas à quoi m'attendre, mais comme l'aurait voulu Aaron, j'envisage tous les scénarios, et ils sont pas franchement attrayants.

    Et là ? Bah j'ai attendu que la voie soit plus dégagée et maintenant j'me déplace dans la ville, jean moulant noir, pull dans le même style et baskets, avec sur moi quelques barres de céréale, tenant tout juste dans ma poche de jean. Dehors, juste en face de mon immeuble, quelqu'un avait laissé un pied de biche.. Une arme potentielle que j'ai pris sans hésiter. Il fallait s'attendre à tout et je ne vois pas comme je pouvais mieux m'y préparer en un peu plus de vingt-quatre heures.

    Après quelques minutes à marcher silencieusement dans une ruelle déserte, un premier obstacle se dresse devant moi : un type _ ou ce qu'il en reste_ infecté par le virus, dont il ne reste que le buste, tendant les bras mollement vers moi. Super, j'allais pouvoir essayer mon « arme ». J'avais vu comment ces trucs là dévoraient mes congénères, et croyez moi, à cet instant c'était hésitation zéro de mon côté. Sans fournir beaucoup d'efforts, mon pied de biche vint exploser sa cage thoracique. Sans autre effet que d'éclabousser mes chaussures. Le truc remue toujours avec la même ardeur. Un bon coup dans le crâne, en espérant qu'on puisse venir à bout d'un truc pareil... Toujours avec la même force, j’abats mon pied de biche droit entre les deux yeux du rôdeur-qui-ne-pouvait-pas-rôder. Le truc ne bouge plus, ça a été radical. Bon, c'est déjà une bonne nouvelle, mais mieux valait pas trop traîner dans le coin.

    Je me remis en route sans but précis mise à part celui-ci : éviter d'me faire bouffer. A quelques dizaines de mètres de moi, je vois un autre truc debout, pieds nus. Le niveau au dessus de mon test précédent : une cible qui bouge. Cible qui tient une paire de chaussures à la main et... tombe littéralement sur le cul ? Cette nana là, elle devait pas encore avoir bien compris la situation. 'Fallait vraiment être paumé ! Au coin de la rue, des petits grognements se firent entendre. Sans hésiter, je lui pris la main et la tira à ma suite sans ménagement jusqu'à la ruelle où j'avais dégommé le rôdeur juste avant.

    « Putain mais tu foutais quoi là ? C'est quoi ton problème ?! »

    Je la regarde d'un air sévère, comme un frère regarde sa petite sœur après une énième connerie.
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Mar 4 Fév - 18:23
OH. UNE COPINE ACTRICE ?
Il ne faut pas m'en vouloir d'être un peu blonde.
Mais WTF ? Cette question tournait en boucle dans ma tête alors que je me relevais tant bien que mal, me frottant mon pauvre derrière tout en époussetant mes vêtements, soupirant légèrement. Ce que je pouvais être maladroite, n'empêche. Je me penchais pour ramasser mes chaussures, avant de sentir que l'on m'attrapait la main et qu'on m'entraînait, alors que j'entendais de nouveau des grognements, non loin de là. Surprise, je faillis tomber à nouveau, et dû lutter contre la loi de la gravité pour rester debout, me laissant entraîner par cette fille que je ne voyais que de dos. Une brune, c'est tout ce que je voyais d'elle. Jusqu'à ce qu'elle s'arrête, dans une ruelle, et que je manque la percuter en m'arrêtant net à mon tour. Je clignais des yeux lorsqu'elle me fit face, prenant le temps de l'observer, oubliant presque sa question. Si je devais la décrire en deux mots : gueule d'ange. Sérieux, cette fille, elle devait avoir un succès fou. En tout cas, ses yeux verts étaient fascinants. Enfin, revenons à nos moutons. J'avais totalement zappé ce qu'elle m'avait dit.

- ...Hein ? Tu disais quoi, en fait ?

