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 How long will I hold you ? As long as I live through you. Alexou & Willou
William Hawke
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How long will I hold you ? As long as I live through you. Alexou & Willou   
Mar 15 Déc - 5:06
How long will I hold you ? Alexou&WillouIl a menti. Il m’a menti. Je n’en reviens pas, je n’arrive toujours pas à y croire. Ce n’est pas possible. Alex, la prunelle de mes yeux, comment a-t-il pu faire ça ? A quel moment est-ce que nous nous sommes perdus ? Je n’arrive pas à savoir et j’en ai le cœur un peu plus brisé. Je crois que tout est de ma faute en plus. J’ai donné de la morphine à Alexander quand il s’est fait tirer dessus, en croyant bien faire. Tout ce que je voulais, c’était qu’il n’ait pas mal, et voilà que je lui ai créé une addiction. C’est ça aussi de jouer au médecin quand on ne sait pas vraiment ce qu’on fait. Quel con. Je m’en veux tellement. Je m’en suis rendu compte rapidement pourtant, il avait promis d’arrêter. En fait, il avait même promis qu’il avait déjà arrêté. Et moi, j’y ai cru. Pourquoi est-ce que j’aurais douté ? J’ai une confiance aveugle en Alex, je l’ai toujours eue. Jusqu’à aujourd’hui je crois. Il fait nuit depuis un moment, Kait et River doivent dormir depuis longtemps. Nous avons barricadé une petite maison pour pouvoir être tranquilles pour la nuit. Je fixe le plafond, allongé dans le lit que je partage avec mon amant. La place à côté de moi est encore tiède et j’hésite à me lever. Si je me lève, si je le rejoins, il n’y aura plus de doute. Je ne sais pas si j’ai envie de faire face et pourtant, un bruit dans la pièce d’à côté me force à me redresser. Assis sur le lit, j’essaie de rester calme. J’ai le cœur qui bat à 100 à l’heure, les mains moites et la gorge sèche. J’ai peur de ce que je vais trouver, j’ai peur de voir Alex dans un sale état. Il croit que je ne remarque pas son regard flou et son air absent quand il reprend de la morphine, que je ne capte pas les moments où il se faufile loin de moi en croyant que je dors. Mais je ne dors pas, pas quand il s’éloigne de moi. J’ai besoin de la chaleur de son corps contre le mien pour trouver le sommeil, alors il me réveille à chaque fois. Il ne le sait pas, j’ai toujours fait semblant de dormir. Parce que je ne voulais pas savoir réellement qu’il continue à prendre de la drogue.

Mais ce soir, je craque. J’ai l’impression qu’il ne se rend compte de rien. Il est toujours absent, il a perdu cet air heureux qu’il avait parfois avec moi, il ne me touche même plus. J’ai l’impression d’être devenu un étranger à ses yeux et je n’en peux plus. Ça fait un peu plus d’une semaine que ça dure et c’est beaucoup trop. J’ai tellement peur de le perdre à jamais, de ne plus jamais retrouver notre parfait amour. Un sanglot m’échappe et j’essaie de me reprendre, je respire profondément alors que j’ouvre la porte en essayant de faire le moins de bruit possible. Peut-être que je me trompe ? Peut-être qu’il est en état de choc et que c’est pour ça qu’il n’arrive pas à dormir ? Oui, il doit vouloir faire le point, c’est pour ça qu’il se referme sur lui-même. Après un tel traumatisme, n’importe qui ferait ça… J’essaie de me persuader alors que je marche le plus lentement possible dans le couloir. J’essaie de me convaincre de faire demi-tour et d’attendre mon amour dans notre lit. De le prendre dans mes bras, de le serrer très fort et de me rendormir à ses côtés. Pourtant il y a une force étrange qui me pousse vers le salon, d’où une faible lumière s’échappe. Je me dirige à l’aveugle, en laissant glisser mes doigts sur les murs pour savoir où je vais.

La porte du salon est fermée, je pose la main sur la poignée avec une boule au ventre. Si Alex tient vraiment sa promesse, il n’y a pas de mal à ce que je le rejoigne dans la nuit pour lui parler un peu non ? Dans un élan de courage ou de simple folie, j’appuie sur la poignée et j’ouvre dans un parfait silence pour une fois. Je ne crois même pas qu’il m’ait entendu. Je le vois à peine, je distingue sa silhouette assise sur une chaise, à moitié affalée sur la table. Il bouge, d’ici je crois voir qu’il est en train de préparer je ne sais quoi. Enfin si, je sais. « Alex..? » Ma voix a une sonorité bizarre, déformée par tous les sentiments qui me compressent le cœur. La tristesse, la déception, la colère aussi je crois. Pourquoi ? Pourquoi bordel ?! Alex sursaute et je m’approche un peu. « Tu aurais pas oublié de me dire un truc ? » Je lutte de toutes mes forces contre les larmes et je me plante devant lui avant de croiser les bras. Je me sens trahi, par celui que j'aime tellement. Je lui en veux de toutes mes forces, de ne pas avoir tenu sa promesse, mais surtout de ne m'avoir rien dit. De m'avoir laissé croire que tout s'arrangeait.

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Alexander Clavell
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Re: How long will I hold you ? As long as I live through you. Alexou & Willou   
Jeu 17 Déc - 0:37
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Re: How long will I hold you ? As long as I live through you. Alexou & Willou   
Jeu 17 Déc - 2:20
How long will I hold you ? Alexou&WillouLa réponse d’Alex me fige sur place. J’ouvre de grands yeux tellement je suis surpris, oubliant ma colère l’espace d’un instant. Le ton qu’il a pris m’a coupé le souffle, comme s’il m’avait mis un coup de poing dans le ventre. C’est un cauchemar, je vais bientôt me réveiller dans un lit un peu miteux, mais avec mon amour serré contre moi. Je ne demande que ça, juste être avec lui, heureux comme on a pu l’être. Je ne veux rien, je serais prêt à tout abandonner pour lui, pour qu’il arrête de mentir. Pour qu’il accepte que je l’aide. Je lui en veux tellement de m’avoir menti comme il l’a fait, alors que je pensais avoir sa totale confiance. Et son regard plein de haine, je le déteste. La colère reprend rapidement le pas sur la surprise, parce que je ne sais pas comment réagir à une telle violence de la part de mon amour. Je ne comprends pas pourquoi à cet instant, j’ai l’impression qu’il me déteste de toutes ses forces. Je lui en veux à crever de ne pas m’avoir avoué que ça n’allait pas, de m’avoir éloigné de lui juste pour pouvoir se piquer tranquillement avec sa morphine de merde. Ou peut-être que c’était moi qui fermais les yeux délibérément ? Est-ce qu’il a essayé de m’appeler à l’aider, est-ce que je l’ai ignoré exprès ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. J’enferme ma panique dans la colère. La fiole sur la table, la seringue, j’ai envie de les prendre pour lui balancer à la tronche. Et quand il se lève, c’est pire. Je le regarde s’approcher de moi avec un sourire que je ne lui connaissais pas. Je serre les dents pour rester impassible alors que j’ai l’impression qu’on me déchire le cœur. Le corps entier. J’ai l’impression que je vais tomber par terre, mourir ici. Que c’est lui qui va me tuer d’un regard. Je ne dis rien parce que je crois que je vais fondre en larmes. Je serre les poings, j’essaie de respirer même si je crois que mon cœur ne bat plus. Chaque inspiration me fait mal à en crever.

