Re: Heureusement, il reste des gens biens dans ce monde de merde [Ingvar]
Dim 22 Mai - 20:25
Vous longez le mur menant à l'arrière, bifurquez au coin et atteignez la fenêtre toujours ouverte, heureusement. Ingvar, d'un ton à mi-chemin entre l'agacement et la nervosité, vous enjoint de vous dépêcher. Tu laisses la femme rentrer et fronces les sourcils à la dernière remarque du géant : depuis quand les zombies sont-ils assez intelligents pour se rappeler quelque chose plusieurs minutes plus tard ? Cependant, tu choisis d'attendre d'être en sécurité à l'intérieur pour lui répondre.
Une fois tout le monde entré, tu fermes la fenêtre et déplaces un meuble pas trop lourd qui permet de cacher la vue si un éventuel zombie passe par là.
Tu approuves mentalement la démonstration de force de Ingvar : ça pourrait dissuader la famille de faire quelque chose que tout le monde regretterait. Tu as beau avoir voulu leur donner une chance, tu ne leur fais pas confiance pour autant. Tu ne peux juste pas te résoudre à rester là, les bras ballants ou à discuter des morts éventuelles de gens alors qu'un coup d'œil à l'extérieur suffirait pour être fixé. Tu sais que ça te perdra à un moment ou à un autre mais ce temps n'est pas encore venu.
Tu hoches la tête aux consignes d'Ingvar et donnes une tape dans le bras de l'homme. «
Venez m'aider. » Le regard qu'il pose sur toi et terrorisé. Maîtrisé, mais tu lis combien il a peur pour sa famille et pour lui-même. Il déglutit et te suit avant d'attraper l'autre bout de table que tu as empoigné et qui devait sûrement appartenir à la section café/bar de la station service. Vous la retournez et la collez contre l'une des grandes fenêtres. Ca ne monte pas jusqu'en haut mais ça sera suffisant pour empêcher les zombies de voir par-dessus.
Ingvar s'active de son côté et tu en profites pour revenir sur ce qu'il a dit tout à l'heure : «
Y a aucune chance pour que les zombies se souviennent de les avoir vus disparaître au coin d'un mur. Si on se cache et si votre petite fille se calme, on sera sauf. On a encore quelques minutes, je pense. » Tu t'adresses exclusivement à l'homme sur au milieu de tes paroles. Il hoche la tête et parle à sa femme dans une langue que tu ne comprends pas. Du polonais, il te semble. La femme acquiesce simplement et tente davantage de calmer l'enfant. Vous, vous continuez à mettre tout ce que vous pouvez devant les fenêtres.