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[SEMAINE 1/Jour 1] À la recherche de réponses [TERMINÉ]   
Mar 16 Juil - 7:27
Ils venaient tout juste de quitter la chambre de la psychiatrie, ayant séparé le groupe en deux pour couvrir plus de terrain. Franz était jumelé avec Michelle, la jeune anglaise, alors que l'imbécile était jumelé avec la connasse. Il se rappelait ce qu'elle avait dit. Elle l'avait carrément traité de nazi ! Il n'y avait pas d'insultes plus grave pour un allemand et Fran n'avait pas été capable de répondre, se contentant de refermer sa main sur son scalpel, passant proche de vouloir lui planter entre les deux yeux. Elle avait un plan, elle ? Elle voulait sortir d'ici ou pas ? Qu'elle propose ses trucs à la place de faire chier !

Il eut peur de lui-même, car il se retrouvait à ressentir la même rage qui l'avait poussé à estropier un homme à vie et donc, à fuir son pays dû à la honte. Il avait peur de la violence en lui et, bien que cette jeune femme avait été une salope pas croyable avec lui, il devait se calmer. Car là, à côté de lui, marchait une jeune fille dans les âges de son enfant. Pourquoi l'avait-il jumelée avec lui ? Car il espérait qu'elle connaissait Abigail.

Il resta silencieux pendant la courte marche, ruminant sa colère à l'intérieur de lui pour finalement arriver à un semblant de calme. Il était particulièrement alerte, s'attendant à tout et n'importe quoi. Puis, lorsqu'ils arrivèrent à l'étage des urgences, il observa les alentours. L'endroit semblait encore une fois désert et il eut froid dans le dos en se disant que le Hall n'était pas si loin. C'était extrêmement dangereux de se promener ici et par conséquent, il restait assez prêt de Michelle. Il ne fallait quand même pas croire qu'il était attendri par la jeune femme ou qu'il souhaitait vraiment la protéger; seulement, c'était son alliée et peut-être une personne qui connaîtrait sa fille. Et si elle connaissait effectivement Abigail, il comptait bien la faire sortir vivante de cet endroit maudit.

En marcha, il ouvrit son téléphone pour envoyer un message texte à Scout, la divine connasse:

"On est arrivés aux urgences. Tout semble clair, pour l'instant. On cherche pour des membres du personnel et des armes. Si on trouve quelque chose d'utile, on vous écris. Au fait, pour ta remarque de plus tôt, va te faire foutre. Tu sais que tes chances de sortir sont plus grandes si tu travailles en équipe."


Il rangea son téléphone après avoir envoyé son message à la connasse, avant de se retourner vers Michelle. Il lui posa finalement sa question, qui lui trottait dans la tête depuis un moment.

« Dis-moi... tu connaîtrais pas une Abigail Brückmann par hasard ? C'est ma fille, elle a seize ans. Vous êtes dans les mêmes âges non ? »

En attendant la réponse de l'adolescente/jeune adulte/fille/femme/dame/demoiselle, peu importe, il regarda les alentours. Il fut aussitôt dégoûté par l'odeur qui lui prit dans les narines...


Dernière édition par Franz Brückmann le Dim 13 Oct - 18:05, édité 1 fois
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Re: [SEMAINE 1/Jour 1] À la recherche de réponses [TERMINÉ]   
Mar 16 Juil - 8:03
Nous étions séparés. Je ne savais pas si nos chances et nos forces s'étaient divisés ou multiplié. Néanmoins, cette idée n'était pas si mauvaise, et je n'aurais jamais trouvé mieux. Ainsi donc, j'étais avec le plus âgé e nous quatre. La jeune et le vieux, quelle équipe d'enfer. Pourtant, je savais que ce n'était pas si mal. Certes, cet homme me faisait un peu peur, mais tout me terrifiait à ce moment là. Nous avons donc suivis son plan et nous sommes allés aux urgences. Je me souviens que lorsque j'étais plus petite, j'attrapais souvent des laryngites ou autres maladies d'hiver. Les urgences, ça me connait. Je détestais venir ici pour une simple gripette, mais à ce moment, j'aurais préféré être malade plutôt qu'être... dans notre situation. C'est vrai, tout de même. À l'époque, je savais un minimum ce qui se passait. Mais c'était différent maintenant. Je n'avais aucune idée, aucun soupçons de ce qui se passait. Franchement, qui aurait compris avec aussi peu d'infos ? Fran disait vrai, il nous fallait des indices. Une petite piste nous permettant d'avancer, ne serait-ce qu'un pas. Mon coéquipier et moi n'avons pas échanger un mot durant un long moment, jusqu'à ce qu'il me demande si je connaissais sa fille, Abigail Brüjenesaisplusquoi. Je connaissais effectivement une Abigail au nom de famille bizarre... Je n'étais plus trop certaine, mais il ne devait pas y en avoir tant que ça, des jeunes Abigail de mon âge au nom de famille imprononçable, non ?

Je le regardai d'un air désolée. Le pauvre, il a l'air d'avoir une si grande confiance en sa fille...

«Oui, je crois bien la connaître... Nous n'avons pas tout à fait le même âge, j'ai presque dix-huit ans. Voyez vous... ce n'est pas le genre de personnes avec qui je passe mon temps... J'essaie d'éviter les problèmes quand je le peux, vous voyez ? On raconte pleins de choses sur elle... Elle a l'air d'une très bonne élève à première vue. J'ai déjà voulu être son amie monsieur, pas que je ne voulais pas. Lorsqu'elle est arrivée au lycée, j'avais un an de plus qu'elle. Elle avait l'air complètement perdue, et j'ai voulue l'aider. Je l'aie aider d'ailleurs. Mais vous savez, la grande école, c'est difficile pour certains... Il y en a qui font de mauvaises choses pour se faire remarquer... On l'a surprise à voler dans un petit magasin juste à côté. À ce moment là, ses parents -donc vous- n'ont pas été prévenus. Je ne sais pas comment elle a fait mais l'école n'a pas dit rien et le magasin n'a pas porté plainte, puisqu'ils l'ont coincé. Seulement, ça a empiré avec le temps. On raconte qu'elle a perdu sa virginité bien avant le lycée, mais qu'elle faisait semblant d'être toujours pure pour avoir plus de garçons dans sa poche ! Vous vous rendez compte ? Un ami à moi, ainsi que d'autres témoins ont vu un professeur fouillé son casier. Ils n'ont pas tout entendu, mais ils l'ont clairement entendu dire: ''Ce n'est pas à moi ! Professeur !'' Donc voilà, ce n'est pas trop mon amie, vous voyez ?»

Mais il s'était arrêté. Ses yeux étaient grands ouverts, il avait l'air choqué. Il n'était au courant de rien ? Oh je me sens mal....

«Oh, m'sieur Fran, je voulais pas ! Je... j'vous aie simplement dit ce que je savais...»
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Re: [SEMAINE 1/Jour 1] À la recherche de réponses [TERMINÉ]   
Mar 16 Juil - 8:25
...Quoi ? Elle se foutait de sa gueule là ? Abigail ne ferait jamais des choses comme ça, il le savait. Mais Michelle semblait tellement sûre d'elle... elle ne donnait pas l'impression de vouloir lui dire une mauvaise blague. Il ne comprenait pas du tout comment il était possible que sa fille agisse ainsi. Avait-elle réellement volé le petit magasin ? Non... mais... y avait-il seulement de petit magasin à côté de l'école ? L'Allemand ne s'en rappelait pas trop. Et perdre sa virginité AVANT le lycée ?! Fran était pourtant certain que sa petite fille était encore pucelle, surtout car elle n'avait amené qu'un seul garçon chez eux... et c'était vers ses quatorze ans. Aurait-elle couché avec lui ? ... Il poserait directement la question à ce ridicule William. Le grand con faisait mieux de ne pas avoir user de son engin contre elle. Sinon, Fran le lui arrachait.