Et finalement je craque. Parce que j’ai trop mal, parce que je déteste sa façon de me regarder et de me parler. Parce que l’homme en face de moi, ce n’est pas celui que j’aime. Lui, il me plonge dans la détresse la plus profonde sans la moindre considération pour moi, il est égoïste et cruel, il est plein de haine. Mon Alexander, celui que j’aime du plus profond de mon cœur, il n’est pas tout ça. Il m’aime. Et celui là, je crois que c’est tout l’inverse. « Personne t’a forcé à mentir, tu l’as fait tout seul comme un grand. » Moi aussi je suis méchant, parce que je ne sais pas quoi faire d’autre. Alors quand il s’approche un peu trop de moi, je n’arrive pas à me maîtriser et je le repousse sans aucun ménagement. Personne ne l’a obligé à mentir, c’est vrai, et s’il était dans son état normal il saurait que j’aurais été là pour le soutenir, à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, aussi longtemps qu’il l’aurait fallu. S’il était dans son état normal, il saurait que je suis encore prêt à le faire malgré la colère, malgré la déception et tout le reste. Parce que je l’aime plus que tout, plus que tous ces sentiments que je ne pensais jamais ressentir à son égard. Il a l’air outré que je l’aie poussé comme ça, et pendant un instant j’espère ne pas lui avoir fait mal. Ou peut-être que si. Pour qu’il se rende compte que je suis là, que se piquer n’arrangera rien, qu’il se comporte comme un con aussi. Seulement une fois qu’il est loin de moi, j’ai l’impression que les quelques pas qui nous séparent prendraient une éternité à traverser. J’ai l’impression d’avoir bâti un mur immense entre nous. Qu’est-ce que j’ai fait ?

La panique s’empare de moi, qu’est-ce que j’ai fait ? Je veux remonter le temps, je veux l’attirer plus près de moi, le serrer dans mes bras. Je veux insister quand il me dit que tout va bien et qu’il n’a plus besoin de morphine. Je veux me réveiller pour l’empêcher de se glisser hors du lit pour aller se piquer. Je veux qu’on me donne du temps, qu’on me redonne celui qu’on m’a pris et qu’on me rende l’homme que j’aime. Je suis écrasé par la douleur, par la souffrance de le voir si loin. Alex. Mon Alex. Reviens s’il te plaît. La colère, elle est partie. J’essaie de la retrouver. Moi aussi je veux être méchant, je veux lui briser le cœur comme il l'a fait avec le mien. Je meurs d'envie d'être odieux avec lui. J’essaie de m’énerver à nouveau pour ne pas sombrer, mais c’est trop tard. La peur m’écrase, la peur de le perdre. La vérité c'est que je suis faible et que je l'aime beaucoup trop pour essayer de me venger. Pour même essayer de lui tenir tête alors qu'il m'envoie chier en toute injustice. Et alors que mes doigts tremblent une fois de trop, des larmes me montent aux yeux sans que je ne puisse rien y faire. Elles emportent tout sur leur passage. Quand elles se mettent à dévaler mes joues, je n’ose plus regarder Alexander. Je recule à mon tour, jusqu’à trouver quelque chose pour m’appuyer dessus, parce que je ne tiendrai pas sinon. Je prends un temps pour essayer de me reprendre, de ravaler mes larmes et d’avoir l’air à nouveau au moins un peu fâché. Pourtant il pourrait inventer l’excuse la plus nulle du monde, je le pardonnerais sans réfléchir. « Pourquoi..Pourquoi tu m’as rien dit ? » Je ne veux pas qu’il ait mal. Je veux qu’il soit heureux, je veux le rendre heureux, qu’il n’ait plus besoin de prendre de la morphine pour se sentir bien. Est-ce qu’il m’aime encore assez pour que je puisse lui redonner le sourire ? C’est maintenant la seule question qui résonne en moi. Je donnerais ma vie pour ne pas le perdre cette nuit.

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Alexander Clavell
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Re: How long will I hold you ? As long as I live through you. Alexou & Willou   
Ven 18 Déc - 2:41
Personne ne m'a forcé à mentir ? Un nouveau sourire étire mes lèvres alors que je hoche la tête. Oh allez, combien de temps est-ce qu'il va continuer à jouer les aveugles ? « Tu vas tout me mettre sur le dos mh ? » Je hausse les épaules puisque je ne peux pas ouvrir les yeux à sa place, et je me résigne à affronter son air fâché. Visiblement il ne changera pas d'avis si facilement. Ça tombe bien, moi non plus. Il est temps de se dire les choses en face, sans que je ne cède à ses petits caprices de prince de l'amour si facilement. Je le fixe avec une lueur de défi dans le regard, parce que je ne laisserai pas me juger alors que c'est de sa faute si j'en suis là maintenant. Je le fixe avec ce demi-sourire provoquant, et je m'approche un peu plus. Après tout, il a beau jouer les amoureux mécontents, mais qu'est ce qu'il va faire pour m'arrêter mh ?

C'est là que je le vois s'approcher de moi à son tour. Brièvement, brutalement. Il fait un pas en avant, et il me repousse avec force. Je suis forcé de reculer pour ne pas tomber, et soudain je perds mon sourire. Qu'est ce qui lui a pris ? Est-ce qu'il s'est cru en danger ? Cette idée me serre le cœur. Je lui en veut peut-être pour m'avoir interrompu, mais jamais – ô grand jamais – je ne serais capable de lever la main sur lui. Ou bien est-ce qu'il ne m'aime plus ? Est-ce trop dur pour lui de me voir comme je suis réellement ? Est-ce que tout est fini entre nous ? Je ferme mon visage pour ne pas lui montrer à quel point je m'effondre, et je respecte cette nouvelle distance qu'il a décidé d'instaurer. Je n'ai plus la force de me battre avec lui. Je veux qu'il m'aime comme je suis, ou qu'il ne m'aime plus du tout. Quoi qu'il décide de faire, je serais toujours prêt à mourir pour lui. Je ne peux juste plus supporter de faire semblant plus longtemps. Alors tant pis si je dois affronter ses regards culpabilisants et ses reproches cinglantes. Tant pis si je dois renoncer à son amour. Le mien n'aura aucune limite pour lui, jusqu'au bout.

Et puis soudain je vois les larmes lui monter aux yeux et couler doucement sur ses joues. Je serre les dents alors que mon cœur tombe en miettes, parce que c'est précisément cette vision que je voulais éviter. Maintenant j'ai l'impression de brûler de l'intérieur. Je sens que je pourrais pleurer à mon tour, mais je suis trop faible pour en trouver la force. Je passe une main sur mon visage et j'ai l'impression que le sol se dérobe sous mes pieds. Je recule sans quitter William de vue et je cherche la chaise dans mon dos à tâtons. Lorsque enfin je mets la main dessus, je me laisse tomber dedans et je passe une main un peu paniquée dans mes cheveux. Qu'est ce que je vais faire maintenant ? William ne m'aime plus. Les yeux grands ouverts, je fixe le vide et je vois tout mon monde s'écrouler sous me regard ébahi.

