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 [SEMAINE 5 - JOUR 2] Etre papa, ça n'est pas facile tous les jours !
Alexander Clavell
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Alexander Clavell
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[SEMAINE 5 - JOUR 2] Etre papa, ça n'est pas facile tous les jours !   
Mer 21 Mai - 21:23

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Etre papa, ça n'est pas facile tous les jours !

William & Alexander


On est quoi aujourd'hui ? Le 16 mars ? Je compte sur mentalement pour tenter de me souvenir. Ah non, on est le 17, c'est vrai. Et ben... On entame déjà la 5ième semaine au milieu de ce cauchemar, et j'ai l'impression que ça ne va pas en s'améliorant. Si ça se trouve, on va vraiment se la prendre sur la tronche cette bombe nuclaire censée nettoyer le périmètre à force... D'autant plus que j'ai découvert il y a quelques jours (avec tristesse et déception) que le barrage qui séparait le quartier Ouest d'Oakland de l'épidémie avait été abandonné. Ce qui voulait dire que les militaires ne géraient pas la crise si bien que ça : mauvais présage donc.

Après avoir vérifié que l'endroit était tranquille, je m'aventure tranquillement, d'un pas las, jusqu'à l'espace vert non loin de l'église de West Oakland. Je crois que plonge dans la dépression. Il faut dire qu'au départ je m'étais dit que c'était plutôt marrant, que tant que je restais en vie j'aurais des tas de trucs à raconter à mes enfants plus tard. Aujourd'hui, j'étais juste fatigué : l'épidémie s'éternisait, le nombres de zombies machiavéliques ne faisaient que augmenter et, en plus, ces salauds se déplaçaient en horde : il fallait faire deux fois plus attention en se déplaçant. Alors je grimpe sur un des petits jeux pour enfants. J'emmerde le panneau qui le réserve aux 6-12 ans au passage. Le jeu à l'aspect d'une forteresse, il se dresse en hauteur et tous les accès se font par des échelles ou autres passages nécessitants un minimum d'agilité. Au moins, je suis certain que ces abrutis affamés n'arriveraient pas à venir me chercher en haut de ce truc ridicule si l'envie leur prenait d'essayer. Leur maladie aura au moins ça de bien : elle semble largement diminuer leurs capacités cognitives et leur coordination des mouvements. Les voir tenter de monter à la corde, ça serait même sans doute marrant. Du coup, une fois perché sur mon nouvel abri improvisé, je me blottis dans un coin abrité d'un toit, repliant mes genoux sur mon torse, d'un air pensif. Au moins ici je serais tranquille. Il fait un peu froid, mais j'en ai assez de vagabonder au hasard des rues en priant pour ne pas faire de mauvaises rencontres, alors c'est l'heure de ma pause.

Je joue distraitement avec mon portable dans les mains. Ca fait plusieurs jours qu'il ne marche plus, faute de batterie. Pourtant, j'avais tout fait pour l'économiser, en attendant des nouvelles de ma fiancée. J'espère qu'elle va bien. J'ai hâte de rentrer chez moi et de m'endormir à ses côtés sous une couette bien chaude.

Alors que je commence à somnoler en songeant à ce doux rêve, un cri perçant me fait brutalement revenir à la réalité en sursaut. Qu'est ce que c'était que ça ? Une gamine venait de crier où j'avais juste halluciné ? Attrapant mon couteau de cuisine aiguisé que je n'avais pas quitté depuis qu'il m'avait sauvé la vie une première fois, je quitte ma petite planque presque trop petite pour moi pour jeter un coup d'oeil sur les alentours. Certes, il y a des arbres, mais de mon point de vue en hauteur, j'ai tout de même le loisir d'apercevoir les choses de loin. Alors comme quand j'étais gosse en jouant au soldat qui guette l'ennemi au loin, je plisse les yeux et je tends l'oreille pour tenter de percevoir si quelque chose se passait dans les environs.

Et il ne me fallut pas bien longtemps avant de remarquer le petit bonhomme qui courrait tout droit en ma direction. D'abord, ce qui me saute aux yeux, c'est qu'il est roux. Ah bah comme ça tout le monde peut le voir de loin ! Ahah ! Et puis après m'être fait rire tout seul, je remarque aussi qu'il court bizarrement... Etrange... Il est peut-être blessé ? Mais tandis qu'il se rapproche, je comprend un peu mieux pourquoi il court comme ça : il a un truc dans les bras. Euh.. Un petit gosse un peu bruyant pour être précis. Et puis surtout, je note qu'il a trois zombies aux fesses. Il reste une distance raisonnable entre eux, mais avec un tel paquet dans les bras, le roux n'allait sans doute pas tenir bien longtemps comme ça. C'était la merde pour eux en somme.

Bon, c'est le moment d'analyser rapidement la situation. Il y a deux zombies affamés qui courrent à la queue-le-le. C'est rigolo, on dirait qu'ils font un sprint d'halloween. Et puis un peu plus loin, un troisième contaminé à la traîne. Je crois qu'il a un soucis avec sa jambe gauche. Tant mieux, tant mieux. D'un côté, j'étais bien dans mon coin, et je n'avais certainement pas besoin de m'attirer des problèmes en rajoutant mon grain de sel dans cette course effrénée. D'un autre côté, je ne pouvais décemment pas laisser ce pauvre homme tenter de sauver ce petit bout de chou tout seul ! Et puis, ça me ferait un peu de compagnie humaine dans ce monde de brutes sanguinaires ! « Fais chier..»

C'est donc sûr de moi mais peu heureux de risquer (encore) ma vie que je prend une profonde inspiration, resserant ma prise sur mon couteau. Je fais donc signer au coureur humain, sans hurler (même si c'était tentant de là où je me trouvais) « Ohé ! Du bateau ! », de peur d'attirer quelques autres contaminés zonant dans le coin. Bon, je crois qu'il m'a vu, alors j'attrape mon sac à dos, et je descends de mon perchoir pour aller à sa rencontre, en me préparant à l'affrontement. Nan mais franchement, s'en prendre aux enfants, ils n'avaient vraiment aucune morale ces malades tarés !

Quand le roux arrive à ma hauteur, je m'adresse à lui rapidement, sans prendre le temps de dire bonjour : « Mettez la (je n'avais pas réalisé de loin, mais c'est une petite fille adorable !) là haut, je vais vous aider à vous débarasser de ceux-là. » Je lui désigne mon ancienne forteresse avant de prendre mon sac par une lanière. Le premier zombie arrive déjà sur nous. Alors qu'il se met à grogner méchamment les mains tendus vers nous, je prend mon élan, et lui jete mon sac à la figure. Ahah, bien fait pour sa tronche. Il s'arrête en pleine course, titube mais ne tombe pas. Cependant, je ne lui laisse pas le temps de grogner à nouveau et je me lance déjà sur lui, couteau en avant. Vlan, je vise la gorge, c'est le meilleur moyen d'en finir rapidement. Déjà, le sang gigle tandis que le salaud s'obstine à m'attraper. D'un coup de pied rageur dans la jambe droite, je réussis à le faire reculer. Ouf, je déteste les voir de près ces gros méchants. Je me recule alors pour maintenir une bonne distance entre nous jusqu'à ce qu'il perde assez de sang pour s'écraser par terre. C'est plutôt rapide.

Cependant, la galère ne s'arrête pas là, puisque le second coureur arrive à son tour jusqu'à nous. Malheureusement pour moi, il va me falloir une courte pause pour reprendre mon souffle. « hffvjbd de zombie. Fuck ! » Un grognement qui m'échappe entre deux respirations. Moi qui avait juste l'intention de me reposer tranquillement dans ce petit parc verdoyant. C'était plutôt intense vis-à-vis de ce que j'avais espéré. Par chance, le papa roux était revenu à la charge, libéré de son petit paquet. Tant mieux, je vais pouvoir respirer un peu, pfiou. Mais ma première victime continue de gigoter malgré son importante perte du précieux liquide vital. Allons bon, en plus d'être sprinteurs ils sont coriaces. Que du bonheur.

