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 [FLASHBACK - SEMAINE 2 - JOUR 1] Fight the Dead, not the Fire ! - Terminé
Alexander Clavell
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[FLASHBACK - SEMAINE 2 - JOUR 1] Fight the Dead, not the Fire ! - Terminé   
Mar 6 Mai - 22:33

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Fight the Dead, not the Fire !

Kaitlynn & Alexander


Lorsque la détonation avait retentit, l'hôpital tout entier en avait tremblé. J'ai d'abord cru que l'armée avait trouvé la solution à l'épidémie en visionnant Resident Evil et qu'ils avaient juste décidé de tous nous atomiser à coup de grosse bombe, contaminés et sains à la fois. Et puis comme j'étais toujours vivant après un certain petit temps, je me suis dit qu'ils avaient peut-être juste oublié comment on utilisait une porte, et donc ils avaient fait un gros trou dans le mur pour pouvoir nous sortir de là.

Quoi qu'il en soit, le bruit avait été inratable, et même le zombie sourd (pour peu que ça existe) devait avoir entendu ça et se dirigeait désormais vers la seule issue potentiel de ce cauchemar. Youpi. Encore une super journée en perspective. Mais les seules options c'était tenter le tout pour le tout ou mourir bêtement dans cet hôpital de malheur (d'ailleurs ils pouvaient compter sur moi pour me plaindre du service après toute cette histoire ! Nanmais !). Alors j'avais pris mon courage à deux mains, et puis je m'étais lancé...

*
Dieu du ciel, de la terre, des nuages, des oiseaux et des barres chocolatées ! Merci, merci je suis en vie ! C'est tellement beau de retrouver la liberté en dehors de ce lieu sordide où je m'étais vu mourir mille fois que j'en sautille presque de joie intense au beau milieu de la rue... Bon, ok, ma voiture a disparu, je ne sais pas encore exactement ce qu'il s'est passé autour de l'hôpital pendant cette saleté (pour rester poli) de mise en quarantaine forcée, mais laissez moi profiter de ce petit instant d'euphorie avant de réaliser que les contaminés étaient passés par là avant moi...

Bah oui, parce qu'il n'y a plus grand monde dans les rues, on dirait que la zone a été évacuée un peu vite... Punaise, si ça se trouve ça n'était pas juste un exercice trop naze en fait... Mais attendez... Si il y a une apocalypse zombie (ou peu importe comment vous voulez appeler ça, une épidémie de virus T278 si ça vous fait plaisir), mais bref, le principal c'est que, du coup, je fais quoi moi ? Parce que j'imagine que ça ne vous donne pas très envie d'aller au resto ça ? Hein ? Non, en cas d'apocalyspse zombie, on fait quoi : on se terre dans sa cave avec quelques conserves et on attend la fin du monde ! Berk...

Ben non, puisque c'est ça, moi je révolutionne les sénarios épidémiques en tout genre, et je me balade en sautillant au strict milieu de la rue. Voilà. Et oui, ça se fait de manifester contre la destinée, quand on est vraiment très très [...] très désespéré ! Ce que je suis là maintenant tout de suite... Moi qui était si content de retrouver la population d'Oakland, si c'était pour qu'elle vienne me dire bonjour en grognant et en mordant, autant rentrer chez moi illico presto et devenir ermite.. !

Bon et puis comment ça se fait qu'on a aucune information aussi hein ? Ils sont où les journalistes qui ont jamais peur de rien ? Ils ont un méga scoop là pour le coup. Hey, si ça se trouve on passe à la télé en ce moment même et on le sait même pas ! Je me tourne vers le ciel pour chercher la moindre trace d'hélicoptère ou truc du genre, mais rien ne m'apparaît comme tel. Ah ouais, ben en fait on était juste abandonnés comme des vieilles chaussettes à notre propre sort quoi ! Ou alors si ça se trouve, c'était juste une expérience militaire faite dans le plus grand secret pour observer la réaction de la population en cas d'attaque chimique... Punaise c'était tordu quand même....

Soudain, alors que j'établis une nouvelle explication encore moins rationnelle que celle des extraterrestres sur-évolués qui tentent de nous faire muter pour atteindre un stade supérieur (quoi que vu le comportement étrange des contaminés c'était assez douteux pour le "supérieur"), je m'arrête net en croyant apercevoir quelque chose au bout de la rue où je me trouve. Shit. Vite, je cours me planquer derrière une voiture (c'est vrai que j'étais un peu con au milieu de la route quand même...) et je penche la tête plus ou moins discrètement pour tenter de voir quelque chose. Si ça se trouve, c'est juste moi qui délire. Bientôt je me parlerais tout seul (ce que j'avais déjà commencé à faire mais je refuse encore de me l'avouer... hum..), je verrais les fantômes de mes ancêtres, et je mourrais avec toute ma famille autour de moi. Ce sera poétique. (Quoi, à chacun son remake d'Harry Potter.. !)

Enfin, ça n'était pas trop le moment de débattre sur ma mort alors que j'étais (presque) persuadé que quelque chose avait bougé à l'autre bout de la rue. Et merde. Si c'était un zombie, j'étais pas dans la merde. Oui, ça fait beaucoup de merde mais il manquait plus qu'une vraie merde de chien pour que le tableau soit complet. Après tout, je n'avais rien pour me défendre si ça n'était les clés – désormais inutiles (snif) – de ma voiture dans ma poche. Mais bon, j'allais faire quoi ? Les jeter à la tronche du possible affamé qui allait me sauter dessus et m'enfuir en courant ? Ah super, bravo Alexander. Niveau plan le plus merdique (oui, encore de la merde, c'était une apocalypse zombie après tout ! La grosse merde quoi !) du monde, je pouvais sans doute pas faire mieux... Quoi que.... En réfléchissant bien je pouvais aussi tr– OH PUTIN !

C'était sur maintenant !! Il y avait quelque chose à l'autre bout de la rue. Tel un ninja expérimenté, à peine ma vision confirmé je m'étais replié derrière ma cachette pour demeurer invisible. Cherchant autour de moi quelque chose d'efficace, je songe un instant à arracher un retroviseur de voiture, puis me ravise.  Ah ! J'ai une meilleure idée ! Je sors un stylo de ma veste intérieure. Si quelqu'un essaye de me croquer, je lui jette mes clés de voiture dans l'estomac et je lui plante mon stylo dans l'oeil gauche ! Le plan de défense parfait !

C'est donc (presque) sur de mon coup que je m'avance discrètement en virvoletant (oui, en virvoletant, c'est ce qui se rapproche le plus pour décrire les espèces de mouvements étranges que je fais en tentant de reproduire ceux de la télé lorsque le super espion trop méga discret s'approche de sa cible comme le plus grand des prédateurs de l'Univers). Quoi qu'il en soit, la tension monte. Je crois que depuis le 5ième jour de l'hôpital je perds un peu la notion de la réalité. Mais bon, comme le dit le vieux diction familial : "mieux vaut en rire qu'en pleurer !", alors je m'amuse, et si je dois en mourir, ce sera triste, et pas trop douloureux, j'espère.

Mais pas le temps de tergiverser sur les circonstances de ma mort prochaine, je m'auto-proclame espion en chef tandis que je ne suis plus qu'à quelques mètres de la silhouette mouvante, de l'autre côté de la rue. Hop, je lève la tête pour regarder à travers les fenêtres. Hein ? Visiblement, elle est en train d'aider quelqu'un d'autre qui est à terre, et elle semble tenir un langage peu poli. Ah tiens... Est-ce que ça jure les zombies ?

C'est donc bien décidé à le découvrir que je bondis de ma cachette, pour envisager de traverser la rue afin de leur venir en aide. "Hey ! Est ce que je peux vous aid–" Le reste de ma phrase se perd dans le néant de l'inexistance, puisque à cet instant précis, je remarque que la jeune femme (oui, la silhouette mouvante est une jeune femme), n'est pas en train d'aider la pauvre personne par terre, mais essaye de retirer une espèce de hache-incendie de sa tête. "Ew..." Voilà le seul commentaire qui me vient alors à l'esprit en prenant un air honnêtement dégouté face à ce beau spectacle.


Dernière édition par Alexander Clavell le Sam 9 Aoû - 1:42, édité 1 fois
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Re: [FLASHBACK - SEMAINE 2 - JOUR 1] Fight the Dead, not the Fire ! - Terminé   
Mer 7 Mai - 11:09
Le genre de journée à marquer au fer rouge, à faire une belle croix bien grasse sur le calendrier collé sur le réfrigérateur. L’appel n’était pas banal déjà, à la caserne des pompiers d’Oakland. Depuis une bonne semaine, des équipes se relayaient nuit et jour pour garder l’hôpital qui avait été mis en quarantaine soit disant pour un risque infectieux majeur. Le genre de truc pas banal qu’on ne voit que trop rarement dans une vie et c’était tant mieux. Combinaison stérile avec système d’air par bouteille d’oxygène, maints camions étaient postés à divers endroits autour de l’hôpital, et on avait même du faire appel à des volontaires pour porter l’uniforme des pompiers de la ville et prêter main forte.

Tout ce cirque mettait les organismes et les nerfs à rude épreuve, et c’était le genre de situation imprévue qui dure dans le temps qui n’était pas pour plaire à Kaitlynn. Heureusement, l’équipe qu’elle dirigeait n’était pas en reste côté blagues, vannes, et activités d’esprit permettant de faire passer le temps sans mourir d’ennui. Payer à ne rien faire, attendre, empêcher les gens de sortir (bien que ce soit le boulot des flics et de l’armée ça), prendre en charge les malaises des personnels encadrant l’hôpital, ce genre de chose quoi. Il fallait être prêt à intervenir dans l’établissement le moment venu. D’où l’utilité des combinaisons stériles filant des airs de cosmonautes au rabais à leurs utilisateurs. Mais tous secrètement n’avaient pas envie de rentrer là dedans. Bien entendu, comme toujours dans ce genre de situation installée sur la durée, des rumeurs, les plus plausibles aux plus folles, circulaient parmi les gens. On parlait d’un virus extrêmement contaminant qui provoquait des hémorragies cutanées importantes, du genre Ebola, en plus de vous faire éclater les viscères, d’un remake de la grippe H1-N1, ce genre de connerie quoi. De là à parler de zombie, y en avait peut être qui avait maté un film dans ce thème là la veille qui en avait parlé, mais tout le monde s’était foutu de sa gueule.