Il se surprit lui-même lorsqu'il réalisa qu'il s'était arrêté et fixait le vide pendant qu'il pensait. Même que la petite anglaise s'était arrêtée pour s'excuser de tout ça... et elle l'avait appelé monsieur. Monsieur. Désolé petite, mais dans une situation pareille, on est pas mal égaux. Pas de monsieurs. C'est ce à quoi il pensa, mais il ne réussit pas à dire quoique ce soit. Il recommença à marcher, lentement, avant d'être capable de dire quelques mots:

« C'est... c'est une blague, hein ? »

Il blêmit lorsqu'il eu la confirmation de Michelle. Il se dit qu'il allait devoir passer par dessus... même si Abigail avait ses secrets, elle avait toujours été un bon enfant. Et puis on avait tous nos petits travers... Fran lui-même avait de légers problèmes avec l'alcool et le tabac. Il se jura de ne pas en vouloir à la fille, avant de retourner son attention sur les urgences. Et puis, dans la salle d'attente, il vit quelque chose. Au loin, devant un siège, il y avait un bâton planté dans il-ne-savait-pas-quoi. Le dossier de la chaise cachait le bout du bâton et il dû donc s'approcher pour comprendre comment pouvait tenir le bout de bois.

Il s'avança lentement vers la rangée de chaises, faisant signe à Michelle de le suivre derrière lui. Il tenait son scalpel fermement, une odeur affreuse lui reprenant dans le nez. Il mis sa main devant sa bouche, ayant un haut le coeur, avant de continuer à marcher vers le bâton. Puis, il eu une énième vision d'horreur... le bâton en question était une pelle. Mais ce dans quoi elle était plantée faisait peur.

C'était un cadavre avec des marques de morsures un peu partout sur le corps. Ses vêtements étaient déchirés et on pouvait voir des restes de peau et de graisse permettant de distinguer des seins. Ça et les cheveux longs de la victime, souillés par le sang noir, laissait deviner que c'était donc une femme. Car, hormis cela, il était impossible de savoir quoi que ce soit sur le cadavre; la lame de la pelle était plantée dans son crâne, faisant juter du sang et du cerveau aux alentours. Les entrailles étaient dispersées et l'odeur était des plus immondes. Fran se détourna du cadavre, poussant presque Michelle d'un coup d'épaule pour se mettre les mains devant les yeux.

« Oh mon dieu... »

Il réussit à se retenir de vomir, ne portant pas attention à la réaction de la jeune femme. Cependant... il pensa à la pelle. Elle pouvait servir. Elle devait servir. Il pensa à son scalpel ridicule ou à la poêle de Jack... celle pelle permettait au moins une rallonge, donc un élan. Il sortit son téléphone, gardant sa main devant sa bouche:

On ramène une pelle... et j'espère pour vous que vous tomberez pas sur ce que nous on a tombé.
.

Il se retourna et se redressa. Puis, il dit à Michelle...

« On en a besoin... mais c'pas moi qui la sort de là. Va la prendre. Moi je surveille au cas où.
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Re: [SEMAINE 1/Jour 1] À la recherche de réponses [TERMINÉ]   
Mar 16 Juil - 9:07
Une odeur abominable me fit oublier mon malaise par rapport à la fille de Fran. Moi qui me plaignais lorsque je vidais les poubelles... Je me forçai à respirer par la bouche, même si je n'avais aucune envie de mettre cette air dans ma bouche. J'avais simplement envie de vomir. Cette odeur de pourriture, de moisis... qu'est-ce qui la provoquait ? J'eu ma réponse dès que je leva les yeux vers la chose que Fran venait d'arrêter de regarder. De longs cheveux sombres. C'étaient surement la seule chose plutôt jolie sur le cadavre. Une pelle était plantée dans son crâne et son corps était en décomposition. Fran s'éloigna en me demandant de retirer la pelle. Moi ? Je n'en avais aucune envie !

«Moi ? Mais non ! C'est affreusement dégueulasse ! Pourquoi je dois...»

Je m’interrompis en voyant mon compagnon se forcer de ne pas vomir. Très bien. Je saisis mon courage à deux mains et je fonçai vers le cadavre. J'empoignai le manche de la pelle et en tournant la tête pour éviter de voir ce spectacle peut charmant, je tirai l'instrument vers le haut. Du sang éclaboussa partout sur moi et dans ma bouche, vu ma respiration orale. Je tomba par terre à cause de la force relâchée d'un coup et me mis à cracher par terre.

«OH MON DIEU FRAN TU M'EN DOIS UNE ! C'EST DÉGUEULASSE, J'EN AIT DANS LA BOUCHE ! FUCK !»

J'avais envie de frapper la mauviette qui me servais de coéquipier. Mais ce n'était pas grave. Je voulais lui prouver que si j'avais pu le faire, il le pouvait aussi. Je lui lançai donc la pelle, qui termina sa chute tout juste à ses pieds.

«La prochaine fois que y a un cadavre avec un truc dans le corps, tu t'en charges.»

C'est complètement fou. Le matin, je venais simplement saluer mon père, regarder la télévision avec lui... Et quelques heures après, je me faisais asperger de sang venant de la tête d'un cadavre auquel j'aurais arraché une pelle coincée.

«Viens, on va voir si y a autre chose.»

J'empruntai une autre direction, plus confiante cette fois. J'avais arraché une pelle de la tête d'un mort. Je pouvais tout faire maintenant, ou presque.
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Re: [SEMAINE 1/Jour 1] À la recherche de réponses [TERMINÉ]   
Mar 16 Juil - 21:20
Il se sentit plus mal qu'il aurait dû à obliger Michelle à prendre la pelle. Les sons, les gargouillis du cadavre et les paroles de l'anglaise en disait assez sur l'affreux de la situation. Au départ, elle s'était opposée à l'idée, ce à quoi l'allemand avait répondu d'un simple signe de la main voulant dire de se dépêcher. Pendant que la pauvre dame appuyait son pied sur le cadavre pour sortir l'outil, Fran observait les alentours, en espérant ne pas tomber sur un Fou.

Heureusement, il n'y avait rien. Mais au fond de lui, il savait bien qu'il n'y avait rien et qu'il ne s'était donné qu'une excuse pour ne pas avoir à faire avec le mort. Elle entendit Michelle lui crier après, lui faisant comprendre qu'il avait une dette à remplir, désormais. Lorsqu'elle clama avoir du sang dans sa bouche, Fran se retourna vers elle pour la regarder cracher par terre. Bien que ce n'était pas matière à rire, il se moqua quand même en silence de la fille. Elle faisait cependant franchement pitié... or, il eu un peu peur lorsqu'elle se releva...

Elle avait l'air bien en colère, tellement qu'il eu peur qu'elle lui balancer la pelle dans la gueule. Et ça, il ne l'aurait pas pris ! Un coup de poêle était déjà assez, il n'avait pas besoin d'un second attentat à la tôle pour lui rentrer le nez un peu plus dans le crâne ! Déjà que ça faisait assez mal... certes, ça ne saignait plus du tout mais il remarquait bien qu'il était un brin croche. En fait, Jack étant plus petit que lui, le coup de poêle lui avait un peu remonté le nez et déplacé le cartilage. Il devait avoir l'air un peu à n'importe quoi et il allait devoir se faire replacer tout ça. Mais bon... il était dans un hôpital, donc ça devrait être pas trop difficile de trouver quelqu'un pouvant lui remettre ça en place.

Il eu encore plus peur lorsqu'elle leva la pelle... comme si elle voulait le frapper. Il ferma les yeux, se protégeant le visage avant d'entendre un son metallique et affreusement fort sur le plancher devant lui. Il ouvrit les yeux et remarqua que la jeune femme avait en fait lancé l'instrument à ses pieds. Il grinça des dents. Elle lui dit qu'au prochain cadavre avec un truc planté dedans, c'était à lui de l'enlever. Il hocha la tête, suivant ensuite la fille lorsqu'elle lui dit qu'ils allaient chercher plus loin.