Pour la peine je m'éloigne quelque peu le temps de mettre la main sur une grosse pierre qui servait précédemment de décoration non loin de là, afin de venir larguer le paquet rocheux sur la pauvre petite tête convulsive du mangeur de roux. Paf. Moins un chieur sur le territoire américain. Ahah ! Je suis un citoyen modèle !! Mais le temps de me réjouir de ma petite victoire, le troisième gus contaminé nous rejoint au petit trot. Il a l'air vraiment ridicule avec sa jambe à moitié tordue, c'est triste pour lui. Et alors que j'ai la décence de m'apitoyer un instant sur son sort, le papa protecteur (et très en colère) se débarasse rapidos du second zombie avant de se précipiter sur le suivant dans la foulée. Wazaaaa ! Et ben, à le voir se démener comme ça pour sauver sa fille, je lui attribue la médaille du meilleur papa sans tergiverser. Il faut dire qu'il la méritait bien, la scène forçait l'admiration. Il ne montrait aucun signe de fatigue, une réincarnation de Hulk en rou(ge) quoi. Lorsqu'il a fini d'achever la grande menace pour la survie de celle qui était probablement son petit ange adoré, je me redresse finalement et hoche la tête d'un air d'approbation absolue. « Wahou ! C'est du beau boulot. » Puis me rendant compte que, dans le feu de l'action, je ne m'étais même pas présenté, je m'approche un peu de lui (prudemment tout de même, au cas où papa-hulk ne soit pas encore tout à fait calmé) en reprenant d'un air un peu plus inquiet : « Est-ce que ça va ? » J'espère que ni l'un ni l'autre n'est mordu. Ce serait l'histoire la plus tragique du monde sinon. Et c'était sûr que j'allais en pleurer, comme devant le sénario le plus pourri du monde d'une bonne série qui frustre tous les spectateurs via la mort du personnage préféré de tous.


Dernière édition par Alexander Clavell le Jeu 22 Mai - 14:02, édité 2 fois
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William Hawke
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Jeu 22 Mai - 2:22

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Etre papa, ça n'est pas facile tous les jours.

Assis par terre, William serre sa fille contre lui. Elle dort depuis un moment, blottie contre son épaule. Depuis qu'il a du quitter son appartement, elle n'a pas dormi autrement. Elle est légère de toute manière. Lui, il la regarde bêtement. Qu'est-ce qu'il pourrait faire d'autre ? Même s'il évite de lui-même de croiser d'autres personnes, il crève plus ou moins de solitude. En fait, il a peur que quelqu'un s'en prenne à Rose, en cas d'attaque de zombies. Du coup, regarder sa fille dormir est la seule distraction qu'il peut s'offrir. Aussi, il se demande pourquoi est-ce que la femme qui est sa mère lui a ramené le bébé. Après tout, il aurait pu ne pas vouloir s'occuper d'elle, il ne savait même pas qu'il était père. Il ne se rappelle pas du nom de cette femme, mais il se fait un peu de souci pour elle. Si elle était venue le trouver, ce n'était pas pour rien...

Rose s'agite dans son sommeil. Tendrement, il la berce. L'instinct paternel était quelque chose qu'il ne connaissait absolument pas avant. Et à présent, il connaît sa fille depuis un peu plus d'un mois et serait prêt à tout pour elle. Il sait pertinemment qu'il donnerait sa vie pour la sienne. Il sourit quand elle attrape une mèche de ses cheveux. Ils sont plus longs que d'habitude, il n'a pas pu les couper depuis qu'il a filé de chez lui. Et soudain, il relève la tête.

L'espèce de grognement qu'il a entendu ne lui dit rien de bon. A l'oreille, il a plus ou moins déterminé d'où les zombies viennent mais il n'arrive pas encore à les voir. Un frisson traverse son corps. Il espère qu'ils ne seront pas beaucoup. Et aussi qu'ils ne le verront pas. Sans faire de bruit, il se lève. Rose bouge un peu mais n'a pas l'air de se réveiller. Il la serre contre lui. Enfin, il peut voir les infectés. Immondes, comme d'habitude. A chaque fois qu'il en voit, il a envie de vomir. C'est triste, ce qui leur arrive. Ils sont trois et sont assez proches. William passe son sac sur son épaule et lentement, il recule. Il ne pourrait pas se battre contre eux, pas avec la petite dans les bras. Il n'a même pas d'arme. Quand il estime être assez loin, il se retourne et se met à courir. Un peu plus loin, il voit une église, peut-être qu'ils pourront s'y réfugier ? Seulement, un objet non identifié bloque sa course. Il tombe. Comme une merde. Avec sa gosse dans les bras en plus. Il n'a pas pu s'empêcher de jurer contre cette saloperie de tonfa qui lui a fait un croche-pied. Et qui laisse traîner cette merde par ici ? Hein ? Rose pleure en plus. Il vérifie rapidement qu'elle n'a rien et se relève. Lui non plus n'a pas grand chose. Un peu mal au genou mais ce n'est rien comparé à ce que les zombies qui les ont entendu voudraient leur faire. Il prend une grande inspiration. Sa môme hurle à présent. Il la comprend, la pauvre, à 2 ans à peine. Mais c'est vrai que parfois il aimerait qu'elle se brise les cordes vocales. Dans un éclair de lucidité, il ramasse l'arme responsable de sa chute, jugeant qu'elle pourrait servir. Et comme les zombies se sont mis à courir, il court aussi. Ah comme ça doit être un joli tableau. Le roux avec un genou qui saigne, son sac battant contre son bras, sa fille sous l'autre, poursuivi par trois zombies, dont un estropié... Digne du plus mauvais des films américains. Il n'a jamais été très bon en sport en plus, il souffle comme un bœuf.

Et c'est quand il pense que cette fois, ils sont foutus, qu'il aperçoit un type. Il est... Dans un jeu pour gamins ? Bon, au moins il lui fait des grands signes. Ca signifie qu'il veut l'aider ? Sûrement. Alors il court de plus belle, et encore plus quand il voit que l'inconnu vient à sa rencontre. Un sourire se dessine même sur ses lèvres. Il devient plus franc encore quand l'homme lui dit qu'il compte bel et bien l'aider à tuer les zombies qui lui courent après.

Suivant son indication, il continue de courir jusqu'au jeu où l'autre était perché quelques instants auparavant. Il dépose le plus délicatement possible sa fille qui continue de pleurer en s'accrochant à lui. Il faut dire que cette vision lui brise plus ou moins le cœur mais il n'a pas le choix. Il se défait de son étreinte, pas très puissante, malheureusement pour elle et lui ordonne de ne pas bouger. Il prie intérieurement pour qu'elle l'écoute et le comprenne. Après tout, l'église était censée abriter Dieu, qu'elle le prouve maintenant. Il pose aussi son sac à côté d'elle et prend en main le tonfa. Finalement, ce n'était peut-être pas une arme si nulle que ça...

Le brun qui l'a rejoint tabasse gaiement un zombie alors que le deuxième contaminé arrive. Sans réfléchir, le roux arme un coup qu'il envoie sans aucune retenue dans la tête du zombie. Le plastoc heurte la peau décharné du mort-vivant dans un bruit sourd et il tombe au sol. Satisfait mais pas encore assez, William s'approche et profite de l'étourdissement du zombie pour continuer de le frapper. Il y met toute sa force et bientôt, les craquements sonores prouvent que la boîte crânienne de ce qui était autrefois un homme est en train de céder. Il ne veut laisser aucune chance à cet être de se relever. Il n'est pas là pour blesser. C'est affreux mais il tue, sans le moindre remord. Il sait que c'est eux ou sa fille et franchement, qui choisirait trois zombies plutôt qu'une adorable petite fille?Enfin, il voit la vie s'éteindre dans les yeux du zombie. Enfin, ce qu'il en reste.

