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 C'est pas du vol s'ils sont morts, hein ? [Alfonso & Ingvar]
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C'est pas du vol s'ils sont morts, hein ? [Alfonso & Ingvar]   
Jeu 18 Fév - 17:55

Au moins, on ne risque pas la prison...


[ 20 avril, fin d'après midi. ]

La nuit approchait... dangereusement... Tout comme ce sale zombie avec sa jambe à moitié déchiquetée. Franchement, ces choses avaient beau être carrément flippantes avec le fait que la moindre morsure de leur part vous condamnait à mort, en plus de vous transformer en l'un d'entre eux... Mais quand même, qu'est-ce qu'ils étaient débiles, parfois. Leur absence d'intelligence ne leur valait donc même pas la qualité d'être obstinés et de continuer à tenter d'avancer malgré l'état de décomposition ou de destruction de leur corps.

« Gruuuh...
- Pfff, bon ok... En fait tu fais trop de bruit et là ça devient problématique. »

Serrant ses poings gantés de ses fidèles gants de sécurité (qu'il oubliait une fois sur deux de mettre), Ingvar s'approcha du cadavre ambulant et se servit de l'allonge d'une de ses grandes jambes pour mettre un coup violent dans le genou du membre encore "intact" du zombie. Il y eut un petit craquement pas très glamour et la chose s'étala au sol avec autant de charme qu'une célébrité en talons hauts se vautrant allègrement dans les marches du festival de Cannes.

Hmm, en fait il venait de rendre son utilisation de ses poings inutiles, et donc sa précaution de mettre ses gants n'avait servi à rien... Pour une fois qu'il y avait pensé... Tant pis... Ne laissant pas le temps au macchabée de ramper vers lui pour tenter de lui grignoter les orteils, le colosse islandais releva son pied équipé de ses fidèles (oui, tout ce qu'il porte est fidèle !) grosses chaussures qui s'avéraient très utiles pour écrabouiller des crânes ou visages en tous genres.

« Bonne nuit... » grogna-t-il doucement.

SPROTCH ! Beurk... Heureusement que ses godasses étaient faciles à nettoyer, ce qu'il fit aussitôt en se servant des vêtements de l'ex-mort-vivant-désormais-mort-tout-court pour bien s'essuyer le pied.

La luminosité commençait à baisser, il était vital de trouver un coin où se caser pour la nuit... Il ne voulait pas rester dehors, sans y voir grand chose, avec tout plein de zombies pouvant venir le mâchouiller en toute impunité. Il y avait un grand bâtiment à sa gauche, mais c'était probablement fermé ou infesté de zombies... La préférence de l'imposant nordique allait plutôt aux petites habitations ou aux locaux, avec le moins de pièces possibles pouvant renfermer des cadavres pouvant lui sauter dessus par surprise. Des petits appartements faisaient également l'affaire : il n'espérait pas y trouver grand chose, c'était toujours un bonus... Mais au moins, il y avait au grand maximum un, voire deux habitants zombifiés, qu'il pouvait gérer aisément (une table, par exemple, c'était très efficace pour faire face à deux morts-vivants : tourner autour jusqu'à ce qu'ils se séparent afin de s'en occuper d'un à la fois ! Brillant, n'est-ce pas ?).

Alors qu'il se dirigeait vers une des multiples portes d'une série d'appartements face à ce grand bâtiment à l'allure de banque, il entendit des bruits, des grognements : les carcasses mouvantes approchaient ! Il fallait se dépêcher... Et espérer qu'une de ces portes allaient s'ouvrir : il pouvait facilement les défoncer avec sa force.. Mais faire autant de bruit avec potentiellement une horde de zombies à proximité, c'était une très mauvaise idée.

Outre les grognements, autre chose parvint aux oreilles d'Ingvar, le forçant aussitôt à se désintéresser des portes : une voix ! Quelqu'un de vivant ! Espérons qu'il ne s'agisse pas d'une de ces personnes préférant s'en prendre aux autres plutôt que de miser sur l'entraide... Il n'avait guère envie de s'en prendre à nouveau à des gens bel et bien vivants... Même s'il n'hésiterait pas à briser une nuque ou quoi que ce soit pour se défendre.

L'individu en question déboula alors d'une ruelle à une vingtaine de mètres, qui menait sûrement à l'arrière du bloc d'habitations. D'un coup d'œil, l'islandais remarqua qu'il ne s'agissait pas de quelqu'un d'ordinaire : il était grand... oui, cet homme était vachement grand, probablement autant que lui, si ce n'était pas légèrement plus... C'était rare aux États-Unis... Pas trop dans son pays d'origine, où les géants étaient légèrement moins inhabituels (il en était l'exemple parfait, d'ailleurs)... Ce qui lui donna une légère vague de nostalgie. Mais pas le temps pour ça, car le grand inconnu était en fait poursuivi par trois zombies assez énergiques et remontés (juste affamés de chair fraîche, en fait, car ces choses n'avaient pas d'émotions !).

Il y en avait probablement d'autres au fond de la ruelle, ou bien cet homme était totalement paniqué, car même s'il semblait être plus grand qu'Ingvar, la différence de carrure était flagrante, même à cette distance et avec la luminosité qui avait encore baissé...

...Tiens, la nuit qui allait tomber, c'était peut être ça la priorité, non ? Et ces portes qui ne s'ouvraient pas ! Est-ce que faire du bruit en défonçant l'une d'elle valait le coup ?

« Eh, toi ! Par ici ! » grogna-t-il pour capter l'attention de l'inconnu.

Ils étaient dans la merde tous les deux, autant s'entraider... Et si ce n'était pas quelqu'un de coopératif... Eh bien l'expert mécano pourrait s'en servir comme appât à zombies après l'avoir assommé. Même si c'était vachement cruel... Mais bon, pas de pitié pour les raclures.

Mais avant de catégoriser qui que ce soit comme raclure, il fallait voir comment la personne réagissait. Si ça se trouvait, cette grande perche habitait ici et avait une clef pour ouvrir une de ces portes... Oui, c'était beau de rêver... Mais Ingvar ne savait que défoncer les portes, ou potentiellement démonter la serrure, mais sans le moindre outils, c'était pas évident.




Dernière édition par Ingvar Elvarsson le Dim 28 Fév - 1:06, édité 1 fois
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Re: C'est pas du vol s'ils sont morts, hein ? [Alfonso & Ingvar]   
Jeu 18 Fév - 19:47
Petit récapitulatif de ma journée: 9h30 je quitte l'aéroport et un mec bizarre poursuivit par un zombie, 10h30 je suis enfin tranquille et vadrouille seul et discrètement dans les rues. Alors faut m'expliquer où j'ai merdé pour être poursuivie par deux putain d'enfoiré de zombie de merde. 


J'ai rien fait d'inhabituel pourtant je suis entré dans cette boutique après avoir repéré les lieux, bon maintenant je cherche plus les horaires de rondes mais seulement la présence ou non de zombie. Je suis rentré normalement dedans il n'y avait pas un seul cadavres mais l'endroit était vraiment vide, dans le sens où il n'y avait rien pas même  un petit objet utiles pour ma survie.

Pendant que je me remémorais ma journée les deux morts ont pris un peu de d'avance et me talonne donc, J’accélère passe plusieurs ruelle et songe à nouveaux à cette foutue journée.

Je suis donc sortie discrètement de cette boutique par la porte de derrière (et oui les vieilles habitudes ont la peau dure) et la dans la ruelle où je débouche une horde au complets et dans tous ses états. Enfin tous les états de décompositions du tout jeune mort à celui et putréfaction avancé. Et bien sûr certains m'ont pris en chasse j'ai réussi à en semé un bon paquet. 

Mais j'en ai toujours deux qui me suivent, ils s’accrochent en plus ils courent, ils courent. En parlant de courir je vais tellement vite que en apercevant un troisième débarqué devant moi je manque de me foutre la gueule au sol en changeant un peu trop brusquement de trajectoire.

AL : Putain de merde !




Et à cet instant enfin je débouche sur une rue familière, mais pourquoi, pourquoi suis-je déjà venue ici. Ah oui la banque privée que Jeff et moi projetions de cambrioler. Si j'arrive à semer les morts faudrait que j'aille y faire un tour.


Soudain une forme carrée que je prenais pour une armoire ou un frigo m'interpelle.

INGVAR : Eh, toi ! Par Ici !


Bon bah pas le choix je fonce vers le gros bonhomme qui visiblement est bloqué par une porte, en arrivant à sa hauteur je réalise à quel point c'est une montagne de muscles certes plus petite mais tellement plus musculeuse aussi. Je le regarde et lui dit 


Al : Suis moi, faut quitter leur champs de vision !