Je ne comprenais pas, penchant la tête. Je devais lui paraître bien idiote. Mais était-ce de ma faute si j'étais totalement paumée dans les événements ? Il me fallut quelques secondes, avant que ses paroles ne reviennent à mon esprit, et que je hausse les épaules.

- Ben... Je me suis cassée la figure. Et... y'a aucun problème, enfin, moi je n'en ai aucun. A part que je ne sais pas où est passée la directrice des cascades... Et les cameraman ! Et la maquilleuse ! Pff, sérieux, jamais là quand on a besoin d'eux ! Puis, attend, si ça se trouve ils veulent de l'impro ? Ah mais ouiiiii je viens de comprendre ! Oh, mais que c'est drôle, non mais vraiment ! ... Hm... Au fait ! Toi, t'es qui ? T'es une nouvelle actrice ? Allez, avoue, je t'ai grillée, j'ai tout compris !

Je fis un grand sourire, comme si je ne venais pas de sortir la pire absurdité qui ai existé sur Terre. Bon, à vrai dire, je n'en savais rien, et j'étais persuadée par A+B que j'avais raison, et que tout n'était qu'un plateau de tournage un peu trop bien fait. Mais, jamais, à cet instant là, je n'aurais imaginé une seule seconde que tout puisse être vrai. Pour moi, cette brune aux yeux verts étaient une actrice comme j'en voyais souvent, rien de plus rien de moins. Enfin, j'étais un peu blonde... Il ne faut pas m'en vouloir !
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Sam 8 Fév - 12:11


    « … Hein ? Tu disais quoi, en fait ? »

    C'était quoi cet air idiot qu'elle prenait là ? Elle me fais quoi exactement là ? On dirait... Qu'elle est complètement déconnectée de la réalité, à côté de la plaque, complètement dépassée, enfin bref tout ce que vous voulez. Et là voilà qui me fais toute une histoire pleine de conneries et moi je reste là à l'écouter alors qu'un groupe de rôdeurs se dirigent peut être vers nous... Et elle, elle me faisait un grand sourire en croyant avoir tout compris. J'en reviens pas. La pauvre. Mais qu'est-ce qu'il m'avait pris de la prendre sous mon aile. J'aurais mieux fait de la laisser se démerder, au moins elle aurait compris par elle même... ou serait morte. Remarque, vu son niveau de conscience actuel, on peut déjà la considérée comme morte. C'est peut-être glauque mais vrai : si elle prend un de ces rôdeurs pour un ami comédiens bien déguisé, y a pas de doute sur la fin du film.

    Elle m'aurait sorti un truc aussi con y a quelques temps de ça, j'aurais sans doute ri. Mais là je suppose que les circonstances faisaient que je n'en avais pas la moindre envie. C'est Dieu qui doit bien se marrer !
    Partagée entre l'envie de la planter là et celle de lui foutre ma main sur sa douce joue rosée... Bon sang, un jour ma gentillesse me perdra.

    « Sans déconner, tu vas la fermer oui ? T'es pas dans un film là ! Et si tu piges pas ça très vite, j'pense que tu fera pas long feu. Tu vois ça ? »

    Je lui mis mon pied de biche ensanglanté sous le nez puis pointa le rôdeur au crane explosé qui gisait à quelques mètres de nous.

    « Avant de venir prendre soin de ton petit cul d'inconsciente, j'ai dégommé celui là. Alors tu vois, y a plutôt intérêt à ce que tu redescendes sur Terre, même si c'est l'Enfer. »

    Les gens qui se voilent la face, de quelque manière que ce soit, ils crèvent. Je tiens pas franchement à me traîner de boulets alors s'il faut la laisser dans le merdier pour qu'elle pige, je m'installerais bien haut sur un toit et je la regarderais se faire bouffer. Bon d'accord, j'irais pas jusque là. Mais j'hésitais sérieusement à lui en coller une quand même. On côté farceur sans doute... Hum.