L’ignorance de la situation n’était pas pour calmer notre Kaitlynn déjà un poil (rien qu’un poil) agacée, et elle faisait le pied de grue auprès des instances supérieures pour avoir des informations, qu’on se refusait à lui donner bien évidemment. Mais bon, ça ne l’empêchait pas d’harceler ce beau petit monde de bureaucrates aux petits culs vissés sur une chaise derrière un putain de bureau en merisier. Les entendre soupirer, s’exaspérait, avait tendance à filer un sourire à la brune. Et puis tout était partie en couille. Kaitlynn remontait dans sa voiture, bouclée sa ceinture pour rentrer ce reposer alors qu’une autre équipe prenait la relève, qu’une déflagration se fit entendre. Ni une ni deux, la jeune femme avait bondi de son automobile pour se ruer dans la rue. Elle était à quelques pâtés de maison de son véhicule de pompiers, de ses collègues, mais il y avait enfin de l’action. La raison aurait voulu qu’elle rentre chez elle en faisant fit des derniers évènements, mais cette attente pénible et singulière lui avait ouvert son petit appétit de curiosité. Aussi, elle ne supportait pas l’idée de s’en aller alors que les choses bougeaient enfin. Peut être qu’il ne s’agissait que d’une bombonne de gaz, ou d’un tuyau enseveli, peut être que ça n’avait rien à voir avec l’hôpital, mais qu’importe, cela promettait d’être distrayant. Que n’eut-elle raison gardée ?

C’était le bordel. Apparemment, malgré le dispositif, les gens sortaient de l’hôpital par une brèche dans le mur. Le camion de pompier qu’ils utilisaient comme base d’attente depuis le début de la semaine était à moitié enseveli sous les décombres du mur qui jadis, ornait un côté de l’établissement de soin transformé en bulle hermétique pour le bien de la quarantaine. Il y avait des hommes à terre, des hommes et des femmes qui couraient, et par-dessus tout, des humains qui s’acharnaient sur d’autres humains, les mordant pour déchirer des lambeaux de chair à grand renfort de giclée de sang quand ils avaient le malheur (ou le bonheur ?) de sectionner une jugulaire ou une carotide. Là, dans son uniforme allégé de pompier, comportant les chaussures de styles rangers, le bas de pantalon jaune avec les bandes réfléchissantes au niveau des chevilles, son débardeur aux couleurs de la caserne caché sous son pull lui aussi au couleur de la caserne, Kaitlynn se sentit impuissante. Que faire face à cette barbarie ? Et que penser des ces gens qui croquaient (ça fait con de la dire comme ça mais c’était bel et bien le cas) d’autres gens ? Ni une ni deux, la jaune reprit ses esprits quand elle vit un bonhomme à la gueule décharnée lui foncer dessus dans l’espoir de se faire un croque madame. Elle l’esquiva facilement, horrifiée par l’aspect décharné de son agresseur. Comment un homme en putréfaction pouvait encore se mouvoir de la sorte ? C’était aberrant, impensable, et complètement dément. Le pompier en elle reprit rapidement le dessus alors qu’elle jurait le bonhomme d’en haut, celui avec de soi disant grand pouvoir, et elle s’éloigna du type qui venait de se ramasser un gadin monumental en essayant de la saisir. Hors de question qu’ils mettent ses affreuses pattes putrides sur elle.

La jeune femme s’approcha du camion dont un des avertisseurs lumineux fonctionnait encore, déployant sa lumière bleutée au fur et à mesure que l’ampoule tournait. Mais l’autre affamé en avait encore après son petit cul et péniblement, mais surement, il s’était relevé et revenait, cahin-caha, vers elle. Heureusement, elle se retourna à temps en entendant grogner, alors qu’elle contemplait le désastre. N’ayant d’autres choix que de reculer, elle se retrouva bien vite acculée contre la portière du camion. Nulle trace de ses collègues dans le coin. Elle attrapa la hache à incendie qui trainait là sur le flanc du camion et tout en prévenant le bonhomme, elle la leva au dessus de sa tête, prête à frapper s’il approchait encore. Il se rapprocha néanmoins. Mais pouvait-elle le frapper comme-ça ? Il était surement malade, et n’avait plus toute sa raison. Et pourtant, dans l’état dans lequel il était, il ne pouvait pas être encore en vie ! Mais cela, le cerveau cartésien de la jeune femme ne pouvait pas l’admettre. Aussi, elle abaissa son arme et le temps de réfléchir à la marche à suivre, le type se jeta sur elle. Elle réussit tant bien que mal à coincer le manche de sa hache entre elle et lui, les bras tendus pour le garder à distance. Elle avait une vue imprenable sur le fond du gosier du macchabé ambulant, sur son état et son odeur et la perspective n’était pas réjouissante. Il était clair qu’il avait envie de croquer un bout de Kaitlynn et cette pensée fit son chemin dans sa petite tête brune alors que le type forçait de plus en plus pour s’approcher d’elle. Ni tenant plus,, elle se décala brutalement sur le côté, tombant lourdement sur le sol. Le zombi, dans sa précipitation primitive, s’écrasa sur la portière en s’arrachant la moitié de la tête sur le coin du rétroviseur. Il tombe raide sur le sol, à côté de la jeune femme qui ne put empêcher un spasme violent la secouer, lequel libéra prestement son dernier repas sur le sol.

Tremblante, elle rampa sous le camion, laissant les choses se calmer. Combien de temps est-ce qu’elle resta en dessous du véhicule. Impossible à dire, elle qui ne portait pas de montre. Finalement, le calme revint et elle s’extirpa de sous son abris. C’était le chaos. Ici et là des feux brulaient, des véhicules abandonnaient jonchés la chaussée, de même que des cadavres. L’apocalypse avant l’heure. Ou peut être qu’il était finalement l’heure. Qu’importe, elle fouilla rapidement le camion de pompier, et elle trouva un kit de soin de premier secours et une ration lyophilisée de bouffe. Elle attrapa également un manteau de pompier trainant là, jaune avec les bandes fluo, comme toujours et sans se départir de sa hache, elle s’éloigna du lieu de la catastrophe. Les rues étaient désertes. Avec le manteau, elle tremblait moins. Mais était-ce parce qu’elle avait froid ou parce qu’elle avait peur ? Elle ne savait pas dire, mais les températures étaient pour le moins fraiche.

Kaitlynn marchait au milieu de la rue quand l’inévitable se produit pour la seconde fois. Un autre type s’avança vers elle. Calmement, elle tenta bien de la dissuader mais c’était vain. Il tenta une fois de l’attraper mais elle se recula. Cette fois, elle arma la hache. Une larme roula sur sa joue alors qu’elle l’implorait. « Ne m’obligez pas… éloignez-vous monsieur. » Elle n’eut comme réponse que des grognements digne des hommes de Cro-Magnon. « S’il vous plait, je vais vous frapper ! » Elle murmurait presque, de peur d’attirer l’attention. Mais ne valait-il pas mieux qu’il y ait des témoins ? Après tout, elle était en situation de légitime défense. Nouvelle esquive, et cette fois-ci, elle passa au tutoiement pour se faire plus menaçante. « Barre toi je te dis ! » Et sans trop s’en rendre compte, elle frappa en pleine poire avec sa hache. Il y eut un bruit mat et les os cédèrent facilement sous le tranchant contondant de la tête de hache. Malgré un coup rapide, la force ne fut pas suffisante pour sectionner le crane en deux et la hache lui échappa des mains pour tomber en même temps que le corps du malheureux sur le sol. Kaitlynn, horrifiée, attrapa mécaniquement le manche de la hache pour essayer d’extraire l’arme du crane. C’est précisément à ce moment là qu’un opportun déboula de derrière une voiture. Trop occupée avec son gus, elle ne l’avait pas vu ou entendu arrivé.

« Je… Je… Je n’avais pas le choix. » Elle avait l’allure là, dans ses habits de pompier, maculés de sang, les deux mains sur l’arme du crime. Elle était hésitante en plus d’être terrifiée. Est-ce qu’il allait l’attaquer lui aussi ? Avec un bruit peu ragoutant s’apparentant à un « schlichhh » ou presque, elle dégagea la hache et la mit entre elle et le nouvel arrivant. « Je ne vous veux pas de mal, ne m’obligez pas ! » Le même refrain, encore et toujours. Mais jusqu’à quand ferait-elle des sommations ? Difficile à dire ?


Dernière édition par Kaitlynn Estrada le Jeu 8 Mai - 20:28, édité 1 fois
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Re: [FLASHBACK - SEMAINE 2 - JOUR 1] Fight the Dead, not the Fire ! - Terminé   
Mer 7 Mai - 20:59

Fight the Dead, not the Fire !

Kaitlynn & Alexander



Oh, ça n'était pas que j'étais particulièrement surpris de voir quelqu'un planter une hache dans la tête de quelqu'un d'autre. Non, au bout d'une semaine, j'avais fini par comprendre (et admettre, ça, ça avait été plus dur...) que toutes ces conneries n'étaient pas une simple mauvaise blague. Cependant, je ne m'habituerais probablement jamais à cette vision du zombie à la tête éclatée. Le sang qui gigle, le bruit des os, l'odeur du cadavre, toutça toutça quoi...

Je sens un léger haut-le-coeur me remuer l'estomac et je détourne donc bien vite mon regard de cet affreuse vision pour planter mes yeux dans ceux de la jeune pompier (ou en tout cas de la jeune femme déguisée tel quel – or à moins qu'il n'y ai une fête déguisée dans le coin, je n'avais pas le souvenir que la nouvelle mode du coin était de se balader en uniforme de pompier...). Visiblement, la pauvre femme est sous le choc. Ah c'est vrai que ça fait tout bizarre quand ça n'est plus seulement un bon petit jeu de Wii rigolo... Mais bon, je suis compatissant, après tout, on est tous passé par là.. C'est pas comme si ils nous avaient laissé le choix, ces salauds d'affamés tarés !

Seulement, les choses se précipitèrent un peu alors que je n'avais même pas pensé que ma nouvelle interlocutrice puisse me prendre pour un contaminé. Eh oh, sérieux j'avais la tête d'un zombifié ?! ... Bon, quoi que avec le séjour d'une semaine que j'avais passé aux enfers, c'était peut-être possible... Bon, je lui pardonne alors. Néanmoins, elle avait récuppéré sa hache de la tête ouverte du mort-vivant mort (ahah, il manquait plus qu'il soit revivant pour compliqué le truc !), et la dirigeait désormais vers moi d'un air presque psychotique. "Wow ! Wow ! Non !" En levant mes mains bien en l'air comme les bandits fichus bien décidés à se rendre dans les films, je tente de la calmer tout en reculant un peu, par précaution, un accident est si vite arrivé avec ces petits instruments tranchants. "Bien sur que non, vous n'êtes pas obligé !" Ahah, ce que je suis drôle. Comme si j'allais l'obliger à m'ouvrir le crâne en deux. Il y avait quand même de plus belles morts possibles.. ! Reculant encore un peu (on est jamais trop prudent hein !), je tente donc de la rassurer comme je peux. "Je ne suis pas mordu, je vais bien, je vous assure !" Mh... D'un autre côté, quand on y pensait plus posément, c'est tout à fait le genre de truc dit le gars qui a été mordu dans la plupart des films de zombies, juste pour faire sursauter le spectateur au moment où il se transforme et saute sur le héros... Espérons que la jeune femme ne ferait pas la relation.. !