Je crois que je suis en train de me demander comment je vais bien pouvoir continuer à avancer sans William lorsque sa voix me tire de mon ahurissement. Je relèves les yeux, et mon regard s'attarde un instant sur la seringue à quelques centimètres de moi. Je ne suis pas prêt à avoir cette conversation maintenant. Non seulement je n'en est pas envie, mais en plus j'ai les oreilles qui bourdonnent. Je me force à tourner la tête vers William pour lui répondre, et je fronce les sourcils comme si la réponse était évidente. « Parce que je ne peux pas arrêter. » J'hésite encore un instant, avant d'ajouter d'une voix un peu plus tremblante. « Parce que je ne voulais pas que tu me regardes comme tu le fais en ce moment même. » Je prends une grande inspiration pour réprimer un sanglot immédiat. Je ne veux pas craquer devant lui. Ce serait trop facile. Je ne veux pas céder à ses larmes. Je veux qu'il comprenne qu'il ne peut plus m'obliger à être comme il veut que je sois. Et pourtant, ce regard, ce rejet l'instant d'avant, ces petites choses, ces petits détails, ils ont suffit à me briser le cœur. J'ai l'impression qu'on me l'arrache de la poitrine en cet instant précis et mes poumons brûlants cherchent désespérément à combler le manque d'organe vital en fonctionnant plus vite. Je vois William m'échapper et tout ce que je peux faire, c'est paniquer sur ma chaise. J'ai l'air d'un bel abruti tiens.

Alors finalement, sans prévenir, je craque. Je crois que c'est le bon moment pour vider son sac. « Parce que j'en ai besoin, William. Parce que..la douleur...est trop forte. » J'ai eu du mal à l'avouer, parce que ça rend les choses concrètes. J'ai l'impression de porter le poids du monde sur mes épaules. Je me courbe et je plonge mon visage entre mes mains alors que j'appuie mes coudes sur mes genoux. Je suis trop faible, je n'ai jamais été de taille pour lutter contre une telle souffrance. J'ai l'impression que je ne le serais jamais. Je sais que je ne pourrais jamais faire face. C'est trop dur, trop pénible. Je n'ai plus assez de force pour essayer. « Tu m'as fait promettre de trop William. Je suis...tellement désolé. » Ma voix se brise en articulant ces derniers mots avec difficulté, et je cède enfin au sanglot qui secoue mes épaules. Je me replie sur moi-même, et j'ai l'impression d'étouffer. Ça y est, c'est la fin. Je crois que je vais mourir pour de bon. Haut et bas, chaud et froid, obscur et lumineux, bruyant et silencieux, triste et heureux... Tout se mélange et je ne sais plus quoi penser. Je ne pense plus. A moins que je pense de trop ? Je ne me comprends plus moi-même. Je veux m'endormir. Je veux que ça s'arrête. Je n'en peux plus. Ma main se pose sur la seringue. C'est la seule solution.
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William Hawke
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Re: How long will I hold you ? As long as I live through you. Alexou & Willou   
Jeu 24 Déc - 5:55
How long will I hold you ? Alexou&WillouJe panique. Je n’arrive plus à avoir la moindre pensée cohérente. Tout ce que je veux, c’est son corps contre le mien. Je veux le serrer dans mes bras jusqu’à en mourir, je ne veux plus jamais qu’il s’éloigne de moi. Je vais mourir je crois, tellement j’ai peur qu’il ne m’aime plus. A quel moment est-ce que nous nous sommes perdus ? Pourquoi ? Je m’en veux tellement. Evidemment je voyais, mais je croyais, je voulais tellement croire qu’il allait finir par arrêter. Je ne comprends pas pourquoi le destin s’acharne sur nous de la sorte. Je veux juste être tranquille avec Alex, est-ce que c’est trop demandé ? Juste avec lui. Que chaque petite chose venant de l’extérieur cesse de devenir une menace à chaque fois. Qu’il ne se fasse pas tirer dessus quand nous avons le malheur de pousser la porte déjà ouverte d’un hôtel. J’ai la haine. Contre tout ce qui nous entoure et qui essaie sans cesse de m’arracher la seule personne que j’aime réellement, profondément. Je l’aime plus que ma vie, je la donnerais sans hésiter pour son amour. Alors pourquoi, pourquoi est-ce que tout le monde vient toujours nous faire chier ? Pourquoi est-ce que tout nous éloigne toujours ? Je pourrais me battre pour cet amour si précieux toute ma vie s’il le fallait, mais j’aimerais j’avoue, un peu de répit. Quelques heures de simple bonheur.

Et je craque. Je pleure, je m’étouffe dans mes larmes jusqu’à ce que je réussisse à balbutier une question. La seule que j’arrive à poser alors que la vraie question qui me tourmente reste bloquée au fond de ma gorge. Je ne peux pas me décider à demander. Je. Ne. Peux. Pas. Et s’il répondait qu’il ne m’aime plus, qu’est-ce que je ferais ? Il est tout ce que j’ai, toute ma vie, je ne sais pas comment je pourrais continuer sans savoir qu’il m’aime et qu’il est près de moi. Alors je ne demande pas, pas tout de suite du moins. Et la première réponse d’Alex me révolte. Bien sûr qu’il peut arrêter, il pourrait s’il s’en donnait les moyens, s’il ne mentait pas à tout le monde et probablement à lui-même. Je me retiens de lui crier dessus mais quand il me donne une deuxième réponse, je me sens plus coupable que jamais. Pour ne pas que je le regarde comme je le fais maintenant. Immédiatement, je baisse les yeux et je me mets à fixer le sol. Je ne sais plus quoi faire. Aller vers lui ou fuir ? Rester là ? Je panique encore plus, j’ai peur que le moindre mauvais choix ne brise notre relation à jamais. Je ne veux pas. Je veux l’aimer encore et encore, passer ma vie à ne faire que ça. J’ai tellement besoin de lui, je crois que c’est vital. Je veux qu’il arrête de parler, qu’il arrête de s’effondrer sur lui-même en m’avouant qu’il a besoin de la morphine. La vision de cet homme que j’aime plus que tout dans cet état me fracasse le cœur. Je pourrais croire qu’il est tombé par terre si on me montrait que j’ai un trou dans la poitrine. La douleur d’Alex est insupportable et je n’arrive pas à croire qu’il ait pu me la cacher comme il l’a fait. Pourquoi ?