Il avait pris la pelle et avait laissé tomber le scalpel. Il ne voyait aucune utilité à cet objet, désormais. Cependant, il ne savait pas pourquoi, mais il se sentait très mal dû au bruit qui avait été fait. C'était vraiment fort et, si il y avait quelqu'un, des Fous comme des gens ''normaux'', ils avaient des chances d'êtres dévoilés. Ils continuaient de marcher ensembles, Franz tenant ses mains solidement sur le manche de la pelle.

« Je m'excuse... pis là... t'as fais pas mal de bruit. La prochaine fois... attention. On sait jamais. J'ai pas envie de faire confiance à n'importe qui. Toi, l'imbécile et la connasse me suffisent, je crois.  »

''Je crois''. C'était dur de savoir en fait. Lui-même ne pensait qu'à sa propre libération de cet endroit. Si il devait laisser quelqu'un derrière pour partir, il le ferait sans doute. Mais si lui-même était une personne en qui on ne pouvait pas avoir confiance - du moins actuellement -, pourquoi les autres seraient-ils plus sincères que lui ? Il doutait de tout ça, mais au moins Michelle semblait sans malice. La dénommée Scout, cependant... elle, elle semblait dangereuse. Jack était surtout un imbécile en fait. Mais il ne semblait pas être une mauvaise personne...

En fait, pourquoi il se posait toutes ces questions là ? Il ne savait même pas encore l'ampleur de la situation, donc il ne savait même pas si il avait vraiment besoin de ces alliés ou encore si ceux-ci avaient un quelconque avantage à le trahir. Pour l'instant, ils travaillaient en équipe et, bien que le groupe était sacrément dysfonctionnel, ça n'allait pas trop mal. Il préférait ces gens là aux Fous, quand même. Et donc, il continuait d'avancer en silence... jusqu'à décider de faire plus ample connaissance avec Michelle.

« Donc, t'as quel âge ? Et tu viens pas d'ici, j'ai reconnu ton accent... moi, j'ai quarante deux ans. Je suis né en Allemagne. Pis je suis avocat. C'est tout ce que je faisais, avant d'être mis dans une putain de quarantaine. »

Il écouta attentivement sa réponse et il rit un peu de lui-même. Il sonnait tellement... faux... mal à l'aise ! Et pourtant, ce n'était qu'une enfant, de son point de vue. Il était gêné, peut-être car il était depuis le départ dans des situations de faiblesse. Il avait vomit dans une cage d'escalier, il s'était fait casser le nez pas une poêle, il s'était fait traiter de nazi par une femme quelconque et il avait été incapable de sortir une pelle du cadavre d'une dame, obligeant Michelle à le faire à sa place. En fait, Franz était une sacré merde.

Cette journée était sans doute la pire de toute sa vie.. c'était simplement affreux. Il se sentit triste et apeuré, peut-être pour la première fois depuis un bon moment. Il voulait sortir d'ici, absolument. Il soupira fortement.

« C'est sacrément la merde... quand je sors d'ici, je prends ma femme et ma fille dans mes bras. Elles ne comprendront pas mon geste, mais j'm'en fous. J'en ai marre. »

La question était la suivante... à cause du bruit de la pelle, y avait-il des Fous dans les parages ?
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Re: [SEMAINE 1/Jour 1] À la recherche de réponses [TERMINÉ]   
Mar 16 Juil - 21:54
Description du PnJ

Homme d'une quarantaine d'années, une barbe naissante. Grand et svelte, il possède tout de même des épaules plutot carrées. Sa chemise à carreau est maculée de sang. Le sien ou celui d'un autre ? Bonne question... Ses yeux montrent son affolement.


L'Homme avait déserté le hall en voyant la folie qui y régnait. Un véritable cahot... Il pensait perdre la tête. Peut-être se réveillerait-il s'il se pinçait très très fort... ?

Peu probable, étant donné que même la morsure de l'un de ces cannibal n'y était pas parvenu.

Au détour d'un couloir, l'un d'eux l'avait choppé violemment par le bras, le mordant profondément juste sous l'aisselle. Un énorme cris était sorti de la bouche de l'Homme, pensant mourir. Sa vie, il ne l'avait seulement gardé grâce à un réflexe incroyable. Violemment, instinctivement, il avait frapper fort avec la cross de son pistolet sur la tête de la chose. Sur le coup, elle avait reculé, et l'Homme l'avait achevé, avec haine.

Il se trainait dans les couloirs, cherchant de l'aide, un endroit sur, n'importe quoi lorsqu'il avait entendu une mêlée de cris et de bruits sourds. C'était sa chance !
Il avait alors claudiqué en direction des bruits, sa blessure le ralentissant. Il était alors tombé sur une jeune femme et homme bien plus vieu, qu'il hêla de l'autre bout du couloir.

"S'il vous plait ! Aidez moi ! Je..."

A mis parcourt, il se pris le pied dans un cadavre, et s'étala de tout son long en plein milieu du couloir...


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Re: [SEMAINE 1/Jour 1] À la recherche de réponses [TERMINÉ]   
Mer 17 Juil - 2:51
Lorsqu'il entendit une personne venir vers eux, Franz eu le refélexe de tenir plus fort le manche de la pelle, agrippant d'une main le vêtement de Michelle pour la reculer à son niveau. Ils étaient donc côte à côte.

« Attends... quelqu'un arrive... »

L'allemand se plaça devant la jeune femme; si ce n'était qu'une seule personne, il pouvait facilement s'en débarrasser vu la pelle. Et bah, tout court, il semblait moins effrayé que Michelle, qui était resté en retrait. Fran sursauta en voyant arrivant un homme d'à peu près son âge qui chancelait dans le couloir, s'appuyait sur le mur. Il y avait du sang sur sa chemise et il criait de l'aider. Il avait l'air absolument désespéré, encore plus qu'eux. Avait-il été blessé, ou avait-il blessé quelqu'un ?

Alors que l'homme approchait, Fran ne savait toujours pas si il devait le considérer comme étant un Fou ou une personne normale. Il semblait vachement perdu, donc peut-être qu'il sortait directement de la psychiatrie... qui sait. En tout cas ! Il comptait bien le frapper si il s'approchait trop, cependant, il n'eu rien pas à le faire car l'homme trébucha sur un cadavre, s'écrasant mollement sur le sol.

Fran jeta un coup d'oeil derrière lui, puis fis signe à Michelle de s'approcher avec lui. Il s'agenouilla à côté de l'homme, lui demandant ce qu'il avait à savoir:

« Qu'est-ce qui s'est passé ? On va t'aider, t'inquiètes pas. »

Après avoir reçu la réponse, l'allemand voulu aider l'homme à se relever. Il tendit la pelle à Michelle avant de vouloir prendre sa main...devait-il se méfier ? Sans doute, mais cet homme semblait réellement avoir besoin d'aide. Il pensa donc que c'était sans doute son sang qui était sur sa chemise et qu'il avait donc été attaqué. Mais qui sait...

L'idée du Fou qui essaie d'intégrer un groupe de normaux lui faisait peur. Il se tenait donc sur ses gardes.
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Re: [SEMAINE 1/Jour 1] À la recherche de réponses [TERMINÉ]   
Jeu 18 Juil - 15:38
L’Homme s’aida de la main que lui tendait la personne qui lui faisait face pour se relever, doucement. Il se resta quelques instants à la vertical avant de s’effondrer dans les bras du jeune homme, touchant au passage la femme de sa main ensanglantée. Essoufflé, il répondit doucement aux questions.

« Je me suis... Fait attaquer... »

Sa respiration était rauque, faible. Il saisit l’Homme par le col, les yeux grands ouverts.