Toujours avec les mains en l'air et bien en évidance, je tente un petit sourire maladroit pour faire baisser la tension. L'ambiance panique explosait les scores à 200% là. "Et vous, vous allez bien ? Vous n'êtes pas blessée ?" Quel gentleman. C'est beau de s'inquiéter pour les demoiselles en détresse non ? Ouais bon, c'est vrai, c'était aussi pour être sûr que elle non plus elle n'allait pas changer de camp prochainement en passant en mode "j'ai faim (de chair fraiche par-dessus le marché)". Surtout que je n'avais pas de granola sur moi pour grignoter. Bref, ça aurait été facheux, alors autant jouer dans la prévention, en espérant que la pauvre femme allait pouvoir retrouver son calme et réfléchir plus posément.
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Re: [FLASHBACK - SEMAINE 2 - JOUR 1] Fight the Dead, not the Fire ! - Terminé   
Jeu 8 Mai - 20:45
Pour certain, la vie quotidienne s'était arrêtée quand l'hôpital s'était retrouvé en quarantaine, pour d'autre, elle s'arrêtait au moment de l'explosion, figeant les gens dans leur quotidien. Et le quotidien de Kaitlynn se résumait à être pompier, aussi il était tout naturel qu'elle se retrouve affabulée de cette tenue pour les jours à venir, bien que pour l'heure, elle comptait bien se sauver de ce bordel et rentrer chez elle. Il lui restait du chemin à parcourir dans sa prise de conscience des choses et de leur gravité. Néanmoins, elle fut soulagée de voir enfin un individu faire preuve de civisme et qui ne semblait pas désireux de lui sauter dessus pour la mordre. Cette histoire avait des relents de série B ou de blockbuster à la Resident Evil. Mais pour le moment, la jeune femme se refusait d'y accorder le moindre crédit. Le premier gus au camion de pompier était salement amoché, et oui on aurait dit un cadavre sur patte. Mais le dernier là, celui à qui elle venait de planter la hache dans la tête, n'avait rien d'un cadavre, il semblait... intact.

L'individu qui venait de la surprendre en plein crime (c'était de la légitime défense monsieur le juge), s'écarta, allant même jusqu'à reculer. Elle devait avoir l'air d'une folle, voir d'une psychopathe, peut être que cela expliquait sa réaction. Peut être qu'il y avait des tas de gens autour d'elle et qu'elle ne les voyait pas. Peut être que l'explosion l'avait faite disjonctée et qu'elle ne reconnaissait plus son monde. Et peut être qu'elle venait de tuer un pauvre mec innocent qui essayait de l'aider en la voyant désorienter. Ses mains se crispèrent sur sa hache alors que l'autre type lui racontait des trucs bizarres sur des morsures. Elle déglutit tout en fixant le bonhomme, les épaules tendues.

N'ayant pas l'air de donner du crédit à son interlocuteur, Kaitlynn détacha finalement ses yeux des siens et orienta son regard aux alentours. Personne. Il n'y avait personne mis à part cet homme qui essayait de se soucier d'elle en lui demandant comme elle allait. Il s'imaginait quoi, qu'elle était dans son état normal. Il essayait de la calmer, voilà tout. Elle déglutit à nouveau, tout autant crispée, accompagnant cela par quelques pas de recul comme-ci il lui faisait peur.

« Ok, vous êtes psy ? » Elle était persuadée qu'il essayait de lui parler avec des mots que son univers actuel de psyché pouvait interpréter convenablement pour le mettre dans le camp des personnes non menaçantes, pas comme l'autre qui venait de récolter un coup de hache. « Je suis entrain de péter un boulon pas vrai ? On m'a parlé de ça, du burnout ou je ne sais quoi. »

Même si elle avait des allures de folle, son discours était fluide. Ne lui laissant pas tellement l'opportunité de répondre, elle fit un petit geste de tête vers le macchabée à ses pieds. « Et lui là, il voulait m'aider pas vrai ? Nous ne sommes pas seuls ? Je ne vois pas les gens. J'ai peur de les blesser. » La jeune femme renifla un coup, essuyant d'un revers de manche de manteau de jaune épinglé du fameux Oakland Fireman quelques larmes. Il était clair qu'elle ne piffait rien à la situation, se remettant en cause elle avant son environnement, preuve d'une certaine intégrité, mais aussi d'un esprit très terre à terre peu susceptible d'accorder du crédit à ce genre de réalité. Quoiqu'il en soit, elle était choquée de ce qu'elle venait d'infliger à un être humain.
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Re: [FLASHBACK - SEMAINE 2 - JOUR 1] Fight the Dead, not the Fire ! - Terminé   
Sam 10 Mai - 15:40

Fight the Dead, not the Fire !

Kaitlynn & Alexander



Ok, en plus d'être en état de choc, elle était sourde. Elle avait carrément ignoré ma question qui, visiblement, n'avait pas eu l'effet rassurant espéré. Bien au contraire, elle sembla péter un peu plus les plombs. Je l'imite tandis qu'elle regarde autour d'elle, croyant qu'elle avait vu quelque chose arriver vers nous, mais non : la rue est toujours désertée, soudainement devenue fantôme tandis que les quelques personnes encore présentes dans le coin se terraient sans doute chez elles en se croyant à l'abri.

Finalement, elle réagit enfin, sans m'offrir de réponse cependant. Elle se recule à son tour – ce qui m'apparait comme plutôt surprenant (pas marrant parce que pour le coup ça lui donnait encore plus un air de psycopathe en détresse hum...) vu que je ne suis pas celui qui était hyper menaçant avec une hache pleine de sang entre les mains et un cadavre tout frais à mes pieds – et m'interroge à son tour.

« Ok, vous êtes psy ? »

Hein ? Quoi ? Psy ? Qui ? Moi ? Non ! Pourquoi ? Gni ? Prenant un air largement surpris par une telle déduction (après tout, il ne fallait pas être psy pour demander aux gens comment ils allaient, c'était la moindre des politesses non ?), j'ai à peine le temps d'articuler le mot "Hein ?" pour signaler mon incompréhension que la pompier enragée reprend. « Je suis entrain de péter un boulon pas vrai ? On m'a parlé de ça, du burnout ou je ne sais quoi. » Ah bah oui, effectivement, ça tenait la route ! J'avais vu un reportage à ce propos il y avait peu de temps. Le surmenage dans certaines professions qui faisaient péter des plombs aux plus professionnels et tout ça... C'était plutôt tragique. Mais après tout, c'est vrai que toute cette histoire d'épidémie avait du taper sur les nerfs des autorités depuis le début de la semaine... Alors un petit pétage de cable quand un mec passe en essayant de faire de vous son déjeuner, c'était plutôt compréhensible. Cependant, il y avait fort à douter qu'une simple pause méditation lui permettrait de se remettre d'un tel choc. Peut-être que lorsque les militaires auront enfin trouver une solution à tout ce cauchemar, elle pourrait demander des congés gratuis ou quelque chose du genre... ?

"Euh..." J'allais lui suggérer l'idée, mais pas le temps. Et ben, elle faisait probablement partie de ceux qui ne peuvent plus s'arrêter de parler quand ils sont en stress. « Et lui là, il voulait m'aider pas vrai ? Nous ne sommes pas seuls ? Je ne vois pas les gens. J'ai peur de les blesser. » Oulà, qu'est ce que c'est que ce charabia ? Je fronce les sourcils d'un air étonné, le temps de comprendre la théorie qu'elle évoque pour expliquer cet incroyable phénomène qui n'arrive d'habitude que dans les films. Ahah ! Des gens invisibles ! C'était plutôt surprenant comme idée pour expliquer une apocalypse zombie... Enfin, chacun voyait les choses à sa façon hein ! Après tout, c'est vrai que j'avais moi-même passé quasiement toute la semaine de l'hopital à tenter de trouver une explication rationnelle à tout ça.... Cependant, la voir essuyer quelques larmes comme si tout était de sa faute lui rend un petit côté plus humain et moins psychopathe. Je ne peux décement pas abandonner cette pauvre fille à son triste sort sans lui faire un petit topo très savant des évènements bien réels.

Je fais donc mine de vérifier à nouveau autour de nous avant de me tourner à nouveau vers elle d'un air tout à fait sur de moi. "Non non, il n'y a que moi. Et j'ose espérer que vous me voyez bien... !" Bon ok, une petite remarque qui ne fait rire que moi, mais bon. "Et puis, ne vous inquiétez pas pour ce pauvre monsieur, c'est plutôt vous qui l'avez bien aidé." Après tout, c'était bien vrai. Qui parmi nous préférerait être mort-vivant plutôt que mort ? C'était vraiment trop triste comme fin ! Et puis même si le salaud aurait préféré rester zombie en trouvant drôle de planter ses canines dans la chair humaine, alors il n'avait eu que ce qu'il méritait ! Voilà.

Quoi qu'il en soit, je réalise que tout n'est pas encore très clair dans la tête de cette pauvre dame. Alors en soupirant, je hausse les épaules d'un air désolé, prêt à lui raconter pourquoi elle ne trouverait désormais plus drôle de regarder des films de zombie bien nuls en mangeant une bonne pizza les soirs de procrastination absolue. "Je suppose que vous êtes au courant pour l'épidémie de l'hopital ?" Je lui laisse un court instant pour visualiser l'évènement dans sa petite tête toute boulversée avant de lui annoncer cash, ça sera intense mais rapide comme ça : "Et bien les contaminés deviennent complètement fous et essayent de vous manger tout cru !" Ben quoi ? Comment vous l'auriez annoncé vous ? Y'avait pas 36 chemins hein ! C'était des remake de zombies hollywodiens et puis voilà, il fallait bien l'accepter un jour ou l'autre si on voulait survivre dans cette ambiance de fou ! "Alors surtout, n'hésitez pas : si un de ces fous s'approche de vous, explosez lui la tête ! Parce que si il vous mord, c'est la fin pour vous." Je lui annonce un truc pareil le plus sérieusement du monde, en plongeant mon regard dans le sien pour lui faire bien comprendre que ça n'est pas une blague. Après tout, j'avais moi-même eu du mal à y croire, jusqu'à le constater de mes propres yeux au cours de cette semaine infernale. Alors maintenant, je sais bien qu'une seconde d'hésitation, c'est ce qui peut coûter la survie dans ce monde de fous.

Voilà, au moins maintenant c'est dit, c'est clair, net, précis et limpide. Je guette juste sa réaction, au cas où. Histoire d'abord de vérifier qu'elle n'allait pas achever de péter un plomb et se jeter sur moi, la hache en avant (manquerait plus que ça : me faire couper en rondelles par une pauvre folle en pleine épidémie zombie ! La méga poisse quoi !!), puis aussi de m'assurer qu'elle avait bien assimilé la nouvelle. Finalement, après un court instant, je me sens obligé d'ajouter d'un air tout à fait naturel : "Des questions ?" Le genre de réplique débile quoi. Mais bon, moi je trouve ça drôle, et ça fait pas de mal au milieu de toute cette tension pleine de méfiance et de peur. Et puis d'abord, si ça se trouve, elle avait vraiment des questions ! Hé ! En tout cas, moi j'en aurais eu (beaucoup même).
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Re: [FLASHBACK - SEMAINE 2 - JOUR 1] Fight the Dead, not the Fire ! - Terminé   
Lun 12 Mai - 9:28
Après tout dans l’ordre naturel des choses, et croyez-moi, elle le connaissait suffisamment bien pour pouvoir le dire, les morts sont morts et il n’y a plus de retour à la vie possible. Alors certes, le cinéma et le petit écran s’en donnent à cœur joie pour vous raconter des histoires à dormir debout (en fait selon le degré d’horreur et la peur suscitée chez les spectateurs, dormir se révèle être difficile ensuite), vestige de quelques fantasmes de certains réalisateurs ou de peur collective de la société, mais de là à expérimenter les choses en vraies, il y avait un monde qu’un cerveau normal avait parfois, même très souvent, du mal à interpréter. Heureusement pour Kaitlynn, sa capacité à réagir aux menaces contre sa petite personne la classait dans les gens qui allaient survivre malgré des lacunes en ouverture d’esprit manifestes. Les autres qui n’arrivaient pas à s’adapter suffisamment rapidement finissait bouffés et au bout du compte, ils contribuaient à renforcer les masses grouillantes de cadavres déambulant dans les rues, un peu comme nous autres dans nos sociétés modernes, mais avec un peu de moins de prestance et de déodorant, je vous le concède.

