La réputation du camp Humanity se construit peu à peu. Un peu partout dans la ville, on commence à entendre parler d’un possible refuge sur l’île Alameda. La nouvelle séduit les solitaires les plus démunis et les attire dans le coin. Malheureusement, le chemin jusqu’à la terre promise est parfois long et toujours dangereux. Lorsque la dizaine de campeurs ferme les yeux à moins d’une heure de marche du camp cette nuit-là, quelqu’un aurait peut-être dû les prévenir…

Le lendemain matin, les sentinelles voient les ravitailleurs revenir au pas de course. Les deux premiers à atteindre la barricade de l’entrée font de grands signes pour faire ouvrir les portes. Deux autres suivent, plus lents. Visiblement, l’un d’eux à mal à la cheville et ne peut pas courir correctement. C’est la sœur du sentinelle qui se tient à la porte, il la reconnait de loin. Il reconnait aussi la démarche plus chaotique mais pas moins rapide des infectés qui leur courent après. La vision lui glace le sang. Ils ne sont plus très loin, mais il ne peut pas fermer la porte au nez de sa sœur. Pourtant il l’appelle, il tend la main vers elle pour l’encourager. Les autres commencent à crier pour qu’il ferme la porte. Elle ne va pas y arriver, c’est certain. Le frère se jette sur le sentinelle qui essaye de fermer la porte malgré tout. Il doit sauver sa sœur, à tout prix.

Malheureusement, le prix, il est élevé. Trop élevé : les infectés sont sur le camp, et ils n’ont aucun mal à bousculer la sœur blessée et le frère paniqué pour s’engouffrer en toute hâte dans le camp, attirés par les bruits communs. Surpris et désarmés, vous êtes faits comme des rats.


Vous êtes séparés en deux groupes pour cet event :

Le groupe 1 : Maximilian Carlton (sentinelle), Reiiko Jäger (ravitailleuse) et Thomas Jensen (coiffeur)

Le groupe 2 : Henry Miller (sentinelle), Alexis Dawson (infirmière) et River Cunningham (ravitailleur)

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