Un peu plus loin, l'inconnu tue celui qui est arrivé le premier. Le dernier zombie arrive alors au lieu d'attendre, William court à sa rencontre. Il se jette littéralement dessus. Il ne pense pas vraiment à ce qu'il fait, il agit simplement comme son corps, son instinct le lui dicte. Tout ça, ça l’écœure. Il répète le même manège avec ce zombie qu'avec le précédent. Avec un peu moins de force, certes, il est fatigué, mais assez fort pour le tuer en quelques minutes. Il se surprend même à la frapper avec sa main libre. Et quand il meurt enfin, il se relève. Ses épaules s'affaissent, libérant enfin la tension à laquelle il était soumise. Il entend l'autre le féliciter pour sa maîtrise de l'arme et sourit. Il essuie le sang qui macule ses mains sur son jeans. Du poignet, il dégage son visage des cheveux qui l'encombre. Du sang tâche sa peau pâle alors il fronce les sourcils. Avec un air dégoûté, il passe le revers de sa main sur son visage pour en enlever les projections de sang. Un nouveau sourire se dessine sur ses lèvres. Le roux sauvage hoche la tête pour confirmer que oui, tout va bien et, oubliant la politesse, il laisse l'homme qui l'a aidé pour retourner auprès de celle qui compte le plus à ses yeux.

Rose pleure encore. Elle n'arrive plus à crier, sa voix est cassée. Comme quoi, ce n'est qu'une question de temps. Mais son papa n'a pas le cœur à plaisanter. Il balance son arme au sol pour la prendre dans ses bras. Et il la serre contre lui. Il déblatère un nombre incalculable d'excuses et de paroles qui se veulent réconfortantes. Il ne sait même pas si elle comprend son charabia mais son ton a l'air de l'apaiser. Elle finit par se calmer alors que lui n'a pas encore totalement repris son souffle. Alors sans relâcher l'étreinte qui la lie à sa fille, Will revient vers le brun. En essayant d'être le plus amical possible, il tend la main vers lui.

« William Hawke. Merci de m'avoir aidé... »

Après tout, peut-être qu'il y a des gens dignes de confiance, même au milieu de zombies crevant la dalle.
Donner toujours, c'est ce qui fait qu'on est père.

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Re: [SEMAINE 5 - JOUR 2] Etre papa, ça n'est pas facile tous les jours !   
Jeu 22 Mai - 14:01

Etre papa, ça n'est pas facile tous les jours !

William & Alexander



Le papa roux prend un instant pour sourire en assurant qu'il va bien d'un mouvement de tête. Bon, s'il ne pleure pas en hurlant mille et une insultes à l'encontre des zombies et en se tenant le bras nouvellement pourvu d'une douloureuse morsure, c'est plutôt bon signe. Il faut dire que le warrior n'avait laissé aucune chance à ces pauvres bestioles affamées. Content de ne pas avoir à assiter à la tragédie que je redoutais, je lui adresse un sourire en retour. Maintenant qu'il est un peu plus calmé, il a l'air un peu moins méchant. Mais je n'ai pas le temps de tenter d'en apprendre davantage : le bonhomme me contourne en toute hâte et se précipite vers sa fille qui continue de sangloter même si elle a fini d'hurler comme une sirène. Si il y a une chose qui était sûre, c'est qu'il ne fallait pas traîner dans le coin après avoir fait un tel raffut.

J'observe le papa serrant sa fille contre lui avec un petit sourire satisfait. Aww, c'était trop mignon ! La vision de cette petite famille rousse rescapée avait de quoi réchauffer n'importe quel cœur solitaire. Finalement, j'avais bien fait de sortir de ma cachette pour venir les aider, j'en avais déjà presque oublié l'état dépressif auquel je m'abandonnais l'instant d'avant.

Finalement, le père se rapprocha à nouveau de moi en serrant sa fille à peu près calmée contre lui. « William Hawke. Merci de m'avoir aidé... » Je saisis sa main sans une hésitation, sans pouvoir empêcher un large sourire de s'afficher sur mes lèvres. « Moi c'est Alexander Clavell. Et y a pas de quoi William, il faut bien se serrer les coudes en ces temps difficiles.. ! » C'est vraiment trop triste pour une petite fille comme ce bout de chou d'être née à cette époque quand même... La pauvre allait sans doute avoir droit au pire traumatisme du siècle après ça. D'un autre côté, si l'épidémie durait en longueur, on pouvait toujours espérer que l'armée mette en place une sorte de bunker, au moins pour protéger les familles afin de préserver la race humaine, ou un truc du genre. Vous savez, comme dans World War Z. Enfin on en était pas encore là. Et puis, sans vouloir plomber l'ambiance, la présence des militaires et des secours se fait vraiment discrètement selon moi. Ca n'était pas pour être défétiste au possible, mais ça faisait quelques jours que je m'étais résolu au fait qu'il fallait se débrouiller seul, au moins juqu'à ce que l'on puisse remarquer un changement quelconque au niveau des autorités.

Après avoir vérifié que les morts-vivants étaient désormais bien morts-tout-court en les titillant prudemment du bout du pied, je me saisis à nouveau de mon sac avant de me tourner à nouveau vers les deux nouveaux venus. « Alors, où est ce que vous alliez comme ça ? » Je me demande où est la maman. Si ça se trouve, ils la cherchaient avant d'être pris en chasse par ces trois zigotos contaminés. Ou alors, elle n'était déjà plus du même groupe que nous et avait malheureusement grossi les rangs des mordeurs. Ca aussi, ça aurait été tragique.. Quoiqu'il en soit, je colle une étiquette «sujet sensible» sur la question, puisque sa seule absence n'indique rien de bon, et décide de ne pas aborder le sujet. Après tout, en ce qui me concerne je ne sais toujours pas quoi faire ni où aller en attendant que ce cauchemar tenace prenne fin. De fait, je me dit que la petite famille a peut-être une idée de destination favorite.

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Re: [SEMAINE 5 - JOUR 2] Etre papa, ça n'est pas facile tous les jours !   
Mer 23 Juil - 2:52

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Etre papa, ça n'est pas facile tous les jours.

Amicalement, l’inconnu vint prendre la main que William lui tendait. Celui qui s’appelait Alexander lui envoyait un sourire qui semblait tellement sincère que le papa roux ne put que lui rendre. Ce gars dégageait une chaleur humaine qui le touchait déjà. Dieu que ça faisait du bien de rencontrer quelqu’un qui n’avait pas pour idée de vous dévorer ou de vous égorger. Même Rose semblait apprécier la présence de cet homme. Elle le regardait, avec des yeux ronds, mais ne semblait pas plus effrayée que ça. En tout cas, elle avait arrêté de crier et c’était la meilleure nouvelle qu’on pouvait donner à son père. C’était dingue à quel point elle semblait comprendre la situation, parce que dès que l’ancien inconnu s’approcha des zombies qu’ils venaient de dézinguer, lui et son père, elle se raidit, s’accrochant à William comme si les macchabés allaient se relever. La pauvre, il comprenait bien qu’elle avait peur, mais que pouvait-il bien y faire ?

« Alors, où est-ce que vous alliez comme ça ? »

L’attention du roux se reporta sur Alexander. Si seulement il avait su où ils allaient… Parce que depuis que tout avait commencé, Will et sa fille n’avait cessé de se déplacer, d’aller là où il pouvait les emmener. Mais à présent, il ne savait plus. La seule chose qu’il voulait, c’était que sa fille ne soit pas en danger, pas comme ce jour-là. Il voulait la préserver au maximum et qu’à la fin de l’épidémie, elle puisse redevenir une gamine normale. Il serait là, d’ailleurs, après l’épidémie. Il ne la laisserait plus jamais, il voulait qu’elle ait un père.