Bref, la jeune femme ne laissait pas le temps au jeune homme de s’exprimer alors qu’elle enchainait les questions et autres constations sur son état psychique. Au bout du compte finalement, le psy de la rue déserte s’arma de patience et profita d’une accalmie dans les propos de sa patiente pour reprendre la parole et tenter de lui expliquer calmement ce qu’il se passait. Il mettait des faits concrets sur des choses concrètes si bien que ses propos trouvaient un écho particulier aux oreilles de la pompier, qui commençait à assembler les pièces de ce puzzle macabre. Mais pouvait-elle croire ce qu’il lui racontait ? Après tout, il pouvait s’agir d’une vaste blague. Mais pour le coup, les types l’ayant orchestré avaient mis le paquet en termes d’effets spéciaux, de montage, et autres joyeusetés de ce genre. Non ce n’était pas possible. Et il parlait de cette contamination à l’hôpital qui avait provoquée la quarantaine. Est-ce qu’il s’agissait de ça ? C’était dément.

Kailtynn baissa son arme, tout en soupirant. Elle affecta de faire un sourire au jeune homme mais cela n’était pas super crédible. Au moins, elle semblait avoir arrêtée de pleurer. Elle se sentait conne et désabusée, sans parler de sa lassitude. Et cela ne faisait que commencer pour elle. A voir comment elle avait explosé la tronche de ce type qui essayait de la manger, elle savait se débrouiller. Il ne restait plus qu’à redevenir lucide et tout irait bien. Elle considéra le cadavre à ses pieds, tout en repensant à celui qui s’était empalé sur le rétroviseur du camion toute à l’heure. Celui-là semblait plus intact que l’autre, si on remettait les morceaux de tête en place. Finalement, il y avait peut être du bien fondé dans tout ça.

« Vous me parlez de… » Le mot ne voulait pas sortir, c’était l’accepter, mettre une réalité sur les évènements. « de… de… zombis quoi ? De mort vivant ? De morts qui reviennent à la vie ? » Une fois que c’était dit, c’était plus simple. Elle regarda autour d’elle, perdue. Oui, il n’y avait personne dans cette foutue rue, à part lui, et le mort bien mort pour le coup. Elle ricana nerveusement en s’appuyant contre le capot d’une voiture stationnée là. « C’est dément. » Est-ce qu'elle le croyait ? Ca en avait tout l’air. En même temps, les choses concordaient entres elles et tout s’emboitait logiquement.

« Et donc, c’est comme dans les films ? Un coup dans la tête et on en parle plus ? » Il jouait au bon petit professeur en lui demandait si elle avait des questions. Certes il venait de dire qu’il fallait leur exploser la tronche, pour ne pas se faire mordre. Mais était-ce une façon de parler ou était-ce la méthode la plus expéditive ? Non parce que si c’était bien un remake bien réel d’un film de zombi tiré d’un jeu vidéo, tous les détails pouvaient avoir leur importance pour survivre.

« Il faut qu’on trouve les secours. Ils ont surement du mettre le quartier en quarantaine désormais, si ce n’est toute la ville. »

La logique revenait ainsi que les projections et les plans. La professionnelle en elle reprenait le dessus sur la froussarde choquée. Elle dégageait déjà plus de confiance en elle en réfléchissant qu’en se lamentant. Mais l’équilibre était encore fragile et il ne fallait pas grand-chose pour qu’elle se démotive à nouveau. Le temps d’accepter.
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Alexander Clavell
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Mar 20 Mai - 20:33

Fight the Dead, not the Fire !

Kaitlynn & Alexander



Il était fort amusant de constater combien de personnes s'était retranchées dans le déni absolu de la possibilité d'une telle catastrophe épdémique lorsque l'on avait tenté de leur expliquer la nouvelle. C'était presque comme un réflexe, un instinct de survie qui hurlait à votre conscience de tout nier en bloc pour empêcher la chose de devenir tout à fait réalité. Seulement, au bout d'un moment (plus ou moins long selon les chanceux), on était bien forcé d'admettre la vérité. Et oui, Oakland subissait une sorte (même moi j'avais encore du mal à l'admettre tout à fait...) d'invasion zombie, aussi fou que cela puisse paraître. Dingue, n'est-ce-pas ?

C'est donc à la suite de cette réflexion à fondement empirique que la jeune femme me faisant face me surprend le plus : elle baisse son arme en soupirant. Sans déconner ? Un soupir ? C'est tout ? Après tout le sketch qu'elle venait de faire pour UN misérable petit zombie, elle baissait son arme en soupirant, acceptant son nouveau destin de jambon à pattes le plus normalement du monde ! Et bien voilà qui forçait l'admiration, ça c'était du sacré sang-froid ! Elle tente même un petit sourire un peu maladroit, qui apparait plutôt comme amusant avec ses yeux rougis par les larmes et sa hache pleine de sang encore entre ses mains. Je me sens donc obligé de lui sourire à mon tour, tout en me sentant quelque peu désolé d'être celui qui avait dû lui annoncer une nouvelle pareille.

Finalement, elle jette un coup d'oeil au cadavre qui continue de perdre lentement son sang à côté de nous. Je suis son regard en grinçant des dents face au spectacle. Un haut-le-coeur me reprend, mais moins violent cependant. Il va falloir que je m'habitue à ça, dans la simple hypothèse que les choses n'aillent pas – du moins sur le champ – en s'arrangeant. Parce que j'espère bien qu'elle vont s'arranger quand même ! Non..? Vous croyez vraiment que c'est un espoir trop naïf et sans fondement rationnel... ?? Non, en faites ne dites rien, on va juste dire que ça va s'arranger. C'est mieux comme ça.

La pompier me tire de mes angoissantes réflexions en répétant ce que je venais de lui apprendre plusieurs fois de différentes façons. Sans doute une manière pour elle de s'assurer que non, elle n'avait malheureusement pas mal interprété mes propos... « Vous me parlez de… de… de… zombis quoi ? De mort vivant ? De morts qui reviennent à la vie ? » J'hoche la tête, toujours d'un air un peu désolé. J'aimerais tellement pouvoir lui répondre le contraire, mais c'était bien de cela dont il s'agissait. Enfin, dans l'idée quoi, je ne suis pas scientifique, mais un minimum observateur. C'était donc ce qui se rapprochait le plus de la vérité pour décrire la situation actuelle : des zombies. « C'est cela même. » Je réponds simplement, sans chercher à faire compliqué. Son pauvre petit cerveau doit sans doute marcher à 200% en ce moment même pour tenter de trouver des réponses encore troubles à un millier de questions surgies en même temps. Pas la peine donc de maintenir davantage l'ambiguité sur la situation (plutôt critique) de la ville.

Cette affirmation de ma part la fait rire. Mais pas un de ces petits rires claironnant, doux à l'oreille et qui vous donne envie de rire en retour car vous passez un bon moment. Non, tout le contraire en fait. Ce petit rire inquiet qui trahit cette envie de fuir immédiatemment tandis que vos membres restent paralysés sur place et que vous ne savez plus quoi faire d'autre que d'en pleurer à se désydrater ou d'en rire à en devenir fou.

« C’est dément. » Ah ça, je n'allais pas dire le contraire. Je me contente donc de hausser les épaules. Certes, c'était fou, mais il fallait s'y faire. Parfois il me prenait encore de penser à un bon vieux cauchemar qui allait se terminer dès que mon réveil sonnerait. Ca ferait une sacré histoire à raconter à ma fiancée pour le petit-déj ! Ahah ! Si ça se trouve, elle me repprocherait d'avoir gigoté, d'avoir parlé dans mon sommeil, ou juste d'avoir pris toute la couette... Parfois je me sentais aussi juste con d'y croire. Comme si d'un instant à l'autre la population d'Oakland allait sortir de sa cachette en se moquant de moi à l'unisson parce que j'avais été assez bête pour croire à ce genre de truc... Bref, le fait d'avoir du mal à s'y faire, ça je pouvais largement comprendre.

« Et donc, c’est comme dans les films ? Un coup dans la tête et on en parle plus ? » Ca y est, il semble qu'elle se remet peu à peu de la nouvelle. Je suis plutôt content dans le sens où elle semblait plutôt mal partie pour prendre les choses aussi bien. J'hausse une nouvelle fois les épaules avant de répondre en désignant le cadavre d'un mouvement de tête pour étayer mon propos. « Et bien.. Je ne suis pas un expert, mais de ce que j'en ai vu, c'est ce qui semble le mieux fonctionner pour le moment... Après de là à dire que Milla Jovovich viendra nous sauver les fesses comme dans Resident Evil, j'en doute encore un peu... » Et c'était bien dommage étant donné que non seulement ça leur aurait permis de se sortir de cet enfer nouveau, mais en plus ça aurait été la méga classe internationale. L'espace d'un instant, je me plais à imaginer la scène, certes peu réaliste, mais séduisante tout de même. Soudain, mon interlocutrice me ramène à la dure et concrète réalité (snif).

« Il faut qu’on trouve les secours. Ils ont surement du mettre le quartier en quarantaine désormais, si ce n’est toute la ville. » Super, si c'était la journée des mauvaises nouvelles, c'était le moment de le dire, que j'aille me recoucher illico presto en attendant demain, qui serait sans conteste un jour meilleur dans ce cas ! Cependant, la pompier n'avait pas tort, et puis elle en savait sûrement bien plus que moi sur les procédures officielles à suivre dans ce genre de cas. J'hoche donc la tête en convenant de la logique du propos de la jeune femme. Seulement, du secours je n'en avais pas vu beaucoup. Que ce soit à l'hôpital ou pendant le peu de temps que j'avais déjà passé dehors. « Toute la ville ? » Oui, je sais, je répète bêtement ce qu'elle vient de dire, mais cette remarque me fait tiquer. Par chance, le bureau de ma fiancée se trouve suffisement loin de l'hôpital, mais si la ville entière est mise sous quarantaine, j'ose espérer qu'elle ne m'a pas attendu pour faire ses valises... Cela fait quelques heures que je n'ai plus de ses nouvelles, et maintenant que je me suis cru libre à nouveau, voilà que je me retrouve seulement piégé dans un nouvel espace de jeu plus grand. Fais chier.