« Des... choses se baladent, ... elles n’hésiteront pas à... à vous sauter dessus. ... Prenez soin de... La jeune femme. »

Il désigna la jeune fille qui l’accompagnait, d’un mouvement de menton.

« Il faut absolument ... que vous m’aidiez. »


Le sang s’échappant de son échine goutait sur le sol, nappant le carrelage d’une jolie couleur bordeaux.

« Je... Je veux pas qu’ils me rattrapent ! Je veux pas être dévoré ! »


On pouvait lire la peur panique dans ses yeux. Il ne cessait de jeter des regards en arrière, comme s’il s’attendait à voir débarquer un monstre à tout moment.


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Re: [SEMAINE 1/Jour 1] À la recherche de réponses [TERMINÉ]   
Jeu 18 Juil - 22:59
Franz s'inquiétait réellement pour l'homme, qui semblait désormais parfaitement normal. Enfin, normal mais effrayé et blessé. Lorsque le gars s'était écrasé sur lui, l'allemand avait du réunir toutes ses forces pour l'empêcher de tomber au sol. C'est à ce moment là que Fran remarqua que le sang s'écoulait bel et bien de lui. Et, rapidement, l'homme à la chemise le lui confirma; il s'était fait attaqué.

Puis, il prit Fran au collet, rapprochant les deux visages. L'allemand eu peur de son acte; son regard était terrifiant, sa voix grave et faible. Cet homme avait grandement besoin de soins et ce n'était sans doute pas l'allemand qui pouvait arranger les choses. Il lui semblait aussi que Michelle ait très peu de compétence là-dedans; comment une fille de dix sept ans pouvait-elle en savoir plus que lui, en fait ? Bref, il fallait de l'aide extérieure. Et si il y avait au moins une chose positive avec cette quarantaine, c'était qu'ils étaient dans un hôpital.

Le gars à la chemise était quand même sacrément bavard et paniqué. Il désigna à Fran de faire attention à Michelle et demande - non, exigea -, qu'on l'aide. Puis, ce fut la peur panique...

« On va pas les laisser faire. On va sortir d'ici tous les trois, vivants, mais pour l'instant il faut te soigner. Tu peux pas te déplacer avec une plaie comme ça, tu perds trop de sang.

Il jeta un regard à Michelle. Il prendrait soin d'elle, évidemment. Que pouvait-il dire d'autre ? Certes, l'homme avait besoin de soins, mais envoyer Michelle seule était également dangereux. Est-ce que ça valait la peine de risquer d'être blessé pour un blessé... ? L'allemand s'étonna de cette morale douteuse. Ils devaient l'aider. Cependant, l'emplacement de la blessure faisait qu'elle était difficilement traitable avec les moyens du bord.

En fait, il fallait clairement le dire; il ne savait pas quoi faire...

« Tu... ils viennent d'où ? Actuellement, tu sais ils sont où ? Les Fous ?

Il regarda de nouveau Michelle, un peu désespéré. Il aida l'homme à s'asseoir et à s'adosser sur le mur, pour mieux l'interroger.

*Mais merde ! Je fais quoi là ? Mes... mes cours de premiers soins... je sais plus.... et je veux pas me risquer ou risquer Michelle... je dois faire quoi ? Je vais pas le regarder souffrir... il perd du sang... une pression peut-être*

Franz sorti son mouchoir, déjà plein de sang, pour tenter d'éponger la blessure de l'homme...
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Re: [SEMAINE 1/Jour 1] À la recherche de réponses [TERMINÉ]   
Lun 22 Juil - 4:17
Ainsi donc, Fran était allemand. Il avait l'âge de mon père aussi, c'était une drôle de coïncidence... Oh mon dieu.. allemand ? Il me demanda alors de me présenter un peu plus à mon tour, alors qu'un homme arriva, complètement paniqué. Il avait l'air sacrément blessé, et  sans savoir pourquoi, j'eu l'impression de sentir cette horrible odeur. Elle était beaucoup plus faible, mais bien présente. Lorsque l'homme nous raconta qu'il s'était fait attaqué par une de ces choses, je compris alors pourquoi ça sentait aussi mauvais. Il fallait l'aider, je le savais. Tout mon coeur me disais: «Allez Mitchy ! Sauve cet homme !» Mais ma tête pensait autrement. «Si ça se trouve, c'est l'une de ces Choses qui possède encore toute sa tête, ou du moins, une partie. Si ça se trouve, il vous veut du mal. Il se peut même que Fran, Scout et Jack soient une de ces bestioles... Et si tu en était une aussi, Mitchy ?» Je chassai cette pensée. Je le saurais... Je me sentirais différente si j'étais comme eux. Non, pas tout à fait. Je me sentais déjà différente, mais en bien. Après avoir retiré la pelle de la tête de cette femme, après avoir échappé à ''eux''... Je me setais plus forte de l'intérieur, comme si je pouvais accomplir bien plus de choses... Puis, la réalité me frappa. Je pouvais peut-être extraire une pelle d'un crâne, mais niveau médecine, mes compétences se limitent à mettre un Band-Aid sur une éraflure. Par contre, je ne pouvais peut-être pas soigné cet homme, mais j'étais plutôt rapide. Je pouvais courir à la pharmacie chercher ce dont j'avais besoin. Ou plutôt, ce que Fran avait besoin. Je me tournais vers lui et le vis aider l'homme à s’asseoir. Puis, son regard changea. On aurait dit de la panique, qu'il cacha rapidement. Mais il était anxieux, je le voyais bien, j'en étais certaine. Je m'avançai vers lui, en prenant soin d'éviter le regard de cet homme blessé. Un petit quelque chose dans son regard affolé me glaçait le sang. Pourquoi je n'arrivais pas à avoir confiance en lui comme j'ai eu confiance en Fran, Scout et Jack ? Si un d'eux avait une blessure du genre, aurais je continuer de croire aveuglement en eux ? Je ne voulais pas y penser. Et puis de toute façon, qu'est-ce qu'une spécialiste en médecine tel que moi pouvait bien dire sur une blessure ? Il était mal en point, on devait l'aider, c'était tout. Je chassai mon pré-sentiment de ma pensée et me penchai vers Fran et lui parlai d'une voix basse pour ne pas trop se faire entendre. Je voulais l'aider, me rendre utile du mieux que je pouvais et le faire reprendre son sang froid.


«Dis moi ce dont tu as besoin, j'irai te le chercher à la pharmacie. Je sais que tu peux le faire. Au fait, pour répondre à ta question, je suis d'origine Anglaise et j'aurai 18 ans dans trois semaines. Au fait, la Abigail que je t'aie décrite n'est pas allemande du tout. Donc relax, ta fille est une good girl, du moins comparé à ma Abigail. Bref, j'vais te chercher ce dont tu as besoin.»

Je me relevai, attendant ses ordres près de la porte. Autant rendre utile que de rester là à rien faire.
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Re: [SEMAINE 1/Jour 1] À la recherche de réponses [TERMINÉ]   
Ven 26 Juil - 8:06
Il était peut-être un peu tard pour que Fran prenne le temps d'absorber les informations personnelles de Michelle. De manière brève, elle avait dix-sept ans et était anglais. Et apparemment que l'Abigail dont elle parlait n'était pas allemande.

Fran ne ressentit aucunement le besoin de préciser que, hormis pour ce qui en est du nom de famille, sa fille n'a rien d'allemand. Certes, elle connait la langue, mais elle a grandi en Californie, à Oakland. Elle a donc tout d'une américaine, avec l'accent qui vient avec. En fait, Fran était le seul qu'on puisse vraiment considérer comme étant un allemand. Il songea d'ailleurs que son pays lui manquait un peu, bien que là-bas il était hait par ceux qui le connaissaient et que les États-Unis lui avaient offerts un havre de paix.

Mais comment pouvait-il imaginer avoir une quelconque paix alors qu'un homme blessé était assis devant lui ? Ils devaient faire quelque chose et il était heureux d'entendre que Michelle était prête à aller chercher ce dont il avait besoin. Mais avant, il devait examiner la blessure de plus près...