    « J'te conseille de me suivre sans faire de bruit. J'pense qu'il faudrait essayer de trouver des médocs et à bouffer au cas où. Et peut-être un coin perché où dormir aussi, j'me vois mal rester au sol dans un lit douillet...» je marquais un temps « De toute manière au bout de quelques jour à galérer pour bouffer et à courir dans tous les sens, j'pense que tu finira par comprendre comme une grande. »
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Dim 16 Fév - 13:31
LIFE IS A JOKE. A BIG JOKE.
Et moi je demande un joker pour m'en sortir.
Lorsqu'elle me mit le pied de biche couvert d'un liquide écarlate juste sous le nez, je clignais des yeux, et fronçais le nez sous l'odeur métallique du sang qui s'en dégageait. Trop bien fait pour être du simple sang factice. Et il faut dire que l'espèce de cadavre vivant qu'elle avait dégommé un peu avant semblait tout, sauf faux. Et je doutais sincèrement avoir pu être engagée dans un film à assez gros budget pour se permettre des costumes et maquillages si réalistes. Je devais me rendre à l'évidence, par la force des choses, même si dans mon esprit les choses avaient encore du mal à trouver des connecteurs logiques à rajouter à ce récit. Bref, nous étions envahis par les zombies.

- ... Oh putain. Putain. Sérieux... J'croyais que les zombies c'était que des trucs pour faire flipper les gosses, moi !

Je regardais les chaussures à talons hauts que je tenais dans ma main, me demandant justement si ces talons aiguilles ne pourraient pas être utiles pour crever quelques yeux et transpercer quelques cœurs si besoin était. J'haussais un sourcil, surprise de ne pas paniquer ni quoique ce soit du même acabit. A la place, j'étais aussi calme que sur un plateau de tournage, presque surexcitée à l'idée d'être actrice d'un real survival horror. J'en aurais, des choses, à raconter aux autres ! Enfin ... si je survivais, bien évidemment, et en réagissant telle une gamine, ce temps risquait d'être très limité.

- Bon ! Je te suis. De toute façon, je suppose qu'être à deux sera toujours plus simple et plus sûr qu'être seules chacune de notre côté. Tu as une idée d'où est-ce que nous pourrions trouver de la nourriture ou des médocs ? Pour dormir, on aura qu'à monter sur le toit d'un bâtiment et barricader les portes, quoique ce serait prendre le risque d'être nous-même coincées en haut.

Je réfléchissais comme si j'étais en plein tournage, au fond c'est ce qui me permettait de garder mon calme et de penser posément, avec la tête froide. Si la peur commençait à me gagner, c'en était foutu, et cette fille pouvait d'ors-et-déjà m'abandonner ici ou se servir de moi comme d'un appât à zombies pour fuir de son côté. Enfin... espérons qu'elle ne le fasse pas !
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HRP : désolée de ma réponse qui n'est pas terrible, j'ai quelques difficultés à RP en ce moment, je me rattraperais ><
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Re: [Semaine 2 - Jour 2] Allons-y let's go, c'est parti les zombies... [Libre]   
Mer 19 Fév - 19:07

    Bon, ma franchise _ et ma froideur ? _ avait fait son petit effet au moins. Ma colère tombait doucement. Elle semblait être partiellement redescendue de son petit nuage douillet et était enfin disposée à m'écouter, au moins pour l'instant. En espérant qu'elle ne fasse pas la conne...
    Putain c'est fou comme elle avait pu me scotcher avec son histoire. Comme quoi on est prêts à inventer n'importe quoi pour ne pas voir la réalité en face et affronter les épreuves qui se dressent devant nous. Fuir ou combattre. J'dis pas que c'est toujours un choix facile ou évident pour tout le monde, simplement que parfois, faut pas se donner le choix.

    Enfin bref, maintenant qu'elle était un peu plus "dans le ton" et qu'elle se mettait à réfléchir calmement _ chose que j'aurais cru impossible il y a quelques minutes à peine _ il fallait s'y mettre. Cela faisait déjà trop longtemps selon moi qu'on restait immobiles et Aaron m'aurait sans doute donné un coup de pied au cul juste pour ça.
    Donc
    1 : réfléchir bien et vite
    2 : ne pas confondre précipitation et rapidité
    3 : être silencieux quoi qu'il arrive.
    Quelques petits principes que j'avais pris le temps de me graver dans le crâne avant de « partir à l'aventure » ce matin... Rien de très intellectuel, mais il me semble que c'est la base. Surtout face à ces sortes de rôdeurs...