Je tente de lui attraper le bras mais pas le temps la montagne m’emboîte elle même le pas. On passe un angle de mur et je me précipite à la porte la plus proche que je me dépêche de crocheter. On s'y engouffre, se colle chacun d'un coté de la porte et je lui fais signe de faire zéro bruit car les zombies longent notre mur.
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Re: C'est pas du vol s'ils sont morts, hein ? [Alfonso & Ingvar]   
Sam 20 Fév - 1:46


Sans perdre de temps, l'inconnu se rapproche... Et quel choc... Ce n'était pas un effet à cause de la luminosité ou une connerie dans le genre.. non... Il était putain de pâle ! Encore plus que les gens de chez lui ! C'était inhumain ! Non, disons plutôt inhabituel, ce n'était pas le moment de faire son intolérant, car bon, lui non plus ne rentrait pas dans les "normes".

- Suis moi, faut quitter leur champs de vision !

Il était marrant lui... Comment disait-on déjà ? "Merci, Captain Obvious !"... Mais l'islandais se garda bien de faire étalage d'un peu trop de sarcasme : pour ça aussi, ce n'était pas le moment. Le temps était à la fuite, et il emboîta le pas de l'individu qui le pris sans doute pour un gros tas de muscles à cervelle d'oiseau en amorçant un mouvement pour lui attraper le bras : non non, il saisissait très bien la situation, s'il n'y avait eu qu'un ou deux zombies, il pouvait faire parler ses poings, mais là c'était à proscrire au vu de la situation, surtout en pleine rue, avec la nuit qui tombait à toute vitesse...

Tournant à l'angle d'une autre ruelle, l'islandais fut soulagé de ne voir aucun zombie. L'autre géant s'intéressa à une porte, crochetant la porte avec autant de facilité que dans ces films qui vous faisaient croire que c'était d'une simplicité enfantine... Pfeuh ! Balivernes...

Aussitôt la porte dévérrouillée, les deux hommes s'engouffrèrent rapidement à l'intérieur, la refermèrent en vitesse et firent de leur mieux pour se transformer en statues absolument immobiles et, espéraient-ils, parfaitement silencieuses. Le géant tout pâle lui fit signe de ne pas faire le moindre bruit... Cette fois-ci Ingvar ne se gêna pas pour s'exprimer, mais toujours en silence : plissant les sourcils d'un air blasé, il lui adressa un regard du genre "nooon, tu crois ?".

Les secondes passaient, peut-êtres des minutes... Probablement des heures ! Non ? Non... N'exagérons rien. Peu à peu, les zombies passèrent, l'un d'eux effleura même la porte en passant... Puis leurs grognements s'éloignèrent jusqu'à devenir inaudibles.

Soufflant d'un air soulagé sans s'en cacher, le colosse nordique regarda autour de lui : c'était une petite habitation, probablement similaire à toutes les autres du bloc... L'intérieur était en désordre, il y avait des traces de lutte, quelques objets divers et variés brisés au sol...

« C'est pas passé loin... fit-il à voix basse en reportant son attention sur son compagnon de fuite. Bravo avec la porte... j'étais à deux doigts d'en défoncer une... Ça aurait fait du bruit, mais bon, ces trucs sont débiles, suffit de bien se cacher... »

Grognant légèrement sans véritable raison, il fit quelques pas, jetant un œil à l'autre géant.

« Vérifions qu'il n'y a pas de mauvaises surprises ici... On sait jamais... »

S'avançant davantage, prêt à cogner tout ce qui oserait lui sauter dessus (y compris l'inconnu, il ne lui faisait pas encore totalement confiance... Et même s'il était légèrement plus grand que lui de quelques centimètres, le colosse pouvait le plier en deux très facilement si c'était nécessaire !).

À l'affût, usant de son sens aiguisé pour déceler les détails problématiques, il continua à explorer.


[ Une ch'tite fouille, une ! ]
[ Edit : Résultat : Un chaaaaaat ~ ]

Tournant l'angle que faisait l'appartement pour entrer dans ce qui semblait être la pièce principale. Il y avait divers meubles, quelques uns en sale état, mais l'on reconnaissait facilement un canapé rapiécé au fond, face à un meuble dans lequel un téléviseur explosé siégeait.

Pas de zombie, rien de bien utile à première vue... Néanmoins, quelque chose attira l'attention de l'islandais, là, affalé sur ce canapé, avec ses deux yeux tous ronds, jugeant cette race humaine inférieure qui se devait de le servir mais qui avait failli à sa tâche depuis quelques jours.

« T'es pas un chat-zombie, j'espère ? »

La petite boule de poils gris se contenta de miauler, sur la défensive. Le colosse s'avança, regardant un peu tout autour de lui : pas de zombie caché dans un coin... Reportant son attention sur le félin, il s'en approcha lentement, tendant la main, laissant le chat lui renifler les doigts... Puis commencer à feuler de manière menaçante dans sa direction : ah oui... les gants... Même s'il les lavait dès qu'il le pouvait, ça devait puer la cervelle de cadavre broyée. Il en retira un et tendit à nouveau sa main.

Le courant sembla passer assez facilement, l'animal était un peu craintif, mais lui aussi semblait heureux à l'idée d'avoir affaire à autre chose que des morts-vivants... sur le coup, Ingvar songea à l'emmener avec lui... Sauf qu'un animal risquait d'être un fardeau supplémentaire. Bon au moins un chat, ça ne se mettait pas à aboyer pour attirer tout les zombies du voisinage... Et au vu de la petite taille du félin, il pouvait sans doute utiliser la poche avant de son sac pour en faire une sorte de "nacelle" pour le petit poilu...

« Rien de dangereux à l'horizon... »

S'installant sur le canapé (en prenant les 3/4 de la place que le chat n'occupait pas), l'imposant nordique grogna de satisfaction : enfin un peu de détente, bon sang ! Maintenant il fallait faire plus ample connaissance avec l'albinos... Si c'était le bon terme, il n'en était plus trop sûr, mais la peau pâle, les yeux rouges comme un monstre de films... Ça n'était pas une caractéristique ethnique, oh non !




Dernière édition par Ingvar Elvarsson le Sam 20 Fév - 16:14, édité 1 fois
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Bruce McKinney
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Re: C'est pas du vol s'ils sont morts, hein ? [Alfonso & Ingvar]   
Sam 20 Fév - 2:21
Résultat de fouille

Ingvar trouve un chat !
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Re: C'est pas du vol s'ils sont morts, hein ? [Alfonso & Ingvar]   
Sam 20 Fév - 18:15
Visiblement j'ai l'air de m'être trompé ce n'est pas juste une montagne de muscle, il a l'air plutôt sensé. Après quelque minute mon "compagnon d'infortune" soupire et inspecte rapidement la pièces

Ingvar : C'est pas passé loin.Bravo avec la porte... j'étais à deux doigts d'en défoncer une... Ça aurait fait du bruit, mais bon, ces trucs sont débiles, suffit de bien se cacher.


Al : Stupide certes mais teigneux et surtout collant. Et pour la porte j'ai pas vraiment de mérite c'est la force de l'habitude.

C'est à ce moment que je regarde réellement l'autre homme, il est grand peut-être moins que moi mais grand quand même. Il est surtout bien plus carré que moi mais du genre bodybuildeur de  200kg. Enfin bref c'est sur il est impressionnant. 

L'autre vagabonde quelque peu dans habilitation quand je l'entends se mettre a parler mais sans s'adresser à moi, enfin entendre en gros c'est plus savoir qu'il parle mais sans savoir ce qu'il dit. Putain j’espère vraiment pas être tomber sur un fou déjà avec celui de ce matin c'était limite mais celui-là se serait bien pire car il m'a l'air bien plus dangereux. 


Je me décide de le suivre mais en gardant ma lance bien en main car je lui fait pas trop confiance, c'est bien un des principal avantages de la rue ça m''a apprit certaine chose utile en cas d'apocalypse comme "ne jamais faire confiance à un homme ayant un ascendant physique sur nous". Mais bon c'est pas le sujet, je le suis et je le retrouve installé sur ce qui doit être un canapé à coté d'un chat qui feulent à mon approche. Mais bon je vais pas m’arrêter pour un petit chat, je ramasse une chaise, le dossier face à mon nouvel "ami, pose la lance sur mes genoux. 


On passe dans une phase bizarre de ce genre de rencontre : on s'observe mutuellement comme si on espérait que l'autre allait nous donner la solutions à tous nos problèmes. Mais désolé mon gars j'ai ni la solutions à tes problèmes ceux du chat et encore moins au miens. Après quelque instant où l'on n'échange pas un mots je décide de briser la glace.