« Laissez-moi examiner de plus près... enlevez votre chemise. Attendez, je vais vous aider. »

Après avoir réussi à retirer le vêtement de l'homme, il remarqua que la blessure était profonde. Il ne servait donc à rien d'y foutre du désinfectant; il fallait des compresses stériles et de quoi les faire tenir.  

Cependant, il hésita un moment. Si il les avaient divisés en duo, c'était pour que chacun puisse protéger l'autre en même temps de pouvoir couvrir plus de terrain. Si il envoyait Michelle seule, elle était plus en danger et lui aussi. Ce n'était sans doute pas le blesser qui allait l'aider... le mieux serait toujours de pouvoir trouver un médecin.

« Michelle... il me faudrait des compresses STÉRILES et du ruban quelconque pour les faire tenir sur son corps. Si tu es capable de trouver du savon et de l'eau, amènes en avec un linge quelconque. Et si tu y vas vraiment... fais attention. T'as mon numéro, au moins. Si il se passe quelque chose, avertie moi. Il faut que tu te dépêches. »

Il avait vraiment l'impression de faire une erreur. Ils se divisaient et lui ne pouvait bouger. Est-ce que ça allait mal se finir ? Il espérait que non. Ce qui était certain, c'était que la petite Michelle faisait tout pour prouver quelle était brave malgré quelques fautes apparentes.

Et... il doutait de ses capacités médicales, là-dessus. Il pouvait très bien faire une grave erreur. Son cours de premiers soins était si loin derrière lui qu'il avait peut-être un peu peur de tuer son patient...

Il sortit son téléphone de nouveau, pour envoyer un message à Scout:

"On est ralentis... on aide un gars qui a été blessé... il a été mordu."


[HRP: Petit poste... mais j'espérais que l'Âme vive réponde avant... Razz]
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Re: [SEMAINE 1/Jour 1] À la recherche de réponses [TERMINÉ]   
Sam 27 Juil - 10:46
(Désolée, désolée, désolée !!! x_x)

L'Homme suivait l'échange, la bouche sèche, ailleurs. Des choses se passaient autour de lui, on tentait de l'aider, mais tout était flou, lointain. Les deux personnes l'entourant semblaient dotées d'une réelle volonté, celle de l'aider.

Dans la folie environnante, l'Homme ne savait que penser. Des choses étranges se baladaient dans l'hopital, elles vous guettaient dans l'ombre pour vour faire griller comme un rôti.

La fièvre montante lui embrouillait l'esprit tandis qu'il maculait les alentours d'une eau rouge.
Il n'avait qu'une envie : dormir. Il n'avait pas réellement mal, pour l'heure, il était juste fatigué.

Les échanges continuaient au dessus de lui alors que ses yeux se fermaient, sa respiration ralentissait.

Etait-il mort, endormi ou simplement évanoui ? Ceci était une bonne question.



Modéré par Max.
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Re: [SEMAINE 1/Jour 1] À la recherche de réponses [TERMINÉ]   
Mar 30 Juil - 14:43
La cafétéria avait été petit à petit désertée et je quittais donc celle ci également. Glissant mes mains dans mes poches, je pus sentir que j'avais une petite bouteille d'eau dans mes provisions. Parfait. C'est toujours utile de l'eau. je sentais aussi le couteau dans ma poche de droite. Bien, je devais trouver ce pourquoi j'étais là à la base.. Je m'arrêtais à la sortie de la cafèt' pour regarder le plan accroché au mur et suivait du regard les différents couloirs. Tiens.. Les Urgences ne se trouvaient pas très loin, il y avait toujours tout ce qu'il fallait dans ce coin de l'hôpital. Un frisson parcourut mon corps et un sourire léger étira mes lèvres. J'avais maintenant hâte de m'y rendre. je devais donc prendre à gauche et passer par le hall.. C'est partis alors.

Je parcourais la distance me séparant de mon objectif avec calme et d'un pas discret. Longeant le mur pour ne pas me faire remarquer comme toujours. Mais un peu avant d'arriver au hall d'entrée de l'hôpital, des cris me parvinrent. Des coups de feu aussi. Des personnes s'enfuyaient dans la direction opposée à celle que je prenais. De là où je me trouvais, je voyais la grande porte blanche où était écrit en lettres capitales "URGENCES". Entre elle et moi? Quelques mètres à peine.. Et plus loin, des gens affolés, des blessés et il sembleraient que certains soient même morts vu le peu de réactions qu'avaient leur corps alors qu'on leur marchaient presque dessus. Heureusement que je n'étais pas une pauvre petite âme sensible, sinon j'aurais très certainement vomi tripes et boyaux au spectacle que venait d'offrir deux personnes.. Deux hommes qui se battaient le corps d'une jeune femme. Oui le corps. Il ne restait plus grand chose de la malheureuse. Un bras se trouvait sur le sol et je crois bien que sa jambe gauche avait été comme "rongée".. Bon, je ne vais pas m'attarder ici. Je ne tiens pas spécialement à finir comme elle.

Traversant la largeur du couloir pour me retrouver du même côté que la porte des urgences, je reprenais ma marche. Lentement, fixant du regard les deux affamés et respirant très lentement pour ne pas attirer l'attention. Merci Ethan pour m'avoir apprit à me faire si discrète.. Mes doigts glissaient le longs du mur pour sentir dès que j'atteindrais la porte. Une fois fait, je tournais le dos aux deux hommes et refermais la double porte. Mince. Pas moyen de la bloquer vu que c'était des battants.. Tant pis, je devais avancer maintenant que j'étais là. C'est donc ce que je fis.

Des voix me parvenaient. Il y avait du monde par ici? Des affamés ou des personnes normales? A moins que ce ne soit des malades? Ou Avery?.. Par prudence, je sortis mon couteau et le tint bien en main, prête à attaquer à tout moment. Je me trouvais dans la salle d'attente et ce n'est certainement pas ici que je trouverais ce que je cherchais.. Je quittais donc la pièce pour entrer dans une des salles d'auscultation et me mit à fouiller les placards. Enfin! je venais de mettre la main sur plusieurs plaquettes de médicaments, un peu de morphine, quelques bandages et même un tensiomètre! Que demander de mieux. Je n'avais plus qu'à repartir. Enfin, je pris tout de même quelques seringues avant, savait on jamais.. Ça servait toujours. Je vidais la trousse ou se trouvait quelques compresses, en laissant quelques unes juste au cas où, puis mettais mes trouvailles dedans avant de quitter la salle d'auscultation. Toujours ses voix.. Elles venaient de ma droite. je regardais la porte des urgences à gauche.. Et poussais un soupire.

J'avais décidé d'aller voir à qui appartenaient ces voix. Peut être que ce seraient des personnes me permettant de m'échapper. Je n'allais pas cracher sur un peu d'aide. Bon, même si je préférerais trouver Avery avant de partir. Et mettre la main sur Ethan aussi serait pas mal.. Je poussais lentement la porte derrière laquelle se faisait entendre la voix d'un homme donnant des ordres. Mon regard tomba en premier sur une jeune fille assez coquette et certainement plus jeune que moi. Je la regardais de mon air sombre, sans un sourire et avec insistance. Puis poussais complètement la porte pour voir un homme plus vieux. Une carrure qui en imposait, avec un autre homme dans les bras. Le second était couvert de sang. Le sien? Hum.. Et si c'était un de ces affamés?.. Oui j'avais décidé de les nommer ainsi, ne sachant ce que c'était exactement. Et puis, ça m'importait peu aussi.. Je devais tout de même leur parler sinon ils me prendraient surement pour l'un de ces "autres".. Un soupir passa mes lèvres et c'est avec bien mauvaise grâce que je laissais planer dans un murmure un simple petit mot..

-Bonjour..