Mais il fallait déjà se préoccuper de rester en vie pendant l’épidémie. Alors il reprend son sac et il regarde celui qui l’a si gentiment aidé. Peut-être qu’il voudrait faire un petit bout de chemin avec eux ? Peut-être qu’il savait où aller, lui ?

« On n’allait nulle part en particulier. Je sais pas où aller, en fait. Je sais même pas quelle ampleur a pris l’épidémie… On a un contact avec l’extérieur ? »

Et il se rend compte qu’il en demande peut-être beaucoup, mais il voudrait savoir. Il voudrait essayer de joindre la mère de Rose, pour comprendre enfin pourquoi elle lui a laissé la petite. Enfin… Elle, elle s’agite dans ses bras, réclamant sûrement un peu d’attention. Il lui sourit, caressant tendrement ses cheveux. Derrière elle, il regardait Alexander, il essayait de l’analyser. Il n’était pas spécialement doué pour sonder les gens, mais le brun avait réellement l’air de quelqu’un de gentil. Dans le sens positif du terme, n’y voyez pas quelque chose de péjoratif. Il avait l’air bienveillant, sûrement drôle. Et comme il n’en pouvait plus de parler à un bébé qui ne comprenait que la moitié de ce qu’il disait, et ne pouvait bien évidemment pas répondre, il se décida à proposer à cet Alexander de rester un peu avec eux.

« Et toi tu allais quelque part ? J’me disais… On peut peut-être avancer un peu ensemble. Tu es tout seul ? »

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Re: [SEMAINE 5 - JOUR 2] Etre papa, ça n'est pas facile tous les jours !   
Lun 4 Aoû - 22:34

Etre papa, ça n'est pas facile tous les jours !

William & Alexander


Mon regard passe successivement de l'air songeur du papa qui réfléchit à sa destination aux deux petits yeux ronds de sa petite qui me fixent. Eh quoi ? J'ai un truc sur le nez ou quoi ? A croire que je suis le premier être humain qu'elle observe de toute sa vie en dehors de son père. Mais bon, face à ce petit bout plein d'innocence, je ne peux m'empêcher de sourire, un peu bêtement d'ailleurs. Un sourire qui, cependant, s'évanouit assez vite en entendant la réponse de William. Hin hin, un contact avec l'extérieur ? Il faisait donc encore partie du groupe des optimistes. Personnellement, je commençais sérieusement à douter que cette épidémie prenne fin un jour. Me rappelant donc avec nostalgie les jours où j'aurais pu rassurer cette petite famille en croyant dur comme fer à mes paroles, je me contente cette fois d'hausser les épaules d'un air le plus neutre possible. « Difficile à dire, on dirait que le quartier a été abandonné comme le downtown avant. Les autorités sont en train de reculer et ils ont coupé le courant. J'aimerais avoir la naïveté de croire que c'est bon signe, mais ça ressemble plutôt à un abandon selon moi... » Malheureusement pour le papa roux, j'ai beau chercher dans tous les sens, mais les idées pour lui remonter le moral après cette dure révélation sont peu nombreuses, sinon inexistantes. « M'enfin ça pourrait être pire... » Ces jours-ci, j'avais pas mal de mal à relativiser, mais en voyant ces deux petites paires d'yeux fixées sur moi, je m'étais senti obligé de raviver un peu l'espoir. « Il pourrait... euh... pleuvoir ? » Bon, c'était la pire suggestion du monde que je pouvais sortir. Bravo à moi-même.

Mais alors que je commence à me sentir véritablement idiot et coupable d'avoir ruiner le moral de ces pauvres gens, William me retourne ma question d'origine et en profite pour me proposer de l'accompagner. Pendant quelque secondes, je me demande si j'ai bien entendu et je plisse les yeux d'un air interrogateur pour m'en assurer. Mais le bonhomme semble attendre une réponse, alors je me dit que, décidement, ce jour n'est peut-être pas aussi nul que ce que je pensais. « Non, pas vraiment. Je me balade pour voir ce qu'il y a à faire dans le coin. » Pendant un instant, j'hésite à continuer : je me demande comment réagirait Kaitlynn si je débarquais avec un inconnu. C'était quelqu'un de bien, cette pompier. Depuis le jour où on s'était rencontré – de manière quelque peu impromptue –, elle s'était toujours donnée à fond pour trouver des solutions efficaces afin de nous tirer de là. Alors en réfléchissant un peu, elle serait peut-être un peu surprise, peut-être un peu en colère – allez savoir – mais au fond, il y avait fort à parier qu'elle m'écrabouillerait la tronche avec sa hache ensanglantée sans autre forme de procès si je lui avouais que j'avais laissé un papa et sa petite fille derrière moi juste dans le doute où elle n'aurait pas voulu s'encombrer de deux nouvelles petites âmes survivalistes à ses côtées. Alors je me décide enfin à lui répondre : « Mh, je ne suis pas tout à fait seul, non. Il y a une pompier dans le coin, on bouge pas mal ensemble. Vous pourriez peut-être vous joindre à nous ? Je dois la retrouver près du super-marché du coin ! » Après tout, comme on à l'habitude de dire : plus on est de fous, plus on rit ! Et dans l'hypothèse où Kaitlynn décide de nier ce fantastique proverbe, mon instinct me dit que la petite bouille de la courte-sur-pattes saura la convaincre du contraire. Alors j'entraîne mon nouveau partenaire de route avec moi, soudainement prit d'une nouvelle vague d'optimisme. Après tout, ça fait un bien fou au moral de rencontrer de nouvelles têtes aux airs plus sympathiques que ces macabés agressifs !

Alors sur la route, je ne peux me retenir de l'accabler de questions en tout genre pour en apprendre un peu plus sur lui : « Alors, elle s'appelle comment ta fille ? Elle a quel âge ? Elle est trop mimi ! Tu faisais quoi avant tout ça au fait ? C'est quoi ta couleur préférée ? » En passant devant l'église du coin, j'interrompe brièvement tout ce flot de paroles inattendu et je lui propose d'y faire un petit tour rapide – et prudent – histoire de voir si l'on ne peut pas «emprunter» deux ou trois cierges au divin, histoire de s'éclairer un minimum pendant les nuits désormais noires dans la ville. Il y règne un certain désordre (pour ne pas dire un désordre certain) mais la porte d'entrée grinçante ne semble avoir sucité aucun mouvement louche de possibles cadavres ambulants. Alors hop hop, une fois nos petites courses de lampe de poche du Moyen-Age faites, nous ne nous attardons pas dans ce lieu sinistre où le moindre bruit résonne aussi fort qu'un éternument de mammouth.

Finalement, nous atteignons tranquillement le dit super-marché où Kaitlynn était censée me retrouver. Et tandis que je scrute les environs sans apercevoir le moindre signe de la pompier, je me rends compte que la petite Rose pèse dans les bras de son papa. Après tout, il ne devait pas être rassuré de la laisser sur le sol, même quelques minutes. Le temps de la rattraper s'il fallait partir en sprint pouvait se révéler fatal. Alors je prend le temps de réfléchir au problème en attendant le retour de ma coéquipière d'apocalypse zombifique. « On devrait peut-être trouver une poussette ou quelque chose du genre pour elle, non ? » Je lui suggère l'idée parce que même s'il refuse de se dire fatigué de la porter, il est certain que le petit poids lui draine une certaine partie de ses forces.

Soudain, la solution m'apparaît, comme par magie : une révélation, l'apparition du Saint-Graal lui-même. Mon visage s'illumine comme si la réponse paraissait évidente, tandis que mon doigt pointe vers... un caddie. Fouillant le fond de mes poches à la recherche désespérée d'un jeton, je m'approche tout en expliquant le plan à William. « Tu peux la mettre là-dedans en attendant ! » Pas de jeton dans mes poches. « Merde... Tu as un dollar ? » Ah, cette terrible situation où l'on se retrouve frustré de ne pas pouvoir s'emparer de son caddie pour une malheureuse petite pièce manquante !