Il attrape sa seringue du bout des doigts et je ne peux pas m’empêcher de franchir l’espace qui nous sépare pour la lui enlever. « Juste deux minutes, donne moi deux minutes.. » Je la laisse sur la table en luttant de tout mon être contre l’envie de la balancer à travers la pièce pour qu’il ne se pique plus jamais avec. Mais je sais que ce serait trop brutal, alors je me retiens et je m’approche encore d’Alexander. Un instant, je reste debout près de lui, alors qu’il pleure entre ses mains, presque roulé en boule sur sa chaise. Je n’ose pas le toucher après l’avoir poussé comme je l’ai fait. Je n’ose pas, ou peut-être que si. Je m’agenouille en face de lui et je l’attrape dans mes bras sans prévenir. Je le serre fort, très fort contre moi, je crois que je le fais même tomber de sa chaise mais il tombe contre moi. Et malgré tout, le sentir dans mes bras m’apaise un peu, même si je sais qu’une étreinte ne sera pas suffisante cette fois. Je glisse une main dans ses cheveux pour le maintenir contre moi, je ne veux pas qu’il s’échappe. S’il vous plaît donnez-moi au moins ça. « Pardon Alex, je suis tellement désolé… » Ma voix peine à sortir d’entre mes lèvres mais je me force. Je me sens tellement coupable que je vais en crever si je ne dis rien. J’ai tellement peur que je peine à choisir mes mots, et pourtant je n’ai que deux petites minutes pour lui faire savoir à quel point je l’aime, et à quel point je veux l’aider. Et dans la panique de perdre l’être qui m’est le plus cher au monde, je me remets à pleurer sans pouvoir contrôler mes larmes. « Je savais pas.. Ou je voulais pas savoir que ça allait si mal. P-Pardonne moi s’il te plaît, laisse-moi t’aider… » Et même s’il ne veut pas arrêter, alors j’accepterai son choix. J’ai tellement d’arguments pour essayer de le convaincre, mais j’ai peur qu’il le prenne trop mal alors je ne dirai rien. Je resterai là, près de lui, toujours, tout le temps. Pour que tout se passe pour le mieux pour lui et tant pis si pour ça je dois le perdre un petit peu. Je le serre fort pour essayer de contenir mes sanglots, et en faisant attention de ne pas lui faire mal. Presque machinalement, mes doigts glissent dans ses cheveux sans que je sache si c’est lui ou moi que je cherche à apaiser. Peut-être les deux. Est-ce qu’il faut que je le force à arrêter ? J’ai déjà essayé en lui demandant de promettre, et tout ce que j’ai gagné c’est la peur de l’avoir perdu. D’ailleurs, cette peur fait ressurgir la question qui m’effraie tellement. Est-ce que tu m’aimes encore ? Elle tourne tellement dans mon esprit que je finis par la poser, indirectement, à peine dans un souffle. « Je t’aime… » Je n’ose pas demander directement, mais je crois que ça revient au même. Je ne sais même pas s’il m’a entendu tellement j’ai murmuré, de peur qu’il me rejette.

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Re: How long will I hold you ? As long as I live through you. Alexou & Willou   
Jeu 24 Déc - 13:16
2 zombies pop de nulle part !
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Alexander Clavell
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Re: How long will I hold you ? As long as I live through you. Alexou & Willou   
Jeu 7 Jan - 3:03
La perspective de l'apaisement me calme un peu. J'ignore William alors que j'observe la morphine comme le chemin de la rédemption. C'est le seul moyen. Il ne comprends pas. Il ne peux pas comprendre. Il ne veut pas comprendre de toute façon. Je suis trop fatigué pour me battre avec lui. Je n'ai pas assez de forces pour me lancer dans un débat sans fin qui ne trouvera de toute façon probablement pas d'issue plaisante aux deux camps. Alors j'efface sa présence de ma perception. Faire comme s'il n'était pas là, c'est beaucoup plus facile. Ça fait taire les ultimes protestations qui hurlent dans un coin de ma conscience. Et pourtant, il s'approche soudainement alors qu'il vient de me repousser l'instant précédent. Je ne le comprends pas. Je ne le comprends plus depuis un certain moment. Je relève malgré tous les yeux sur lui lorsqu'il me prend la seringue d'entre les mains. Il me demande deux minutes. Je serre les dents pour me retenir de protester et je la lui laisse, mais je soupire pour bien lui faire comprendre qu'il n'en aura pas trois, des minutes. C'est encore une de ces tentatives de me faire la morale, je le sens venir à des kilomètres à la ronde. Il va me dire qu'il m'aime, et que ça devrait me suffire pour arrêter la morphine. Alors quoi ? Sinon ça veut dire que je ne l'aime pas assez fort ? Que je ne suis pas capable de souffrir assez pour lui, donc que je ne le mérite pas ? Je baisse la tête mais je fronce les sourcils alors qu'une colère sourde s'empare à nouveau de moi. Il n'est plus étranger à ma douleur. Il l'a regardé dans les yeux. Il ne peut plus l'ignorer. Alors pourquoi est-ce qu'il s'obstine à me voir souffrir ? Je désespère de le voir comprendre un jour. Je désespère d'arrêter de le décevoir encore et encore, jour après jour. Je désespère de le voir m'aimer comme avant un jour.

Je trouve à nouveau refuge entre mes mains, et j'espère pouvoir y trouver miraculeusement le sommeil pour échapper à cette soirée. Pour le coup, je désespère aussi de ne pas pouvoir fuir ce moment atroce où je le sens près de moi mais où il ne dit rien. Je sens son regard sur moi, mais je sais que je ne peux lui donner ce qu'il me demande. Je saisis que je ne le mérite pas, alors un nouveau sanglot, court mais violent, me secoue. Si je n'y arrive pas, je vais le perdre. Je vais perdre mon soleil, mon amour, je vais perdre ma vie. Tout ce qui compte pour moi. Je le sens m'échapper comme l'eau qui file entre les doigts, insaisissable. Soudain je sens ses bras autour de moi et je me contracte instinctivement, comme pour me protéger de ce contact auquel je n'ai plus droit. Il aura beau me combler de ses plus douces caresses, je ne saurais lui donner ce qu'il veut en retour. Sa tentative est vaine, je le sais déjà, alors je m'interdis d'en profiter. Je ne le mérite pas. Pourtant je suis aussi incapable de le repousser. Passivement, je me laisse tomber contre lui et j'inspire comme si c'était ma dernière bouffée d'oxygène pour le reste de ma vie. Il comprime mon cœur en s'excusant à nouveau et la souffrance est encore pire que jamais. Je suis brûlant et si William ne me tenait pas, je me serais probablement effondré sur le sol. Je regrette tellement la tournure qu'on prit les événements. Je n'ai jamais souhaité aussi fort remonter le temps. A partir de cet instant, ma vie ne sera plus que tristesse et regrets. Je dois renoncer à William, parce qu'il refuse une fois encore d'entendre ce que je lui dit. Il insiste encore pour m'aider. Qu'est ce que c'est censé vouloir dire ? Qu'est ce qu'il s'imagine ? Il ne peut pas m'aider. C'est trop tard. Je suis dépendant, je le sais bien. Mais j'ai beau aimer William plus fort que je m'aime moi, ma volonté s'écrase face à ce besoin vital de morphine qui me brûle de l'intérieur. Plus je lui résiste et plus je perds la raison. La douleur devient peu à peu aussi bien physique que psychologique. Il faut que je prenne une dose, maintenant. Sous l'urgence du moment, je panique en sentant la résistance de William qui ne veut pas me lâcher. J'agrippe sa veste dans l'espoir de le tirer en arrière, mais je me fige avant d'en avoir le temps lorsqu'il me murmure deux mots. Deux petits mots qui m'empêchent d'aller plus loin. Si je le repousse maintenant, c'est la dernière fois que je l'entendrais me dire ça. Il le murmure déjà à peine. Sa voix disparaît aussitôt dans le silence et je pince mes lèvres parce que je sais que je ne pourrais pas lui résister bien longtemps. Mais si je lui cède, je participe à son mensonge, j'accepte de continuer à souffrir en silence, je continue de sourire même si tout va mal et surtout, je continue à lui en vouloir parce que son bonheur me détruit peu à peu. Je meurs d'envie de le serrer à mon tour contre moi, de lui promettre à nouveau que tout ira bien pour nous, et de lui répéter combien je l'aime tout le reste de la nuit. Et pourtant cette envie détestable m'en empêche. Je la sens en moi, brûlante, accablante, dévastatrice, pressante aussi. Je suis à un cheveu de craquer, je le sens. Je gémis doucement en posant une main sur mon ancienne blessure parce que la douleur m'empêche un instant de respirer. J'appuie dessus comme si j'allais pouvoir retenir ce fléau par ce simple geste mais rien ne change. Je suis en train de mourir. Je vais mourir si ça continue. Est-ce que c'est ça que veut William ? Est-ce qu'il préfère me voir mort que dépendant de cette chose effroyable ?

