Vous arrivez non loin des Studios Pixar. Dans vos prochains RPs vous détaillerez votre arrivée dans les rues longeant les Studios et surtout vous indiquerez l'entrée que vous choisissez pour entrer dans les Studios, et vous décrirez votre entrée dans le parc. Pour cela vous pouvez très bien ne pas finir un tour de jeu complet, ou même en faire plusieurs, libre à vous.
Attention, ce choix entrainera des évènement différents...

Avery n’en pouvait plus. Ces dernières semaines avaient été bien trop difficiles émotionnellement. La deuxième semaine s’était déroulée sans trop d’embuches. Avery avait appris à se servir de son revolver avec Fran et s’était rapprochée de chacun des membres du groupe sans trop de difficulté. Par ailleurs, elle avait découvert les joies de s’occuper d’un enfant grâce à Thomas. Une vraie terreur. Le simple fait de penser à ce petit bonhomme nouait l’estomac de la rouquine. Il était parti bien trop tôt. Fran avait raison, le ramener avait été une mauvaise idée. A présent, et à cause d'elle, tout le monde en souffrait.

Lorsque le petit était tombé malade, durant la troisième semaine, ils avaient tous cru à un simple rhume passager. Pourtant, sa maladie avait empiré de jour en jour, déstabilisant tout le groupe. Thomas était bien trop fiévreux, rien ne fonctionnait. Au fil du temps, ces symptômes s’étaient aggravés. Frissons, toux, douleurs de poitrine… Il avait été nécessaire de l’isoler afin d’éviter qu’il ne transmette son mal aux autres. C’était l’idée de Fran. Contente d’avoir lu toutes les notices de leur « pharmacie », Avery tenta de faire diminuer la fièvre de Thomas à l’aide de comprimés réservés à cet effet. Sans succès. La rouquine avait le cœur brisé. Thomas, d’ordinaire si enjoué, n’était plus que l’ombre de lui-même. Il pleurait beaucoup, posait de nombreuses questions auxquelles il était impossible de répondre. Des questions inquiétantes, aussi. « Dis Ave, je vais mourir ? » Merde. Ils ne savaient même pas de quoi il souffrait… Fran trouva rapidement la réponse à cette question sur Internet : Une pneumonie. D’après lui, il s’agissait d’une maladie infantile extrêmement répandue nécessitant un traitement régulier et spécial. Jack et Chelle partirent donc à la recherche de médicaments avec une liste précise de médicaments fournie par l’allemand.  Avery était inquiète, elle avait un mauvais pressentiment.  Ils n’avaient pas trouvés les médicaments.

Ce qu’ils redoutaient tous était arrivé. A l’aube du cinquième jour de la quatrième semaine, Fran apporta la mauvaise nouvelle. Thomas avait rendu son dernier souffle. La nouvelle avait été difficile à accepter. Un gamin. Un chouette gamin. Avery accusa difficilement le choc. Pourtant, face aux autres, elle tenta de garder la tête haute, d’être forte. Lorsque Chelle proposa d’enterrer le petit, tout le monde s’accorda à penser que c’était ce qu’il fallait faire. Mais la pire des choses possibles arriva. Alors qu’Avery était assise dans un coin de la chambre de Thomas, perdue dans ses pensées, le petit s’était relevé. Il n’était plus vivant, ça non, il était devenu l’un d’eux. Sa peau, pâle et grise était devenue terne. Chacun de ses mouvements rappelait une poupée aux membres articulés et de petits grognements échappaient de ses lèvres, à présent tordues. Avery, surprise, était restée totalement pétrifiée face à cette scène. Comment était-ce possible ? Personne ne l’avait mordu. A vrai dire, la jeune femme était terrifiée, incapable de bouger le moindre de ses membres. Elle ne pouvait pas « tuer » Thomas, non …

Jack, lui, avait eu le courage d’abréger les souffrances du petit. De sauver Avery. Cet événement n’avait pas manqué d’inquiéter le groupe, qui était persuadé de ne pouvoir être zombifié qu’en ayant été mordu. Il était impossible que Thomas ait été mordu. Ils l’auraient obligatoirement su.