    « J'pense que l'endroit où on aura le plus de chances de trouver tout ça ce sera l’hôpital et en plus de ça il est tout proche. Mais du coup on peut supposer que ce sera aussi plutôt vachement fréquenté. Que ce soit par des morts ou bien des vivants... Et comme on vit pas dans un monde franchement génial ces temps-ci, 'faudra se méfier dans tous les cas. On prendra juste le nécessaire, rien de plus, rien de moins. Et pour cette nuit, l'idéal serait de s'isoler sur un balcon ou dans un appartement sur une zone un peu à l'écart. Enfin j'pense que pour ce point là, on devra improviser. Au pire des cas on aura qu'à trouver un camion ou un truc du style et s'y enfermer. Tant qu'on est discrètes, ça ira. J'espère que ça te va, parce que moi j'compte pas vraiment m'y prendre autrement. »

    J'ajustais mes baskets, vérifiant si les nœuds étaient bien serrés et posa mon pied de biche sur mon épaule. Pas très sexy comme arme, mais j'avais pas vraiment mieux. Un petit regard vers ma nouvelle partenaire... Dans le pire des cas, autant être deux pour qu'un ait une chance de s'en sortir. Et puis on sait jamais, elle m'évitera peut-être de tomber dans la folie et de prendre un de ces trucs puant pour mon meilleur ami. Non sans rire, j'espère juste qu'on s'en sortira et qu'elle fera bon usage de ses talons hauts... D'ailleurs à ce sujet...

    « 'Faudra que tu te trouves des pompes avant de commencer notre petite excursion... Prête ? »

    Des râlements se firent entendre, venant manifestement du coin de la rue. Eux en tout cas ne nous laisseraient pas le temps de tergiverser. Sans attendre de réponse je me mis alors à courir en direction opposée, toujours en silence, en contrôlant ma respiration. Bien-sûr que j'avais peur ! Mais franchement, j'avais pas trop le loisir de trembler dans mon coin là tout de suite. C'était l'adrénaline qui primait. L'envie de vivre qui me guidait. Aaron qui me fichait des coups de bâton dans le dos pour me faire avancer. Il fallait absolument que je me sorte de ce merdier, que je tienne jusqu'au bout _ en admettant qu'il y en ait un _.

    Sans me retourner, j'avançais jusqu'à un croisement entre quatre ruelles... dont deux étaient littéralement infestées de rôdeurs en putréfaction. Et bien entendu, l'autre tête blonde ne m'avait pas suivi assez vite. Je lui faisait signe de faire demi-tour et de se planquer. Ils semblaient à moitié endormis, enfin jusqu'à ce que je débarque pour leur rappeler que c'était l'heure du goûter ! Génial, me voilà maintenant courant droit devant moi, échappant à la horde qui me poursuivait d'un pas lent mais motivé. Déjà séparée de ma nouvelle acolyte. En espérant qu'elle saura s'en sortir toute seule... Fallait pas non plus compter sur moi pour m'occuper risquer ma peau encore une fois. Et puis de toute manière, je n'avais plus franchement le choix : continuer ou me faire bouffer.

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Re: [Semaine 2 - Jour 2] Allons-y let's go, c'est parti les zombies... [Libre]   
Lun 10 Mar - 22:19
Ben roulait tranquillement en direction d'Oakland, une carte routière sur les genoux. Il chantonnait par-dessus la cassette audio qu'il avait passé dans son vieil autoradio. Sur le siège passager était placé un sac en papier recyclé contenant plusieurs médocs que lui avaient prescris les médecins pour les douleurs, maux de crâne et d'estomac, des pansements et antiseptiques en cas de saignements.
Et au milieu de tout cela : un poing américain ! Il se repassait la scène du petit matin en tête quand sa mère, en la quittant après le petit déjeuner, le lui avait tendu et le prévenant des bandes de voyous traînant en ville. Elle avait fait cet achat lors d'une émission de vente par correspondance spécial articles d'autodéfense. Il avait refusé la matraque et le taser, moins discret à cacher dans la voiture.