Al : Au cas où tu te pose la question ne t'inquiètes pas mes yeux rouges et ma peau blanche ne signifient pas que dans 12 heures je vais tenter de te bouffer le cerveau, je suis seulement albinos.


La montagne lâche un petit rire nerveux puis continue de jouer avec le chat.

Mais bon c'est pas le tout moi j'ai plus les zombies derrière moi, maintenant j'ai tout mon temps pour m'occuper de cette foutue banque privée. Si mes infos sont justes normalement devrait encore y avoir la collection, et l'homme assis en face de moi pourrait m'être utile.
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Re: C'est pas du vol s'ils sont morts, hein ? [Alfonso & Ingvar]   
Sam 20 Fév - 23:26


L'autre n'avait pas tort... Ces zombies étaient vachement très collants et teigneux, et étrangement forts malgré leur état de décomposition. Non pas qu'il s'était déjà fait surpasser niveau force par une de ces créatures... Mais par rapport à la moyenne des gens, même en bonne condition physique, certain de ces morts-vivants avaient une force plutôt supérieure.

Ce canapé était... Un envoyé des dieux ! Ingvar savait où il allait passer la nuit ! Bon, il pouvait certes céder un peu de place à l'autre homme : après tout, c'était lui qui avait ouvert la porte.

Le silence s'installa et chacun s'observa pendant un bref instant, avant qu'une réponse n'émerge d'entre les lèvres du pâlot :

- Au cas où tu te pose la question ne t'inquiètes pas mes yeux rouges et ma peau blanche ne signifient pas que dans 12 heures je vais tenter de te bouffer le cerveau, je suis seulement albinos.

L'islandais laissa échapper un petit rire nerveux et posa sa grosse paluche sur le chat, n'ayant qu'à remuer à peine deux doigts pour caresser le félin : ce n'était pas un chaton, mais il était quand même assez petit... Sans doute le résultat d'un croisement... Ou une connerie génétique dans le genre... Il fallait juste que le colosse fasse attention à ne pas lui arracher accidentellement la tête en voulant le grattouiller derrière les oreilles.

« C'est ce que je me disais... J'ai déjà eu affaire à quelqu'un qui s'est fait mordre... Il a pas vraiment fini avec ton apparence. »

Fronçant les sourcils, il songea à Sara : cela faisait deux mois... Non, elle ne pouvait pas être morte... Elle avait probablement trouvé un endroit sûr et l'attendait, ou bien elle le cherchait aussi et avec un peu de chance, ils arriveraient à se retrouver.

Le chat se leva avec une nonchalance à toute épreuve... s'étira longuement avant de grimper lentement sur les jambes du mécano et s'y lover comme s'il s'agissait de son maître...

« Euh... Bon, d'accord, fait comme tu veux, surtout ne fais pas attention à moi, hein. » grogna-t-il doucement, avec un brin d'amusement dans la voix.

De toute manière, il était bien installé, il éjecterait la boule de poils s'il devait bouger, mais pour l'instant, autant le laisser faire ce qu'il voulait (tant qu'il ne plantait pas ses griffes au mauvais endroit...). La présence de l'animal était quelque peu réconfortante, aussi... Il avait toujours apprécié les bêtes, elles se fichaient royalement des différences une fois qu'elles comprenaient qu'il n'avait pas pour intention de leur faire du mal.

« Sinon, qu'est-ce que tu fais dans le coin ? T'essaies pas de t'éloigner de la ville ? Moi j'me suis un peu paumé, mais je cherche quelqu'un, alors pas question de m'en aller. »


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Re: C'est pas du vol s'ils sont morts, hein ? [Alfonso & Ingvar]   
Sam 20 Fév - 23:49
La montagne me regarde et me lâche un rire nerveux.

Ingvar : C'est ce que je me disais... J'ai déjà eu affaire à quelqu'un qui s'est fait mordre... Il a pas vraiment fini avec ton apparence.

Puis il se remet a jouer avec son nouveau chat, qui se décide à se lover sur lui. C'est mignon ces petites bêtes on en oublierait presque l'apocalypse. C'est après un instant de dialogue avec son félin que l'autre homme se remet à parler

Ingvar : Sinon, qu'est-ce que tu fais dans le coin ? T'essaies pas de t'éloigner de la ville ? Moi j'me suis un peu paumé, mais je cherche quelqu'un, alors pas question de m'en aller.

Je le regarde quelques instants lui retourne un grand sourire et lui réponds tout en jouant avec un de mes briquets


Al : Rien de particulier je tente de survivre un peu comme tous le monde. Là comme tu me vois je m’apprête à braquer une banque. Non bien sûr pas pour l'argent plus maintenant mais pour ce que cache un des coffres. D'ailleurs tant que j'y pense tu pourrais m'aider, et si c'est le cas et que ce que je pense s'y trouve encore on fait 50 50, ou sinon tu m'aide pour ma banque et si c'est fructueux et que la collaboration se passe bien je t'aide pour ton opération retrouvaille. Ça te va ?

Ça me parait tellement loin tout ça, à l'époque où Jeff était vivant braquer une banque c'était la routine. Putain Jeff pourquoi tu as voulue sortir ce jour-là hein pourquoi merde. Tout en pensant à Jeff les larmes me montent doucement aux yeux, je me presse donc a fixer les va et vient de la flammes.




L'homme semble être installé pour la nuit, moi je me lève de ma chaise, me dirige vers l'angle de la pièces opposé aux ouvertures, m'y adosse et m'installe une jambe allongée, l'autre pliée et la tête contre le mur. Ainsi installé je continue de jouer inlassablement avec la flamme espérant que l'homme accepte mon deal car sans lui je risque de ne jamais récupérer ces flingues de collection du coffre 111.
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Re: C'est pas du vol s'ils sont morts, hein ? [Alfonso & Ingvar]   
Dim 21 Fév - 18:21


La scène était assez comique, au vu du contexte : en pleine apocalypse où les morts se relevaient pour venir vous croquer, les deux géants s'étaient installés pour la nuit, l'un avec un chat lové sur les jambes et l'autre installé sur sa chaise, jouant avec ce qui semblait être un briquet.

L'écoutant parler, l'islandais nota quelques détails "importants" : cet individu n'était absolument pas le genre de fréquentations qu'il avait l'habitude d'avoir, les escrocs et criminels avaient plutôt tendance à lui donner des envies de cogner... Mais à quoi bon désormais ? Il ne s'agissait que de cambrioler des effets personnels d'une banque privée, pour trouver des objets potentiellement utiles... Leurs propriétaires étant sans doute morts ou très loin d'ici... Autant s'en servir pour améliorer ses propres chances de survie.

C'est donc tout naturellement qu'une proposition de collaboration émana de la part de l'inconnu... Partager les trouvailles ou avoir de l'aide pour retrouver Sara, hein ?

« Je veux bien voir ce que ça donne... »

Faire acquisition de quelques objets utiles ne se refusait pas, quant à l'aide pour retrouver son amie... Il ne savait pas s'il pouvait faire confiance à cet individu suffisamment longtemps : autant pour ce "braquage", ils pouvaient travailler ensembles, afin de ne pas se faire surprendre et encercler par les cadavres ambulants, autant pour le long terme, il n'était pas trop sûr que cela fonctionne. Tout dépendrait de l'autre géant, l'aider à faire sa petite opération permettrait de le sonder un peu plus...

... Ingvar ne supportait pas la solitude, néanmoins, son père lui avait toujours dit qu'il valait mieux être seul que mal accompagné. L'expérience des années avaient ensuite confirmé ces paroles au colosse islandais.

« On peut faire 50/50, je ne suis pas très difficile... Si tu parles de la banque qui était de l'autre côté de la rue, elle semble tout de même peuplée de zombies... Si on fait attention, on devrait pouvoir se frayer un chemin sans trop en attirer. Ils ne me font pas peur si je peux m'occuper d'eux un à la fois ou en groupes très réduits... Tant qu'on ne se fait pas encercler et déborder. »

C'était stupide, tellement stupide, en fin de compte... Mais peut-être que la récompense valait le coup ? L'albinos semblait doué pour crocheter des trucs et se faufiler un peu partout, mais par contre, malgré sa taille, il n'était pas très épais : il ne fallait sans doute pas trop compter sur lui au combat... Mais pour le reste de "l'opération", c'était l'allié parfait.