Aussi, cette fois c'est mon tour de rire un peu bizarrement, soudainement pris d'une humeur plus noire et fataliste. « Je crois bien que les secours sont aussi dépassé que nous sur cette histoire... » Bon, sans vouloir l'insulter ou remettre ses grandes capacités en doute hein. Après tout, elle faisait elle même partie des secours, et elle avait probablement fait de son mieux. Mais j'avais encore du mal à digérer la semaine de quarantaine forcée avec ces infectés fous-furieux sans qu'on ne nous envoit la moindre aide. Après tout, j'avais perdu un collègue (mais surtout un ami) dans cet hôpital. Alors les secours, je commence bien à réaliser qu'il allait peut-être (et même sans doute) falloir faire sans.

Cependant, il était hors de question pour moi de se laisser abattre aussi facilement. Alors, même si ce n'était pas dans la joie la plus ultime de la planète, j'essaye de paraître un peu moins défétiste en ajoutant : « Qu'est-ce qu'on peut bien faire pour les aider alors ? » Oui bon, je m'inclue dans le tas, parce qu'elle n'allait pas me dire que moi, pauvre civil perdu que j'étais, il valait mieux que je reste en retrait le temps que les autorités gèrent ça dans leur coin, si ? Si c'était le cas, ça me ferait bien rire de l'entendre refuser de l'aide, parce qu'à ce stade, ils avaient plutôt intérêt à recruter n'importe qui, genre allant des enfants de 10 ans aux vieux de 80 ans. Enfin, ce n'était que mon humble avis de pauvre petit civil après tout...

Ainsi, si une chose est sûre, c'est que je n'ai carrément pas envie de rester dans mon coin à jouer le rôle du spectateur pendant que tout le reste de la population voit les contaminés courir dans tous les sens – et plus particulièrement vers eux. C'est donc bien décidé à aider quiconque souhaitera se liguer contre ces fous-furieux de la mâchoire que je me tourne vers la jeune pompier, imaginant qu'elle sait sans doute mieux quoi faire que moi dans ce genre de situation (comment ça c'est se voiler la face ? Bon ok, elle a un peu pété son câble avant, mais ça arrive à tout le monde ! Et puis on se resaisit vite. Non ? Pas lorsqu'il s'agit d'une invasion zombie ? Mais si, mais si, ayez la foi, vous allez voir...)

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Re: [FLASHBACK - SEMAINE 2 - JOUR 1] Fight the Dead, not the Fire ! - Terminé   
Sam 24 Mai - 14:40
Kait’ n’était pas encore pleinement convaincue du bien fondé de cette histoire rocambolesque, mais toujours est-il qu’elle venait de défoncer un bonhomme avec sa hache, hache qu’elle ne comptait pas lâcher de ci-tôt, surtout si les assertions de cet homme se révélaient exactes. Elle allait devoir se défendre et quoi de mieux qu’un objet contondant et tranchant. Certes, ce n’était pas très maniable du fait d’un poids relativement important, mais heureusement pour elle, la pompier n’était pas en reste côté forme physique. De là à manier l’engin pendant des heures, il y avait un monde. Elle gouttait à l’humour habituellement, dans les jours un peu plus calmes, du genre de ceux où on ne défonçait pas des morts-vivants à coup de hache, aussi se contenta-t-elle d’affectait un pauvre sourire déconfit à son interlocuteur quand ce dernier s’amusa à parler de Mila Jovovich et des fameux films s’y rattachant, films au thème par trop familier avec le contexte actuel, au grand dam de la jeune femme qui n’avait décidément pas envie de vivre dans pareil monde. Mais qui était-elle pour décider après tout ? Peut être qu’elle pourrait faire l’autruche et planter sa tête dans le sable en attendant que ça passe. Mais est-ce que cela lui ressemblerait ? D’aucunes façons. Kaitlynn était une femme d’action, préférant de loin agir et survivre que de se laisser entretenir et mourir.

Au fond d’elle même, un espoir demeurait. La situation devait être critique, voir catastrophique ici, dans la ville, ou dans les quartiers alentours, mais le gouvernement et les autorités sanitaires allaient trouver un moyen de soigner cette merde et d’endiguer la propagation de l’épidémie. Elle se refusait de penser néanmoins que la probabilité que les gens résidant dans cette zone, serait tué à vue pour éviter justement une propagation de l’épidémie. C’était quand même dans un coin de sa tête. Non tout cela serait de mauvais gout et ferait trop penser à un scénario de film hollywoodien. Ici, c’était la vie, la vie réelle. La jeune femme réfléchissait à toute vitesse désormais, même si elle continuait de trembler comme une feuille. Ne pas être concentrée sur ses tracas lui permettait quand même de se calmer, et mettre un peu de cognition sur les émotions permettait à ces dernières de diminuer en intensité.

« Oui toute la ville. Enfin, je n’en sais rien, vous venez juste de vous évader de l’hôpital. Donc les secours doivent se mettre en place pour le moment. »

Elle marqua une pause, posant son index au coin de ses lèvres, signe qu’elle était en pleine réflexion. Mue par une envie soudaine de bouger, qui relevait sans doute de ses habitudes quand elle réfléchissait, la brune arpenta un carré de neige de long en large, entre le corps à la tête éclatée et la voiture.

« Logiquement, les responsables ont du prévoir un plan B au cas où la quarantaine de l’hôpital ne serait plus maintenue jusqu’à ce qu’on ait trouvé un remède ou un moyen de lutte. Du coup, un périmètre doit avoir été mis en place. » Elle affecta un sourire pour sa conclusion. « Du coup ça veut dire qu’il ne s’agit pas de toute la ville. »

Oui le gouvernement et les autorités ne devaient pas avoir été pris au dépourvu. Il y avait des procédures dans pareil cas, et les types qui les avaient mises en place étaient quand même payés rondement pour penser à tout. N’empêche que si les gens n’étaient pas sortis de l’hôpital, le problème ne se poserait pas. La crise avait été mal gérée. Les autorités auraient du communiquer avec les gens dans l’hôpital et avec les personnes en dehors de l’hôpital. Mais non, il fallait toujours qu’on essaye de cacher les problèmes sous le tapis dans ce foutu pays. Si les personnes à l’intérieur de l’établissement avaient été traitées humainement, alors ils auraient continué d’être sage et d’attendre un remède. Au lieu de ça, ils avaient pensé à s’évader en faisant tout péter, et en rompant la quarantaine, quitte à contaminer toute la ville. Est-ce que Kaitlynn pouvait leur en vouloir ? Probablement, vu la quantité d’emmerde que cela lui donnait, mais c’était plutôt aux gestionnaires de la situation qu’elle en voulait. Même eux, les pompiers, n’avaient pas été mis au courant de la situation dans sa globalité. C’était inadmissible.

La question était juste. Qu’est-ce qu’ils pouvaient bien faire pour les aider ? Survivre ? Non, cela ne les aiderait pas. Après les évènements de l’hôpital, nul doute que des dispositions avaient été prises pour que les survivants soient traités comme les macchabés qui marchent. Alors quoi ? Ils allaient plomber tout le monde ? Est-ce là l’aboutissement de son raisonnement ? Pas encore, elle gardait espoir.

« Avant de les aider, il faudrait qu’on s’aide nous. Je suppose qu’on va devoir se débrouiller pour manger, boire, et ne pas se faire manger. » Elle avait marqué une pause dans ses pas, mais rapidement, elle se remit à arpenter de long en large la bouillie de neige qu’elle avait piétiné, la hache toujours dans une main. « N’empêche que se serait bien d’essayer de communiquer avec les responsables pour leur donner des informations sur la situation et voir s’ils ne peuvent pas fournir des vivres ou des trucs du genre, non ? »

Elle ne voulait pas être la seule à réfléchir, aussi sollicitait-elle le jeune homme pour qu’il creuse ses méninges avec elle. Ok, elle était une (ex ?) représentante des forces de sécurité de part son métier, mais la situation était toute aussi inédite pour elle que pour quiconque. Déjà, est-ce qu’il était judicieux de rester en plein milieu de cette rue ? Pas sure, même si pour le coup, ils pouvaient voir venir le danger. Enfin pour le moment, la jeune femme n’arrivait pas à envisager une nouvelle attaque, pas après celle trop récente et encore trop vive dans son esprit. C’était peut être signe qu’elle ne croyait pas trop à tout ça pour de bon. Mais n’ayez crainte, la réalité finirait par se rappeler à son bon vouloir.
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Mer 11 Juin - 20:01

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« Oui toute la ville. Enfin, je n’en sais rien, vous venez juste de vous évader de l’hôpital. Donc les secours doivent se mettre en place pour le moment. » Uh, ah ça oui, l'évasion c'était le mot pour qualifier la pagaille que notre sortie de l'hôpital avait causé ! D'un certain côté, non, je ne regrettais rien, parce que plutôt mourir (et pour de bon, pas comme un de ces morts un peu vivant quand même) que de passer un jour de plus dans cet endroit sordide qui me faisait perdre la tête. D'un autre côté, il était vrai que les autorités n'étaient visiblement pas prêtes pour une épidémie si violente puisque en quelques heures elle semblait avoir déjà fait pas mal de ravages en ville. Tout ce que j'espère désormais, c'est que Mary, ma fiancée, userait sagement de ce court répis pour faire ses valises et déguerpir loin d'ici, fusse-t-il sans moi. Après tout, on le voyait arriver de loin le sénario quand on avait passé une longue semaine dans cet hôpital de malheur : le temps pour la police, voire l'armée, de redéfinir un périmètre de sécurité, et pouf, on serait à nouveau enfermés, mais dans un espace plus grand, voilà tout. En tout cas c'était sûr : aux prochains élections, cette affaire allait faire (beaucoup) de bruit, et pas pour rien.
M'enfin, il n'était pas encore temps de tergiverser au sujet de la réaction nationale – voire internationale – des populations face à cette affaire. (Oh, si ça se trouve je pourrais écrire un livre ! Il y aura peut-être même une reconstitution en film et tout ! Obligé, il faut que je survive pour voir ça !) Alors que je m'amuse bien à faire des plans sur la comète, la pompier, les pieds bien ancrés dans la réalité immédiate elle, commence à faire les cents pas dans la neige fondante tout en réfléchissant. Oulà oulà. Elle me rend nerveux à gigoter comme ça dans tous les sens. Alors que je l'observe d'un air inquiet en me demandant ce qu'elle complote, elle semble soudain traversée par une idée géniale et explique : « Logiquement, les responsables ont du prévoir un plan B au cas où la quarantaine de l’hôpital ne serait plus maintenue jusqu’à ce qu’on ait trouvé un remède ou un moyen de lutte. Du coup, un périmètre doit avoir été mis en place. »  Mon regard un peu interloqué la pousse sans doute à poursuivre. « Du coup ça veut dire qu’il ne s’agit pas de toute la ville. » Ah oui, tout de suite c'est plus clair que de me parler de plan ABC. A cette nouvelle, mon visage s'ilumine. « Ouf ! Tant mieux ! » Mary aura le temps de fuir. Je me surprend à lui parler mentalement : "Cours Mary, Cours !" Si seulement je pouvais avoir les mêmes pouvoirs que ce mec en fauteil roulant qui peut rentrer dans l'esprit des gens dans X-Men ! Eh, n'empêche ça doit être marrant de lire les pensées d'un zombie. Ca devrait sans doute donner quelque chose du genre : "Manger, mordre, manger, mordre." Ou alors "Graaarghghhgk !" tout simplement... J'hésite...