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William Hawke
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Mer 3 Sep - 23:52

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Etre papa, ça n'est pas facile tous les jours.

Rejoindre Alexander et une autre femme ? Voilà qui était une bonne idée. Après tout, William en avait plus que marre d’être seul avec Rose. Il l’adorait, plus que tout, mais peut-être qu’avec d’autres adultes, il allait pouvoir dormir en paix. Peut-être même qu’il allait pouvoir se faire des amis… Surtout si, comme le nouveau venu l’avait dit, les secours n’étaient pas près d’arriver. Oh oui il avait raison, il aurait pu pleuvoir et là, ça aurait été la catastrophe. La pluie aurait donné froid à la pauvre gamine et ça aurait été la fin. Petite Rose, c’était une bien vilaine époque pour être un bambin.

Le papa roux se mit en marche à côté de son nouveau compagnon de route. Il lui posait tant de questions que William ne savait plus que répondre. Lui qui ne parlait pas beaucoup, il avait pour une fois l’envie de discuter un peu. Il répondit donc à chacune des questions d’Alexander en souriant : « Elle s’appelle Rose, elle va bientôt avoir deux ans. Sa mère me l’a confiée alors que j’étais même pas au courant de son existence. Avant je m’occupais des comptes d’une petite boutique et ma couleur préférée c’est le vert pomme ! Et toi alors ? Parle moi de toi ! » C’est en écoutant avec attention Alexander qu’il le suivit dans l’église. Après tout, voler quelques cierges pour sa survie, ce n’était pas très grave, si ?

Et enfin vint le supermarché. Le poids de Rose commençait à se faire sentir, il ne l’avait pas lâchée depuis l’attaque des zombies. Il n’aurait pas voulu se plaindre et demander à Alexander de faire une pause, mais ses bras commençaient à tétaniser. Ce dernier semblait réfléchir à quelque chose et Will le regardait, en parlant doucement à la fillette, qui l’observait à nouveau avec intérêt. Est-ce que le brun avait lu dans les pensées du roux ? Quand il proposa de trouver une poussette de fortune, le petit papa acquiesça d’un signe de tête. Merveilleuse idée. Etait-il si bête de ne pas y avoir pensé plus tôt ? Et quoi de mieux qu’un caddie ? D’un coup, William le trouvait merveilleux. Mais lui non plus n’avait rien pour débloquer la poussette en fer. Il lâcha un grognement de mécontentement. Grognement qui se répèta quand Rose se remit à pleurer. Elle chouinait en lui tirant les cheveux et lui secouant l’épaule, la vilaine. Et alors que le père la repoussa encore une fois, il releva la tête. Est-ce que cette journée allait être leur dernière ? Sapristi, n’allaient-ils pas les lâcher ? Un petit groupe de zombies se dirigeaient vers eux en râlant, crachant, boitant tout ce qu’ils pouvaient. Cette fois-ci, ils étaient beaucoup trop et un pitoyable combat ne pourrait jamais les mettre tous KO.

Sans réfléchir plus longtemps, le roux se dit qu’un petit acte de vandalisme n’était rien de bien grave. D’un coup de pied, il libéra le caddie de sa chainette et y déposa Rose. C’était lui qu’elle regardait à présent avec des yeux ronds comme des billes. Doucement, il caressa sa chevelure. Elle était blonde, mais la couleur tirait un peu vers le roux. Le papa carotte sourit à cette pensée. Et sans plus de cérémonie, il attrapa le caddie et se mit à courir, en entraînant son nouvel acolyte.

Donner toujours, c'est ce qui fait qu'on est père.

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Re: [SEMAINE 5 - JOUR 2] Etre papa, ça n'est pas facile tous les jours !   
Ven 5 Sep - 15:59
[HRP : Désolé, je ne sais pas faire les jolis cadres et tout >_<]

Kaitlynn devait retrouver Alexander au niveau du supermarché. Par moment, ils se séparaient pour mieux se retrouver ensuite, et cela leurs permettaient de ne pas s’engueuler trop souvent. Qui plus est, se répartir des secteurs à visiter n’était pas une mauvaise idée : ils couvraient ainsi plus de terrain. L’inconvénient, et il n’était pas des moindres, c’était que seul, les chances de survies étaient faibles. Par contre, c’était plus simple d’être discret quand on avait que soi à surveiller. Bref, il fallait bien accepter le risque de toute manière, surtout quand la sécurité devenait un luxe dans les rues et ruelles de la ville. La jeune femme explora donc les bâtiments autour du centre commercial, essayant de trouver des trucs utiles. De toute évidence, la majeure partie des locaux d’habitations étaient fermés à clé, et les volets étaient clos. Quant aux fenêtres donnant sur la rue, ces dernières étaient munies de barreaux quasiment inviolables sans matériel. Et quand trouver une simple sangle était digne d’une opération commando, les lieux restaient clos.

Finalement, à quelques encablures du supermarché, la brune fit une découverte intéressante, découverte qui se trouvait être un immeuble. On ne pouvait pas rentrer par la porte de la résidence, cette dernière étant clôturée par une porte en métal destinée à dissuader les voleurs. Cependant, à l’extérieur de la bâtisse, sur le flanc des bâtiments plus précisément, un escalier de secours s’étirait sur la façade. L’échelle permettant de descendre jusqu’au plancher des vaches était relevée, ci-bien qu’on ne pouvait pas monter par cet escalier. Il suffisait d’actionner un levier en hauteur pour faire descendre l’échelle, on se préservait ainsi des voleurs.

« Hum. Ce serait bien si je pouvais arriver à grimper là haut. »

Oui, de temps en temps, Kaitlynn pouvait parler toute seule. Cela lui permettait de réfléchir tout en posant oralement la situation. Utile pour faire le point. Ni une ni deux, l’ex pompier fracassa une fenêtre de voiture stationnée dans la ruelle, en vérifiant au préalable qu’elle n’était pas habitée comme la fois précédente, ce qui lui avait valu une vilaine commotion dont elle se serait bien passée. Une fois le frein à main déverrouillé, la jeune femme poussa le véhicule vers l’escalier, l’arrêtant en dessous. Elle se constituait ainsi une échelle de fortune. Mais il restait pas mal de hauteur avant d’arriver à attraper ne serait-ce que le premier barreau de l’échelle « officielle ». Kait’ essaya, en vain, de sauter, ne réussissant qu’à gondoler le toit de la voiture et à faire du bruit. C’était trop calme et elle n’aimait pas ça, mais alors pas du tout. Persévérante, malgré la fatigue qui commençait à se faire sentir, surtout depuis qu’elle avait poussé la voiture seule en se donnant à fond, l’ancienne soldate du feu ramena une poubelle haute, sentant la mort cela dit, qu’elle transporta sur le toit de la voiture. Ainsi en équilibre, elle risquait de chuter, mais c’était la seule solution.

Perchée sur l’objet en plastique dur, les bras écartés pour faire contrepoids et tenir l’équilibre, la brune leva la tête, soufflant au passage sur une mèche de cheveux lui barrant les yeux, pour voir s’il lui manquait beaucoup avant d’arriver à la hauteur de l’escalier. Quelques centimètres seulement, qu’elle ne parvint pas à combler en se hissant timidement sur la pointe des pieds. Si elle chutait et se rompait la nuque, son comparse d’aventure serait bien avancée en trouvant son corps. Il pourrait aisément se foutre de sa gueule. Avec un relent d’orgueil, Kaitlynn prit le risque de faire un petit saut, un seul et unique, puisque quand elle se propulsa avec ses jambes gainées, la poubelle vola au bas de la voiture. Heureusement, ses doigts se refermèrent sur les barreaux métalliques de l’échelle. Elle resta bien trente secondes, suspendue de la sorte, les jambes dans le vide, à respirer bruyamment et à couiner pour se donner du courage. Il fallait qu’elle se remonte par la force des bras et des abdos. Avec toutes les peines du monde, elle parvint en se cambrant, à crocheter avec ses jambes les pieds de la rampe servant à ne pas tomber de l’escalier. Avec moult contorsions, et en ahanant comme un bœuf, celle qui n’avait plus la forme de ses belles années de service, parvint finalement et se remiser sur l’escalier. Elle resta un moment sur la partie plane, allongée sur le dos à reprendre son souffle, ses yeux détaillant la partie supérieure de la structure métallique, sans vraiment la voir.