Au moins ils savaient que j'étais une jeune femme tout ce qu'il y a de plus normale. Les affamés ne semblaient pas doté de ce don qu'on nommait la parole.. Surement parce que leur cerveau devenait diminué. Qu'en sais je..

[HRP: Désolé Franz et Michelle, je me permet de m'incruster dans votre rp. J'espère que vous m'en voudrez pas trop x'). Si vous voulez pas de moi, dîtes moi je retirerais xD. Bisous vous deux <3]
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Re: [SEMAINE 1/Jour 1] À la recherche de réponses [TERMINÉ]   
Ven 2 Aoû - 19:09
Des compresses et... et quoi ? Je demandai à Fran de répeter une seconde fois après avoir sortit un petit calpin et un crayon mine de ma poche. Je le gardais toujours sur moi, au cas ou j'aurais une petite idée à griffoner, un dessin à faire à l'arrache, en cas d'ennuis... Je sautai quelques pages remplis de petits dessins. Certains n'étaient que des yeux, d'autres que des mains, d'autres des personnages complets. Je tombai sur une page vierge et y nota ce que Fran me citait. Des compresses stériles,  du ruban pour faire je ne sais quoi, du savon et de l'eau, une lingette... Et c'est tout. Je décrochai les yeux de mon calepin et le rangeai dans ma poche, et posa mon regard sur Fran. Je me suis sentis horrible à ce moment. Mon père se trouvait quelque part dans cet hôpital, dans ce cauchemar... Et pendant ce temps, je restais ici à noter des trucs de médecine pour sauver un inconnu. J'obéissais à un homme dont je ne connaissais que je nom, pendant que deux autres personnes que je venait de rencontrer était partis. Et s'ils n'étaient pas venus seuls, eux non plus ? Et s'ils avaient tous au moins une personne qu'ils ont perdu ici ? Pourquoi étions nous un petit groupe ? Nous ne connaissions pas l'ampleur de la situation, alors pourquoi agissions nous comme si tout était sous contrôle ? Comme si nous savions ce que nous faisions ? Nous n'étions au courant de rien. Rien de tout ça n'était... non. Je ne devais pas me laisser emporter avec de telles pensées. Nous n'étions pas complètement ignorants. Nous savions que cet hôpital était en quarantaine à cause de cadavres qui mangeaient les gens. Et que ces cadavres mangés devenaient d'autres bouffeurs d'hommes. Même s'ils n'avaient qu'un morceau de peau d'arrachée, même s'ils auraient pu survivre normalement si la blessure avait été provoquée par un animal ou je ne sais quoi, ils n'avaient aucunes chances ici. Car dès que ces monstres vous touchaient, c'était la fin. Certaines personnes que j'avais croisé le matin même étaient devenus des bestioles alors qu'ils étaient parfaitement normaux au départ. Ils avaient des membres en moins, ou tout simplement des morsures profondes.  Des morsures... Je regardai l'homme au sol. Il était inconcient. Qu'est-ce que.... Je me jetai vers lui pour prendre son poul lorsque j'entendis une voix derrière moi.
«Bonjour...»
Je me retournai. Une autre personne normale, j'en suis ravie. Je la salue à mon tour avant de reposer mon attention vers l'homme. Voyant Fran me poser des questions du regard, j'expliquai.
«Si mon jugement est correct, une fois mordu, les humains blessé deviennent... des... des bestioles dégueulasses. Il y a des gens que j'ai vu ce matin ou il y a quelques jours. Ils étaient... normaux. Et j'en aie revu quelques-uns. Et ils étaient devenus.. ces bêtes. Le truc, c'est qu'ils avaient des blessures. Des morsures, pour être précise. Et ces morsures, j'ai vu une créature morde une personne. Et la plaie est très semblable à celles des autres. Très sembles car elles sont du même genre... Alors cet homme, ou n'importe qui, une fois mordu... C'est la fin.
Je reposai mes yeux vers l'homme et me concentrai enfin sur son pouls.
Rien. Aucune pulsation. Aucune vie, plus rien. Je restai un moment figée, tenant toujours le poignet de l'homme dans ma paume, en priant que j'ai eu tort. Si ma logique était réelle, alors nous étions en danger. Fran, la nouvelle venue et moi. Mon coeur palpita, mais je ne pu bouger. J'étais comme sur pause, comme si mon cerveau ne fonctionnait plus. J'étais en trans, prise entre la peur et la pitié. Je devais me lever, mais je n'y arrivais pas. J'étais incapable de bouger, immobile comme une pierre.
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Re: [SEMAINE 1/Jour 1] À la recherche de réponses [TERMINÉ]   
Jeu 8 Aoû - 4:21
Un frisson lui monta dans le dos. Il sentait la panique arriver. C'était si rare, chez lui, d'être perdu dans ses idées et de s'abandonner à la désorganisation de son esprit. Mais là, le verre avait débordé en remarquant l'homme fermer les yeux et se laisser aller à la fièvre. Il n'avait pas besoin d'un diplôme en médecine pour savoir que ce n'était pas bon et surtout pas normal de réagir ainsi à une blessure - profonde, certes - facilement traitable avec les bons outils. La morsure de ces choses avait des effets beaucoup plus puissants qu'il le semblait.

Car il était clair depuis un moment que ce n'était pas que des humains devenus fous. Il y avait autre chose. En fait, les Fous lui faisait penser aux zombies de Romero. Plutôt lent, avec une envie intense de bouffer les humains et surtout, blêmes et blessés. C'était le cas pour les fous de l'hôpital; certes, aucune décomposition n'avait encore eu lieu, mais il était facile de faire le lien avec ces films de zombies.

Cependant, Franz ne pouvait pas croire à ça; il était quelqu'un de rationnel et la fiction ne devient que très rarement réalité. Et le processus pour créer un zombie lui semblait absolument impossible à réaliser de manière scientifique et comme la magie n'existait pas non plus...

L'homme était plus ou moins pris dans un maelström d'idées et ce ne fut que lorsque quelqu'un parla - pas Michelle, mais quelqu'un d'autre -, qu'il s'en sortit finalement. Une voix basse, qu'on pourrait qualifier de monocorde. Cela sonnait comme venant de la bouche d'une personne blasée. Mais qui pouvait donc sonner si calme en ces moments affreux ? Il eu sa réponse en se retournant. C'était une jeune femme, à l'allure fatiguée et sombre. Elle dégageait quelque chose qui le mettait assez mal à l'aise mais... c'était pas un Fou et elle ne saignait pas non plus . C'était donc un allié potentiel. L'allemand reprit son assurance pour lui répondre.

« Bonjour. Je m'appelle Fran et la dame, c'est Michelle. On cherche des infos sur ce qui se passe et nos deux compagnons sont entrains de chercher ailleurs. Comment tu t'appelles ? Vu la situation, on pourrait bien coopérer. »

Il se retourna vers l'homme évanoui/mort. Les doutes revinrent dans son esprit et il voulu parler à Michelle, lui demander son avis. Valait-il la peine d'aller chercher les ressources pour un homme qui allait sans doute mourir bientôt ? C'était extrêmement immoral et le dilemme lui faisait beaucoup de mal. Michelle était en santé et risquer de perdre une seconde personne était sûrement inacceptable, mais cela impliquait également de laisser crever le pauvre homme. Que faire... ?

En plein dans son interrogation, son téléphone vibra.

Ses yeux s'agrandirent en voyant le message. Il dévisagea l'écran du téléphone d'un air extrêmement troublé et il le laissa tomber sur le sol. Il amena la paume de sa main à son front, qu'il se mit à frotter. Que faire, que faire, que faire ?! Là, il ne savait plus du tout. Il se perdait, il se disait que l'homme là juste devant lui il allait en crever de sa putain de morsure et que peut-être bien que quelqu'un d'autre allait y passer bientôt si il ne réagissait pas assez vite. Le message l'avait clairement ébranlé et il jeta un regard pleins d'interrogations à sa comparse, qui s'était approchée de l'homme depuis un moment déjà.

