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 I'll be good [Keith & Charlie - Mai 2025]
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Charlie Dawkins
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Charlie Dawkins
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I'll be good [Keith & Charlie - Mai 2025]   
Mar 1 Mar - 3:28
La situation n’a jamais été aussi étrange entre Keith et moi. Après la mort d’Emily, après tous ces cris, je pensais que la tension se serait apaisée, pourtant il y a toujours comme une distance entre Keith et moi. C’est bizarre, je n’arrive pas vraiment à comprendre ce qui se passe et pourtant, nous parlons moins qu’avant, il se passe parfois des heures sans que Keith n’ouvre la bouche et j’ose à peine aller vers lui. Je ne sais pas ce qu’il pense, je ne sais plus. Je ne crois pas qu’il m’aime réellement comme il l’a dit la fois où je m’étais enfuie. Je crois que c’était sous le coup de l’émotion peut-être, avec la fatigue. Je n’en sais rien. Ce que je sais, c’est que nous ne sommes plus aussi proches qu’avant, et pourtant je ressens toujours le besoin de rester avec lui. On s’en sort toujours, tous les deux, et j’apprécie toujours sa compagnie quand il daigne m’accorder un regard. Les choses sont juste devenues compliquées, beaucoup trop compliquées. Nous n’en parlons même pas, je crois qu’on se laisse un peu vivre et puis on verra bien. Ça fait mal, mais je sais que ce n’est rien comparé à ce que ça pourrait être. Je ne veux pas le perdre totalement, alors je le laisse s’éloigner jusqu’à ce qu’il revienne. Parce qu’il finit toujours pas revenir et me prendre dans ses bras. Je suis conne, je sais, totalement stupide de me laisser faire comme ça, mais je sais aussi que je suis trop dépendante. J’ai trop besoin qu’il me serre contre lui pour chasser mes peurs, parce que je suis toujours la même gamine effrayée par tout ce qui se passe. Je ne cesserai jamais de l’être je crois, même s’il me force à me trimballer un flingue dans mon sac. J’ai vaguement appris à le charger, mais je ne sais pas m’en servir de toute façon. Faut croire que Keith se sent peut-être moins coupable quand il me laisse avec un pistolet.

D’ailleurs, aujourd’hui il fait la gueule. Je ne sais pas ce qu’il a, de toute façon j’ai appris à ne plus aller lui parler quand il est comme ça. Ça n’avance à rien, ça le fait juste gueuler, alors j’attends sagement qu’il se décide à arrêter de tirer une tronche d’enterrement. En attendant, je m’occupe comme je peux, je cherche un endroit pour passer la nuit dans ce quartier que je connais bien. C’était là qu’habitait mon meilleur ami avant, alors je ne sais pas pourquoi mais j’aimerais bien aller voir sa maison. Peut-être qu’il reste des trucs dans la cachette secrète qu’on avait dans sa chambre ? Bon, elle était surtout remplie de cigarettes et de bonbons, mais c’est toujours réconfortant non ? Je marche les mains dans les poches de mon blouson, le long du mur pour ne pas être trop repérable, et je marche vite pour une fois. Nous ne sommes pas tombés sur des zombies de la journée, ou seulement de loin et j’aimerais que ça continue comme ça. Je jette de temps en temps un regard derrière moi pour voir si Keith est toujours là. Je ne le comprends vraiment pas, mais tant pis. Je lui envoie un petit sourire auquel il ne répond absolument pas, et je baisse la tête pour me remettre à marcher sans réfléchir. Il ne faut plus réfléchir de nos jours, ça brise tous les espoirs. Pour continuer à mettre un pied devant l’autre, je ne pense qu’à cette foutue maison et à tout ce que j’espère trouver dedans. C’est un lieu que je connais si bien que j’ai presque l’impression qu’il m’attend, que l’apocalypse n’a pas atteint cet endroit. Pourtant quand nous arrivons dans la bonne rue, je la reconnais à peine. C’est douloureux de voir à quel point l’endroit est dévasté, mais je ne m’arrête pas, surtout pas. Je remonte mon sac sur mon épaule et je cours presque. Plus je m’approche de la maison et plus je marche vite, pressée par un étrange sentiment de retrouver quelque chose qui appartenait à mon ancienne vie. Sentiment rapidement réprimé par cette porte verrouillée. Je fronce les sourcils, presque plus habituée à trouver des portes encore fermées, et je m’acharne un moment sur la poignée. Le temps que j’essaie de pousser la porte de toutes mes forces, Keith me rejoint. « C’est fermé. » Je ne lui demande même pas d’essayer de crocheter la serrure. Je l’aurais fait en temps normal, c’est sûr. Je lui aurais peut-être même demandé encore une fois de me faire voir comment il fait, mais il a l’air tellement blasé que je fais juste une petite moue un peu déçue avant de reprendre mon sac pour m’en aller plus loin. Peut-être qu’on pourra revenir quand Keith sera de meilleure humeur.