Comme si le sort s’acharnait sur le groupe que formaient Fran, Chelle, Jack et Ave, les barricades dressées devant l’Hôtel cédèrent durant la nuit du septième jour, peu après qu’ils aient enterrés Thomas. Ou du moins, ce qu’il restait de Thomas… Une horde de zombie avait passé les portes du bâtiment, forçant les survivants à quitter l’Hôtel par la porte de derrière, détruisant leurs propres barricades.

Après avoir passé la nuit à Children Fairyland, le groupe décida de se mettre en route et de rester en perpétuel mouvement jusqu’à trouver une planque. Après avoir erré quelques heures dans les rues, remplissant leurs sacs de vivres et de médicaments supplémentaires, ils arrivèrent à la hauteur du Studio Pixar. C’est lorsqu’ils s’arrêtèrent non-loin du grand parking pour manger quelque chose que l’idée d’y entrer fut proposée. Ils en plaisantèrent d'abord puis, l’idée sembla soudainement géniale. Des barrières et des murs de protection, une surface énorme … Il fallait qu’ils tentent leur chance. Bien évidemment, c’était aussi prendre le risque de tomber sur quelques zombies ou humains … Mais ça valait le coup.

D’un commun accord, ils entrèrent donc dans l’enceinte du parc, traversant le parking.

Le groupe entre par l'entrée no 1

Un pied devant l’autre. Ne pas penser à autre chose. Il faut se contenter d’avancer. Sans penser. Sans réfléchir.
Ça reste drôlement difficile après ce qui s’est passé.

Le monde est illogique et cruel, selon moi. Si au moins Thomas avait pu mourir par la faute d’un de ces revenants. Il a fallu que ce soit quelque chose d’aussi stupide qu’une pneumonie. Fran aurait pu tirer une balle sur un rôdeur. J’aurais pu lui enfoncer mon couteau dans le crâne. Jack aurait pu l'assommer. Oui, nous aurions peut-être pu le sauver.
Mais nous sommes restés impuissants face à quelque chose d’aussi naturel qu’une vulgaire pneumonie. Ce n’est pas faute d’avoir essayer, Jack et moi avons recherché les médicaments. On s’est pourtant vite rendus compte que c’était peine perdue. Habituellement, une prescription d’un médecin suffisait à avoir ces médicaments. Un médecin qui nous faisait attendre quelques mois pour un rendez-vous. Nous pouvions voir un spécialiste aussi facilement, mais on réussissait tout de même à se plaindre. Ce qu’on était idiots.

Un pas. Un autre.

Après la mort de Thomas, j’avais suggéré qu’on l’enterre. Selon moi, c’est le minimum à faire pour un être qui quitte ce monde. Un dernier hommage qui lui montre que l’on pense, et que l’on pensera à lui. Les autres ont approuvés mon idée. Il pouvait désormais reposer en paix.
Je n’avais jamais eu aussi tort. Thomas s’est relevé, et c’est Jack qui l’a achevé. J’ignore s’il était vraiment vivant mais pour moi, sa vie lui a été volé une seconde fois. Et ça me rend malade. Ça nous rend tous malade. Mais on se remet en route, car après tout, on a rien d’autre à faire.

Je veux m’arrêter. Mais je ne peux pas.

Apparemment, nous n’étions pas les seuls à viser l’hôtel comme refuge. Une bande de zombis nous ont envahis, et nous avons été forcés de quitter l’endroit. Alors on marche. Encore et toujours. Nous jambes épuisés nous ont tout de même traînés un moment. Et nous sommes arrivés ici.

Enfin. Je m’arrête.

Les studios Pixar ont toujours fait partis de mes rêves de grande enfant. Petite, je rigolais devant Finding Nemo. À onze ans, j’ai pleuré dans les premières minutes de Up. À dix-sept, je souris devant les studios, et une lueur d’espoir m’envahis. On doit foncer,c’est notre chance ! Un endroit immense, avec des barrières partout.

Je regarde d’un côté. De l’autre. Et je marche encore.