M'enfin je m'égare encore. Finalement, la jeune femme répond à ma question de façon très professionelle : « Avant de les aider, il faudrait qu’on s’aide nous. Je suppose qu’on va devoir se débrouiller pour manger, boire, et ne pas se faire manger. » J'hoche la tête pour adhérer à ses propos. Ah oui, manger, boire, et ne pas se faire manger : voilà qui résumait bien mon objectif du moment. J'ai bien deux-trois trucs à avaler dans un sac que j'avais piqué à l'hôpital (mais bon, ça personne n'était obligé de le savoir, et puis de toute façon mon interlocutrice est pompier pas flic, alors bon..) mais si l'épidémie devait encore durer longtemps comme ça, je n'allais pas survivre bien longtemps sans réapprovisionement. Oh non, voilà qu'elle recommençait à piétiner dans tous les sens. « N’empêche que ce serait bien d’essayer de communiquer avec les responsables pour leur donner des informations sur la situation et voir s’ils ne peuvent pas fournir des vivres ou des trucs du genre, non ? » Ah ! A cette réponse, je ne peux retenir un rire bref mais amer avant de hausser les épaules. « On peut essayer, si tu sais où est ce qu'ils se cachent. » Après tout, c'est tout naturel de se replier sur l'idée de possibles secours que le gouvernement devrait mettre en place face à ce genre de situation. Cependant, j'avais déjà que trop attendu l'arrivée de cette aide toujours inexistante pour continuer de croire avec naïveté à un tel discours. Eh oui, je leur en voulait de nous avoir abandonné dans cet hôpital de malheur. Après tout, il était difficile d'admettre que ce...truc était une maladie comme les autres ! Les malades ne se contentaient pas d'avoir de la fièvre, de tousser un peu puis d'agoniser avant de rendre (tristement) l'âme. Non ! C'était des contaminés devenus fous qui se jetaient sur vous toutes canines dehors pour vous arracher la gorge et faire de vous l'un d'entre eux après vous avoir machouillé les entrailles ! Qui, bon dieu, qui aurait pu rester assis bien sagement en salle d'attente – en risquant de se faire mordiller – sans info, sans aide et sans une autre consigne que celle d'attendre jusqu'à ce que le service de décontamination fasse son boulot ?! En fait, tout bien réfléchi, je n'avais pas très envie d'aider ces responsables dont parlait la jeune pompier, j'avais surtout envie de leur mettre mon poing dans la tronche en les engeulant comme du poisson pourri tout en filmant la scène pour ensuite la poster sur Youtube. Voilà ce dont j'avais envie, là, maintenant, tout de suite. (Et éventuellement, j'aurais pu leur planter une fourchette dans la main si j'en avais une à portée, parce que j'ai toujours rêvé de faire ça. Mais passons...)

Finalement, prenant mon mal en patience au sujet de cette vengence qui me semblait parfaite, je me met à réfléchir à mon tour pour savoir où l'on pourrait trouver de l'aide dans le coin. Voyons.. Spontanément, comme ça, si il y a une horde de zombies à mes trousses, je me tourne vers qui.. ? Vers la police, ça me semble le plus logique. Tiens, en parlant de police... « Il y a le département de police dans le quartier si je ne me trompe pas. C'est à quelques rues d'ici, on peut peut-être essayer là-bas ? Avec un peu de chance, ils s'en sont mieux tirés qu'ici. » Après tout, ils étaient armés et (plus ou moins) formés pour contenir les vagues de population. C'était sans doute le lieu le plus apte à servir de refuge et à habriter des responsables par la même occasion. Bon, le trajet allait être périlleux, mais si à la clé on pouvait obtenir abri et responsable à cogner, moi je me mettais en route sur le champ ! Et puis comme ça, je pourrais porter plainte pour le vol de ma voiture au passage ! Nonmais.
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Re: [FLASHBACK - SEMAINE 2 - JOUR 1] Fight the Dead, not the Fire ! - Terminé   
Sam 19 Juil - 11:37
Ils pouvaient essayer le poste de police oui, c’était une idée comme une autre. Kaitlynn n’était pas certaine que les forces de l’ordre seraient encore sur place, mais avec un peu de chance, ils trouveraient de quoi s’équiper pour se défendre face aux morts-vivants arpentant les rues, et très certainement, les immeubles et autres maisonnées des alentours. Certes, la situation avait évolué rapidement, mais avec un peu de chance, tout le quartier n’était déjà pas bouclé. La brèche dans l’hôpital ne datait que de quelques heures, et les contaminés ne devaient pas être légion non plus. A moins bien entendu que de nombreuses personnes ne se soient fait surprendre par les crocs monsieur.

« Je suis d’accord, c’est une bonne solution le poste de police. »

Ca voulait dire qu’ils coopéraient alors ? Surement, jusqu’à ce qu’un des deux ne supporte plus l’autre ou qu’un des deux se fasse bouffer. C’était normal néanmoins de s’entraider dans pareille situation de crise. Kaitlynn était une habituée du travail d’équipe, et elle se voyait mal évoluer seule dans les rues : et avoir un homme avec elle avait tendance à la rassurer, même si elle reconnaissait volontiers faire jeu égal avec ces derniers. Après, s’il était advenu qu’elle avait rencontré une femme, le sentiment de sécurité aurait été également là. La présence humaine, voilà ce qu’elle recherchait pour l’heure. Un peu dévariée, la jeune femme ne savait pas trop où elle se trouvait exactement en ville. Elle situait bien l’hôpital, mais ses errements derniers l’avaient quelque peu désorientée.

« N’empêche qu’il va falloir traverser une bonne partie de la ville. »

La jeune femme estima qu’ils ne devaient pas être très loin de l’hôpital, même si elle avait marché un petit peu. Ce qui voulait dire que le département de police était de l’autre coté du lac, à l’angle de la septième et de Broadway avenue. Autant dire que si des zombs’ parcouraient les rues, se rendre aussi loin à pied risquait d’être coton. L’idéal serait de trouver une voiture.

« Tu n’as pas une voiture dans le coin des fois ? »

Mais pourquoi se faire chier après tout. C’est la fin du monde, l’apocalypse, et elle pensait trop en bonne samaritaine. Il y avait des véhicules dans cette rue, pourquoi ne pas se servir ? Qui leur en voudrait ? Tant bien, le propriétaire de cette Chevrolet là n’était déjà plus de ce monde, ou bien il l’arpentait en essayant de manger ses congénères. Le seul point qui bloquait un peu la jeune femme, c’était de savoir comment démarrer la voiture sans les clés. Elle n’avait jamais fait ça. Peut être que son nouveau compagnon de route saurait s’y prendre lui. La voiture serait un moyen de se rendre rapidement au département de police, si les rues restaient praticables. Il y avait fort à parier que certaines artères et autres ruelles seraient bouchées par des véhicules arrêtés en plein milieu. Est-ce que les gens avaient déjà paniqué ? Est-ce que tout le monde essayait de s’enfuir ? Pourquoi aucun hélicoptère ne survolait cette putain de ville à la recherche de rescapés ? C’était délirant ce silence de mort dans une ville comme celle-là. D’ailleurs, cette absence de bruit lui tapait sérieusement sur les nerfs. Kaitlynn s’approcha de la Chevrolet en question.

« Si tu n’en as pas, on peut prendre celle là. Tu sais faire les fils ? »

Il y avait fort à parier que la voiture était fermée à clé. Mais un bon coup de hache dans la vitre ne tarderait pas à leur donner accès à la banquette. Il ne fallait juste pas se couper avec le verre de sécurité. Mais c’était un moindre mal pour se rendre là où il le souhaitait.
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Mer 23 Juil - 18:25
Le poste de police semble convenir à la pompier, et cela ne peut que me réjouir. J'hoche la tête d'un air satisfait pour conclure ce nouvel accord. Il faut dire que cette semaine de claustration dans l'hôpital avait été un long moment de solitude, et l'idée de ne plus se déplacer seul dans un endroit restreint aux couloirs hantés par ces horribles contaminés était franchement rassurante. Bon, ok, la pauvre fille venait juste d'assurer qu'elle tuait des gens invisibles, mais elle était calme maintenant... non ? Bon et puis de toute façon, quitte à choisir, il est sans doute plus chouette de traîner avec une tarée à la hache ensanglantée plutôt qu'avec une horde de zombies affamés.

Et alors que je me décide à la considérer comme ma nouvelle camarade de galère - ce qui à le mérite de rebooster mon moral à au moins 80% - c'est cette même fille qui me rappelle le plus subtilement du monde que le poste de police, ça n'est pas la porte à côté. Ce qui sous-entend, bien évidemment, que les risques sont bien plus importants que ce que j'avais voulu me laisser croire. Effet sur le moral : -80%, ça y est, je déteste cette nouvelle partenaire. Et tandis qu'une moue déçue s'affiche librement sur mon visage déprimé, la méchante en rajoute une couche en me demandant si je n'ai pas une voiture. Disons plutôt que j'en AVAIS une. Effet sur le moral : - 8765679%. Ma pauvre voiture... Rien que d'y penser, j'ai les larmes aux yeux, les jambes qui tremblent et l'envie de crier tout mon désespoir me tiraille et je... Bon ok, c'est vrai qu'il y avait pire dans toute cette histoire.

"J'en avais une, mais on me l'a déjà volé..." Je grommele dans mon coin, parce que, comme vous l'aurez compris, je n'ai pas encore digéré la nouvelle. Ce salopard de voleur avait probablement profité de la cohue de l'épidémie ou je ne sais quoi. Bref, nous voilà donc sans voiture, à devoir traverser une ville nouvellement parcourue par une joyeuse petite bande de malades fous décidés à manger les vivants sains.

Tandis que j'insulte mentalement X pour nous avoir mit dans ce pétrin en volant ma voiture (oui, j'ai la rancune farouche..), la jeune femme semble réfléchir au problème de son côté. Finalement, elle choisit une voiture au hasard et propose de se servir tout comme X s'était servit. L'espace d'un instant, je la scrute en silence pour être sûr que sa proposition est sérieuse. Si j'accepte de voler une voiture après avoir moi-même été volé, ma culpabilité sera sans doute sans borne... D'un autre côté, c'est une belle voiture, et être à pied au coeur de cette ville, surtout ces jours-ci, ça craint. Alors j'hausse les épaules, pourquoi pas ? Après tout son propriétaire ne viendra peut-être jamais la chercher. L'humanité tout entière allait peut-être disparaître dans les prochains jours. Et j'aurais été bien con de me sentir coupable pour avoir simplement volé une voiture.