Au bout d’un moment, elle consulta sa montre. Merde, elle était en retard pour retrouver Alex. Elle espérait qu’il n’allait pas partir à sa recherche au petit bonheur la chance. C’était le meilleur moyen de ne jamais se retrouver. Enfin, c’était sa faute, elle était en retard. Prestement, la belle se redressa, jouant encore de ses abdos pour se faire. Elle actionna la poignée, non sans difficulté car elle était grippée, de l’échelle qui coulissa dans un bruit de crissement horrible, surtout quand on commençait à avoir l’habitude du silence ambiant. L’échelle fit un « blong » important en heurtant le toit de la voiture, car elle était conçue pour descendre jusque sur la route. Pas le temps de bouger le véhicule. Elle devait se grouiller de retrouver Alexander et lui faire part de sa trouvaille. Il fallait seulement espérer que personne ne lui pique son endroit !

Alors qu’elle sautait au bas de la voiture, se réceptionnant de manière souple, la jeune femme entendit un bruit de caddie. Cherchant l’origine du bruit, elle repéra rapidement un rouquin emmenant un chariot de supermarché. Il venait d’ailleurs de la direction du magasin.

« Mais qu’est-ce qu’il fout celui là bordel de merde ? »

Et qui ne vit-elle pas dans le sillage de l’Alain Prost du caddie ? Alexander. Ce gars était toujours dans les bons plans. Ni une ni deux, la jeune femme s’avança vers eux pour qu’ils puissent la repérer. Elle aurait donner cher pour que le roux lâche son caddie afin de ne pas rameuter toute la marmaille zombie du quartier. Et puis elle les vit. La meute de braillards grognant de mort la faim. Ils étaient nombreux et ils en avaient après les deux hommes, c’était évident.

« Par ici !! Monter à l’échelle ! »

Il le fallait et en vitesse, pour ensuite la remonter derrière eux afin de se mettre en sécurité provisoirement. Elle les attendait devant la voiture en leur faisant de grands gestes et en répétant ses instructions. Auraient-ils assez d’oxygène ?
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Alexander Clavell
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Re: [SEMAINE 5 - JOUR 2] Etre papa, ça n'est pas facile tous les jours !   
Jeu 11 Sep - 22:35
[hrp : Ahah, t'inquiète pas Kait', c'est le seul cadre que je sais faire, et ça m'a demandé des heuuures de travail intense. What a Face]


Etre papa, ça n'est pas facile tous les jours !

William, Kaitlynn & Alexander


Tandis que nous nous éloignons de mon ancienne forteresse impénétrable – alias jeux réservés aux enfants de moins de 12 ans – à la suite de notre incontestable victoire face au trio de maccabés, nous en profitons pour faire plus ample connaissance. Loin de se sentir agressé par toutes mes questions enchaînées, le papa roux prend le temps de répondre à chacune d'entre elle, même les plus étranges. Je prends soigneusement note de toutes ces informations dans un coin de ma tête. Couleur préférée : vert pomme. C'est précis. Ca rend la trouvaille du papier cadeau plus difficile. Tiens au fait, ça me fait penser à une autre question : « C'est quand ton anniversaire ? »

Je remarque au passage que l'étiquette 'sujet sensible' apposée sur la question de la maman de la petite se justifie. Pauvre gars. Ca a du lui faire un choc d'apprendre la nouvelle, et puis il avait eu du courage de la prendre sous son aile. Décidement, ce William Hawke est vraiment un gars bien. Je suis content de l'avoir aidé. A son tour, il désire – en toute logique – en savoir plus sur moi. Alors je lui parle de ma fiancée Mary, de ma passion pour la cuisine, et même de mon chien Lucky. Ce que ça fait du bien de repenser à la vie normale ! Je veux dire, avant toutes ces conneries de zombis sortis de nul part ! Bordel, dans les films ça arrive qu'à New York ce genre de truc ! On s'est bien fait enculer sur ce coup...

M'enfin. Peu à peu, cette petite discussion me fait complètement oublier ces réflexions déprimantes sur la fin de l'humanité, la souffrance de la mort dévoré tout cru, ect ect...qui me hantaient l'instant d'avant. La coupure d'électricité ? Bah ! Ca réduira la facture quand toute cette histoire de zombie sera finie ! Je me sens soudainement si joyeux que j'en sautillerais presque en chantant la célèbre chanson de Baloo tandis que nous atteignons le magasin.

Les troubles-fêtes affamés qui se pointent à la sortie du magasin tandis que nous faisons face à la résistance inopinée du caddie n'effacent même pas mon sourire. C'est pour vous dire combien je suis content ! La petite Rose se décide à me mettre à l'épreuve à son tour et met soudainement la pression à son papa en commençant à chouiner – ce qui, en plus de ça, ne fait que motiver davantage les cadavres pressés qui se dirigent tout droit vers nous en grognant. Mais il en faut plus pour abattre le nouveau duo de choc que nous formons. William ne se laisse pas impressioner et force la main – ou plutôt le verrou – au caddie. Bim, d'un grand coup dans le tas de feraille sur roulette, il débloque le véhicule de fortune, et c'est partit ! Je regrette de ne pas avoir eu un dollar sur moi : on aurait pu faire une course de caddie improvisée, et le perdant se fait manger ! Je prends au moins note pour la prochaine apocalypse.

Alors que nous fuyons de la manière la plus bruyante qui soit probablement, je me rends compte de l'absurdité de notre situation. Mais de toute façon, cette épidémie est absurde, ma survie est absurde, la couleur des cheveux de William est presque absurde. Je m'attends presque à trouver la ville entière en train de rire à l'autre bout de la rue, comme si l'on allait enfin m'annoncer la fin de toute cette mascarade qui venait d'atteindre un sommet. Et alors arrivé à cette ultime conclusion, je me mets à rire. Un rire franc, amusé et nerveux à la fois. Je crois que ça y est, je suis à bout, je craque. Je me marre comme jamais et je suis même obligé de ralentir pour respirer un minimum. Je fais signe à William que je vais bien et qu'il peut continuer son marathon sans moi un court instant. Malgré les prédateurs qui se rapprochent, je ne peux m'empêcher de profiter de cet éclat de rire un peu fortuit.

Quand je retrouve un minimum de contenance, je me dépêche de rattraper William et son caddie pour distancer les affamés. Mais je ne suis pas au bout de mes surprises. Ce n'est pas la ville entière que j'aperçois au bout de la rue, mais Kait' en train de sautiller sur place et de nous faire des grands signes. « Ahah ! C'est Kaitlynn ! » J'informe William tout en saluant la pompier d'un grand geste à mon tour. Trop heureux de la voir apparaître au milieu de cette situation fort embarassante, un nouveau rire m'échappe, plus court mais tout aussi incontrôlable. La pompier nous montre une échelle, objet salvateur, unique espoir pour l'aboutissement de notre fuite. Soudain, je suis pris d'une vision – l'effet de l'adrénaline, sans doute. Mes yeux brillent face à l'apparition de ce tout nouveau trio que nous formons : tels les trois petits sorciers sauveurs de l'humanité magique et moldu toute entière : Hermione, Harry et Ron ! Tels les sauveurs de la galaxie interstellaire : Han solo, Princesse Leia et Luke Skywalker ! Tels les trois neveux explorateurs de l'oncle Picsou Riri Fifi et loulou, sauveurs de...leurs propres plumes – et c'est déjà pas mal ! Tels... Ok j'arrête. Ca y est, je crois que j'ai atteint un point de non-retour. Je pète les plombs.