« J'imagine qu'il vaut mieux attendre le matin pour s'en charger, j'imagine que t'as pour habitude de faire ce genre de chose en pleine nuit... Mais face à ces choses, l'obscurité n'est absolument pas à notre avantage. »

Et puis... Il fallait dormir aussi... La veille avait été quelque peu épuisante, il avait été obligé de fuir son abri de fortune de bonne heure, alors il n'était pas contre le fait de s'accorder un peu de repos.

« Au fait... Moi c'est Ingvar... »

Autant se présenter un minimum...


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Re: C'est pas du vol s'ils sont morts, hein ? [Alfonso & Ingvar]   
Dim 21 Fév - 20:05
L'homme opine de la tête et dit


Ingvar :  Je veux bien voir ce que ça donne...

Puis après une petite pause pour réfléchir le géant reprend

Ingvar : On peut faire 50/50, je ne suis pas très difficile... Si tu parles de la banque qui était de l'autre côté de la rue, elle semble tout de même peuplée de zombies... Si on fait attention, on devrait pouvoir se frayer un chemin sans trop en attirer. Ils ne me font pas peur si je peux m'occuper d'eux un à la fois ou en groupes très réduits... Tant qu'on ne se fait pas encercler et déborder. J'imagine qu'il vaut mieux attendre le matin pour s'en charger, j'imagine que t'as pour habitude de faire ce genre de chose en pleine nuit... Mais face à ces choses, l'obscurité n'est absolument pas à notre avantage.

Al : Content que tu accepte car j'aurai eu beaucoup plus de mal sans toi. Pour ce qui est des zombies faut qu'on espère qu'il soient plus là demain et au pire je pensait pas rentrer par la grande porte. Et ne t'inquiète pas pour ce qui est de cambrioler des banques tu as un expert de grande renommé avec toi. , après je te l’avoué vue que je cambriole au lieu de braquer la banque j'opère généralement de nuit mais bon là vue les circonstances c’est pas trop important.

Puis après quelque instant l'autre survivant me regarde et se présente enfin.

Ingvar : Au fait ... Moi c'est Ingvar

Al : Alfonso, bon faut se reposer on a pas mal de taf pour demain et t'inquiète pas je me lèverai pas pour te tuer toi ou ton chat pendant la nuit ni même pour vous voler.

Sur ce je repose ma tête sur le mur et attends le sommeil en fixant le plafond.


Le lendemain on se lève avec l'aurore et je profite de la fin de la nuit pour expliquer le plan ç mon "compagnon".

Al : Alors c'est très simple on rentre dans la banque si possible par le toit ou par derrière puis on se diriges vers le coffre, là tu vas te rendre utile. Il y a un rideau de fer qui est censé se levé par un dispositif électrique mais je pense qu'il est mort donc tu va soulever ce rideaux à la force de tes bras je passe en-dessous et m'occupe du coffre ce qui devrait prendre entre 5 et 20min en fonction de sa complexité. Après si mes infos sont exacte on mets la mains sur une collection de flingues de la guerre du Vietnam.  Des questions ?

Après mon petit speach je me redresse enfin, m'étire resserre mon sac sur mes épaules, ajuste mes gants, saisit ma lance, teste mes briquet puis les replaces dans mes poches et me dirigent vers la porte de l’appartement en attendant ce Ingvar.
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Lun 22 Fév - 0:11


- ...Et ne t'inquiète pas pour ce qui est de cambrioler des banques tu as un expert de grande renommée avec toi...

Eh bien... Il ne s'était pas trompé, c'était bel et bien un sale escroc. Une vermine qui ne se gênait pas pour "subtiliser" les biens des autres... En temps normaux, l'albinos aurait sans doute fini la discussion assommé et traîné au poste de police le plus proche... Sauf que là, les temps n'étaient pas "normaux"... Et il n'avait pas énoncé le moindre homicide. Un escroc, mais pas un tueur, hein ? Dans ce cas, le colosse pouvait lui pardonner, sans vraiment donner raison à ces "activités". Aujourd'hui, l'enjeu était différent.

Précisant qu'il ne tenterait rien à l'encontre d'Ingvar, cet "Alfonso" se prépara dans son coin pour dormir... L'islandais ne lui proposa pas de venir à côté de lui : mieux valait avoir un peu de distance, pour l'entendre approcher au cas où... Le chat tourna sa tête vers le mécano, sans doute pour lui dire "ne t'en fais pas, je veille au grain !"... Ou peut-être parce qu'il avait faim.

Fouillant dans son sac, Big Guy ouvrit son paquet de "jerky" et en sortit quelques morceaux avant de le refermer et le ranger à nouveau : ces trucs se conservaient très longtemps, mais ce n'était pas fait pour être gardé précieusement en trophée... C'était de la bouffe !

Découpant un morceau d'une de ces lanières de bœuf avec les dents, il tendit le morceau au chat, qui le renifla bien pendant dix secondes avant de l'attraper et commencer à le mâcher avec insistance. Souriant, le nordique se sentit comme soulagé : il n'avait rien d'autre de potable pour nourrir le chat, alors il était assez rassurant de voir que ce goût particulier ne dérangeait pas le félin. Après tout, ça restait de la viande, les chats étaient censés être omnivores.

Peut-être qu'il fallait garder ce paquet de côté pour le chat, et espérer trouver quelque chose d'autre avant qu'il ne soit vide.

** Mais... à quoi est-ce que je pense ? ** songea-t-il.

Un chat ! Bon sang ! Il n'allait tout de même pas embarquer un chat avec lui ? La pauvre bête prendrait la fuite dès la première rencontre avec un zombie... Ou pire, se ferait attraper et dévorer vivant, comme un en-cas. Le laisser ici signifiait aussi le laisser mourir de faim et de soif... Argh... Se rendre compte d'un dilemme juste avant de se coucher, c'était affreux !

Sachant qu'il n'allait pas réussir à fermer l'œil tout de suite, il récupéra son carnet et se mit à la rédaction d'une autre portion de son "histoire". Pourquoi est-ce qu'il continuait à écrire ces conneries ? Ça n'était ni intéressant, ni de la grande littérature... Mais ça l'aidait... Au moins sur le papier, il pouvait espérer sans que la réalité ne vienne l'attraper par la peau du cou pour lui mettre le nez en plein dans l'horreur qui se déroulait tout autour de lui.

[ Entrée "20 Avril 2025" ajoutée au Journal ]

Refermant le carnet, il le rangea avec le stylo dans la poche intérieure de sa veste, jetant un œil à Alfonso : celui-ci s'était apparemment endormi pendant qu'il écrivait. De son côté, le petit chat s'était occupé de manger tous les petits morceaux de viande que lui avait découpé le colosse... Visiblement, la faim avait commencé à l'accabler, et ce repas improvisé semblait être très apprécié.

Pivotant sur le canapé en essayant de ne pas faire tomber l'animal, Ingvar se mit un peu plus à l'aise (autant prendre toute la place, du coup...).

Tout d'abord affolé par le "sol" qui se mit à bouger, le félin fut néanmoins rassuré lorsque l'islandais termina de s'installer en position allongée. La petite boule de poils se releva et vint s'incruster sous les bras du géant, essayant de soulever ces deux énormes masses de muscles. Intrigué par ce comportement, le mécano laissa passer l'animal avant de croiser à nouveau les bras sur son torse, sentant aussitôt le félin se blottir contre une de ses mains.

