« Franchement, il y en a marre. Marre de ces trous du cul en treillis avec des armes automatiques qui arrosent aussi bien les macchabés moisis que les humains sentant bon la menthe ; ils arrosent même les plantes vertes du jardin de Rosilda avec leur lance à incendie intégrée, c’est dire jusqu’où ils poussent leur outrecuidance. Franchement, ils dépassent allègrement les bornes ! Et ils se croient à l’abri, là bas, derrière leur palissade grillagée séparant les quartiers infectés des quartiers sains ? Sérieusement ? Mais nous avons déjà fait péter les murs de l’hôpital, nous sommes prêt à recommencer avec leur merde construite à la va-vite ! Il n’y a pas de raison de se faire tirer comme des lapins sous prétextes que nous sommes enfermés avec ces morts vivants de malheurs ! Les carottes elles sont bonnes mais la comparaison s’arrête là merde. SOULEVEZ-VO… »

Une détonation claqua dans l’air matinal, et le mégaphone que le type tenait dans sa main pour ameuter les foules, et certainement les morts du coin, tomba par terre en même temps que le corps du bonhomme. En même temps, il fallait être con pour gueuler ce genre de chose en face des barricades érigées par l’armée pour contenir et les morts, et les vivants, vecteur potentiel de la transmission de la maladie. Néanmoins la contestation enfle dans les rues d’Oakland, et elle n’est pas le fait des zombards et autres conneries de ce genre. Non, il s’agit là d’un mouvement populaire initié par les survivants qui, en plus de survivre justement dans des conditions déplorables, se retrouvent obligés de passer entre les balles des militaires qui essayent d’exterminer la menace une bonne fois pour toute en ne faisant pas de quartier. Une chance encore que tout cela se passe dans une ville, ils auraient été capable de raser la zone au Napalm pour moins que ça.

Vous êtes à la porte d’entrée dans la zone contaminée de Park Boulevard, passage presque obligé pour aller dans le quartier d’Oakland Hills pour les familiers de la ville.  Le barrage semble s’étendre sur plusieurs mètres, coupant le boulevard au niveau de l’école élémentaire Edna Brewer, continuant dans des rues adjacentes pour bloquer toute tentative d’intrusion. Il semblerait que pas mal de corps jonchent les abords des palissades, signes que les militaires ne font pas de quartier. Seulement voilà, toutes les lumières du barrage sont éteintes, et personne ne semble être visible. Enfin… Vous n’êtes surement pas seuls, le pauvre bougre faisant un vieux remake du morning live version apocalypse n’avait pas été terrassé par une rupture soudaine d’anévrisme.

Soudainement, un gamin se précipita dans la rue, attrapa le mégaphone et se sauva alors qu’une balle ricochet sur le macadam à l’endroit précis où il se trouvait la seconde précédente de son existence. Il alla se planquer derrière le muret de l’enceinte de l’école… Les tirs semblaient venir d’en face.

Spoiler:

Le décor est plus ou moins posé, vous pouvez agir comme bon vous semble, aller vers le PNJ, s'en éloigner, prendre le barrage de front, chercher des failles, essayer de débusquer le tireur, qu'importe, vous êtes libres !!
Sachez cependant que vous êtes libres de mourir aussi si vous jouez aux cons x) !

Pour toutes questions, ce topic est fait pour, si quelque chose n'est pas net, tout ça !

Puis le plus important, j'espère qu'on va bien s'amuser ensemble Bon courage les enfants ! Mon petit doigt me dit (ou est-ce Tante Christie ??) que ça va bien se passer !