Mais ainsi réunis, je suis soudainement pris de cette intime conviction qui ne trompe pas : nous allons survivre. En vérité, je me sens même invincible. J'ai l'impression de pouvoir faire encore trois fois le tour de la ville tout en chantant des chansons de Noël. J'escalade la voiture sans me faire prier et je grimpe l'échelle plus vite que la lumière. Le sentiment de sécurité qui m'envahit une fois en haut ne fait que renforcer la satisfaction brutale qui s'est emparée de moi. Je tends une main à William qui semble galérer un peu avec l'échelle et sa fille. C'est le parcours du combattant pour lui, le pauvre.

Et quand enfin nous sommes tous perchés, hors de portée des contaminés, je me rends enfin compte que mon cœur est sur le point d'exploser, que ma vision se fait presque floue, que mes jambes sont en coton et que mes poumons sont en feu. Mais je m'en fiche. Je me laisse tomber sur le sol en poussant un « Argh. » justifié par la course folle que je viens de me taper. Lorsqu'enfin j'arrive à nouveau à brancher (plus ou moins) deux neurones et à respirer une molécule d'oxygène, je pose mon regard sur Kaitlynn  « Merci Kait' ! Heureusement que t'étais là ! » J'inspire à nouveau comme si c'était la dernière fois de ma vie, et je reprends en désignant William d'un doigt. « Je te présente William, et sa jeune padawan Rose. » Ah oui. J'avais oublié la partie où elle allait peut-être pas être contente de ces nouveaux venus inopportuns. Allez, je lui fais un petit sourire pour me faire pardonner de ne pas avoir prévenu.

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William Hawke
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Re: [SEMAINE 5 - JOUR 2] Etre papa, ça n'est pas facile tous les jours !   
Mer 15 Oct - 0:35

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Etre papa, ça n'est pas facile tous les jours.

Leur course avait déjà mal commencé, et pourtant elle semblait empirer de seconde en seconde. Comment pouvaient-ils se sortir de cette merde ? Les deux hommes, bien que taillés comme des athlètes de haut niveau, avaient déjà l’air d’avoir couru un marathon alors qu’ils couraient depuis à peine cinq minutes et que les zombies continuaient de les suivre en grognant. Et voilà qu’Alexander pétait les plombs. Paniqué, William avait ralentit sa course pour l’attendre. Après tout, il l’avait aidé lui, alors il n’allait pas se barrer avec le caddie sans même se retourner… Au pire, il lui suffisait de mettre le brun dans le caddie avec Rose et hop ! Mais son nouveau compagnon avait l’air de vouloir continuer à courir, il fit signe au roux de continuer, alors il le fit. D’ailleurs, il ne fallu pas longtemps à Alexander pour rattraper Will et sa poussette improvisée. Une chance que les morts-vivants n’avaient pour la plupart, plus qu’une jambe, et qu’ainsi leur course se retrouvait un peu ralentie.

La silhouette d’une femme se détacha soudainement au bout de la rue. Elle semblait sauter sur place, montrer quelque chose, et le brun, qui avait l’air de s’être calmé, reparti d’un éclat de rire. William commençait sérieusement à se demander s’il n’avait pas oublié un bout de son cerveau dans l’église ou sur le parking du magasin. A vrai dire, il aurait vraiment eu peur si l’autre n’avait pas réussi à lui dire que cette silhouette, c’était une dénommée Kaitlynn. Sûrement la pompier dont il lui avait parlé un peu plus tôt. En continuant de s’approcher, il vit qu’elle montrait une espèce d’échelle qui montait le long d’un bâtiment. Le plan parfait, les zombies ne pourraient jamais les suivre là… Pendant que le nouveau compagnon du roux montait, il libéra sa fille du caddie. Elle se blottit instantanément dans ses bras et il ne put que sourire. Il se sentait soulagé en la présence d’Alexander. Il n’était plus seul, il pouvait compter sur quelqu’un et ils allaient s’en sortir. Oui. Rose sous son bras gauche, il entreprit d’escalader la voiture pour réussir à agripper l’échelle. Décidément, s’il avait su, il aurait été plus souvent à la salle de sport… Il finit par s’accrocher à ladite échelle et attrapa volontiers la main de son nouvel ami. Difficilement, il se hissa.

Tout son corps semblait sur le point de brûler. C’était comme si son sang bouillonnait, comme si l’air n’entrait plus dans ses poumons. Avec le plus de délicatesse qu’il pouvait, il déposa sa fille sur le sol et s’appuya contre le premier semblant de mur qui passait. Enfin, disons plutôt qu’il s’écroula contre le mur, dans un soupir rauque. Il n’arriva même pas à passer sa main dans ses cheveux pour les rejeter en arrière. Ils tombaient le long de son visage et il ne voyait qu’à travers des rayures rousses. Ses oreilles bourdonnaient et il n’entendit que vaguement Alexander le présenter à la jeune femme. Encore essoufflé, il releva à peine la tête pour tenter un sourire. Allez, elle n’avait pas l’air si méchante que ça !

Quand enfin, son cœur cessa de frapper sa cage thoracique comme s’il voulait en sortir, il se redressa et attrapa le haut de l’échelle pour la relever. En bas, les zombies commençaient à former une masse immonde. Ils étaient sûrement incapables de grimper à l’échelle mais tout de même, on n’était jamais trop prudent. Les morts-vivants piétinaient à moitié la voiture, la poussaient comme si c’était de sa faute s’ils ne pouvaient atteindre leur potentiel casse-croûte… Le roux détourna le regard, quelque peu dégoûté. Il s’approcha alors de la jeune femme et lui tendit une main amicale.

« Enchanté. Et désolé pour cette arrivée en fanfare… »

Pendant ce temps, Rose s’était approchée prudemment d’Alexander et elle jouait avec ses doigts. Elle le tirait dans tous les sens et en riait tellement que William se demanda si sa crise de fou rire était contagieuse.

Donner toujours, c'est ce qui fait qu'on est père.

Shtoum (c)

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Sam 18 Oct - 17:56
A dire vrai, Kait' n'avait pas couru tellement longtemps ni rapidement, mais son cœur faisait des siennes et cela ne tenait qu'à l'adrénaline suscitée par la situation. C'était une sportive dans l'âme, affutée physiquement même si les semaines de disettes n'avaient pas tellement arrangées son statut physique, aussi reprit-elle posément sa respiration alors que les deux bonshommes eux, étaient au bord de l'apoplexie. Son coeur retrouva rapidement son calme au fur et à mesure que sa respiration se faisait plus mesurée. Le rouquin qui se trimballait avec un poupon était alors inconnu pour l'ex-soldate du feu, mais elle ne s'en formalisa pas. Au contraire, c'était plaisant d'avoir un nouveau visage humain, qui ne souhaitait pas vous bouffer, à regarder. Alexander n'était pas de mauvaise compagnie, mais la jeune femme n'était jamais contre de faire de nouvelles rencontres. Il remonta l'échelle, par mesure de précaution. Il n'y avait sans doute aucun risque que les macchabés ne grimpent aux barreaux, mais bon, on ne savait qu'elle surprise ce monde de taré pouvait réserver. Alexander y alla de son petit commentaire, sur le fait qu'elle était arrivée à point nommé, et la brune lui affecta un sourire sincère. Puis il fit les présentations. Un luxe qu'ils n'avaient pas eu le loisir de pratiquer depuis quelques temps maintenant.

- Kaitlynn, enchantée de faire votre connaissance, malgré les circonstances.