Ça me semble désert. Comme un cadeau du ciel. Enfin, la chance est avec nous. Est-ce possible ?
Je sais bien que non. Cet endroit est peut-être vide à l’extérieur, mais à l’intérieur, on n’en sait rien. Alors on passe la clôture et on la ferme derrière nous.


Je me met à rire toute seule. Si on m’avait fait le coup, j’aurais sursautée. Mais je me contente de rire, avant de reprendre mon sérieux d’un seul coup.


Alors on marche. Un pied devant l’autre. Encore.

Nos armes dans nos mains, on avance. Sans bruit, ou du moins, on essaie.

Je me mordille la langue, la joue, les lèvres. c’est un tic idiot lorsque je suis angoissée. Ou lorsque j’ai un mauvais pressentiment. Ou bien les deux. Tout ce que je sais, c’est que j’avais bien raison de m’en faire.

Je m’arrête. Je devrais être heureuse. Mais mon ventre se sert.

Des voix. J'entends des voix. Non, pas des râlements. Des voix. Humaines, chaudes, en vie. Elles sont loin, mais bien trop proches en même temps.

Je ne pense plus. Mon esprit est vide. Un seul mot me vient en tête: Merde.

Je chuchote à mes compagnons:


Et je ris, encore, mais silencieusement cette fois. Car je ne me trouve pas drôle. J’ai peur. Je suis au bord de la crise.

Mais je ne dis rien, et j’attends qu’on avance.

Ils étaient dans une situation délicate. En fait, jamais encore leur situation avait été si mauvaise, au point où ils n'étaient jamais en sécurité. Ils n'avaient pas pu fortifier l'hôtel à temps et Franz savait pourquoi; ils avaient étés trop occupés à s'occuper de Thomas, qui était tombé malade.

Au final, la seule chose qu'il avait ressenti quand le garçon était mort, c'était qu'ils avaient perdu leur temps et leur énergie. Et puis à peine un ou deux jours après, ils étaient chassés en dehors de l'hôtel par les morts. Il ne pouvait s'empêcher de penser que c'était de la faute d'Avery et Michelle, qui avait ramené Thomas à l'hôtel. Si leurs forces avaient pu être concentrées ailleurs, ils auraient pu faire de cet endroit une véritable forteresse.

Évidemment, Franz ne leur avait rien dit de tout ça. Il ne pouvait pas se le permettre. C'était passé. Maintenant, ils devaient trouver un autre endroit où vivre et espérer éviter de rendre leurs vies plus compliquées avec des fardeaux. L'homme se contentait donc plus ou moins de suivre les autres ou de déambuler au hasard dans les rues.

Puis, il remarque le terrain, entouré par des clotures, avec un grand bâtiment derrière. Les studios Pixar. Intéressant. Surtout pour la barrière. Ils pourraient la renforcer assez facilement. Et avoir une cours extérieure sécuritaire lui manquait...




Ok, il avait prit un certain plaisir à s'être foutu de la gueule de Chelle. Cependant, il était vrai qu'ils avaient absolument besoin de cet endroit. Peu importe ce qu'il y avait en dedans.

Puis, il entendit les voix, que Chelle avait également entendu apparemment. Elle s'empressa de chuchoter ce qui semblait être une semi-blague gênée par le fait qu'elle ne semblait pas totalement à l'aise. Franz réagit en dégainant doucement son pistolet. Sa pelle était toutefois encombrante et pas très efficace... il devait se trouver autre chose.

Pendant qu'ils avançaient, il ralentit un peu, regardant autour, espérant peut-être trouver magiquement un objet qui saurait remplacer sa vieille pelle inutile.

[DEMANDE DE FOUILLE]

Malheureusement pour le groupe, cela faisait un petit moment que personne n'était entré. Et, les employés de Pixar en avaient quelque peu marre de baver devant Némo : de la chair fraîche, ça, en revanche ça leurs disait bien...

Alors, entre les blagues de Michelle, son rire, et Franz qui faisait un boucan d'enfer... ce qui devait arriver arriva.