Je fais à peine trois pas que j’entends la porte dans mon dos. Surprise, je me retourne, prête à voir Keith accroupi devant pour la déverrouiller, mais il a l’air aussi surpris que moi. Nous échangeons un petit regard inquiet, alors j’attrape ma poêle par réflexe, parce que je me débrouille toujours mieux avec que je ne me débrouillerais avec le flingue. Je recule encore d’un tout petit pas et j’attends en fixant la porte. Un zombie ne saurait pas faire ça hein ? Il se passe une éternité je crois, avant que la porte ne s’ouvre enfin. Elle s’ouvre lentement d’ailleurs, si lentement que j’ai envie d’aller l’ouvrir moi-même. Mais je ne bouge pas, je suis prête à bondir sur le premier intrus un peu menaçant, et finalement j’ouvre de grands yeux. La surprise est si violente que j’en laisse tomber ma poêle, et je ne sais pas par quel miracle je ne tombe pas avec elle. Il est là. Je n’arrive pas à croire que Luke soit là, en face de moi. J’aurais juste à tendre la main pour le toucher, mais j’ai l’impression de rêver. Si je bouge, si la moindre seconde passe, j’ai peur qu’il ne disparaisse. Il ne peut pas être là, ça n’est pas possible. Mon cœur bat si fort que j’ai l’impression qu’il va exploser. Je n’ose pas bouger, je reste là à le regarder comme j’aurais regardé son fantôme. Je grave dans ma tête son sourire qui efface la surprise de sa petite bouille d’ange, ses boucles blondes et son regard émerveillé, un peu brillant, comme s’il allait se mettre à pleurer. Je ne sais pas si je l’imagine ou s’il est réellement là, toujours dans sa maison après tant de temps, barricadé ici depuis le début. Je ne sais pas, jusqu’à ce qu’il jure et fasse un pas vers moi pour m’attraper dans ses bras.
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Keith Harrison
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Re: I'll be good [Keith & Charlie - Mai 2025]   
Mar 1 Mar - 14:47
Combien de temps encore ? Sommes nous condamnés à errer entre les décombres de la ville et la pourriture des cadavres à moitié dévorés jusqu'à la fin ? Est-ce que ça vaut vraiment le coup de se battre pour vivre un ou deux jours de plus dans cette misère sans fin ? Aujourd'hui encore, j'en doute. Emily me manque. Ma famille me manque. Je ne peux pas m'empêcher de repenser à cette ancienne vie qui me semble de plus en plus iréelle. Est-ce qu'elle a vraiment existé ? Ou est-ce que tout ceci n'était qu'un rêve ? Je ne sais même plus. J'y songe avec nostalgie comme on repense à un rêve heureux mais impossible. Je traîne les pieds, la motivation me manque, je n'ai même pas la force de faire le moindre effort pour répondre au sourire de Charlie.

Charlie d'ailleurs. Si elle n'était pas là je me serais probablement laissé tomber dans un coin en attendant que les jours passent. Je ne cesserai jamais de me demander d'où est-ce qu'elle tire cette force étrange qui lui permet de continuer d'avancer tous les jours. Parfois j'arrive à me nourrir de cet espoir naïf qui brille dans ses yeux. J'arrive à espérer avec elle à un futur meilleur pour nous deux. Aujourd'hui je n'essaye même pas. Je suis muré dans le silence alors que je sens le poids de la fatalité peser sur mes épaules. La douleur de mon bras et de ma cheville me font encore mal et je regrette presque d'avoir aidé ces filles il y a un jour ou deux. On en est arrivés là, à regretter chaque geste qui nous coûte, même si c'était la bonne chose à faire. Je soupire d'un air clairement déprimé alors que je vois Charlie s'acharner sur une porte un peu plus loin. Je me demande pourquoi elle en particulier alors qu'elle pourrait très bien essayer la maison suivante, mais quand j'arrive à sa hauteur son air déçu et un peu frustré parle pour elle. C'est ici qu'elle veut entrer. Je la dévisage un peu sans vraiment comprendre pourquoi, mais comme elle s'éloigne de la porte je m'en approche pour jeter un coup d'oeil à la poignée.