Elle balaya le décorum des yeux, lequel ce composé essentiellement du bâtiment qu'ils jouxtaient, et de celui sur lequel était fixée la passerelle de secours. D'un côté de la rue, on apercevait la rue perpendiculaire d'où ils venaient, et de l'autre côté, la ruelle faisait un coude un peu plus loin empêchant de discerner quoique ce soit. Le tout était ponctué par une ambiance sonore de la mort, que les grognements des zombis caricaturaient allègrement. Bienvenue à Oakland, première destination touristique pour la faucheuse.

- Vous venez d'où comme ça ?

Kaitlynn se voulait poli et courtoise, alors qu'elle jetait un coup d'œil à son comparse d'épopée qui faisait mumuse avec la petite rose. Elle était mignonne comme un cœur, et la jeune femme laissa un sourire attendrir son visage. C'était quelque chose de fantastique de voir la vie s'épanouir dans cet endroit où la misère et la mort se partageaient le luxe de faire souffrir les humains en bonne santé. Comment on était-on arrivé là ? Kaitlynn se désespéra de sa vie d'avant, mais elle gardait la tête sur les épaules pour faire face à de nouveaux cas de figures s'ils se présentaient. Pour commencer, il allait falloir grimper pour essayer de rentrer dans un appartement et voir s'il y avait de quoi passer la nuit. Il était hors de question, surtout avec un bébé, de dormir sur la structure métallique. Une fois le jour tombé, la nuit serait aussi froide que le rayon bâtonnets de poissons panés congelés du supermarché du coin.
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Alexander Clavell
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Dim 2 Nov - 14:06
Ainsi perché, plus ou moins en sécurité, la tension qui avait court-circuité mes neurones l'instant d'avant retomba peu à peu. Tandis que William remonte l'échelle de secours qui vient de nous sauver la vie pour s'assurer qu'aucune mauvaise surprise n'arriverait à nous atteindre, la petite Rose se dirige timidement vers moi. Silencieux, je fixe son air intrigué jusqu'à ce qu'elle saisisse mon doigt. Je ne peux résister au sourire plein de malice et d'innocence qu'elle m'accorde alors, et un nouveau sourire s'affiche sur mon visage.

Alors que Kaitlynn se présente à son tour à William, je m'émerveille face au rire communicatif de la petite qui joue avec ma main. Et dire qu'au début de cette journée j'étais persuadé que je ne survivrais pas à la fin de cette semaine... Cette rencontre avait presque quelque chose de miraculeux à mes yeux. Le contact chaud de la petite main douce de Rose est si apaisant qu'en cet instant, le doute ne me semble plus permis. Il faut survivre. On va survivre.

Pris d'un second souffle, je me redresse doucement. Je crois que je n'ai jamais été aussi heureux de voir Kaitlynn à mes côtés, et avec William en plus, l'espoir que les choses reprennent un jour leur cours normal me revient. Lorsque la pompier nous demande d'où est-ce qu'on débarque, je lève les yeux vers elle pour lui répondre : "Du supermarché du coin. C'est un véritable cauchemar, la moitié de la ville a du se réfugier là-dedans !" Je commente sans exagérer. Et puis comme le froid commence à se faire sentir, je me relève tout à fait en récupérant ma main kidnappée par le petit monstre qui s'agite à mes pieds. L'idée de passer la nuit ainsi perché au-dessus de la masse de morts-vivnats excités me paraît peu pertinante. Et puis si ça n'était pas un cadavre vivant qui venait nous déranger, ça serait le froid mordant qui nous tiendrait compagnie. Il est donc inconvable de s'attarder sur ce perchoir et impossible de redescendre au milieu de la horde affamée.

De fait, après avoir pris le temps de retrouver un peu mes forces, je jette un coup d'oeil à l'escalier métallique avant de me tourner vers mes deux compagnons d'infortune : "Bon et ben je crois qu'il ne nous reste plus qu'à grimper !" Et joignant le geste à la parole, j'escalade prudemment l'escalier jusqu'à trouver une fenêtre à portée. Après avoir jeté un bref coup d'oeil à l'intérieur - sans voir grand chose d'ailleurs - je me risque à tenter d'ouvrir la fenêtre - fermée, bien sûr.

Allons bon. Demandant brièvement l'assistance de Kait' pour exploser un carreau de la fenêtre avec sa hache sans risque de se blesser, je passe prudemment la main à travers le trou pour déverouiller cet obstacle de verre. Une fois la fenêtre ouverte, je balaye rapidement la pièce - qui semble être un salon - du regard avant de m'y engouffrer à couteau tiré pour vérifier la zone.

J'ouvre à peine une porte entrebaillée qu'un terrible coup de tonnerre retentit. Je fais un de ces sursauts de la mort qui tue en frôlant la crise cardiaque tout en faisant volte-face pour voir ce qu'il venait de se passer. On aurait presque cru que l'éclair avait frappé l'endroit exact où l'on se tenait - comme quoi en plus de cet espèce de virus pire que la peste voilà que Dieu - si Dieu il y avait - tentait de nous électrocuter à coup d'éclairs. Il devait vraiment nous en vouloir celui-là ! Heureusement qu'une fois à l'intérieur, on ne risquait plus grand chose face à cette vilaine tempête. Avec un peu de chance, les zombies allaient voir ailleurs si le temps était plus clément.


Dernière édition par Alexander Clavell le Dim 2 Nov - 14:12, édité 1 fois
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Ven 13 Fév - 17:03

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Etre papa, ça n'est pas facile tous les jours.

Au plus grand bonheur de William, la jeune femme qui s’appelait donc Kaitlynn saisit sa main en se présentant à son tour, et ce fut à lui de sourire. Il était bien heureux oui, de cette rencontre qui était, il faut bien le dire, inespérée. Alors que son souffle était toujours court, Alexander répondit pour eux deux aux questions que Kaitlynn leur posait.

Une fois tout le monde remis, c’est encore une fois Alexander qui parla, mettant des mots sur ce que tous pensaient : Il faisait déjà trop froid, il fallait qu’ils trouvent un endroit où se réfugier pour la nuit. Alors qu’il commençait à monter l’escalier en ferraille qui longeait l’immeuble, le papa roux attrapa sa petite fille chérie pour le suivre. Il passa derrière Kaitlynn aussi, pour une simple raison de pratique. En effet, le brun qui ouvrait la marche avait déjà trouvé une fenêtre qu’il voulait ouvrir, mais qui avait l’air de lui résister. A deux, ils ne mirent pas longtemps à ouvrir la vilaine bête. En voyant la jeune femme manier une hache avec une telle facilité, il se demanda d’ailleurs d’où lui venait une telle dextérité. Le bruit n’excita que plus les zombies qui se battaient toujours au pied de l’immeuble, ils grognaient et hurlaient, et William serra un peu plus la petite fille dans ses bras, pour essayer de l’empêcher de voir un tel spectacle. A nouveau, il lui murmurait des paroles douces pour la calmer, mais elle n’avait plus l’air de vouloir pleurer. Non, elle avait l’air plus obnubilée par Alexander que par les morts-vivants, et en un sens, c’était tant mieux.

Une fois tous entré dans l’appartement, tout semble être calme. Les deux nouveaux compagnons du rouquin se mirent à tout inspecter et c’est à ce moment là qu’un coup de tonnerre secoua plus ou moins tout ce qui se trouvait à proximité. L’éclair était tombé non loin d’eux et ils avaient eu beaucoup de chance d’avoir échappé à la foudre. Rose elle, elle riait, elle avait l’air d’avoir trouvé ça vraiment tordant. Détendu tout à coup, William la posa par terre et il ouvrit son sac. C’était l’heure de manger non ? Puisqu’ils étaient en sécurité, au sec et en plus, en bonne compagnie. D’ailleurs, William apprit que Kaitlynn était une ancienne pompiers, d’où le maniement de la hache, et Alex cuistot. C’est lui d’ailleurs qui cuisina les quelques vieilles boîtes et autres trucs qu’ils avaient. C’était, sans aucune hésitation, le meilleur repas qu’il avait pris depuis le début de l’épidémie.
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