Un groupe d'une dizaine de zombies sort précipitamment du parking, fonçant droit sur le groupe. Parmi eux des femmes, et même quelques enfants.

Ils avaient essayer, vraiment. La recherche de médicaments pouvant aider le petit Thomas s'est soldée par un échec. Après tout, tout était pillé. D'autres ont dû avoir fouillé la zone avant Mitchy et Jack, enlevant les maigres chances de survie du petit. Ils auraient dû prendre un maximum de médicaments quand ils étaient encore à l’hôpital. Mais qui aurait imaginé que ça se serait passé comme ça ? Jack s'en voulait énormément. Il avait réussi, par le passé, de sauver Thomas des morts-vivants, mais il put rien faire face à cette maladie.
Mort, il était mort. Ils avaient rien pu faire pour le sauver. Ce n'était plus qu'un corps sans vie parmi tant. Il allait lui manquer, vraiment. Michelle avait proposé un enterrement. Ils opinèrent tous. Le gamin rejoindra sa grand-mère, s'il y a quelque chose après cet enfer.
Mais Thomas n'était pas "totalement mort". Il s'était relevé, démontrant qu'ici, personne ne pouvait mourir simplement. Jack, tout comme les autres, ignorait comment c'était possible. Pas de rôdeurs, pas de morsure, pas de contact. Mais ce n'était pas le temps pour réfléchir. Il fallait agir avant qu'un autre soit mordu. Quelques secondes après y avoir penser, il se trouvait devant un enfant bel et bien mort, serrant le manche de sa poêle de toutes ses forces. C'était lui qui l'avait tué. Il essaya d'effacer ce passage de sa mémoire.

Le groupe du fuir quelques jours après, ils étaient plus en sécurité dans l'hôtel.

Ils arrivèrent devant les studios Pixar. Comment ? Allez savoir, aucun d'eux n'avait de GPS gravé dans sa tête et aucun Indestructible ne leur est venu en aide. Et Peter Pan, venant d'un autre studio, n'a sûrement pas tendu la main. M'enfin, ils y sont arrivés. Reste plus qu'à espérer que personne ne soit venu avant eux ou qu'il n'y ait plus de morts-vivant.
Ca serait ironique. Des mordeurs dans un studio d'animation. "A zomb's life", un pauvre petit zombie qui n'arrive pas à se faire d'amis, à cause de sa tendance à les dévorer, jusqu'au jour où il rencontre un Serpent, également exclu des autres... Jack secoua sa tête, la fatigue le faisait divaguer. Une histoire sur ces morts, comme s'il n'y en avait pas déjà assez comme ça.




Jack n'avait pas vraiment écouté ce que Chelle avait dit, mais franchement, ça ne semblait pas très encourageant, à en juger par la fin. Oui, il fallait qu'il fasse tous le temps attention, ne pas faire du bruit, ne pas se faire repérer, vérifier si les lieux sont vides ect., mais ça serait bien de ne pas penser qu'une petite erreur pourrait signifier leur arrêt de mort.

Des voix retentirent. Des voix ? Des grognements ? Il n'en savait rien. Mais voyant les autres prendre en silence leurs armes, il serra fortement sa poêle. Quoiqu'il arrivera, il veut se montrer utile, et surtout, il veut perdre plus personne.
Il entendit des grognements disctincts avant de voir des morts-vivants sortir. Chelle n'avait pas dit que d'autres avaient fait le sale boulot ? Il n'eut plus le temps de réfléchir là-dessus car déjà les premiers zombies foncèrent sur eux. Ils étaient nombreux. Peut-être même trop ? Jack lança un dernier regard au groupe, avant de donner un coup de poêle de toutes ses forces dans la direction de la femme morte devant lui.