Vaincu, l'imposant nordique décida de faire comme il venait de marquer dans son journal : revenir après le braquage pour emporter le chat avec lui... Cette petite chose était trop attendrissante, il ne pouvait pas l'abandonner, il s'en voudrait toute sa vie !

~~~~~

Le lendemain, aux aurores, Ingvar fut réveillé par du mouvement. Serrant aussitôt un poing, prêt à frapper, il se rendit compte qu'Alfonso se contentait de rassembler ses propres affaires. Apparemment, ils n'allaient pas tarder à partir, l'expert en braquage de banques lui expliqua donc comment ils allaient procéder.

Attentif pour ne pas rater la moindre information cruciale, le colosse haussa les sourcils à la fin de tout ceci : des armes à feu ? Wow, en effet... ce n'était pas rien. Il hocha la tête de manière négative, n'ayant pas de questions : le plan était simple à comprendre, son rôle serait celui de la brute aux gros bras... Ce qui collait à son apparence, quoi. Il n'aimait pas trop passer pour un barbare décérébré, mais au vu des informations d'Alfonso, il était nécessaire de jouer des muscles pour soulever le rideau de fer de la salle des coffres.

« Parfait... On peut y aller... »

Grattouillant une dernière fois le chat avant de le laisser sur le canapé, il emboîta le pas à son associé du jour...

L'extérieur était calme... Trop calme... Aucun zombie à l'horizon, au moins les choses ne se compliqueraient pas dès le début. Le chemin jusqu'au grand bâtiment fut court, ils en firent le tour et repérèrent deux entrées potentielles : une porte à l'arrière pour les employés et une échelle pour les agents de maintenance, qui menaient au toit. Les deux accès étaient fermés à clef, ce qui n'eut que peu d'importance face aux compétences de crochetage de l'albinos...

« Euh... Je crois qu'il vaut mieux prendre la porte de derrière... »

Ingvar venait de poser un pied sur le premier barreau de l'échelle une fois qu'Alfonso eut fini de déverrouiller le dispositif empêchant de monter plus haut.

« J'suis désolé... Mais je crois pas que ce truc supportera mon poids... »

Pour illustrer ses propos, il appuya du pied sur l'échelle de manière à y ajouter un peu plus de poids : l'intégralité de l'échelle grinça très légèrement. L'islandais arrêta aussitôt.

« Merde... S'cuse... Vite, déverrouille la porte, enfin, fais ton truc, là... »

Laissant l'autre homme faire opérer sa "magie", le colosse alla jeta un œil des deux côtés du bâtiment : aucun zombie attiré par le bruit de l'échelle... Pfiou...

Entrant enfin dans la banque, les deux hommes redoublèrent de prudence (à savoir : Ingvar laissa passer Alfonso devant et essaya de ne toucher à rien). Il s'agissait bien de l'entrée des employés, il y avait une salle réservées aux pauses, une machine à café (hors service, malheureusement !) et tout un tas d'affaires personnelles : des vestes, des sacs... Cela signifiait que des gens étaient encore ici... Probablement sous forme de zombies, désormais.

« Regarde, y'a des affaires qui ont pas bougé, on va probablement avoir des morts-vivants comme compagnie... » fit-il à voix basse.

Ce n'était pas très rassurant, mais il fallait continuer et s'en tenir au plan.


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Lun 22 Fév - 20:21
Petit résumé du début de journée : on  a quitté l'appartement et la compagnie du félin, on se déplace dans la rue et comme à mon habitude j'évite un maximum d'exposé ma peau au soleil. La première difficulté se trouve dans le fait que mon "comparse ne puisse emprunter l’échelle donc bon c'est mort pour l'entrée aérienne. Pas grave plan B on passe par la porte de derrière, que je me charge de crocheter. 

Mais bon revenons au présent, l'homme et moi-même entrons dans la banque par l'entrée du personnelle, la montagne de muscle possédant malgré tout un cerveau (chose assez rare dans ce genre de cas pour être souligné) me chuchote un phrase pleine de bon sens.

Ingvar : Regarde, y'a des affaires qui ont pas bougé, on va probablement avoir des morts-vivants comme compagnies.


Al : On va se la jouer hommes invisibles pour éviter ça, donc suis moi et marche dans mes pas.


Je sors de la salle à moitié accroupie et prends soin de supprimé le bruit de mes pas en déroulant chaque mouvement de pied au ralentit, je m'avance dans le couloir menant au hall en me servant inconsciemment des endroits où les caméras surement mortes n'ont pas de vision. 




Arrivés près du grand hall je lance un regard discret à ce derniers pour voir si aucun mort ne déambule aléatoirement. 


[Jet d'observations 3+9=12 ==>réussi de grande justesse]


Putain ce con avait raison on est face à une putain de hordes, certes elle est calme
et ne semble pas avoir consciences de notre présence mais leurs marches au hasards pourrait poser problèmes donc bah variations du plan B.

Al : Changements de programme tu rentre avec moi dans la salle des coffres sinon tu risquerai de pouvoir être nez à nez avec un peu trop de zombies même pour ta carrure.


Le géant hoche lentement la tête, je reprends donc la tête de notre expédition. Je passe par quelque couloirs normalement connue uniquement des employés et par un escaliers dissimulé dans le mur nous arrivons enfin devant cette salle des coffres et.... Putain de merde de chaque cotés du rideau se tiennent là quelque zombies, certains avancent contre des murs d'autre ne bougent pas. Et Merde de Merde de Merde va falloir être vraiment très rapides. Je les montre à 'homme en lui faisant comprendre le besoin de vitesse il acquièse à nouveau.




Il est temps de passer aux choses sérieuses, je fais le décompte sur mes doigts, 5...4...3...2...1..go. On s'élance à toute vitesse, le collosse devant moi. Les zombies nous ont vue... vite... ILs se rapprochent. Le colosse se baissent et attrape le rideau qu'il lève comme si ce n'était qu'une brindille. Je m'engouffre en dessous, la montagen passe derrière moi et relache bruyamment le rideau. 


Al : Putain c'était chaud, heureusement que tu étais là.


On les entends gratter à le rideau ces saletés de cadavres. Par bonheur J'ai les clefs de la porte blindé. On pénètre enfin dans l'enceinte des coffres, je me précipite vers le coffre où sont censé se trouver les armes.


Al : Je suis bien content d'être séparé d'eux par ce rideaux de fer et cette porte blindée. Bon maintenant silence le temps que la magie opère.


Je m'attaque au coffre, à l'ancienne, à l'oreille. Au bout d'une quinzaine de minute le coffre émet son déclic final et.... [Une fouille une]


Dernière édition par Alfonso Fowl le Lun 22 Fév - 20:59, édité 2 fois
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Re: C'est pas du vol s'ils sont morts, hein ? [Alfonso & Ingvar]   
Mer 24 Fév - 1:20
Résultat de fouille


Dans la hâte de découvrir votre petit trésor, vous n'avez probablement pas fait attention au zombie qui se dirige tout droit vers vous. Par chance, il est isolé et un peu maladroit. Il grogne bruyemment et vous avez le temps de le voir venir. A vous de jouer avant que ses quenottes ne se rapprochent trop près de votre bras !


Dernière édition par Les Zombies le Mer 24 Fév - 1:22, édité 1 fois
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Re: C'est pas du vol s'ils sont morts, hein ? [Alfonso & Ingvar]   
Mer 24 Fév - 1:37


Marcher discrètement derrière Alfonso, imiter ses pas... Ne pas donner de coup de pied dans quoi que ce soit qui traînait au sol (c'était dur ! Quand on fait plus de deux mètres, on voit pas forcément ce qui se trouve à nos pieds sans avoir à bien baisser la tête !). Pour le braqueur de banques/cambrioleur/voleur/probablement-plein-d'autres-adjectifs, cela semblait si naturel... Comme s'il avait fait ça toute sa vie... En fait, ce devait certainement être le cas. L'observer était assez instructif, l'imiter, par contre, était une autre paire de manches, même si au final, cela s'avérait être un très bon entraînement.

- Changements de programme tu rentre avec moi dans la salle des coffres sinon tu risquerai de pouvoir être nez à nez avec un peu trop de zombies même pour ta carrure.

Hmmm, inutile de lui demander ce qu'il avait vu au tournant qui menait au hall... "Trop" de zombies était une mesure assez relative lorsqu'on parlait du colosse, cependant, si Alfonso jugeait qu'il y en avait trop pour lui, il pouvait le croire sur parole pour ce genre de choses.

La suite se passa comme dans un film : le braqueur semblait déjà connaître le lieu, comme s'il s'était procuré les plans du bâtiment en prévision de cette opération. Les deux hommes arrivèrent bien vite près de la salle des coffres... Des zombies rôdaient non loin du grand rideau de fer. Il allait falloir courir, chouette ! L'islandais se réjouissait à l'idée de faire travailler ses jambes, puis ses bras... Comme lors d'une bonne séance d'entraînement ! Les zombies et le danger d'une mort affreuse en bonus. Oui bon en fait ce n'était pas si réjouissant que ça, au final.