Néanmoins, une fois la question morale résolue (ou plutôt abandonnée, hum..), le problème du démarrage nous fait face. Je reste perplexe face à la question de la pompier. Faire les fils ? Mh.. Aussi loin que je me souvienne, il y avait cette fois où j'avais tenté l'expérience en rentrant de soirée alors que j'avais perdu mes clés de voiture. Et puis cette fois où j'avais essayé de voler la voiture de mon horrible voisine à la suite d'un pari à 100 dollars. Ce jour là, j'ai failli finir au commissariat et ma voisine a gagné 100 dollars... Dur souvenir. Alors pour toute réponse à la jeune femme, je prend une mine un peu désolée. "Euh... Je peux jeter un coup d'oeil, mais je ne suis pas vraiment un expert..." Ah ça craint, elle va me prendre pour un nul inutile maintenant. Cruellement, la vérité m'apparait soudain : si ça se trouve, elle m'abandonnera aussitôt qu'elle pensera que je suis un boulet de première, et je serais donc à nouveau seul dans tout ce merdier trop gros pour moi. Tandis que la pression monte, je ne peux donc m'empêcher de suggérer une autre idée : "Sinon on peux toujours chercher des vélos.. ?" Je l'observe d'un air un peu inquiet malgré moi, en attendant de voir si elle préfère la chevrolet au VTT.
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Re: [FLASHBACK - SEMAINE 2 - JOUR 1] Fight the Dead, not the Fire ! - Terminé   
Jeu 24 Juil - 10:44
D’autres qu’eux avaient eu l’idée alors si on avait déjà tiré la caisse de son nouveau partenaire de galère. A moins bien sur qu’elle se soit faite embarquée par la fourrière si ça faisait une semaine qu’elle était stationnée au même endroit. Surement un signalement ou quelque chose du genre. Ca pouvait tout aussi bien être un voleur qui avait repéré la voiture et voyant qu’elle ne bougeait pas, aurait sauté sur l’opportunité. Est-ce qu’ils allaient un jour savoir ce qu’il s’était passé réellement ? Rien n’était moins sur au regard du contexte actuel. Toujours est-il que le bonhomme semblait plutôt mécontent de cette mésaventure. Kaitlynn ne pouvait pas trop lui en vouloir de ressentir cela, bien au contraire. Elle venait d’éclater la tête d’un homme avec une hache, et voir son vis-à-vis faire preuve d’autant d’humanité avait quelque chose de réconfortant pour sa santé mentale. Le monde ne marchait pas totalement à l’envers. Si la brune avait saisi qu’elle jouait subtilement sur le moral de l’individu, rien ne transparaissait. En fait, elle n’en avait, pour ainsi dire, rien à foutre des états d’âmes de son homologue humain non cannibale. Il fallait agir et agir vite, pour avoir une chance de s’en sortir. Si l’épidémie prenait des proportions importantes, se serait la ville toute entière qui allait passer en quarantaine. Et cela venait à dépasser les portes de la ville, alors… Il valait mieux avoir embarqué avec les secours vers une colonie saine.

« Je suis désolée pour toi, pour ta voiture je veux dire. »

Ca sonnait bizarre de dire ça en ayant un cadavre décomposé aux pieds, dans une rue déserte, alors que la fin du monde était sur eux. Mais c’était tellement humain, et c’était sorti tout seul. Preuve s’il en est qu’elle n’en avait pas vraiment rien à fichtre du moral des troupes. N’empêche qu’elle ne s’attarda pas plus sur le sujet. Action, réaction !

« T’en fais pas, je n’ai jamais essayé non plus. »

Kaitlynn lui adressa son premier petit sourire et actionna la portière, qui bien entendu, était fermée. Rien d’étonnant dans une ville de cette taille. La délinquance était déjà suffisamment implantée pour ne pas lui faciliter la vie en laissant sciemment sa voiture ouverte. Alors qu’elle essayait d’ouvrir la portière, l’homme suggéra d’utiliser des vélos. L’idée n’était pas mauvaise, mais la brune avait envie de sentir en sécurité dans une carlingue en acier, avec un moteur permettant d’échapper à des crevards affamés au besoin. Qui plus est, trouver des vélos maintenant risquait d’être coton, sans parler que s’ils étaient munis d’un antivol, il allait falloir qu’ils trouvent une pince monseigneur ou un truc du genre pour le péter, ce qui n’était pas garantie selon le type d’antivol. Bref, ils étaient dans une situation hasardeuse, tant au niveau de la voiture qu’au niveau des vélos.
Voler ne semblait pas poser de problème à Kaitlynn qui était en mode survie. Plus rien ne comptait à part se tirer d’ici pour trouver des secours. Certes, elle n’était pas prête à laisser en pâture son nouveau collègue aux zomb’s pour se donner du temps afin de fuir. Elle avait quand même un minimum de conscience morale.

« Essayons la voiture d’abord, on verra ensuite si on y arrive pas, pour les vélos. »

Non elle ne se moquait pas de lui ni le traitait de crétin. Elle avait considéré l’idée et l’avait reléguée en plan B. Tout était bon à prendre, et ce n’était pas Kaitlynn qui allait se targuer d’avoir la science infuse et dicter aux autres ce qu’ils avaient à faire ou pas. Il fallait coopérer et le meilleur moyen d’y arriver était de confronter les idées.

La jeune femme repoussa une mèche de cheveux, chercha le regard une dernière fois de son comparse, lui fit un nouveau sourire, et d’un geste circulaire, elle explosa la vitre de la porte arrière du véhicule. Elle préférait avoir les deux vitres avant au cas où. Une fois son forfait accompli, elle actionna le bouton de déverrouillage des portes en se servant de son blouson en cuir pour ne pas se couper sur les petits morceaux de verre sécurisé.

« Bien essayons alors. »

Pas le temps pour la jeune femme d’essayer quoique ce soit, une créature de l’enfer s’extirpa de derrière la voiture et attrapa Kaitlynn au bras. Prise d’un réflexe de survivaliste en herbe, la jeune femme tira violemment sur son bras pour se dégager. Manque de chance, elle glissa sur les bouts de verres éparses et se retrouva sur le dos à la merci du zombis.

[hrp : je pensais que les dés fonctionnaient comme sur l'autre forum xD Bon du coup on prend en compte le premier et on verra pour les fils ! Je vais proposer un truc du genre au staff !]


Dernière édition par Kaitlynn Estrada le Jeu 24 Juil - 10:49, édité 1 fois
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Re: [FLASHBACK - SEMAINE 2 - JOUR 1] Fight the Dead, not the Fire ! - Terminé   
Jeu 24 Juil - 10:44
Le membre 'Kaitlynn Estrada' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'Dé du Destin' :
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#2 'Dé du Destin' :
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Re: [FLASHBACK - SEMAINE 2 - JOUR 1] Fight the Dead, not the Fire ! - Terminé   
Lun 4 Aoû - 23:44
Contrairement à la première impression (pas très bonne) que la pompier m'avait faite en hurlant avec sa hache, son petit air désolé pour la perte de ma voiture eut au moins le mérite 1) de me consoler (un peu) et 2) de me conforter quand à sa santé mentale retrouvée. Il devenait clair qu'elle avait juste un peu craqué sur le coup (et qui ne l'avait pas fait lors de sa première confrontation face à ces contaminés fous ?), mais désormais, elle avait l'air d'être redevenue une véritable pompier au sang-froid qui cherche des solutions pour sauver la vie des honnêtes citoyens en danger. Ouf.

Deuxième soulagement lorsque la pompier m'avoue qu'elle n'est pas au top non plus pour voler les voitures. Je décide de prendre ça comme une moyenne nouvelle : mauvaise dans le sens où l'on forme donc une équipe de bras cassés à pied, bonne dans le sens où – au moins – je me sens moins seul dans toute cette histoire macabre au possible. La jeune femme m'adressa un sourire qui se voulu sans doute réconfortant et tira sur la poignée de la portière. Je ne peux m'empêcher de grimacer doucement, déçu face à la résistance qu'oppose la voiture. Ca n'allait donc pas être l'option facile, pourquoi ça n'était jamais l'option facile ?

Mais pas le temps de me lamenter sur ma misérable petite vie décidement trop difficile à vivre pour moi, la pompier, elle, est déjà en train d'enchaîner. Au moins, elle a le mérite de vite se remettre des nouvells traumatisantes. Décidés à garder l'idée des vélos sous le coude, nous nous en prenons donc d'abord à cette pauvre voiture, victime de sa technologie trop avancée de verouillage des portières. Je réponds au petit sourire de la jeune femme à la hache, comme pour donner mon approbation, et recule prudemment tandis qu'elle lève son arme pour venir exploser la vitre. Et voilà, en quelques mouvements, les portières étaient cette fois aptes à s'ouvrir sans résistance. Mais alors que j'envisage de m'approcher de la portière pour jeter un coup d'oeil à la boîte de fusibles avec elle, un de ces zombies-de-la-mort-qui-tue-pas-forcément-mais-qui-contamine surgit de la vitre brisée pour attraper la pompier, prise au dépourvu. L'instant qui suivit sembla s'écouler le plus lentement du monde, et pourtant, je me trouvais dans l'impossibilité de bouger ou même de penser. Pendant d'éternelles secondes, je sens mes muscles se contracter avec violence un à un sous l'effet de la surprise, ma conscience me hurle d'agir, de faire quelque chose, même n'importe quoi, mais mon corps refuse de m'obéir, toujours contracté par cette peur soudaine. Mes neurones sont incapables d'élaborer le moindre plan : la seule chose qui traverse mon esprit en cet instant précis c'est : HDUYEGDUGIUG[...]EIUGUYJFE ! La jeune femme se jette alors en arrière pour échapper à son bourreau mais glisse et s'étale par terre, malheureuse qu'elle est ! Alors le contaminé s'agite d'un air rageur et sort sa tête dans l'espoir de partir à la poursuite de sa proie. Face à cette vision d'horreur, mon corps est soudainement (et enfin !) prit d'un spasme de répulsion. Taillau ! D'un assaut bref et précis, sans la moindre réflexion cognitive cependant, je joins mes deux mains pour former une arme fatale et viens frapper le haut du crâne du cannibale affamé. Sa gorge vient brutalement rencontrer les restes de verre brisé sur la vitre, et rapidement le sang commence à s'écouler, à moitié en dehors et en dedans de la voiture. Aussi vite que je me suis approché, je m'écarte du mort-vivant presque vraiment-mort d'un bond, et viens tendre ma main à la pauvre pompier au sol, visiblement sonnée par l'attaque pour l'aider à s'écarter rapidos, au cas où cette mocheté de contaminé serait prit d'un ultime sursaut de faim intense.