Alors qu'elle l'analysait, Fran regarda son téléphone. L'écran pointait vers le plafond et il était possible d'y lire: "Scout a été mordue elle aussi". Ça avait été la source de sa panique et Michelle ne fit que confirmer ce qu'il se passait de par ses paroles:

«Si mon jugement est correct, une fois mordu, les humains blessé deviennent... des... des bestioles dégueulasses. Il y a des gens que j'ai vu ce matin ou il y a quelques jours. Ils étaient... normaux. Et j'en aie revu quelques-uns. Et ils étaient devenus.. ces bêtes. Le truc, c'est qu'ils avaient des blessures. Des morsures, pour être précise. Et ces morsures, j'ai vu une créature morde une personne. Et la plaie est très semblable à celles des autres. Très sembles car elles sont du même genre... Alors cet homme, ou n'importe qui, une fois mordu... C'est la fin. »

Le choc. La peur qui le prend. Tout se passe très vite. Il sent sa tête qui tourne. Il prend la pelle. La serre entre ses mains. Sanglote un peu. Il croit faire de la fièvre. Son front est chaud, il brûle. Ses yeux pleurent des larmes d'incompréhension. Que se passe-t-il ? Qu'est-il entrain de faire ? Il regarde autour. Il regarde à ses pieds. Voit son téléphone et, à côté... le paradis. Il y a un pistolet. Celui de l'homme, qu'il a échappé en tombant. Il regarde la tête du supposé mourant.

Lui-même, il devient un peu Fou. Il se sent mal, mais il sait ce qu'il doit faire.

Je regarde Michelle et je sais que je panique. Mes jointures sont blanches tellement que je tiens mon arme fortement et je m'attends à la fracasser sur le sol n'importe quand. Cependant, je ne le ferai pas, je le sais. Je vais faire autre chose. Je vais faire ce qu'il doit être fait. Je vais faire la bonne chose. J'aurai mal. Je me sentirai mal. Je pleurerai. Je sais que c'est mal, je sais que c'est mal. Mais, c'est nécessaire.

Ma vie change aujourd'hui. Cette quarantaine vient de me tuer l'esprit. À jamais, je serai changé. Même si je sors d'ici vivant, même si la vie reprend son cours, ce que je ferai ici me tuera. Je vais faire quelque chose de mal, je sais que c'est mal, je sais que c'est mal. Mais, c'est nécessaire, oh oui, ce l'est.

Je laisse tomber ma pelle à mes pieds. Je me penche. Je ramasse le pistolet. C'est un Glock 17, je reconnais l'arme à cause de mon expérience. L'arme a apparemment quelques années d'usure, peut-être une dizaine. J'enlève le chargeur, je compte les balles. Quatorze des dix-sept usuelles. Le gars s'en était déjà servi, sûrement.

Je m'approche de Michelle. Je tiens fort l'arme dans ma main droite et, de ma main gauche, j'agrippe la femme par son vêtement et la rejette vers l’arrière avec force.

Tout se passe rapidement. Trop rapidement. Deux secondes, top chrono.

Je lève mon bras, pointe l'arme à feu vers la tête de l'homme. À l'intérieur de moi, c'est l'enfer. Je souffre, je me dis de ne pas le faire. J'ai peur, de ce qui m'arrivera et à ma famille. J'ai peur de ce qui arrivera à cet homme si il meurt. Je me dis qu'il a une famille, lui aussi. Je me dis que ce que je fais là est peut-être une erreur.

Je me dis tant de choses, mais mon doigt appuie sur la détente. Le coup part.

La balle vole vers la tête de l'homme. Le son est effroyable. Il me tue les oreilles. Je sens le choc dans mon bras, je le sens vibrer, légèrement. Je suis habitué, ça ne me fais pas grand chose. Je ressens la dose d'adrénaline, l'excitation de quand on tire avec une arme à feu. Or, ce sentiment se change de suite pour un désespoir immense.

La balle se fiche dans la tête de l'homme et le sang gicle. Des bouts de crânes s’effondrent, la scène est effroyable. Il est mort et le liquide écarlate se répand sous mes pieds. Je sens une faiblesse dans mes jambes, et je m'effondre. Je me met à pleurer.


L'allemand avait laissé tombé le pistolet et avait fiché son visage dans ses deux mains. Il ne savait pas comment les deux autres avaient réagi, mais il avait fait la bonne chose. Il le savait. Ses doutes, ceux de Michelle aussi, étaient suffisants. Ils n'allaient pas se risquer et, tant qu'à laisser quelqu'un agoniser... il s'était dû au moins de lui rendre service.

Franz, qui était habituellement calme et assez froid, venait de perdre contrôle de lui-même. Or, il finit de pleurer assez rapidement, se redressant pour regarder Michelle.

« ... Scout est mordue elle aussi. On... on va les rejoindre. Mademoiselle... nous projetons de survivre. Si tu veux survivre aussi, tu peux venir avec nous. Mais... mais maintenant, je suis un meurtrier. Je... je ne... »

Il était incapable d'en dire plus. Son sentiment était indescriptible.

Il s'était levé, avait mis la sécurité du pistolet et l'avait entré dans une poche intérieure de son trench coat. Il ramassa la pelle, qu'il serra fortement. Ils allaient voir Scout et Jack.

Et là, son téléphone vibra sur le sol, rappelant à Franz son existence. Il se précipita vers celui-ci, pour lire le second message. Il ferma les yeux après avoir lu le message:

"Franz, je t'en supplie, revient le plus vite possible. Je ne sais pas ce qu'il faut faire avec le bras de Scout, je ne veux pas qu'elle devienne une de ces créatures. Jack."

« Je... j'y vais. »

L'homme se mit à courir pour retourner d'où ils étaient venus.
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Re: [SEMAINE 1/Jour 1] À la recherche de réponses [TERMINÉ]   
Jeu 8 Aoû - 14:54
La jeune fille me salua de la tête et au fond, je lui étais un peu reconnaissante de ne pas avoir cherché la discussion entre nous. C'était lassant de devoir parler pour des choses aussi banale que se présenter. Mais l'homme plus loin se retourna et trouva, lui, utile de faire part de leur noms ainsi que demander le mien.

« Bonjour. Je m'appelle Fran et la dame, c'est Michelle. On cherche des infos sur ce qui se passe et nos deux compagnons sont en train de chercher ailleurs. Comment tu t'appelles ? Vu la situation, on pourrait bien coopérer. »

Je restais silencieuse un instant. Ces yeux.. Voilà ce qui me mettait encore plus au silence qu'habituellement. Je détournais un instant la tête et retint un rire. La dame? Elle faisait plus penser à une gamine qu'à une dame cette Michelle. Et Fran? Bon, je devais leur dire le mien maintenant c'est ça?.. Un soupire passa mes lèvres.

-Alisha.. Pour coopérer, d'accord.

Oui je n'avais pas hésité longtemps, alors qu'habituellement je préférais largement être seule. Quelque chose chez ce Fran me disait que je serais bien. Et puis, j'aurais plus de chance de sortir d'ici vivante en me mettant avec d'autres personnes. Je les regardais détailler un homme effondré dans les bras de Franz et qui semblait d'ailleurs à moitié mort. S'il ne l'était pas déjà. Je posais un regard surpris sur le portable qui avait atterrit sur le sol sans vraiment de douceur. Un message éclairait l'écran, mais je n'étais pas assez près pour le lire. Et puis, ce n'est pas comme si cela m’intéressais. Michelle prit la parole et j'écoutais, toujours en silence, prenant mentalement des notes pour mieux survivre.