Lorsque Alfonso termina le décompte, le nordique s'était déjà élancé (un peu avant que son dernier doigt ne s'abaisse) : il devait arriver en premier pour ouvrir le rideau, de toute manière, alors autant partir avant pour ne pas avoir l'autre dans les pattes.

Les zombies les virent bien évidemment foncer droit vers le rideau, ça, les deux survivants ne pouvaient pas y échapper. Ingvar freina et dû faire plusieurs pas pour neutraliser tout son élan : il n'était pas qu'un "gros bras", son entraînement était intégral, des jambes en excellente forme physique étaient nécessaires pour soutenir toute cette masse. Une fois lancé, il pouvait être très rapide (bon, il finissait loin derrière les grands records de sprint, mais il se défendait très bien contre la "moyenne"), et pour le freinage, c'était pas toujours évident.

Ayant fait en sorte de s'arrêter bien devant le rideau de fer, le colosse roula des épaules, s'étirant brièvement les bras : ce truc ne devait pas peser plus que cent-cinquante kilos, c'était monté sur rails pour faciliter le système, et une fois sa prise assurée, il suffirait de faire travailler ses bras et ses jambes.

C'est donc ce qu'il fit: attrapant le rideau sans ménagement, il tira en augmentant rapidement la force qu'il y mettait (ne jamais démarrer à fond quand il fallait tirer/pousser quelque chose, c'était le meilleur moyen de se blesser). Lorsqu'il entendit un "CRAC", il étira un rictus de satisfaction : les crochets du système automatique venaient de céder face à la pression qu'il exerçait, il n'y avait plus d'obstacles, ce qui lui permis de soulever ce voile métallique jusqu'à sa hauteur, se servant de son épaule comme appui le temps que son compagnon de braquage passe dessous. Il se glissa également de l'autre côté et accompagna la descente du rideau pour le lâcher enfin tout doucement : autant éviter d'attirer jusqu'ici tous les zombies du hall.

Tout ceci avait été réalisé de justesse, car déjà les morts-vivants se cognaient sur la paroi de fer, grattant, grognant, essayant d'entrer malgré cette barrière.

- Putain c'était chaud, heureusement que tu étais là. Je suis bien content d'être séparé d'eux par ce rideaux de fer et cette porte blindée. Bon maintenant silence le temps que la magie opère.

Ingvar ne l'écoutait qu'à moitié, reprenant son souffle, même si tout ceci ne l'avait que très peu fatigué. Il se sentait bizarre... C'était désagréable... Qu'est-ce qui lui arrivait ? La réponse ne tarda pas à apparaître dans son esprit, aussi simple qu'évidente : cela avait été trop court ! Pour un addict d'activités physiques comme lui, ce n'était pas assez... Il lui en fallait plus ! Pourquoi ne pas soulever à nouveau ce rideau et prendre ces sales charognes à coups de poings ? ...C'était tentant, mais cela restait une mauvaise idée. Damn, foutues responsabilités, foutu bon sens et foutue apocalypse !

Pendant qu'Alfonso crocherait un des coffres (il semblait savoir lequel ouvrir précisément...ou alors il l'avait choisi complètement au hasard), le colosse regarda autour de lui : hmmm... Des coffres, des coffres et OH !... d'autres coffres. Certains étaient même déjà ouverts... Ah non, c'était parce qu'ils étaient vides.

« Gruuurrrbl...
- T'as dit quelque chose Alf-OH-SHIT-DÈRRIERE-TOI ! »

Un zombie s'était relevé, au coin de la pièce, probablement un employé qui s'était réfugié ici et était mort de faim (ou d'une morsure) et qui s'approchait désormais d'Alfonso, bien décidé à le croquer. Ingvar, en bon garde du corps, s'était élancé à la rescousse de son allié. Il avait ses poings, il y avait les poignées d'une rangée de coffres à la bonne hauteur... Il suffisait de frapper fort et de bien viser... Sinon, bah... Il suffisait de frapper à nouveau, et encore, jusqu'à ce que ça suffise.

[ Jet de Corps à corps. Bonus de +7 ]
[ Résultat : 2+7= 9   ~ Raté d'un cheveux !]

Son poing fusa à toute vitesse, promesse d'un moment de violence, de "douleur" et de destruction... Sauf qu'il n'avait pas vu le petit tabouret qui servait à atteindre les coffres en hauteur... Zblang, son pied buta dessus dans son élan, manquant de le faire se vautrer, mais il garda en tête l'idée de cogner le zombie...

Le macchabée se retourna vers lui en entendant le bruit, ce qui le fit changer de trajectoire, et le poing du colosse lui effleura la joue, finissant son chemin en plein sur la poignée du coffre en face de lui.

« Urgh... Merde... »

Le mort-vivant se retourna à nouveau : bon bah si on lui offrait à manger, il n'allait pas s'en priver. Lorsqu'il vit la bouche du monstre se rapprocher de son bras, il paniqua :

« Ah non, casse toi ! »

Se retirant violemment après avoir accordé un coup de coude ravageur au front de la créature (malheureusement, ce n'était pas assez pour l'achever...), il se recula, se prit à nouveau les pieds dans le tabouret et s'écrasa au sol en arrière.

« Alfonso... Ta lance... » grogna-t-il en essayant de se relever au plus vite.

Déjà que l'on y voyait pas grand chose à l'intérieur de cette salle des coffres, il fallait en plus qu'il y ait un zombie, et un mini-tabouret qu'il n'avait pas vu. Même s'il portait ses gants, le coup de poing contre le coffre lui avait vachement fait mal... Probablement rien de cassé, mais quand même ! Et pour couronner le tout, sa chute lui avait engourdi le dos.

Il ne se laisserait pas croquer, par contre, pas question !



Dernière édition par Ingvar Elvarsson le Mer 24 Fév - 1:52, édité 1 fois
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Mer 24 Fév - 1:37
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Re: C'est pas du vol s'ils sont morts, hein ? [Alfonso & Ingvar]   
Mer 24 Fév - 11:54
Je suis tellement concentrer sur l'ouverture du coffre que je me rend compte de la présence du zombie que au moment où ce Ingvar donne un grand coup de poing dans un des coffres. Je me retourne subitement pour voir le zombie se détourner de moi et foncé sur la montagne qui semble en train de perdre l'équilibre. Je ne m'était pas trompé, le géant s'écroule bruyamment tandis que le mort continue d'avancer vers lui. Je l'entends grogner... pas le zombie mais Ingvar lui-même.

Ingvar : Alfonso...Ta lance...



Oui justement ma lance, je ne pense pas avoir le temps ni la puissance de tuer le zombie au corps à corps je me décide donc a utiliser la lance comme un javelot .

[jet de tir 5+15=20 ==>réussite totale]


Ma lance fends les airs et va se planter avec force dans le crane du zombie, tellement fort qu'une partie de l'arme ressort de l'autre coté pile entre les deux yeux. Je vois un éclair de soulagement dans les yeux d'Ingvar que je me presse d'aller aider à se relever. J'en profite pour récupérer ma lance est l’essuie sur les vêtement de l'ex-employé. 


Je me presse de retourner au coffre et l'ouvre, et là je le vois vide. Je donne un coup dans un autre coffre et crie

Al : Putain de merde! Le coffre est vide, on a pris des risque pour rien. Merde!



Mais le pire dans tout ça c'est qu'on va devoir ressortir de cette salle des coffres mais les zombies doivent encore attendre devant la porte où plutôt devant ce rideau de fer.




Je sens que la suite des événements va être détestable. Mais bon faut bien qu'on bouge de là. Je regarde mon "partenaire" de galère et lui propose.


Al : Bon bah là on a plus que deux choix possible : soit on reste quelque temps dans la salle des coffres en espérant que ces saloperie de l'autre coté nous oublie, soit on sort et on se fraye un chemin comme on peux pour ressortir. Donc on fait quoi ?


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Re: C'est pas du vol s'ils sont morts, hein ? [Alfonso & Ingvar]   
Mer 24 Fév - 11:54
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Re: C'est pas du vol s'ils sont morts, hein ? [Alfonso & Ingvar]   
Jeu 25 Fév - 20:58


Ingvar regarda la lance se planter dans le crâne du zombie, accompagnée d'un bruit des plus raffinés. Il pensait plutôt se faire prêter la lance par Alfonso afin de pouvoir en finir avec le zombie à une distance plus raisonnable et avec un peu plus de précision, mais ça, c'était bien aussi...

L'albinos vint l'aider à se relever... C'était bien gentil, mais le nordique doutait que la grande perche soit capable de soulever son poids, mais son aide eut au moins l'effet de soulager un peu le dos endolori du colosse lors de la manœuvre.

« Merci... Désolé j'avais pas vu ce truc, on y voit pas grand chose ici... » grogna-t-il.