Soudain je me réveille. Je réalise que le temps me manque, qu'il faut agir et vite. J'attrape le visage de William sans le prévenir pour plonger mes yeux affolés dans les siens en brisant soudainement mon douloureux silence. « Moi aussi je t'aime William ! » Je murmure moi-aussi comme si le fantôme de mes souffrances qui m'interdit de lui céder pouvait nous entendre. « Je t'aime alors comprends moi ! Je t'en supplie il faut que tu comprennes ! » Je ne suis plus moi-même. Je supplie William en parlant vite comme si d'un instant à l'autre quelqu'un ou quelque chose allait nous interrompre. Nous n'avons plus de temps. Une peur brutale s'empare de moi et me retourne l'estomac. Il faut qu'il comprenne, sinon je vais mourir. Je lâche son visage pour l'attraper par les épaules en le secouant brièvement. Il faut qu'il dise quelque chose. Il faut qu'il réagisse. Je vais craquer. Je vais craquer. « Est ce que tu veux que je meurs ?! » Je crie soudainement sans même m'en rendre compte parce que la panique me rend fou. Je ne sais plus ce que je dit, je ne sais plus ce que je fais. Je ne sais même pas ce qui m'arrive. J'ai l'impression que tout m'échappe, je perds totalement le contrôle. Je ne comprends plus rien. Je me détache soudainement de William alors que de nouvelles larmes coulent sur mes joues. La vérité me frappe brutalement, douloureusement, en pleine figure. Je perds mon temps, parce que celui qui va me tuer, c'est William ! Il va me laisser agoniser, jusqu'à ce que je n'en puisse plus, jusqu'à ce que je me vide de mon sang. Comme ce jour où il me répétait être désolé tout en enfonçant un peu plus la lame dans mon ventre. Je me recule brutalement et c'est la chaise dans mon dos qui m'arrête. Je fixe le roux avec un mélange de peur et de haine. Je ne sais plus quoi penser. Je ne sais plus ce qu'il veut. Je n'ai plus confiance en lui. Ni en moi. Je tremble sans pouvoir m'arrêter alors je serre mes mains l'une dans l'autre pour essayer de les retenir.

Et puis soudain un cri terrible rompt le silence de la nuit dehors. Aucun doute, le monstre est tout près. J'ai même l'impression qu'il est tout près de moi. Je redresse brutalement la tête à la manière d'un animal traqué qui vient de percevoir le danger. Aussitôt je me redresse et je m'empare de mon couteau de cuisine qui ne me quitte plus. Mon arc est resté près de mon sac à dos, alors je ne prends pas le temps d'aller le chercher. Je ne suis pas en état de viser de toute façon. Je me tourne un instant vers William et je lui jette un regard un peu perdu. Est-ce que je devrais le tuer pour me libérer ? Ce serait...tellement plus simple s'il n'était pas là.

Et puis soudainement je fais volte-face. Je titube un peu en luttant contre mes pensées confuses, et puis je me précipite dehors sans prêter attention au reste. Le monstre ! Il faut tuer le monstre ! C'est lui qui veut ma mort ! Si je le tue en premier, la douleur me laissera peut-être enfin tranquille !

[Dé de réussite pour CàC : 19+7=26 (réussite totale)]

J'ai à peine ouvert la porte en grand que je les vois. Ils sont deux. Dès que je surgis, leur regard brillant et féroce se pose sur moi. Ils grognent en montrant leurs dents comme des animaux sauvages prêts à m'arracher la gorge. Mais je ne me laisserai pas faire. Je serre mon couteau comme s'il s'agissait de ma propre vie, et je me jette sur eux en même temps qu'ils se jettent sur moi. La folie décuple mes forces. Je n'ai plus vraiment la capacité de craindre le danger, mais l'adrénaline me dope au maximum. Je cogne un premier zombie qui tombe en arrière sur le coup et je me jette sur l'autre en l'arrêtant d'une main. Sa machoîre claque et il me hurle dessus en essayant de m'attraper avec ses mains pleines de sang. L'odeur de la mort me prend au nez mais je ne faillis pas. Sans hésiter, j'enfonce ma lame dans sa tête, avec force et précision. Le zombie s'arrête brutalement dans son geste, hésite une seconde, et s'effondre à mes pieds. Aussitôt je me tourne vers l'autre monstre qui se relève en gémissant de façon affreuse. Sans aucune pitié, je lui accorde le même châtiment qu'à celui qui l'accompagnait. C'est un combat à mort, et je crois que toute cette violence me fait du bien. J'extériorise enfin toute la souffrance que j'ai gardé en moi sans rien dire, et je suis presque déçu d'en avoir fini aussi rapidement. Je sens la présence de William qui m'a rejoint dans mon dos, alors je l'interroge. « Quand est-ce qu'on aura enfin la paix William ? » J'ai du mal à parler à cause des larmes qui me montent aux yeux et qui forment une boule dans ma gorge. « Quand est-ce qu'on sera enfin heureux ?! » Pourtant je trouve la force de crier, parce que le désespoir et la tristesse se transforment peu à peu en colère. Je suis lassé de voir mes forces m'abandonner petit à petit alors que je souffre toujours un peu plus. La fatigue m'impatiente, et dans un dernier espoir de lui échapper, je laisse la colère s'emparer à nouveau de moi. Désormais, je ne laisserai rien ni personne se mettre en travers de mon chemin. Je prends une grande inspiration pour marquer le début de cette grande résolution, et je marche tout droit à l'intérieur pour réccupérer cette seringue dont j'ai tant besoin.