Le membre 'Jack Daniels' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé de Réussite' : 2

Mais la chose réussit à esquiver aux derniers moments. Ces morts-vivants n'étaient pas sensés avancer dans le tas, sans réfléchir ? Ou c'est juste lui qui tombe sur des cas à part ? Il la vit, cette chose qui avait été une jeune femme, et derrière elle, un petit garçon. Il devait avoir l'âge de Thomas. Lui aussi avait-il perdu toute sa famille à cause des "extraterrestres qui rentre dans le corps des gens" ou bien était-ce lui qui les avait dévorés ? Il n'eut pas le temps d'y penser. Ce moment d’égarement arriva au mauvais moment. Car la mort-vivant se jeta sur lui. Et il hurla. Il espéra que quelqu'un lui vienne en aide, tout en essayant de l’assommer, en vain.

Le zombie qui arriva en tête n'eut même pas besoin de réfléchir à la personne qu'il allait dévorer en premier (OUI, les zombies ont ce genre de réflexion); Jack choisit pour lui en s'approchant du groupe de morts-vivants et en tentant de jouer de la poêle. J'ai bien dit tenter... Malheureusement pour lui, il était tombé sur un zombie habile qui esquiva sans trop de mal. "Oups" comme on dit... Sans que Jack ne puisse rien y faire, la femme se jeta sur lui et lui saisit le bras de ses mains ensanglantées alors que ça bouche tentait à tout prix de rencontrer la peau du garçon. Presque sensuel, tout cela...

Mais, pendant ce temps le reste du groupe n'était pas en reste : les 9 autres zombies avaient continué leurs chemin vers eux, les acculant plus ou moins les uns contre les autres. Seule Michelle semblait avoir une ouverture...

Les voix, elles n’étaient pas humaines. C’était trop beau. Un groupe de zombis, hommes, femmes, enfants… Malgré leurs différences, ils avaient tous un but commun: nous dévorer. Je vis mes camarades s’emparer de leur arme et je fit de même. Un couteau dans chaque main, je les serrai au point d’en avoir les jointures blanches. Je tachai de ne pas trembler. Inspire et expire, qu’ils disent. Mais en les voyant approcher, mon souffle devint de plus en plus court. Peut-être un jour serais-je capable de les voir approcher sans paniquer ?

Mais pas pour le moment. Tout ce que je peux faire, c’est respirer de manière saccadée en serrant mes couteaux au point d’en avoir mal. Et de les regarder approcher. Je modifiai légèrement ma posture, prête à bondir sur cette chose, qui fut peut-être un jour un producteur talentueux et séduisant -qui sait-, lorsque je l’entendit crier. Un regard me suffit pour comprendre que Jack était dans de sérieux ennuis, et un autre coup d’oeil pour voir que j’étais la seule à être disponible à l’aider.

Inspire. Expire. Et je bondis sur la ‘’femme’’ qui attaquait Jack. Pas le temps de réfléchir. Je la visai des deux couteaux. Comme l’éclair. Il n’y a pas une seconde à perdre.

Le membre 'Michelle Levinson' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé de Réussite' : 10

C’est sans réfléchir que, le souffle court, je me jetai sur la bête. Armée de mes deux couteaux, en un seul bon. «Tu peux le faire.» Un seul coup dans la tête aurait suffit. Assez pour sauver Jack. À cette distance, avec deux armes, par derrière… Impossible à rater.

Je plantai mon couteau droit dans sa chair. Mais au mauvais endroit. Un coup dans le bas du cou. Un humain en serait mort. Mais ils ne sont pas humains.

Mon arme toujours plantée dans le corps du mort-vivant, je tentai de la retirer, en vain. J’avais beau tirer de toutes mes forces, il ne bougeait pas. Je me sentais molle, faible… En y réfléchissant, je ne crois pas avoir eu assez de force à ce moment pour réussir à retirer un couteau. Alors je le remuait dans tous les sens et, suite à un mouvement de la femme, fut prise à court. La main toujours accrochée au couteau planté en elle, son geste me fit perdre pied et je m’écroulai au sol.

Je le vois encore, se débattant. Mon coeur qui bat à la chamade. Mes membres qui tremblent violemment. Je dois me relever. Le sauver. Je le dois, il le faut !

Mais je ne peux pas.

