Le camp des Grunts Killers a des allures de paradis pour toutes les grandes brutes qui foulent le sol d’Oakland. Pas de règles, pas de chef, la seule loi qui vaut ici, c’est la loi du plus fort. Mais qu’est-ce qui arriverait si finalement, les plus forts étaient ailleurs ?

Tout le monde dort encore pour se remettre de la murge de la veille, ou bien de sa nuit agitée, ou simplement parce qu’il n’y a pas mieux à faire. C’est l’aube chez les Grunts, à ma montre cassée il est à peine 6h du matin. On entend même le gros Marc ronfler à des kilomètres à la ronde, et certains commencent à envisager sérieusement l’idée de lui enfiler une chaussette bien crade dans le gosier histoire de le faire taire. Pour une fois pourtant, ce ne sont ni les ronflements, ni les rayons du soleil qui viennent vous réveiller dans votre douce routine de survivant. Ce matin, c’est un bruit beaucoup plus violent, on dirait bien une explosion. Ceux qui dorment le plus près de l’entrée ont le privilège de sentir un peu le roussi après que le cocktail molotov n’ait explosé une partie de ce qui sert de barricade.

Ce matin, il semblerait que les Grunts paient le prix fort pour leurs mauvaises actions. Peut-être qu’il aurait fallu aider mémé à traverser la rue ? Peut-être aussi qu’il n’aurait pas fallu envoyer un petit groupe tabasser ces abrutis de l’Humanity Camp. Parce que ces mêmes abrutis, ils sont aux portes du camp maintenant. Attention à ne pas faire trop de bruit, un ennemi peut en cacher un autre...

Bonne chance !