Dernière édition par Alexander Clavell le Jeu 7 Jan - 3:21, édité 1 fois
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Re: How long will I hold you ? As long as I live through you. Alexou & Willou   
Jeu 7 Jan - 4:50
How long will I hold you ? Alexou&WillouJe sens les mains d’Alex dans mon dos. Elles agrippent ma veste, elles essaient de me tirer, mais je ne le lâcherai pas. Je ne le laisserai pas tout détruire comme il se plaît à le faire. Je n’arrêterai jamais de me battre pour lui, pour nous. Je lutte contre sa force, je lutte contre le monde entier, contre tout ce qui veut l’arracher à moi. Je ne le laisserai pas partir. Je crois en notre amour, c’est d’ailleurs la seule chose à laquelle je crois encore. Alors je le serre contre moi aussi fort qu’il essaie de me repousser, jusqu’à ce que la peur de le perdre ne soit trop forte et m’oblige à parler. Il ne dit rien, il ne répond pas. La douleur écrase mon cœur à tel point que j’ai l’impression de suffoquer. Je crois que j’en veux à l’univers tout entier de s’acharner à nous séparer. C’est un sanglot désespéré qui me secoue alors que je refuse toujours de lâcher mon amour. Lui, il a cessé de tirer sur ma veste pour m’éloigner de lui. Il est retombé contre moi comme si toute énergie vitale l’avait quitté et l’espace d’un instant, j’ai peur qu’il ait fait un malaise. Le silence n’a jamais été aussi oppressant. Dans le calme affolant de la nuit, j’ai l’impression de ressentir tout le mal-être du monde. Tout me paraît tellement sombre, je ne comprends même plus comment j’ai pu sourire dans la journée. Dans le silence d’Alexander, je sais que je n’aurai plus jamais la force d’être heureux. Je retiens mes larmes comme je peux, c'est-à-dire pas beaucoup, mais j’essaie de récupérer cette fierté stupide tout au fond de moi. S’il veut réellement mettre fin à tout ce qui nous lie maintenant, je ne veux pas pleurer devant lui. Je ne veux pas. Dans cette éternité noire et sans vie, dans l’attente désespérée de l’entendre parler, j’essaie de toutes mes forces de remonter dans le temps. Tout ce que je voudrais, c’est voir le sourire de l’homme que j’aime.

Au lieu de ça, ce sont ses yeux sur lesquels les miens se posent subitement. Je ne comprends pas tout de suite, il s’est redressé brusquement. Ses mains sur mon visage m’auraient fait sourire un autre jour, j’aurais eu envie de les attraper, de jouer avec, mais cette nuit, je me contente d’un regard neutre, fatigué. Je l’aime tellement, je ne supporte pas de le voir dépendant, de le voir se détruire sans même s’en rendre compte. Il croit peut-être que la morphine le sauvera toujours, mais la morphine, il n’en aura pas indéfiniment. La morphine, ça tue aussi. Mais moi, je n’ai pas les mots pour lui faire comprendre. J’ai beau lui parler avec tout mon cœur, il ne veut pas entendre. Il a mal. Mon cœur se serre un peu plus alors que je détaille son visage, déformé par la peur et la douleur. J’ai envie de le prendre dans mes bras, de le serrer contre moi encore et encore pour qu’il aille mieux. Mais il n’ira pas mieux, pas comme ça. Je lutte contre moi-même pour me retenir, pour rester impassible alors qu’il me regarde comme si la Terre s’écroulait sous nos pieds. Mais je crois que mon monde est déjà mort, dévasté. Et alors que je crois que jamais je ne pourrai me relever, il parle enfin. Il brise le silence et l’air entre enfin dans mes poumons. Je respire comme si j’avais étouffé pendant des années entières. Il m’aime. Il m’aime. Il l’a dit et il ne m’en faut pas plus. J’ai le cœur au bord de l’explosion, peut-être un infime espoir revenu. Je sais que rien ne sera facile, et pourtant je suis plus déterminé que jamais. Je veux retrouver ce bonheur que nous avions avant que cet abruti dans l’hôtel ne lui tire dessus. Avant que je tente de le sauver.

Il me demande de comprendre, de le comprendre, et j’ai à peine le temps de hocher la tête qu’il m’attrape par les épaules pour me secouer. Il délire totalement, j’essaie de poser mes mains sur ses bras pour le stabiliser un peu, mais là encore il me secoue. Et finalement je me fige. Je le regarde avec de grands yeux ronds, choqué plus que jamais par sa question. Est-ce qu’il parle sérieusement ? Non il ne peut pas croire une chose pareille. Je me rends compte peu à peu de tout ce que je lui ai fait subir sans le vouloir, sans m’en rendre compte, et je me déteste. Je me déteste avec une telle force que j’en ai la nausée. Qu’est-ce que j’ai fait ? Je veux retrouver Alex, mon Alex. Je veux le rendre heureux, malgré tout ce que l’on a traversé et ce que l’on traverse encore. Je veux le voir vivre. Et je me jure intérieurement que je le soutiendrai quoiqu’il arrive, quoiqu’il décide de faire. Je serai toujours là pour lui, je ne veux plus le laisser seul face à ses problèmes. Pourquoi ne m’en a-t-il jamais parlé ? J’arrive à réagir à sa question au bout d’un petit moment, et je secoue la tête. « Bien sûr que non Alex ! Comment tu peux..- » Je n’ai pas le temps de finir ma phrase qu’il s’est déjà éloigné, comme si je représentais une réelle menace pour lui. La lueur dans son regard me brise le cœur un peu plus et je reste là où je suis. Je soutiens son regard mais je n’ai plus la force d’aller vers lui à nouveau. Quand je vois la haine briller dans son regard, la peur aussi, je ne peux plus lutter contre mon propre corps. Je suis submergé par les larmes, par le désespoir de voir ma moitié dans cet état. Je n’arrive plus à rien faire, et alors que je vais me redresser pour le laisser seule avec sa foutue morphine, un cri retentit dehors. Un cri immonde, celui d’un zombie. Comme si c’était le moment. Je soupire longuement, les yeux fermés, et c’est comme ça que j’entends Alexander se précipiter vers l’extérieur.