Neuf zombars. Neuf putain de zombars, même. Avery passa sa main droite dans ses cheveux d’un geste nerveux, elle n’en croyait pas ses yeux. Non pas qu’elle ne soit pas habituée, loin de là. Elle était plutôt dépitée. Désespérée de toujours se retrouver dans des situations de ce type. Parce que décidément, ils n’avaient pas de chance. Zéro. La jeune femme se figea sur place. L’essentiel était de ne pas agir précipitamment. Penser. Calmement. Trouver une idée. Avant même qu’Ave ne puisse exposer l’une de ses idées au groupe, Jack se fit attaquer par l’un des morts, qui semblait le trouver à son goût. Brandissant vaillamment sa poêle pour se défendre, le jeune homme manqua cependant le zombie qui profita de l’occasion pour saisir son bras, n’annonçant rien de bon. Avery ne put s’empêcher de faire un pas en avant pour réagir mais s’immobilisa presque aussitôt. Il lui était impossible de faire quoi que ce soit sans se faire dévorer elle-même.

La situation dans laquelle le groupe se trouvait était extrêmement périlleuse. Encerclés par les mordeurs, ils n’avaient que très peu d’angles d’attaques et étaient tous pris au piège. Tous, sauf Chelle. Avery, dont les yeux allaient et venaient des zombies qui l’entouraient à ses amis, prit une grande inspiration et plongea l’une de ses mains dans la poche de son grand sweat afin de s’emparer de son revolver. Pourtant, la jeune femme abandonna rapidement l’idée de tirer et laissa son arme là où elle était. De toute manière, elle ne pouvait rien tenter dans sa position.

Alors que Chelle tentait de venir en aide à Jack, qui s’était – il faut bien le dire – fichu dans un sale pétrin, Avery retenait son souffle. La rouquine avait confiance en l’adolescente car malgré le fait que Chelle soit encore jeune, elle était habile et rapide. Cependant, Avery craignait que l’angoisse ne lui fasse perdre ses moyens ou que les zombies prennent le dessus… « Allez… Tu peux le faire…. » marmonna-t-elle, plus pour elle-même qu’autre chose, n’osant pas hausser la voix par peur de précipiter les zombies qui les encerclaient Franz et elle. Le couteau de la brune s’enfonça dans la chair d’une femme dans un bruit répugnant, lui arrachant un grognement inhumain. Raté. La lame de Chelle s’était plantée au mauvais endroit, manquant de peu d’achever celle qui semblait avoir autrefois été une mère de famille à présent assoiffée de chair et de sang. Avery déglutit avec peine. Jack et Chelle étaient en mauvaise posture, tout comme Franz et elle.

Avery, qui avait observé l’action de Chelle en tâchant de ne pas se faire dévorer par ses assaillants, recentra son attention sur Franz et elle. Il fallait absolument qu’elle trouve un moyen de se sortir de là. Elle ne pouvait pas laisser mourir deux membres de sa nouvelle famille sans rien faire, c’était impensable. La rouquine, restée immobile depuis quelques minutes afin de ne pas attiser la rage des zombies qui les entouraient, se décida à bouger après avoir rapidement évalué la situation. Avery, grâce à sa bonne condition physique et son endurance, était rapide et très agile. La jeune femme, se tourna vers Fran et se pinça les lèvres. « Fais-moi confiance. »  se contenta-t-elle d’annoncer avant de se jeter en avant afin de tenter de se dégager du cercle que formaient les zombies autour d’eux, espérant être suffisamment rapide pour leur échapper…

Le membre 'Avery Carter' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé de Réussite' : 13

Avery vit le décor tourner autour d’elle à une vitesse fulgurante tandis qu’elle roulait sur le sol. Lorsque la jeune femme rouvrit les yeux, sans une seule égratignure, elle se trouvait derrière les zombies. Cela avait été d’une facilité presque déconcertante. La rouquine se redressa en un rien de temps et sortit son revolver de sa poche d’un geste rapide mais fébrile. Il ne fallait pas qu’elle rate sa cible, surtout pas … Avery pris une profonde inspiration et plaça son corps comme Franz lui avait appris, relevant le bras face à elle. Elle visait le zombie qui menaçait méchamment Jack et Chelle. Il fallait qu’elle réussisse.

