« C'est parti pour une soirée pyjama dans une chambre froide. Ultra gore... »

Erlina jeta un oeil autour. Certes, avec ses parois métalliques couvertes de traces de sang, la chambre froide n'était pas des plus accueillantes. Mais c'était ça ou le tas de cadavres. Elle haussa les épaules et esquissa un sourire amusé, tentant de relativiser.

"Bah, ça pourrait être pire... Genre le tas de cadavres devant la sortie"

Elle regarda John qui nouait un lacet autour de la poignée. Au moins, ils ne seraient pas enfermés dedans. Elle jeta un coup d'oeil circulaire, cherchant quoi faire. La température ambiante s'était dégelée, pour ainsi dire. Encore un point positif. Il n'y avait plus qu'à espérer qu'ils ne se fassent pas attaquer pendant la nuit. L'Irlandaise étira son dos puis ses jambes, un peu endolorie par les évènements successifs, et s'adossa au mur. Elle pensa alors à son frère aîné. Elle aurait une sacré histoire à lui raconterait quand elle le reverrait, quand que ce soit. Elle détacha ses longs cheveux bleus et y passa une main pour les démêler tant bien que mal. Fouillant dans sa poche, elle y trouva une dose de médicaments qu'elle avait ramassé en tentant de retrouver une sortie. Quel merdier, quand elle y repensait!

"Eh... la blessée!"

Reiiko se retourna, un sourcil arqué, comme sur la défensive.

"Désolée, je sais pas ton prénom... Si ça peut t'être utile, j'ai ça..."

Elle lui lança la boîte de plastique orangé, dans laquelle les comprimés s'entrechoquèrent, faisant le même bruit qu'une maracas qu'on agite.

"Bah, ça pourrait être pire... Genre le tas de cadavres devant la sortie"

John pensa que ça deviendra de pire en pire chaque jour, mais ce n'était sans doute pas le moment pour partager ses pensées avec elles.

"Eh... la blessée!
Désolée, je sais pas ton prénom... Si ça peut t'être utile, j'ai ça..."

Tiens c'est vrai que c'était la seule du groupe dont il ne connaissait pas le prénom. Peu importe après tout. Erlina lança à cette dernière un paquet de comprimés.
John relâcha sa surveillance de la porte, se rapprocha d'elle et lui arracha presque les médicaments des mains, comme un parent retirant un objet dangereux des mains d'un jeune enfant. Il regarda rapidement l'étiquette et rendit la boîte à sa destinataire.

Ca devrait te faire du bien. Tiens, voilà ma bouteille d'eau. Je n'ai pas craché dedans.

Il lui offrit une petite bouteille de 50cl d'une marque d'eau minérale française, prise un jour à la cantine et jamais ouverte.

Voyons voir ce que nous avons ici pour tenir ...

Il entreprit de descendre et ouvrir chaque carton restant dans la pièce. Erlina lui donna un coup de main. Les cartons déballés, il les démonta à plat complètement pour faire un revêtement un peu souple sur le sol en guise de couchettes.



[HRP]Souhait intervention MJ pour recherche bouffe et éventuellement arme, médocs (on sait jamais) et tissu chaud + effets fatigue journée et faim sur le groupe.
Quand ces messieurs nous auront rejoint, j'ouvrirai un nouveau topic en Jour 5 si ça vous va (attendre que les choses se tassent avant de filer en psychiatrie)[/HRP]

Erlina arqua un sourcil lorsque John lui arracha presque la boîte de comprimés des mains pour l'examiner de plus près. Son but était pas d'empoisonner Reiiko, merde! Enfin. L'heure n'était pas à la polémique. Il tendit les médocs puis une bouteille d'eau à la blessée, puis se releva

"Voyons voir ce que nous avons ici pour tenir ..."

L'Irlandaise se releva d'un bond et aida le chauve à ouvrir une série de cartons. Qu'est-ce que des cartons foutaient tels quels dans une chambre froide? Une chambre plus très froide, certes. Mais quand même... De temps à autre, elle jeta un coup d'oeil derrière elle, pour voir si Charles & Darry se décidaient à pointer le bout de leurs nez. L'infection prenait-elle donc tant de temps à faire effet sur Amélie? Elle n'était pourtant pas bien grande, et vu ses traits déjà tirés, certainement malade. "Ca ne devrait pas prendre si longtemps... Alors qu'est-ce qu'ils foutent?!" Elle ne laissa pas échapper le soupir qui lui brûlait les lèvres et tapota contre le mur métallique avec ses ongles, puis les laissa glisser. Ils émirent un grincement un peu semblable à celui que font les griffes de Freddy Krueger sur un tuyau. Elle eut un petit rire et chantonna

"One, two, Freddy's coming for you, three, four, better lock your door..."

Elle sentit les regards de ses deux compagnons d'infortune sur elle, et haussa les épaules. Qu'ils pensent ce qu'ils veulent, au moins, ça lui permettait d'oublier un instant le pétrin dans lequel ils étaient.



[HRP] OK pour moi! [/HRP]

(En réponse à votre demande de lancé de dé pour la fouille, les amis, vous avez eu le droit à... Moi.     )

Le bruit des coups de feu avait causé un vacarme énorme. Rapidement, les choses se dirigèrent vers la source du bruit; la cafétéria.

Très vite, un petit groupe se forma, avançant lentement, trainant leurs membres. Il grossissait petit à petit jusqu'à atteindre le petit nombre de 27, précisément (oui oui), lorsqu'il franchit les portes de la cafétéria, il s’aperçoit qu'il n'a rien. Ils ne savent pas où ils sont cachés et, heureusement, ne tente pas d'ouvrir la porte de la chambre froide.

Mais vous pouvez les entendre gémir et grogner, ce qui empêche certains d'entre vous de dormir et vous affaiblis...

1: Charles Tremblay
2: Darry Harvey
3: Reiiko A. Jäger
4: John Doe
5: Erlina Fox

Secoue 2d5
Résultats: 1 & 4

Charles et John ont de la difficulté à dormir la première nuit et perdent 5 points de santé.

Le lendemain, les zombies sont partis. Cependant, il est facile d'affirmer qu'ils sont tout de même nombreux sur la route vers la psychiatrie... la horde se déplace toute ensemble.