Et je ne me suis même pas accroupi que je l'entends bouger toute seule. Quelqu'un vient de la déverrouiller de l'autre côté. L'instinct de survie prend aussitôt les commandes et je fais un bond en arrière en serrant ma batte dans mes mains. Tant pis si on a l'air menaçant, je préfère ça que de me retrouver avec un flingue sur le front sans rien comprendre. On a déjà vu et revu de quoi les hommes étaient capables en ces temps difficiles, et je ne suis clairement pas disposé à me laisser faire. C'est clair, ce n'est certainement pas un bonhomme qui va m'envoyer six pieds sous terre. Et alors que je capte l'air inquiet de Charlie, prête à frapper elle aussi, je sens la nervosité me prendre alors que la porte s'ouvre le plus lentement du monde. Ils le font exprès ou quoi bordel ?! J'ai presque envie de kicker la porte pour entrer comme un sauvage, mais mes muscles en alerte refusent de bouger jusqu'à ce que le blondinet apparaisse. Je n'ai même pas le temps de dire bonjour ou merde que Charlie laisse tomber sa poêle. Le bruit me distrait et je ne peux pas m'empecher de tourner brièvement la tête vers elle pour voir si tout va bien.

Et non, tout va mal. Parce que pendant ce bref instant de distraction, l'autre blond a marmonné un juron et se dirige tout droit sur Charlie sous mon regard horrifié. Encore plus surprenant, Charlie ne cherche même pas à s'enfuir. J'ai envie de lui hurler dessus pour ne pas qu'elle se jette dans la gueule du loup, mais tous mes muscles semblent pétrifiés par l'incompréhension. En particulier lorsqu'elle se laisse tomber dans ses bras. Hein ? Quoi ? Je suis à deux doigts d'abattre ma batte sur lui et j'arrête mon geste juste à temps. J'ai l'air d'un idiot qui ne comprend rien à rien maintenant, et je les regarde avec un air effaré qui ne cache pas ma surprise. Il me faut encore un instant avant de réaliser pleinement ce qu'il se passe. Ils se connaissent, c'est bien ça ? "Putin Charlie ! Tu pouvais pas me dire que tu le connaissais ?!" Je comprends mieux son acharnement sur cette porte en particulier et je grogne, parce que je ne pouvais pas deviner moi. Mais la vérité, c'est que si je suis en colère, ce n'est pas vraiment parce que j'ai été surpris. Mais plutôt parce que je suis jaloux. Jaloux de la voir enfin retrouver un proche de son ancienne vie, alors que j'ai été dépouillé des miens. Il ne me reste plus rien, et je crois que cette nouvelle rencontre me fait réaliser pleinement la solitude dans laquelle je suis piégé, pour toujours.
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Charlie Dawkins
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Re: I'll be good [Keith & Charlie - Mai 2025]   
Mar 1 Mar - 19:06
C’est trop beau pour être vrai. Mes doigts tremblent alors que je serre fort le t-shirt de Luke entre mes mains. J’ai l’impression que je vais m’effondrer, je crois qu’il me porte plus que mes jambes ne le font. J’arrive à peine à y croire, et maintenant je m’en veux presque de n’être pas venue ici plus tôt. Qu’est-ce que j’ai été bête ! Pourquoi est-ce que je n’ai pas pensé à venir voir s’il était toujours là ? C’était improbable, c’est vrai, mais après la perte de ma famille, j’aurais pu essayer. Je ne sais pas, j’ai été stupide, mais maintenant qu’il est là je ne le lâcherai plus. En un instant, j’oublie les zombies, l’apocalypse, je redeviens la petite que tout le monde protégeait et je sais que Luke le fera encore. Comme pour sceller cette promesse implicite, je le sens glisser sa main dans mes cheveux et je laisse tomber ma tête sur son épaule. Je sais qu’il est la plus adorable de toutes les personnes sur cette Terre, et sa présence me rassure plus que n’importe quoi. Tout ira bien maintenant. Je souris en le serrant un peu plus fort dans mes bras à mesure que je retrouve un peu de contenance. Mon cœur bat si fort que j’entends à peine Keith râler, mais assez pour redresser la tête et me reculer un tout petit peu. J’ai presque peur que Luke ne disparaisse sous mes yeux, alors je reste quand même tout près de lui, et j’accorde un petit regard à Keith. Il n’a pas l’air très content, mais je n’y fais pas attention. Il n’a jamais l’air content de toute façon. « Je savais pas qu’il était là ! » Mon sourire revient à l’instant où je pose les yeux sur Luke, et je les présente rapidement tous les deux. Je ne donne pas trop de détails, seulement leurs prénoms en fait, parce que je ne sais même pas comment présenter Keith. Est-ce qu’on est ensemble ? Est-ce qu’il continue de penser qu’il me traîne comme un boulet responsable de la mort d’Emily ? Aucune idée, alors je la ferme. Ils se saluent à peine mais je n’ai pas le temps de m’en préoccuper parce que déjà, Luke m’entraîne à l’intérieur de sa maison. Il a tout barricadé tout seul, il vivait là avec d’autres mais ils sont partis. Je l’écoute raconter tout ce qu’il a fait, assise sur son canapé, et je finis par lui raconter moi aussi. Pour la première fois, je parle librement de tout ce que j’ai pu ressentir, de ma famille à ce jour où j’ai failli crever. Je ne parle pas d’Emily, pas alors que Keith est toujours là parce que je ne veux pas lui balancer encore ces souvenirs à la tronche. Je sais qu’il y pense déjà assez tout seul.