Non. Non non non. Je reprends instantanément le contrôle de mon corps. Qu’est-ce qu’il fout ? Je ne réfléchis pas et je me lance derrière Alex. Il ouvre la porte d’entrée de la maison et je ne peux m’empêcher d’avoir un temps d’arrêt en voyant les deux zombies. Je ne sais pas si je dois être content qu’ils ne soient que deux, ou mort d’inquiétude de voir mon amoureux se jeter dans leurs bras. Je vais arriver trop tard. Je vais arriver trop tard ! Je me mets à courir jusqu’à la porte, je cours aussi vite que je le peux parce que je crève d’angoisse. Si jamais il lui arrivait quelque chose, je ne me le pardonnerais jamais. Jamais. Pourtant, je ne sais par quel miracle il est venu à bout des deux zombies avec une facilité déconcertante. Je m’arrête derrière lui, dans l’encadrement de la porte. Je ne m’approche pas, s’il croit tellement que je veux sa mort, je ne préfère pas. Je reste immobile en attendant qu’il reprenne un peu ses esprits, et je ne cherche pas à l’empêcher de passer quand il fait demi-tour pour rentrer dans la maison. Encore une fois il ne me laisse pas le temps de lui répondre. Au moins il ne se fera pas dévorer à l’intérieur. Je ferme la porte derrière nous, je remets la barricade en place et je me dirige à nouveau vers la cuisine où mon petit amour a déjà sa seringue entre les mains. « Je comprends Alex, je comprends maintenant. » J’ai vu sa souffrance, je ne la savais pas. Maintenant, je sais qu’il aura besoin de temps et de beaucoup d’efforts pour arrêter de se piquer, mais je ne désespère pas. Je saurai être patient, pour l’aider à aller mieux. Pour lui. Pour nous. Je ne veux plus qu’il souffre seul en secret, je veux être là pour tenter d’apaiser ses maux, ou dans le pire des cas les partager. Je ne veux plus jamais qu’il se sente seul. J’approche doucement, en regardant un peu mes pieds pour éviter son regard. Je n’ai pas envie de voir à nouveau cette haine en lui, je ne veux plus jamais la voir. Je supplie tous les dieux de l’univers de me rendre son amour alors que je m’assois sur une chaise près de lui. « Je reste avec toi. » J’affirme sans lui laisser le choix, avec un faible sourire. Et j’espère de tout mon cœur qu’il comprend à son tour, que si je veux être près de lui pendant qu’il prend sa dose, c’est simplement pour faire un pas vers lui. Juste pour qu’il sache que je suis près à tout pour lui, parce que je l’aime plus que ma propre vie.

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Re: How long will I hold you ? As long as I live through you. Alexou & Willou   
Mer 20 Jan - 22:37
Avec la seringue entre les mains, l'impatience se fait plus grande encore. Je fronce les sourcils et je m'efforce de me concentrer parce que je tremble trop. Mon agitation soudaine a poussé mon cœur à battre encore plus vite, si vite que j'ai l'impression qu'une main invisible le compresse de toutes ses forces. J'en ai de plus en plus de mal à respirer et ça me fait tourner la tête. Je m'efforce de me battre contre cette douleur féroce et de fixer la seringue pour réussir à m'administrer le remède miracle, mais tout ce que mes yeux sont capables de voir en cet instant, c'est le regard déçu que William a posé sur moi juste avant.

William d'ailleurs, je l'entends dans mon dos. A nouveau je sens mes muscles se contracter alors que je comprends que c'est trop tard, il est revenu et je ne peux plus lui échapper. Il m'affirme qu'il comprend et un bref sourire forcé étire mes lèvres. Il comprends maintenant ? Mais il comprend quoi exactement ? Parce que tout ce que je veux maintenant, c'est qu'il me laisse tranquille, et pourtant il ne me quitte pas, au contraire il s'approche et reste un instant immobile. Alors je fais de même. Je reste silencieux et je fixe mon bras comme si j'allais y trouver la solution. Mais lorsqu'il affirme qu'il reste avec moi en attrapant une chaise, je fronce les sourcils sans quitter on point fixe des yeux. C'est ça, il n'a rien compris du tout. La main invisible qui écrase mon cœur, c'est celle de William, et il serre encore plus fort lorsque je le vois s’asseoir juste à côté de moi. Je baisse un peu plus la tête et je me mets à fixer obstinément le sol en me pinçant les lèvres pour lutter contre cette nouvelle envie de pleurer. Je n'ai plus la force de trouver des mots pour dire combien je souffre, mais combien je l'aime aussi. C'est cet amour inconditionnel qui me fait tant souffrir, et je ne sais comment l'expliquer. Je ne sais comment l'arrêter aussi.

Je résiste à l'envie de me laisser à nouveau tomber dans les bras de William et je serre un peu plus la seringue dans ma main tremblante. Je n'en reviens pas moi-même d'être tombé si bas, d'être devenu si faible. J'ai l'impression de ne plus être moi-même et de voir mon corps échapper à mon contrôle. Je suis simple spectateur désolé du drame qui se joue devant ses yeux, incapable d'y changer quoi que ce soit même si je hurle à plein poumons sur l'homme que je suis devenu pour l'encourager à tout arrêter. Cet homme là, je le déteste. Je le déteste plus que tout, de tout mon être, avec toute la force qu'il me reste. Je me déteste. Je ne mérite pas le regard inquiet et bienveillant que William pose sur moi. J'ai soudainement envie de fuir. De fuir si loin que William ne pourra plus jamais me retrouver et constater avec tristesse et amertume à quel point j'ai pu sombrer malgré ses avertissements et ses espoirs. Il a cru en moi et tout ce que j'ai trouvé de mieux à faire, c'est lui mentir pour plonger encore plus vite, encore plus facilement. J'ai profité de lui et surtout de son amour aveugle sans la moindre hésitation, et maintenant je regrette de tout mon être, quand il est déjà trop tard.

Je sens l'aiguille qui frôle ma peau et je serre les dents parce que je suis encore assez limpide pour comprendre que c'est ma dernière chance. Si j'utilise cette seringue maintenant, je me rétrograde au rang de drogué hors de contrôle. Je ne serais probablement pas mieux que les zombies dehors. Je serais sans doute même pire. L'ombre de moi-même, un boulet qui mettrait tout le monde en danger. Qui mettrait mon William, mon amour, mon trésor d'une vie, en danger. Je serre la seringue si fort que je pourrais presque la briser. Je ne suis rien, un moins que rien. Comment est-ce que je peux me permettre de vivre alors que je tire ma raison de vivre un peu plus vers la mort ?! Je ne le mérite pas, et je ne mérite même pas de l'aimer. Tout ce que je mérite, c'est cette souffrance terrible qui m'accable. Je brûle de l'intérieur comme si je brûlais en enfer. La différence ne doit pas être bien grande de toute façon. A quoi bon m'accrocher désespérément à ce semblant de vie si je mérite la mort ? J'aurais dû mourir ce jour là, où je me suis fait tirer dessus. Ça aurait évité bien des souffrances et des problèmes à tout le monde.

Je prends une grande inspiration parce qu'à continuer à me morfondre comme ça, je vais finir par sortir mon couteau pour m'achever moi-même. Je n'en peux plus de devoir lutter contre mon corps et mon esprit pour continuer à avancer. J'ai l'impression que chaque seconde qui passe voit la déception de William grandir un peu plus. Je ne peux pas relever la tête vers lui, je ne supporte même pas son regard sur moi. J'ai tellement honte de ce que je suis devenu que je souffre de simplement le savoir inquiet pour moi. Je voudrais le rassurer, lui dire qu'il n'a pas à s'en faire pour un raté comme moi, mais ça ne ferait que le convaincre davantage que j'ai besoin de son aide. William, il a toujours été trop gentil, trop bon, trop généreux. Voilà où ça m'a mené.