«Si mon jugement est correct, une fois mordu, les humains blessé deviennent... des... des bestioles dégueulasses. Il y a des gens que j'ai vu ce matin ou il y a quelques jours. Ils étaient... normaux. Et j'en aie revu quelques-uns. Et ils étaient devenus.. ces bêtes. Le truc, c'est qu'ils avaient des blessures. Des morsures, pour être précise. Et ces morsures, j'ai vu une créature morde une personne. Et la plaie est très semblable à celles des autres. Très sembles car elles sont du même genre... Alors cet homme, ou n'importe qui, une fois mordu... C'est la fin. »

Je vois. Alors le but était de ne pas se faire mordre. Il allait y avoir un peu d'action. Un fin sourire étira mes lèvres. Oui, cela m'enchantait, mais je ne le faisait pas remarquer. Ce serait dommage que je sois prit pour une psychopathe ou quelque chose du genre. Je m'approche un peu finalement, me retrouvant en arrière de la jeune fille. Un de mes sourcil se hausse en entendant des sanglots provenir de Fran. C'est un homme, pourquoi tant de sensibilité?.. Je me retiens de soupirer et détourne à peine la tête quelques instants pour regarder la porte que je me prends Michelle de plein fouet. Il l'avait repoussé aussi loin que possible de l'homme à demi mort et par réflexe j'avais refermé mes bras sur la jeune fille réceptionnée. Mais je la lâchais presque aussitôt et me décalais d'un pas. C'est alors que je vis l'arme dans la main de Fran et le canon pointé vers celui au sol. Un frisson me parcourut et je fixais la scène sans pouvoir en détacher mon regard. Le coup de feu retentit. Résonnant dans la pièce calme et le sang s'échappait du crâne du mort. Je regardais le liquide d'enfuir par les rainures du carrelage et relevait les yeux en entendant des pleurs. Un pas. Puis un second. Je tendais la main et la posa lentement sur le bras de Fran. J'ignore si c'est le fait d'utiliser une arme ou de tuer cette homme qui serait devenu un affamé qui le bouleverse. Mais il ne fallait pas qu'il se laisse abattre. Je retirais ma main lorsqu'il se redressa et suivit son regard pour regarder Michelle, écoutant ses paroles.

« ... Scout est mordue elle aussi. On... on va les rejoindre. Mademoiselle... nous projetons de survivre. Si tu veux survivre aussi, tu peux venir avec nous. Mais... mais maintenant, je suis un meurtrier. Je... je ne... »

Scout? Alors c'était ça le message? Et au moins, ils n'étaient pas que tout les deux. J'aurais plus de chance de me faire oublier et de survivre dans un plus grand groupe. Mon regard croisa celui de Fran. Il se considérait comme un meurtrier? j'avais envie de lui rire au nez. Me moquant ouvertement, mais je ne laissais rien paraître et restais aussi froide que depuis mon arrivée. Ce n'est pas comme si je n'avais jamais vu la mort de près ou qu'elle m'effrayait. Et puis, au moins, si je me faisait mordre je pouvais compter sur lui pour m'achever avant de devenir un de ces affamés. Même si je préférais que cela n'arrive pas. Il ramassa son téléphone et j'allais attraper son bras pour lui répondre, mais il se mit à courir hors de la pièce. Un regard vers Michelle et un signe de tête pour l'inviter à le suivre. Puis mes pas prirent la même direction. mais sans précipitation. Cela ne ferait que plus de bruits et attireraient les autres vers nous. Fran, un peu de silence tout de même! Un regard en arrière pour vérifier que la jeune fille suivait de temps en temps. Je serrais la trousse récupérée dans ma main et glissa l'autre dans ma poche pour en sortir le couteau, l'ouvrant. Je devais être prête au cas échéant..
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Jeu 22 Aoû - 3:42
C'était la première fois qu'on me présentait en temps que dame. J'avais souvent droit à: Voici ma fille. Ou bien, à la limite, jeune fille ou j'en sais rien. Mais je n'étais pas une dame. Je n'étais pas une femme non plus. J'étais une enfant coincée dans un corps de grande. Cette situation me terrifiait au plus grand point. Personne ne pouvait même se douter de ce qui se passait dans ma tête. À cette époque, le plus grand traumatisme dont je me souvenais, je l'avais vécu il y avait quelques années. Ma mère m'avait offert une jolie peluche que je traînais absolument partout. Après la mort de ma mère, mon père a perdu   les pédales un moment, et il buvait beaucoup. Un soir, il était hors de lui. Il était saoul, et il a saisit ma peluche qu'il a déchiré en deux. Je lui avait simplement  demandé si on avait du fil pour que je répare un trou qu'y s'était formé au niveau du cou. Mon père m'avait fait si peur, et j'étais terrifiée à l'idée qu'il puisse me faire du mal aussi. Mais finalement, tout s'est bien terminé. Ma peluche subit une petite chirurgie, mais la couture  qui la traversait lui donnait un joli petit côté dangereuse. Mais c'était une peluche. Tout était différent dans cet hôpital. Cette fois, c'est moi qui pourrait être tranchée en deux, et aucune couture ne pourrait jamais me réparer. C'était étrange.. à cette pensée, je palpai mon cou en ligne droite et descendit mes doigt jusqu'à ma poitrine. Aucun fils ne réunissais mon côté gauche et droit de mon corps. Pourtant, je me sentais si déchirée. Je fût cependant sortis de mes pensée assez rapidement lorsque je me sentis propulsée vers l'arrière. Je frappai de pleins fouet la jeune femme nous ayant rejoins, Alisha. Je m’apprêtais à gueuler sur Fran lorsque je vis l'arme dans sa main. Je n'eu ni le temps de comprendre, de réagir. Tout ce que j'ai fait fût de tourner la tête pour me cacher les yeux. Le bruit de la balle une fois que Fran eu appuyer sur la détente. L'image du crâne transpercé de l'homme par ce morceau de métal.

Mes oreilles bourdonnaient toujours lorsque je regardai Fran. Des larmes perlaient ses yeux et je l'entendit marmonner des paroles incompréhensibles. Je déglutis en baissant la tête. J'aurais du avoir peur. J'aurais du être terrifiée. Et je l'étais, mais pas pour la bonne raison. J'avais peur de moi-même. Je ne pouvais mettre de mots sur cette situation, mais une chose était sûre. Je n'avais pas peur de Fran, et c'est ce qui me posait le plus problème. Une partie de moi... Non. Je me disais entièrement que c'était la bonne décision. Que cet homme nous apporterait sûrement des problèmes. Qu'étais-je devenue ? Une peste. Un monstre même. Cet homme venait d'être tué et moi, je trouvait ça normal. Comme si le meurtre était la seule solution. Cet homme, j'aurais du... Si j'étais aller à la pharmacie au lieu de créer une stupide théorie, il ne serait sûrement pas mort. Ça ne serait sûrement pas arriver. Alors pourquoi ? Au fond, c'est moi qui l'aie tuer.

Je vit Fran se diriger vers la porte et je pu, pour la première fois depuis l’événement, entendre ses paroles.

« ... Scout est mordue elle aussi. On... on va les rejoindre. Mademoiselle... nous projetons de survivre. Si tu veux survivre aussi, tu peux venir avec nous. Mais... mais maintenant, je suis un meurtrier. Je... je ne... »

Je me levai et m'approchai de lui. Je posai ma main sur son épaule et lui dit doucement:

«Tu n'es pas un meurtrier. Tu n'as pas tué cet homme. Tu as empêcher une créature de prendre possession de son corps. Et ça, à mon avis, il t'en est reconnaissant.»

Fran baissa la tête une seconde, puis la releva et commença à courir. Alisha le suivit. Je jetai un dernier cou d’œil vers l'homme. Je secouai la tête avec un sourire. Tout avait changer. Ici, je ne pourrais plus être la gentille Michelle. Pour changer, je devais survivre. Je laissai alors l'ancienne moi dans cette pièce, avec un cadavre qui serait sûrement dévoré, et je piquai un sprint pour rejoindre les deux autres.

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