La fin de la journée passe comme ça, très vite, beaucoup plus vite que tous les autres jours. Je crois que j’ai fini par raconter absolument tout à Luke, pendant que Keith faisait je ne sais quoi, je ne sais où. La nuit commence à tomber doucement et je chantonne en fouillant dans les jeux de société qu’il reste dans la maison. J’ai le cœur si léger que je pourrais chanter tout le répertoire de disney d’une traite, mais je finis par me demander où peut bien se trouver Keith. Alors je déambule un peu dans la maison pour essayer de trouver où il se cache. Pourtant ce n’est pas sur lui que je tombe, mais à nouveau sur Luke, qui m’accueille avec un doux sourire. Je suis si heureuse de l’avoir trouvé, je ne peux pas m’empêcher de lui sauter dans les bras encore une fois pour lui faire un câlin. Je crois que je n’étais pas si expressive avec lui avant, mais après l’avoir perdu pendant de longs mois, je veux qu’il sache à quel point je tiens à lui et à quel point il m’a manqué. Je le serre très fort dans mes bras et j’embrasse sa joue avant de me souvenir de mon but premier. « Tu sais pas où il est Keith ? » J’affiche une petite moue boudeuse, parce que quand même, cet abruti pourrait sortir de sa cachette quand je l’appelle comme une débile. Mais non. Et Luke ne sait pas non plus où il est, alors je finis par hausser les épaules et j’accompagne mon petit blond jusque dans la cuisine. La gazinière fonctionne encore, il a pas mal de nourriture, alors je me propose de cuisiner pour nous trois. Evidemment, il accepte en s’affalant sur une chaise, et je me mets derrière les fourneaux de l’apocalypse en chantant à nouveau. C'est presque un bonheur de sentir l'odeur des tomates en conserve que je fais cuire tranquillement pendant qu'un peu d'eau boue pour faire cuire des pâtes. Je suis à deux doigts d'ouvrir un restaurant tant l'optimisme emplit mon cœur.
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Re: I'll be good [Keith & Charlie - Mai 2025]   
Mer 2 Mar - 16:58
Je savais pas qu'il était là ! Je répète sa phrase dans ma tête avec une petite voix suraïgue et ça m'énerve encore plus. Je lève les yeux au ciel en soupirant et je secoue la tête comme si c'était la remarque la plus débile de la journée. Nan mais je veux dire, elle aurait pu me prévenir qu'elle connaissait la maison quand même, nan ? Ca m'aurait évité la demi-crise cardiaque en voyant le blondinet se jeter sur elle et d'avoir l'air d'un con avec ma batte, prêt à lui démolir la tronche. J'aurais dû frapper tiens, juste pour lui prouver ma théorie. Ben oui, je sais je suis désagréable et je m'enferme dans la mauvaise foi, mais je fais encore ce que je veux. C'est peut-être un pays en décomposition, mais ça reste un pays libre. Je réponds à Luke d'un vague mouvement de tête lorsqu'il me salue et je ne quitte plus ma mine renforgnée de la journée.