Le membre 'Avery Carter' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé de Réussite' : 10

Résultat du lancer de dé : 10
Compétence tir (25) : +2.5
Résultat : 12.5 – Réussi de justesse.

Lorsque la détonation retentit dans les airs, Avery espéra que son tir atteigne sa cible en pleine tête. A vrai dire, son tir n’était pas exactement centré et elle avait incroyablement peur de blesser l’un de ses amis. Son angoisse s’amplifia lorsqu’elle se rendit compte que son tir n’attendrait pas le zombie. Pourtant, par chance, le mordeur se déplaça de peu. Tout juste assez pour que le tir l’atteigne en pleine tête et qu’il tombe lourdement sur le sol.

Un de moins. Ouf. S’ils avaient fait moins de bruit, ils ne se seraient probablement pas retrouvés dans une situation pareille… Songeant à cela, Avery jeta un regard rapide autour d’elle et, dans l’urgence, donna un coup de pied monumental dans une poubelle qui se trouvait près d’elle, qui s’écroula dans un grand fracas.

« Vous avez faim ? Venez me chercher ! »

Son but était simplement d’essayer de libérer ses amis de la barrière de zombie. Si besoin, elle pourrait courir très vite pour leur échapper, elle ne se faisait donc pas de soucis. Tout ce qu’elle espérait, c’était de ne pas en rameuter d’autres …

Le membre 'Franz Brückmann' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé de Réussite' : 19, 1, 13, 10

Le Mort s'acharna, ne laissant aucun moment à Jack de tenter ne serait-ce qu'une maigre attaque. Il était sur le point d'abandonner, ne voyant aucun moyen pour s’échapper. Mais d'un coup la Chose poussa un grognement et recula de quelques pas et Jack profita de ce moment d'inattention pour s'éloigner de quelques pas du Mort-Vivant. C'est là qu'il vit Chelle, et son couteau planté dans la base du cou. Il ne sait pas ce qui l'étonne la plus, voir Michelle, comme une personne irréelle, qui est venue le sauver alors qu'il n'y croyait plus ou le fait que la Chose bougeait encore, malgré le couteau qui était planté dans un endroit qui aurait dû lui être fatal. Il la vit tomber, alors qu'elle essayait de retirer sons arme. Le zombie semblait ne pas avoir été perturbé par le coup et allait revenir à la charge. En tout cas, il l'aurait fait si un coup de feu n'aurait pas retenti et s'il ne se serait pas effondrer. Il tomba à côté de Jack, qui n'avait pas vraiment compris ce qui se passait mais en relevant les yeux et en voyant Avery, il comprit qu'il lui devait la vie. A elle et à Michelle. Puis Avery donna un coup de pied dans une poubelle, la renversant et provoquant un grabuge incroyable. Pourquoi elle faisait ça ? Elle va attirer tous les mort-vivants sur elle... Une ampoule s'alluma au-dessus de la tête de Jack. Et sursauta pour la deuxième fois en entendant les tirs de Franz. Trois zombars de moins. Il était impressionné, surtout qu'il a réussi qu'à se mettre en danger aujourd'hui. Tsss, vraiment minable.
Jack se remit en place, reprenant sa poêle et en croisant les doigts que cette fois-ci elle ne lui ferait pas défaut. Car franchement, c'était chaud. Il observa quelques instant son "arme" et se jura que soit il l'améliore, soit il en prend une deuxième. Pour des raisons de survies, évidemment. Car franchement, il aura beau adorer sa poêle, elle est efficace que quand les zombars ne la voient pas venir, et en plus pour que ce coup ait la moindre d'impact sur eux, faut la lancer de toutes ses forces. Ce qui n'est pas idéal vu que la plupart du temps, ils se trouvaient dans un lieu trop restreint pour prendre de l'élan. Son regarde dévia vers la manche et se demanda s'il l'enfonçait par derrière dans le crâne d'un des montres, ça le tuerait. Peut-être que ça marcherait mieux que ses petits coups de poêle... Faudra à tout prix essayer. Il se rapprocha par derrière d'un d'eux. Il était plus petit que les autres. Un enfant. Pendant quelques instant l'image d'un Thomas souriant se superposa mais Jack balaya vite cette pensée. Si il a réussi à "tuer" (parle-t-on vraiment de tuer quand il s'agit de personnes déjà mortes ?) ce qui restait du petit garçon, il pourrait en faire de même pour lui. Le jeune homme reprit la même position qu'il avait pris avant d'être attaqué mais contrairement à l'autre fois, il utilisera le manche de la poêle comme arme. Dans l'espoir que cette fois-ci il réussirait.