Bref, le voilà en route vers Oakland. C'était désert devant lui contrairement à l'autre sens où de nombreux véhicules quittaient la métropole. Bizarre, ce n'était plus l'heure de pointe ni jour de départ en vacances. Lui, en revanche, en avait pris un peu chez sa vieille mère, repoussant d'une bonne semaine sa venue à l'hôpital. Qu'est-ce qui lui faisait le plus peur ? Le coût potentiellement exorbitant du traitement soit-disant miracle ou les effets secondaires possibles ? Ou bien encore une nouvelle dette à contracter pour au final gagner que quelques mois d'espérance de vie ...

Après tout, pourquoi lutter et chercher à vivre le plus longtemps possible ? Pourquoi ne pas accepter son sort et se laisser se mourir ? N'était-ce pas ce que le grand manitou en haut lui avait réservé ...

Il en était là dans ses pensées quand il entra dans Oakland Downtown. Il ne prêta guère attention au désordre alentour, concentré à repérer les panneaux routiers indiquant la direction de l'hôpital. Mais plus il avançait, plus le bazar sautait aux yeux...

Bonté divine ! Qu'est-ce que ...

C'était presque un décor de guérilla urbaine, tournaient-ils un film ? Traînaient-ils dans les bas quartiers ? Un panneau lui indiquait d'aller tout droit, mais la route était bloqué par une camionnette ayant embouti une file de voitures. Clignotants allumés, portières ouvertes et ... personne. Une rue fantôme. Quelle ville décadente. Il dût tourner à gauche, un panneau indiquait la direction du Gladman Health Center quelque chose. Le contraste avec la foule de voitures en sortie de ville l'étonnait. Il observa dans son rétro la camionnette tout en avançant.

En refixant son regard devant, il ne put éviter la collision ! MERDE!!! L'avant heurta un piéton qui frappa son pare-brise et s'étala sur le bitume, Ben, paniqué, tourna le volant dans tous les sens, confondit le frein et l'accélérateur. La voiture fonça dans un lampadaire !

Un peu sonné, Ben sortit du véhicule HS, son sac de médocs à la main.

Mon Dieu, qu'est-ce que j'ai fait ...

Il avait à petit pas vers le corps inanimé à terre, la larme prête à couler. C'est à ce moment précis qu'Eden déboula d'une ruelle attenante. Il s'en aperçut. Il pointa du doigt la victime à terre.

Je... Je suis désolé, je n'ai pas fait exprès, je n'ai pas vu... Seigneur... A...Appelez les secours, s'il vous plaît !

Sa victime se mit à redresser tout en râlant...
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Re: [Semaine 2 - Jour 2] Allons-y let's go, c'est parti les zombies... [Libre]   
Ven 14 Mar - 10:56
La fille ne lui prêta à peine une seconde d'attention, elle traversa la rue et disparut dans une ruelle. Un groupe la poursuivait avec une démarche désordonnée. Ben eut le réflexe de se baisser pour se cacher derrière sa voiture accidenté pour laisser passer sans se faire repérer.
Accroupi contre son véhicule, il jeta un oeil, se demandant avec anxiété ce que tout cela signifiait. Il n'eût pas le temps à la réflexion qu'il entendait un grognement proche. C'est là qu'il aperçut l'homme qu'il avait renversé, à quelques pas de lui. Il avait les vêtements sales, la machoire presques arrachée qui pendouillait d'un côté, un bras visiblement cassé et il lui manquait une chaussure. Ben se redressa avec prudence serrant d'un bras son sac en papier contre lui et sortant de son autre main son téléphone portable.

