[Semaine 2 - Jour 1] Coincé chez les flics. ~ SOLO
Mer 19 Mar - 20:06
Alors, j'attend.
Dans une salle d'interrogatoire, y'avait un flic. Devant ce flic et ses yeux plissés, avec son air hyper-sérieux, y'avait moi. Comme une pauvre conne, je traînait ici, assise sur une chaise en attendant le dénouement de l'histoire. Et bien sûr, ce putain de mec voulait pas me lâcher, hein ! J'en avais vraiment marre, vraiment, que ces keufs me collent au cul depuis 2 jours, là. Putain, mais c'était quoi leur problème ? Ils voulaient se figther, c'est ça ? Je lâchais un long soupir d'exaspération. J'étais prête à tout, pour me barrer d'ici. Même de leur tenir tête, s'il le fallait.
Putain, mais c'était pas de la drogue !
Les poings sérés, je faisais face à l'autre con, là. Il soupira à son tour. Mais c'était pas ma faute aussi ! Les deux autres cons, là. Ils me devaient de l'argent, et moi une faveur. J'ai dû servir de la cocaïne, mais putain je voulais pas ! Résultat : Ils se sont barrés avec la drogue, le fric, et moi je me suis fait prendre. J'étais dans un véritable merdier.
J'ai déjà eu affaire à des petits con de votre genre. La drogue, c'est mal.
Et bla et bla, il était prof' de Philo ou quoi ? Nan mais il est sérieux ? C'est bon, j'le sais que d'la drogue c'est illégale. Comme si j'étais assez conne pour le penser. Je comprend vraiment pas ses gens. Ils croient p'tête qu'avec leur moral, le monde va prendre un autre sens ? Eh bah nan. Dommage, mais nous, les ados, on pensera toujours pareil. Je me suis levée, ouais, j'en avais sérieusement marre de ses leçons à la con. A l'instant où j'allais taper mon poing sur la table, un bruit sourd retentit, et le verre d'eau sur la table se cassa la gueule.
Merde.
Quoi ? Qu'est ce que c'était ? Y faisait quoi ? Pourquoi il part ??? Quand la porte claqua devant moi, je me suis bien douté que quelque chose se tramait. Y'avait de l'agitation dehors, enfin en dehors de la salle. J'entendait des cris, des hurlement, et des bruits.. étranges. Mais putain ??? J'comprenais rien, mais je savais que j'avais là une bonne occasion de m'extirpé de cette situation. J'ai donc enfoncé la porte -qui n'était pas fermer, donc je me suis cassé la gueule. Dans le bureau de police, des flics couraient partout, des radios à la main qui gazouillaient, et pis.. je comprenais rien. Mais je m'en foutais, quelque part.
Je me suis faufilée entre les gens affolés pour je-ne-sais-quelle-raison. Je me suis emparé de mon sac, et je l'ai ouvert. Et merde. J'avais, avant de venir ici, un stock de 5 bombes lacrymogènes -ouais, faut toujours prévoir au cas où. Et là, plus qu'une bombe au fon du sac. Tant pis. Je devais me débrouiller. J'ai donc mis mon sac sur les épaules et j'ai essayé d'atteindre la porte. Mais.. rien ne s'est passé comme prévu.
Les lumières ont pétés. Les lampes sont tombés, et on a entendu une explosion. Les vitres se sont pétés, tout le monde criaient et moi.. Je me suis accroupie, et j'essayais d'atteindre la porte en rampant dans les morceaux de verres. J'ai finalement réussis à agripper la poigné avec un soupir de soulagement. Et quand je l'ai ouverte, et ben.. j'aurais préféré ne jamais l'ouvrir. J'ai entendue des sortes de grognement, comme dans les films d'horreur -90 ans. Des cris. Des bruits visqueux. J'ai crié, mais je ne savais pas... Il ont pris un homme derrière moi. J'ai entendue un bruit de croquement, un hurlement... Mais what ? Qu'est qu'cétait ces trucs ??
Putain !
Je les aient poussé. Tous. Je les aient assommé, ces...trucs. Et quand je suis sortit, j'ai vu.. De la fumée noir qui sortaient de l'hôpital, ses murs qui se refermaient derrière le quartier, des gens byzarres qui déambulaient comme des somnambules...
Voilà ce que c'était, un avant gout de l'enfer.