Le membre 'Jack Daniels' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé de Réussite' : 6

Il enfonça le manche dans le crâne de l'enfant-mort mais celui-ci ne sembla pas ressentir grand chose. Il poussa ce qui semblait être un grognement avant de secouer sa tête et continuer son chemin, comme si de rien était. Jack resta abasourdi. Non seulement, il n'avait pas réussi son coup, mais en plus celui-ci ne réagit pas. Jack regarda autour de lui, se demandant ce qu'il pourra bien faire pour enfin pouvoir servir à quelque chose. Il réfléchissait 100 à l'heure et se dit que le mieux serait d'éloigner les mort-vivants de ces camarades avec des coups de poêles. Des coups de poêle qui les feront que s'éloigner, sans les tuer, en attendant de trouver une meilleure idée...

Après mon échec lamentable, je croyais que c’en était la fin. Pour Jack, et pour moi si je ne bougeais pas. Mais avant d’avoir eu le temps de réagir, j’entendis un coup de feu, puis un bruit sourd. Je relevai la tête vers Jack, maintenant allongé aux côté de la femme qui lui avait sauté dessus. Je remarquai qu’elle avait maintenant un trou dans la tête et je tournai la tête pour voir qui lui avait fait cette blessure. Mes yeux se posèrent sur Avery, le pistolet toujours dans les airs. Je lui offrit un regard de soulagement, qui était supposé servir de remerciement. Puis je me souvins de Jack et me relevai. Je m’approchai de lui au pas de course, ou presque.

Je voulais m’excuser. M’excuser d’avoir été aussi lamentable alors que je voulais l’aider. M’excuser de n’avoir rien pu faire pour lui. M’excuser que, par la faute de mon incompétence, si nous avions été seuls, il ne serait plus là. M’excuser qu’à cause de moi, il aurait pu quitter ce monde dans d’atroces souffrances.

Mais on n’avait pas le temps. Je lui tendis ma main avec un sourire soulagé. À peine était-il debout qu’un bruit assourdissant et métallique nous provint. Avery avait fait tomber une poubelle et dit quelque chose. J’en restai choquée. Pourquoi faire autant de bruit alors que c’était justement ce qui les attirait ? Puis je compris. Décidément, y en avait des pas bêtes dans notre groupe.
Puis, un coup de feu me fit sursauter. Mais je ne pris pas la peine de me retourner. Je savais que c’était Fran qui avait tiré, et je savais que les trois tirs qui suivraient nous aideraient.

Je pris tout de même la peine de compter leur nombre. Ils étaient six à présent. Je me tournai vers Jack pour lui proposer une attaque à deux, mais il était déjà parti. Gambadant, tel un chevalier trop courageux vers sa cible, pour montrer à sa belle à quel point il était vaillant. Mais étrangement, son merveilleux compte se transforma en jolie comédie lorsqu’il rata sa cible. Encore.

Je ne pu m’empêcher de sourire. Étrangement, le voir balancer sa poêle dans tous les sens, en vain, me rassurait. Je savais qu’il était toujours là, qu’il se battait encore et qu’il se battrait toujours. Et je savais aussi qu’un jour, et dans pas si longtemps, sa poêle atteindrait quelque chose.

En attendant, je courrai vers l’enfant qu’il avait râté.

Ne pense pas à Thomas. Ne pense pas à Thomas. Ne pense pas à Thomas.

Je priai pour ne pas manquer ma cible. Pas encore. Je vous en pris.

Le membre 'Michelle Levinson' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé de Réussite' : 1