Ce n'est qu'une fois ma comparse éloignée que je lui emprunte sa hache qui avait déjà fait ses preuves pour venir titiller le prédateur du bout de l'arme. Erk, cette saleté de monstre bougeait encore en poussant des grognements fort étranges. Alors, par pitié pour cette pauvre petite âme humaine qu'il avait été pendant un temps, je lève la hache dans un élan de courage – ravalant la terrible envie de vomir que me file cette vision – et l'abat sur le pauvre bonhomme pour l'achever une bonne fois pour toute. Le bruit est immonde, et il me faut un instant pour retrouver une respiration normale et m'assurer que je ne vais pas vomir mon maigre repas de la veille. Après avoir retrouvé un semblant de contenance, je me redresse finalement en soupirant, et vérifie rapidement que ce n'est pas toute la famille qui se cache à l'intérieur de la voiture. Une fois la vérification faite, je me tourne finalement vers ma nouvelle camarade d'apocalypse zombifique et la questionne d'un air un peu inquiet : "Est-ce que ça va ?" Question primordiale après ces enchaînements forts surprenants et forts violents, d'autant que la pompier avait encore l'air un peu sonnée.

Finalement, j'ouvre prudemment la portière avant afin de m'assurer qu'aucun autre piège inattendu ne va nous sauter dessus, et je me tourne vers ma coéquipière d'un air légèrement septique avant de me faufiler à l'intérieur : "Espérons que ça marche..."

[hrp : Ok ! x') Et du coup pour les fils on fait comme si on a réussit ou on demande au staff ?]
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Re: [FLASHBACK - SEMAINE 2 - JOUR 1] Fight the Dead, not the Fire ! - Terminé   
Jeu 7 Aoû - 11:30
Cette saloperie devait « dormir » à l’arrière de la voiture et quand Kait avait cassé la vitre, elle s’était précipitée sur sa personne pour essayer de la bouffer. Tout ce passa très vite et très lentement à la fois. La jeune femme parvint à se dégager de l’emprise du mort vivant en tombant à la renverse sous les yeux hagards de son compagnon d’infortune. Heureusement pour elle, ce dernier se porta à son secours une fois qu’elle se retrouva sur le dos, sonnée, à contempler béatement le macchabé tentant de sortir de la voiture par la fenêtre brisée. De là où elle se trouvait, Kaitlynn ne vit pas grand-chose de ce qu’avait fait l’homme, mais elle distingua clairement la chair s’enfoncer dans les débris de verre coupant à grand renfort de giclée de sang, lequel s’écoula sur la portière, à l’intérieur comme à l’extérieur. La brune avait les yeux écarquillés, à deux doigts de l'exophtalmie. Néanmoins, elle attrapa le bras de son compagnon pour qu’il la tire de là quand il se proposa. Ce n’est qu’une fois hors de portée de la bestiole, qui continuait de s’agiter mine de rien, en grognant des borborygmes incompréhensibles qui suintaient le sang, que les poumons de la jeune femme consentirent à se remplir d’air normalement. Etait-ce le choc ou la peur qui lui avait coupé le souffle, elle n’était sûre de rien. Ni une ni deux, son chevalier servant arma la hache au dessus de sa tête et la flanqua dans le crane de la chose humaine sans vraiment l’être, laquelle s’affaissa sur la portière, cette fois terrassée à jamais. Si lui parvint à retenir ses intestins, ce ne fut malheureusement pas le cas de la pauvre Kaitlynn qui se tourna en sentant le spasme nauséeux lui tordre les boyaux.

« J’ai connu mieux. »

La nausée lui avait donné des sueurs froides et elle était trempée dans ses vêtements. Quelle journée de merde. Les mains tremblantes, elle extirpa un mouchoir de sa poche et s’essuya la bouche avec une mine dégoutée, prenant soin de ne se tourner vers son comparse qu’une fois que tout cela était fait histoire de ne pas en rajouter à la vision d’horreur, même si bien considéré, le bruit de quelqu’un qui vomit était plus plaisant que celui d’un crâne qui explose en éparpillant son contenu.

Elle lui mit une petite tape sur l’épaule avec un petit sourire. Elle avait l’air d’une folle avec ses cheveux collés sur son front, son teint blafard et ses yeux vitreux. « Merci. »  Elle le suivit dans la voiture, s’installant sur le siège à côté, non sans avoir poussé avec son pied le cadavre, dans la rue, lequel s’affaissa dans un bruit mat, des morceaux de verre dans le cou. Elle reprenait déjà des couleurs. « Je suppose qu’il faut trouver les câbles en dessous du tableau de bord près du volant. C’est comme ça dans les films. » La jeune femme se pencha vers le volant mais cela impliquait qu’elle posa sa tête sur les genoux de son compagnon. Gênée, elle attendit qu’il se décale un peu pour regarder sous le volant. Il y avait bien des fils qui passaient mais est-ce qu’ils allaient leur permettre de démarrer. « Bon, on va essayer, on verra bien. » Tout en bricolant sous le volant, Kaitynn essaya de faire un peu la conversation. « Au fait, je m’appelle Kaitlynn. » Ils ne s’étaient pas présentés encore remarqua-t-elle. « J’étais pompier… avant ? Je suppose qu’on peut dire avant maintenant. Avant ça. » Elle espérait que le bonhomme était entrain de faire le guet quand même, qu’ils ne se fassent pas surprendre encore une fois, et surtout, qu’il n’était pas entrain de la reluquer dans cette position pour le moins exposée. Certes la situation ne s’y prêtait pas, mais les hommes restaient des hommes. « Il doit y avoir une technique pour faire démarrer cette voiture… je n’ai pas le coup de main. » Conclua-t-elle en soufflant un peu, signifiant qu’elle forçait sur quelque chose. « Tu parles d’un merdier. » Au moins son système conversationnel commençait à re-fonctionner. Elle n’aimait pas trop parler habituellement. Etait-ce pour savoir si le mec restait avec elle pendant qu’elle avait les yeux ailleurs ? Histoire de se rassurer en entendant sa voix à proximité quoi. « Aie, merde ! » Elle pesta. Au bout d’un temps interminable, le moteur fit une embardée avant de s’éteindre. « Hey, je crois que j’ai trouvé les bons câbles ! » Une forme de joie mêlée de soulagement teinta le timbre de sa voix, et bientôt, la voiture démarra. Elle se redressa, une main en sang. « C’est rien, un ongle qui a sauté quand j’ai dénudé le fil ! » Elle grimaça tout en souriant, contente d’elle, avant de se réinstaller sur le siège passager peinarde en appuyant son dos dans le moelleux du coussin. « Aller, en route ! Tu sais conduire hein ? » Vivante, elle se sentait vivante. Et heureuse de l’être.
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Alexander Clavell
MdJ sadique & insomniaque notoire
Alexander Clavell
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Sam 9 Aoû - 1:41
Je grimace et serre les dents pour ne pas imiter la pauvre pompier lorsqu'elle rend son dernier repas au sol. Il faut dire que la pauvre en encaisse beaucoup à la fois, son entrée dans le cauchemar d'Oakland est tout aussi violente que la mienne. Finalement, elle se relève et me gratifie d'une petite tape sur l'épaule suivie d'un remerciement. Je ne peux que lui sourire d'un air un peu désolé, à défaut de ne pas savoir quoi ajouter. Difficile de trouver des mots réconfortants dans pareille situation. Je pourrai éventuellement souligner le fait que l'issue de cette soudaine attaque aurait pu être pire, mais je ne suis pas certain que cela arrangerait véritablement les choses. Alors je m'assoie en silence.

Finalement, sans nous laisser le moindre répis, nous enchaînons sur notre nouveau problème : il faut désormais faire démarrer cette maudite voiture. Alors d'un commun accord silencieux, la jeune femme jette un coup d'oeil aux fusibles sous le volant, faisant mention d'une certaine observation à la télé. (Après tout, c'était tout ce que l'on avait, il valait mieux espérer que ça n'était pas encore un détour d'Hollywood pour simplifier la vie de ses héros voleurs de voitures.) Pendant ce temps, je reste à moitié dehors pour faire le guet dans la rue. J'ai l'intime conviction que ni elle ni moi ne souhaite avoir à exploser un nouveau crâne avant de longs jours pour le moment.

Soudain, elle me donne son prénom. Avec toute cette pagaille, je réalise finalement qu'elle n'a pas tort : nous n'avons même pas prit le temps de nous présenter. Je m'empresse donc de lui répondre. "Et moi Alexander." Elle précise qu'elle était pompier, ce que j'avais déjà pu constater en observant sa tenue, mais l'attention de Kaitlynn m'arrache un petit sourire. Je commence à peine à réaliser : je ne suis plus seule dans ce merdier apocalyptique. J'ai frôlé la crise de nerfs tant de fois ces derniers jours, que la simple voix de la jeune femme m'offre un soulagement tel que j'en serais presque euphorique. "Uh, beau métier. C'est pas de chance de tomber sur une histoire pareille..." Malgré ma haine certaine face aux autorités qui nous on enfermé dans cet hôpital de malheur, je me sens désolé pour cette pauvre femme toute aussi perdue que moi au milieu de cette épouvantable connerie. "Et bien, je suis...j'étais chef étoilé." Je me corrige et ça me brise le coeur. Alors ça y est, on y est ? C'est ça la fin du monde ? Et en plus de ça elle débute ici, à Oakland. On nous a fichtrement menti : dans les films, c'était toujours à New-York bordel !

Je reste silencieux et me risque à jeter parfois un coup d'oeil sur le bricolage de Kaitlynn tandis qu'elle semble s'agacer aux milieux des fils. Un peu déconnecté à cet instant précis, je me contente de scruter l'horizon en l'écoutant parler. Sa voix est si réconfortante que si le froid mordant ne venait pas me rappeler que je suis tout à fait réveillé, j'aurais pu croire à un rêve. Soudain elle jure douloureusement, je me retourne soudainement, inquieté par cette alerte. "Est ce que ça va ?" Mais la jeune femme reprend presque aussitôt son oeuvre. Et finalement, le travail paye : le moteur se manifeste légèrement avant de s'éteindre à nouveau. Kaitlynn laisse alors exploser sa joie, et je l'encourage aussitôt, plus qu'heureux moi aussi : "Tu vas nous tirer de là !" Enfin, ENFIN la voiture démarre. Si j'avais perdu mon 1% de contenance restant, je lui serais probablement tombé dans les bras. Je crois que c'est le plus beau jour de ma vie.

Mais quand elle se redresse, elle me présente sa main ensanglantée. Aussitôt, mon sourire heureux et soulagé se métamorphose en grimace surprise et inquiète. Mais Kaitlynn me rassure : il ne s'agit que d'une blessure mineure. "Tu devrais regarder dans la boîte à gants, il y a peut-être des mouchoirs ou autre pour soigner ça !" Je lui suggère d'un air tout de même inquiet. Mais l'euphorie du moment reprend vite le dessus, et Kaitlynn ne semble même pas vraiment préter attention à la douleur. Le top départ est donné. "Je n'ai pas mes papiers pour le prouver, alors tu vas devoir me faire confiance !" Je réponds en souriant, d'un air amusé, et je n'attends pas plus longtemps pour quitter cet endroit. Je me sens en sécurité à l'intérieur de cette voiture, aux côtés de Kaitlynn, prêt à fuir cet hôpital horrible et ce cauchemar terrible le plus loin possible. J'ai enfin réussi ce que j'avais jugé maintes et maintes fois impossible au cours de cette (très) longue semaine de quarantaine. Aucun doute désormais : c'est le plus beau jour de ma vie.
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