L'on sentait dans sa voix qu'il était un brin agacé de son échec lamentable. Rien ne l'aurait empêché d'achever le zombie une fois que celui-ci se serait approché. L'essentiel était d'avoir attiré l'attention du monstre afin qu'il ne s'en prenne pas à son allié, non ?

- Putain de merde! Le coffre est vide, on a pris des risque pour rien. Merde !

Fronçant les sourcils, l'islandais grogna légèrement : en effet, c'était rageant... Mais n'était-ce pas à prévoir ? Le zombie n'était pas habillé comme un employé de la banque... C'était probablement un pilleur, passé après d'autres petits malins ayant profité du chaos provoqué par l'apparition des zombies.

- Bon bah là on a plus que deux choix possible : soit on reste quelque temps dans la salle des coffres en espérant que ces saloperie de l'autre coté nous oublie, soit on sort et on se fraye un chemin comme on peux pour ressortir. Donc on fait quoi ?

Regardant autour de lui, le colosse hésita un instant : il n'avait absolument aucune idée concernant la suite des opérations... Ce n'était pas censé être Alfonso le cerveau de l'opération ?

« Euh... J'en sais rien moi... »

Réfléchissant (oui oui, il en était parfaitement capable contrairement aux idées reçues) un petit instant, il roula légèrement des épaules, grimaçant de douleur, la sentant néanmoins diminuer peu à peu.

« Je pense qu'il vaut mieux partir. On connaît la situation actuelle, donc si ça empire avec le temps on sera dans la merde... Par contre j'te demande juste cinq minutes, faut que je me remette... Le choc m'a engourdi tout le dos, ce serait con que ça m'entrave au mauvais moment. »

Après une autre roulement d'épaules pour détendre au mieux possible son dos, il posa un genou à terre et posa ses sacs au sol : la situation allait exiger un peu plus de moyens pour assurer leur survie. Avec l'expert en crochetages, trouver un endroit pour se cacher ne serait pas un problème, alors ils pouvaient se permettre de faire du bruit.

« Je peux leur broyer le crâne, mais qu'un seul à la fois. Être proche s'ils sont trop nombreux, c'est trop dangereux, alors... »

Ouvrant son second sac, il en extirpa son fusil de chasse. Eh oui, c'était probablement une grosse surprise pour Alfonso : le fait que le sac de chasse de feu-Blake ne ressemble pas du tout à "quelque chose pour transporter une arme" aidait beaucoup Ingvar à cacher son jeu.

« Prépare tes doigts de fée, parce que si je suis obligé de tirer pour qu'on passe... Faudra se cacher quelque part, et les chances pour que ce quelque part soit verrouillé sont assez hautes. »

Chargeant l'arme, il chargea à nouveau ses sacs sur son dos, laissant la poche à munitions ouverte sur le haut afin de pouvoir piocher dedans si nécessaire : l'arme ne pouvait tirer que cinq coups avant d'être rechargée, alors il fallait être prêt à toute éventualité... Surtout qu'il n'était pas sûr de tuer cinq zombies à chaque fois.

« T'as rien d'autre que cette lance, toi ? C'est super pratique pour tenir un zombie à distance, mais si t'es encerclé... Ce serait une hallebarde, avec suffisamment de force y aurait moyen de décapiter plusieurs cibles à la fois... Mais on va faire avec ce qu'on a. »

Se redressant, il grimaça à nouveau : bon, son rétablissement mettrait un peu plus que cinq minutes, mais ils ne pouvaient pas trop s'attarder.

« Tu sais... je t'en voudrais pas si tu continues de ton côté après ça. On a rien trouvé, c'est pas grave, tant qu'on s'en sort. »


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Jeu 25 Fév - 22:00
La montagne me donne son avis que je me décide instinctivement de suivre.

Ingvar : Je pense qu'il vaut mieux partir. On connaît la situation actuelle, donc si ça empire avec le temps on sera dans la merde... Par contre j'te demande juste cinq minutes, faut que je me remette... Le choc m'a engourdi tout le dos, ce serait con que ça m'entrave au mauvais moment. 


Se faisant il pose son sac au sol et en sort une authentique arme à feu qui semblait cachée là depuis le début. Il a visiblement décidé de passer aux choses sérieuses.Il reprend.


Ingvar : Prépare tes doigts de fée, parce que si je suis obligé de tirer pour qu'on passe... Faudra se cacher quelque part, et les chances pour que ce quelque part soit verrouillé sont assez hautes.


Bon bah il me reste que à lui obéir, je sors mon crochet de sous ma montre et le coince entre mes dents le temps de bien me ré-équiper, le sac bien serrer, la lance bien en main et surtout ne pas perdre mes briquets.


La montagne enchaîne sur une critique légère de mon arme mais bon désolé j'ai pas eu le temps de prévoir plus. Bon bah il nous reste plus qu'a y aller. Ingvar profite du calme avant la tempête pour me dire.

Ingvar : Tu sais... je t'en voudrais pas si tu continues de ton côté après ça. On a rien trouvé, c'est pas grave, tant qu'on s'en sort.


Al : Je sais pas vraiment ce que je vais faire hormis tacher de m'en tirer. Après si tu veux et si on ne se retrouve pas séparer je suis prêt à tenir mon engagement. Dans le sens où tu m'a aider pour mon "braquage alors si tu le veux je suis prêt a t'aider pour ton ami.


Bon aller c'est le moment, je me dirige doucement vers le rideau de fer, Ingvar se baisse et relève doucement le rideau tandis que je pointe ma lance tout ce qui pourrai bouger, pour le moment rien on ne se fait pas agresser directement. Les zombies semblent nous avoir oublier. On sort tous les deux de la salle des coffres quand je me rends compte de ma connerie, seulement certain nous ont oublié. Mais eux les cinq petits employés ou plutôt "ex-employés" sont là à nous observer. 


Je ne vois qu'une seule option, j'attaque le premier le zombie isolé qui se trouve entre nous et l'escalier camouflé.

[jet de corps à corps 4+3=7 ==>réussite à un cheveux]


Je m'élance vivement vers le zombie, et donne un rapide coup de lance en direction de sa tête en putréfaction. Ma lance fends les airs accompagné de mon bras et vient violemment entaillé la joue du zombie mais de manière suffisante pour le marqué mais certainement pas pour le tuer. 


Les zombies nous regardent avec un air gourmands. La situation semble désespéré : Ingvar et moi seul, dos au mur face à cinq zombie. On se croirait dans la scène des films où la cavalerie arrive enfin sauf que là la seul cavalerie disponibles... C'est nous.


Dernière édition par Alfonso Fowl le Jeu 25 Fév - 22:08, édité 1 fois
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Re: C'est pas du vol s'ils sont morts, hein ? [Alfonso & Ingvar]   
Jeu 25 Fév - 22:00
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Re: C'est pas du vol s'ils sont morts, hein ? [Alfonso & Ingvar]   
Ven 26 Fév - 18:37


- Je sais pas vraiment ce que je vais faire hormis tacher de m'en tirer. Après si tu veux et si on ne se retrouve pas séparer je suis prêt à tenir mon engagement. Dans le sens où tu m'a aider pour mon "braquage alors si tu le veux je suis prêt a t'aider pour ton ami.

Hochant lentement la tête, Ingvar se demanda comment l'albinos pouvait l'aider : le seul moyen de garder contact était de rester ensemble, hors, pour retrouver Sara, seule la chance était de mise pour la croiser. Avoir Alfonso à ses côtés ne changerait pas grand chose à ces probabilités, ça, même le colosse pouvait le déduire.

Par contre... De la compagnie ne serait pas de refus... Et ça, ça pouvait aider : devenir fou était un problème qui pouvait éventuellement le stopper dans ses recherches, ou le pousser à faire quelque chose de regrettable.

« On voit ça plus tard... Barrons nous d'ici. » grogna-t-il.

Les deux géants s'approchèrent du rideau de fer : aucun bruit à l'extérieur, Alfonso lui recommanda d'essayer de l'ouvrir le plus discrètement possible. Acquiesçant en silence, l'imposant nordique passa son arme à son flanc, la coinçant avec l'attache de ses sacs, afin de pouvoir la récupérer dès qu'il n'aurait plus à se servir de ses deux bras.

Tel un chevalier (géant, tout pâle et aux yeux rouges, mais un chevalier quand même...), l'albinos monta la garde, prêt à donner un bon coup perçant à tout zombie qui tenterait de grignoter les doigts d'Ingvar ou leurs pieds.

L'effort effectué en silence, l'islandais ne vit arriver le danger qu'une fois son compagnon d'infortune sorti et que ce soit à son tour de passer sous le rideau : il n'y avait pas de horde de zombie qui les attendaient, mais "seulement" quelques uns... Situés de manière à les encercler...

Alfonso se jeta sur un zombie qui se trouvait sur le chemin de la sortie (vu qu'apparemment ils ne pouvaient passer que par l'endroit où ils étaient entrés), tandis que le colosse s'apprêtait à tirer sur les cadavres qui s'approchaient un peu trop près, attendant le dernier moment pour être sûr de ne pas causer du bruit sans que ce soit nécessaire.