C...C'était un accident, j'appelle les secours.

La victime avançait du même pas que le groupe qui avait traversé la rue, il émettait un râle sinistre et tendait un bras en sa direction. Ben maintenait une distance en reculant, que lui voulait-il ? Bon Dieu et pas de réseau. Et personne à l'horizon ! Qu'est-ce que tout cela signifiait !?
Cet être qui s'approchait ainsi de lui l'effrayait, il ne paraissait pas normal. Ben buta en arrière sur un objet et tomba sur le cul. L'être s'était rapproché. Ben se redressa prestement et avisa un vélo abandonné au milieu de la route.

Ne bougez pas, monsieur, je... vais chercher de l'aide, ne bougez pas...

Il courut au vélo, le redressa, flanqua son sac dans le panier fixé à l'avant et fila droit, vite, jetant un oeil tous les mètres en arrière. Au bout de la rue, il avait presque atteint le Fairway. Il avisa une carte du quartier sur un arrêt de bus, repéra le poste de Police. Il lui suffisait de tourner à la prochaine à droite et filer droit sur la 12ème qui se prolongeait sur la 8ème Rue.
Il se remit à pédaler ...
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Re: [Semaine 2 - Jour 2] Allons-y let's go, c'est parti les zombies... [Libre]   
Ven 14 Mar - 18:49
    Est-ce que je l'avais abandonné? C'était moi? Ce serait ma faute si je voyais sa version décomposée d'elle? Est-ce que je pourrais mettre ça sur le compte du hasard si jamais je me rendais compte de sa mort? Si je ne la voyais plus, est-ce que ça me torturerait? Est-ce que je pourrais l'oublier? Avancer sans regret? Sans mauvaises pensées? "Faut il avoir des regrets ou des remords?" Fallait-il être mort la conscience tranquille, ou vivant dans le doute? "T'es complètement dérangée ma pauvre sœur!" Voilà ce qu'il m'aurait dit, Aaron. Avec une petite tape dans le dos et un baiser sur le front. Ensuite il m'aurait prit la main et emmené loin, très loin. J'ai toujours aimé croire que j'étais sans cœur. Lui a toujours aimé croire qu'il en avait pour quelqu'un d'autre que moi. En vérité, il était presque cruel avec le reste de nos congénères. Impatient, méprisant, fourbe. Jamais lâche. Adjectif qu'il aurait voulu voir encré dans mes gênes d'ailleurs. Il avait toujours peur pour moi, et je me plaisais à lui montrer que je m'en foutais.
    Mais comme j'aimais me le dire souvent pour justifier les actes qu'il me dictait et que j'acceptais les trois quarts du temps : "Pas le choix."

    Je courrais aussi vite et silencieusement que je le pouvais. En fait, j'étais un vrai chat. Peut-être même un chat noir pour ce type en face : une nana qui sort de l'ombre à toute vitesse, ramenant avec elle toute une troupe de zombies complètement fous. J'suis sûre que s'il avait été au courant de la situation de la ville, il m'aurait traitée de tous les noms. Hum.
    Non mais sérieusement ! Ce type écoutait jamais la radios ou quoi ? C'était quoi leur problèmes aux gens aujourd'hui ? Deux rencontres, deux pommés. Et en plus le voilà qui s'écrie qu'il est désolé d'avoir renversé une de ces saloperies, comme si c'était important... Quel con !
    M'enfin c'en était largement assez pour moi aujourd'hui. J'comptais pas franchement remettre ma peau en jeu pour lui. Pas c'coup ci en tout cas. Alors je me contentais de passer mon chemin, essayant tant bien que mal de semer ces fichus trucs puants et cannibales, en admettant qu'il soit possible de les considérer encore comme "humains".

    « Une vraie bande de cons ! »

    Je sillonnais les rues du quartiers pour enfin finir cachée dans la benne d'un camion, attendant que la horde passe son chemin et s'engouffre dans un cul de sac duquel _ j'espérais _ elle ne bougerait pas avant un moment.
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