J'en ai assez de ces débats interminables dans ma tête pour savoir si oui ou non j'ai le droit de vivre ou même d'aimer William. J'en ai assez de ces reproches incessantes qui m'accablent alors que la douleur m'étouffe un peu plus à chaque seconde qui passe. J'ai froid et pourtant je suis brûlant. A chaque respiration, j'ai l'impression d'inspirer des petits morceaux de verre qui me déchirent gorge et poumons. Mon corps tout entier lutte pour étouffer la vie en moi.

Alors je craque. Sans réfléchir davantage, je plante l'aiguille en me mordant la lèvre, et j'injecte le précieux liquide salvateur. La seconde suivante, mon corps tout entier se relâche. Ma conscience s'endort, et enfin les voix se taisent. Je soupire en laissant tomber ma tête en avant alors que je sens le produit se répandre doucement dans tout mon corps. La sensation est unique, incroyable, divine. Je revis enfin. Toute la douleur s'en va, et mes problèmes avec. Je me redresse et j'inspire un coup les yeux fermés. Les battements de mon cœur ralentissent enfin et la nervosité qui me secouait physiquement comme mentalement s'apaise doucement. Mes traits se détendent tranquillement et je reste encore un instant immobile et silencieux à profiter de ce moment d'extase dont j'avais tant besoin. Je ne sais même pas pourquoi j'ai hésité. Maintenant, je me trouve juste ridicule. Finalement, j'ouvre les yeux et j'ose enfin confronter le regard de William en lui souriant doucement pour le rassurer. « Ça va mieux. Je suis désolé. » Je prends une mine désolé et j'attrape timidement sa main en plongeant mes yeux bleus dans les siens. « Ça ira mieux, je te le promets. » Je lui souris doucement une nouvelle fois comme pour le convaincre. C'est bien ça qu'il veut non ? Il suffit que je lui donne ce qu'il cherche pour chasser cet air si triste qu'il a sur le visage. Maintenant que j'ai repris le contrôle, je me sens invincible. Je suis à nouveau persuadé d'être capable de tout, et cette promesse me semble aussi facile à réaliser que la première fois. Il suffit que je l'aime assez fort pour être capable de tout. Et je l'aime comme un fou. Alors comme pour sceller cette nouvelle promesse, et surtout dans l'espoir de lui arracher un de ces sourires que j'aime tant, je m'approche de lui pour venir chercher ses lèvres. Je l'aime et rien ni personne ne pourra m'arrêter de le faire.
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William Hawke
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Re: How long will I hold you ? As long as I live through you. Alexou & Willou   
Jeu 21 Jan - 0:12
How long will I hold you ? Alexou&WillouJe regarde Alex avec des yeux vides. Je suis fatigué d’avoir toujours l’impression de ne pas être à la hauteur. J’ai l’impression de ne jamais réussir à donner à mon amour ce dont il a besoin. Ce soir plus que jamais, alors qu’il fuit mon regard pendant que j’attends sans rien dire qu’il fasse ce qu’il a à faire. Je ferais n’importe quoi pour ne pas le perdre ce soir, parce qu’il est celui qui donne un sens à ma vie. J’ai trop besoin de lui, et pourtant je le vois s’éloigner peu à peu sans pouvoir rien faire. Quoique je fasse, je fais de travers. J’ai laissé Alexander faire sans rien dire, comme si je ne voyais rien, et il me le reproche. Et maintenant que je suis là, face à lui, j’ai l’impression que ça l’agace encore plus. Je ne sais plus quoi faire, j’ai envie de disparaître. Je ferais tout pour simplement ne plus exister, ne plus être là, ne plus être l’objet de cette colère qui brille dans les yeux de mon homme.

Finalement, il se décide à prendre sa dose de morphine. Je détourne le regard, je ne veux pas voir ça. Je ne veux pas voir la seringue se planter dans la peau de mon amour. J’ai le cœur en miettes. Je suffoque. C’est trop difficile à supporter, pourtant je ne peux rien dire. Les larmes me montent aux yeux et je me fais violence pour ne pas craquer encore une fois. Je ne sais plus si je suis en colère, triste, déçu. Je ne suis plus rien, rien que fatigué. On s’aime lui et moi, on était bien. Pourquoi est-ce qu’on ne peut pas être tranquilles tous les deux ?

Et puis Alex se redresse. Instantanément et malgré moi, je me retourne vers lui et je réponds à son sourire. Pourquoi est-ce qu’il ne peut plus être heureux avec moi ? Pourquoi est-ce qu’il a besoin de drogue ? Je lui en veux pour ça, pour ce qu’il s’inflige, pour ce qu’il nous inflige aussi. Pourtant je me tais, je le regarde avec son air détendu et un peu absent, et j’essaie de masquer la peine sur mon visage. Je ne veux pas qu’il sache la douleur qui comprime ma poitrine parce qu’il souffre déjà assez comme ça. Non, je me force à sourire quand il prend ma main, persuadé qu’il ne verra plus la différence maintenant qu’il s’est piqué. Il promet à nouveau qu’il va s’en sortir et j’ai envie de lâcher sa main, de lui hurler dessus qu’il fait n’importe quoi et qu’il n’ira jamais mieux s’il continue de se comporter comme ça. Pourtant,  je serre ses doigts fort dans les miens. Est-ce que si je l’aime assez, est-ce que si je donne pour deux, ça ira ? Je veux y croire, je veux me mentir encore. Alors même si je sais que tout est faux, que ça recommencera encore et encore, j’hoche la tête. Je fais semblant de croire à sa promesse bidon sans vraiment savoir pourquoi je le fais. Même si je crois que je vais craquer quand il s’approche de moi. J’ai envie de lui mettre une grosse claque, juste pour qu’il arrête de mentir. Juste une fois, qu’il me dise la vérité sans avoir besoin d’être en manque de morphine pour le faire. Pourtant je lâche sa main et je pose les miennes sur son visage avant de l’embrasser. Je l’aime, je l’aime tellement. Je voudrais simplement qu’il oublie le mal qu’il veut s’infliger, pour moi s’il ne peut pas le faire juste pour lui. Qu’il se respecte. Il n’a pas le droit de se faire du mal, personne n’a le droit. Je l’aime si fort.

Doucement, je me lève et je l’attrape par les mains pour l’aider à en faire de même. « Viens, on va dormir. » Je suis épuisé de retenir mes larmes, je veux juste dormir, en étant sûr que demain ça ira mieux. Alex titube un peu, je ne le lâche pas jusqu’à notre chambre de fortune. J’aimerais avoir une chambre, dans une vraie maison. Un endroit à nous, pour vivre en paix. J’en rêve encore plus maintenant que je suis en train de tout perdre. Je me laisse tomber sur le lit pendant que mon amour en fait de même et je l’attrape doucement pour le serrer contre moi. Je crois qu’il met environ une seconde pour s’endormir. Je ne le lâche pas, je garde dans mes bras ce petit être qui me semble si fragile à se battre contre lui-même. Et à mon tour je ferme les yeux en priant de toutes mes forces pour que mon amour aille mieux, qu’il se débarrasse de son addiction. Je prie en attendant un sommeil qui, je le sais, ne viendra pas cette nuit.

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