L'absence de bruit de crâne percé l'alerta : l'albinos avait raté son coup et ils étaient mal... Changement de plan... Empoignant son arme, le colosse décida d'agir : il était censé servir de garde du corps, et cette fois-ci, il n'y avait pas de tabouret maudit !

[ Jet de Corps à corps / Bonus de +7 ]
[ Résultat : 2+7 = 9  ]
[ Élimination du zombie ratée de justesse ]

Faisant un mouvement pour s'approcher du zombie le plus proche, il prit appui sur ses deux pieds et usa de sa force pour faire un bond en arrière, arrivant au niveau d'Alfonso. D'un violent mouvement, il asséna un coup brutal au zombie ayant esquivé le coup de lance et qui s'était dangereusement rapproché de l'albinos. La créature dégoûtante fut repoussée contre le mur.

Arme en main, il pensa un instant à en finir avec la créature avec un bon tir à bout portant... Il considéra la situation pendant une demi-seconde, jetant un œil aux quatre autres zombies. Ok...

« On court... J'préfère pas attirer tout le quartier... Vite ! »

Pour l'instant, cela ne faisait que cinq zombies à leurs trousses... la volée de marches pouvait potentiellement ralentir les monstres, alors autant essayer de les semer.

N'ayant absolument pas besoin de presser davantage l'expert en crochetage (enfin, s'il voulait rester ici avec ces charmants zombies, soit ! Mais en tout cas, le colosse s'en allait, lui !).

Dévalant les marches, les deux hommes se hâtèrent vers la sortie : quelques zombies du hall s'étaient rapprochés, d'autres s'étaient perdus et s'étaient retrouvés dans la salle de pause. Il n'était pas nécessaire d'essayer de ne pas se faire repérer, l'effet de "surprise" suffisait aux deux hommes pour passer sans obstacles : le zombie dans le couloir eut à peine le temps de se retourner que les deux géants le dépassèrent de chaque côté, le forçant à se retourner encore une fois. À ce stade, ils avaient déjà passé la porte.

« Nope... » grogna-t-il tout bas.

Faisant demi-tour, le colosse indiqua à Alfonso de passer de l'autre côté du bâtiment : un zombie occupé à fixer le mur se trouvait dans la ruelle qui passait sur la droite du bâtiment.

Au passage, il en profita pour donner un coup de coude au zombie qu'ils avaient dépassés et qui s'était "élancé" à leur suite. Et hop ! C'était ça de plus de gagné... Le temps qu'il se relève, il ferait obstacle aux autres et...

« ...Ingvar, tu es un idiot... »

Et à ces mots... Il referma tout simplement la porte. VOILÀ ! Plus vraiment la peine de se presser. Mais il valait mieux ne pas rester dans le coin.

« Alfonso... retournons dans l'appartement où on a passé la nuit... Le temps que ça se calme. »

Faisant signe à l'albinos de le suivre, il mit le cap vers l'appartement : au moins, la porte, bien que fermée, était déverrouillée.




Dernière édition par Ingvar Elvarsson le Ven 26 Fév - 19:01, édité 3 fois
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Ven 26 Fév - 18:37
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Re: C'est pas du vol s'ils sont morts, hein ? [Alfonso & Ingvar]   
Sam 27 Fév - 14:28
Après mon lamentable échec la montagne saisit son arme par le canon et l'utilise pour frapper le zombie, certes pas assez pour la tuer mais suffisamment pour la dégager de notre chemin. Nous repartons en courants par l'endroit dont nous sommes arrivés, en esquivant les quelqes zombies sur notre chemin. Enfin arrivé dehors nous refermons la porte et je ne peux m'empecher de dire tout bas.

Al : Putain c'était chaud !

Ingvar : Alfonso... retournons dans l'appartement où on a passé la nuit... Le temps que ça se calme




J'hoche rapidement de la tête et nous voila reparti vers l'appartement où nous attends le chat. Une fois arrivé, on se presse de rentrer et de verrouiller la porte. A notre arrivé le félin vient se frotter au jambe de mon partenaire.  


Il est assez tôt et nous décidons ensemble de reprendre notre discussion laissée en pause dans cette salle des coffres.

Al : Alors au final si on récapitule, on a failli se faire tuer pour rien d'ailleurs désolé j'avais pas prévue ça. Et donc pour en revenir à toute à l'heure on fait quoi maintenant ?



Tout en discutant avec l'homme je joue avec mon briquet, et j'espère sincèrement pouvoir l'aider car je n'en peux plus d'errer sans but. Et que surtout si je l'aide lui aussi pourrais le faire pour moi.




Je trouve cela vraiment bizarre venant de ma part de me rendre compte que les autres peuvent m'aider moi, moi le jeune différent qui a vécu une grande partie de sa vie seul sans personne. Et à chaque fois que j'y repense je me rends compte que cette apocalypse à des points commun avec mon passé, en effet y a plus besoin de respecter les règles vue que la seules qui reste c'est "survivre", et surtout maintenant encore plus qu'avant les seules relations sociale sont basé sur le besoin et la confiances, soit ce que je fais depuis ma naissance et particulièrement ma seconde naissance [incendie volontaire de mon foyer]. J'aimerai vraiment un monde comme ça si il n'était pas annonciateur de la fin des temps.




Le raclement de gorge d'Ingvar me dire de ma phase de réflexion sur moi et le monde.
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Re: C'est pas du vol s'ils sont morts, hein ? [Alfonso & Ingvar]   
Sam 27 Fév - 15:24


Pourquoi revenir ici alors qu'il y avait des habitations bien plus proches qui ne devraient pas poser de problèmes au petitgrand filou tout pâle ? Tout simplement pour le chat ! Oui, Ingvar ne l'avait pas oublié (enfin, il n'y pensait plus lorsqu'il était sur le poing de se faire croquer par des zombies, mais lorsque la situation s'était calmée, il y avait songé à nouveau !).

Dès qu'ils entrèrent dans le petit appartement, le félin dû reconnaître leur odeur et se précipita vers eux, du moins vers le colosse qui avait été gentil avec lui et l'avait nourri.

« S'il suffisait de donner à manger aux gens pour qu'ils nous aiment, ce serait tellement plus simple... »

Oui, c'était bien de dire des bêtises, ça aidait à décompresser. À oublier un instant ces dents de zombies ayant frôlé son bras... Brrr... Il était trop jeune pour mourir ! Ce n'était pas parce qu'il avait dépassé la trentaine que tout de suite, il était bon pour la casse ! Au contraire !

Ils s'installèrent à nouveau dans le salon (qui devait être 80% de l'appartement, vu sa taille), presque par habitude, même si cela ne faisait que la seconde fois qu'ils se retrouvaient ici.

- Alors au final si on récapitule, on a failli se faire tuer pour rien d'ailleurs désolé j'avais pas prévue ça. Et donc pour en revenir à toute à l'heure on fait quoi maintenant ?

Grattouillant le chat tout en réfléchissant un instant, le colosse laissa tomber sa tête en arrière, observant le plafond.

« J'en sais strictement rien, tout ce que je fais, c'est errer en espérant tomber sur Sara... Il faut que je la retrouve, c'est mon amie, elle m'a aidé quand je suis arrivé ici et que j'avais du mal avec toute cette culture, les regards intrigués des gens, leur appréhension face à moi... Elle sait se défendre, elle est intelligente... C'est impossible qu'elle soit morte. »

L'on sentait un léger doute dans sa voix, couplé à une certaine peur : cela faisait environ deux mois que tout ceci avait commencé, l'espoir de la retrouver saine et sauve s'effritait de plus en plus, mais le colosse s'efforçait de rester optimiste, même si cela était une illusion, un gros mensonge à lui-même. La vérité était capable de le mettre facilement KO, carrure imposante ou non !

« On peut toujours s'entraider, chercher de la nourriture ensemble, être vigilants à deux, mais je ne pense pas que tu puisses m'aider à la retrouver : pour garder contact on devra rester ensemble, et donc ça n'améliorera pas l'efficacité de la recherche. »

Il reporta son regard sur l'albinos.

« Tu me dois rien, j'ai accepté de t'aider pour avoir ma part du butin, à savoir la moitié de rien... Je vais retourner à mes recherches peu fructueuses, tu peux m'accompagner tant que ça te conviendra. J'dois avouer que je suis pas contre un peu de compagnie... »

Il jeta un œil au chat qui semblait assez agité, s'était redressé et venait racler sa tête contre le torse du nordique, probablement pour lui témoigner son affection (pour réclamer de la bouffe plus tard, probablement).

« ...de compagnie humaine... Et en vie, si possible. Tu n'as pas d'amis ou de la famille à retrouver, toi ? »

C'était un brin personnel, mais tant qu'à faire, si tous deux restaient ensembles, savoir ce que cherchait son comparse pouvait s'avérer pratique. Et puis bon, ça lançait la conversation, au moins...


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