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Retour aux sources - Raylee [fin mai 2025] Lun 25 Avr - 23:57
Retour aux sources
Raylee & Josh
Je n'avais jamais osé revenir dans le coin, de peur que ça ne soit qu'un peu comme remuer le couteau dans la plaie. Il faut dire que mon dernier souvenir de cet endroit maudit c'est des cadavres qui courent et grognent dans tous les sens, et mes amis qui se font dévorer vivants. Une panique générale que je ne suis pas prêt d'oublier. Je suis peut-être un soldat, mais personne ne peut être préparer à une horreur pareille. C'était pire qu'un cauchemar éveillé. Je n'aurais jamais pu imaginer un tel scénario. Personne n'aurait pu. Ca semble tellement irréel que je me reprends à espérer que je ne suis pas un miraculé de cette attaque.
Alors que je marche au milieu des ruines du camp militaire - parce que c'est bien tout ce qu'il en reste - je me surprends à me redemander ce que j'ai bien pu vouloir venir faire ici. Trouver des provisions, bien sûr. Mais mon esprit est tellement hanté par cette journée que je n'arrive pas à me concentrer. Certains cadavres qui se sont pas relevés pourrissent à même le sol et je n'ose pas m'approcher de peur de reconnaître un ami. L'angoisse me prend lorsque je me demande si le fléau a pu atteindre San Fransisco. Finalement, on aurait dû tout faire sauter quand on en avait encore le temps.
Je soupire et je suis si perdu dans mes pensées que je shoote dans une boite de conserve vide qui traîne sur mon chemin. Je sursaute tout seul et m'agrippe à mon fusil comme si quelque chose ou quelqu'un allait surgir. La peur de devoir abattre un ancien collègue est si forte qu'elle me retourne presque l'estomac. Je suis si nerveux que je n'entends plus que mon coeur battre dans mes tempes. Je regrette amèrement de ne pas être venu avec Bruce finalement. Moi qui croyais pouvoir me débrouiller comme un grand, je n'ai plus qu'une hâte, c'est de rentrer en vitesse.
Pourtant, alors que je presse le pas en prenant soin de ne heurter ni objet ni cadavre sur ma trajectoire, un nouveau bruit attire mon attention. Je m'immobilise aussitôt, parce que cette fois je suis sûr que ce n'est pas de ma faute. Est-ce qu'il y a quelqu'un ici ? Ou...quelque chose ? Ma respiration se fait plus difficile alors que ma nervosité monte encore d'un niveau. A ce stade, je serais presque capable de tirer à vu si quelqu'un me faisait la blague de surgir sans prévenir. Alors bien accroché à mon fusil, prêt à faire feu à la moinde menace imminante, je demande en chuchotant presque : "Il y a quelqu'un ?" et je prie avec toute la bonne volonté du monde pour que personne mais surtout rien n'y réponde.