Au moins la pipelette a trouvé de nouvelles oreilles à victimiser. Le pire dans tout ça, c'est qu'il a l'air heureux de l'entendre raconter sa vie sans s'arrêter. Perso, il ne me faut pas plus d'un quart d'heure pour manquer de m'endormir sur le canapé. Alors pour m'échapper subtilement de cette conversation pire que chiante à mourir, je marmonne vaguement "j'vais pisser" entre deux phrases de la princesse. Je ne sais même pas si ils ont capté ce que je viens de dire, mais j'en ai rien à carrer. Je me casse aussitôt en m'extirpant du canapé avec difficulté, comme si Morphée tentait de m'y retenir pour m'endormir tout à fait. Il était temps que je me redresse quoi. Je m'éloigne alors d'un pas tranquille des blabla incessants et je décide de me lancer dans l'exploration de la maison. Après tout ce sera toujours plus drôle que d'entendre les deux chieurs raconter leurs anecdotes. Je commence par le rez-de-chaussé, et comme j'entends encore les bavardages quand j'ai fini mon tour, je décide d'aller explorer à l'étage. La maison est plutôt grande et il a fait un sacré boulot pour tout barricader. Heureusement à l'étage, les fenêtres sont hors d'atteinte des zombies. Je prends un instant pour observer le jardin depuis la fenêtre, mais comme rien ne se passe, je continue mon exploration. La maison est plutôt chaleureuse, et j'aurais aimé pouvoir vivre dans un endroit comme ça moi aussi. J'imagine un instant la famille nombreuse qui devait vivre ici avant, et pendant un court moment j'ai presque l'impression de parvenir à redonner vie à l'endroit en voyant la famille s'agiter sous mes yeux. La famille d'ailleurs, je parviens à mettre un visage sur leurs têtes avec les photos accrochées au mur. Un papa, une maman et un petit frère. Je soupire parce que je ne vois aucun d'entre eux dans la maison, et à part s'ils sont partis faire une promenade de santé, je crains le pire pour eux. Je m'attarde sur leur sourire et leur bonheur rayonnant au bord de la plage, et puis je me détourne finalement de la photo parce que ça recommence à me faire chier de voir tout ces sourires alors que rien ne va comme je le veux. Je pousse une porte au hasard et je tombe sur la chambre du petit frère - du moins j'imagine. Je fais un rapide tour dans la chambre, effleurant les jouets du bout des doigts, et je finis par me laisser tomber sur le lit comme un poids mort. Ma soeur me manque. Elle me manque soudainement si fort que j'en oublie de respirer. J'ai l'impression de réaliser seulement maintenant que je ne la reverrais plus jamais, comme si on venait de me présenter son cadavre déchiré. On dirait presque qu'on vient de me tirer dessus et que je vais mourir dans la seconde qui suit. Les larmes me viennent instantanément aux yeux, et sans avoir le temps de comprendre ce qui me prend, j'éclate en larmes dans mes mains. La douleur me compresse la poitrine si fort que j'ai l'impression qu'elle ne s'arrêtera jamais. Je suis inconsolable et l'envie brutale de trouver refuge dans les bras de Charlie me prend soudainement. Pourtant, je la sais heureuse et tranquille avec son ami, et la solitude me pétrifie sur place. Je ne peux que me replier sur moi-même et attendre que ça passe.

J'ai l'impression que ça me prend une éternité pour me calmer, et lorsqu'enfin je redresse timidement la tête, je ne me suis jamais senti plus épuisé. Une nouvelle fois j'ai sévèrement envie de m'allonger et de me réfugier dans un sommeil sans rêve. Pourtant, je sèche mes larmes et je renifle un coup pour effacer les traces de ce craquage brutal. J'en ai assez de sombrer sans arrêt en cédant à cette détresse handicapante. Je m'étais pourtant promis de ne plus penser à tout ce que j'ai perdu. Alors je me redresse et je quitte un peu vite cette chambre qui a ramené brutalement tous les souvenirs de ma soeur à moi. Je laisse mes pas me conduire au hasard et j'ouvre une porte qui me résiste un peu. Elle ne doit pas être ouverte souvent, et pour cause : c'est le grenier. Je reste un instant devant, hésitant, et puis comme il n'y a pas un bruit dans la maison, je finis par me douter que les deux imbéciles heureux discutent toujours. Ca me fait un peu rager, alors j'entre et j'allume une petite lumière à pile qui traîne à côté de la porte et je referme derrière moi. Ainsi réfugié dans une semi-obscurité, au milieu d'un bazar éparpillé, je me sens presque en sécurité. Rien ni personne ne peut venir me déranger maintenant, alors je me laisse tomber dans un tas de couverture qui traîne par là tout en traînant la lumière avec moi. Je laisse mon dos s'appuyer sur le mur et je ferme les yeux un instant en profitant de cette atmosphère reposante. Il me faut un moment avant de réaliser que ce n'est pas un mur dans mon dos mais une bibliothèque. Curieux, je me retourne pour jeter un coup d'oeil au contenu. Ce ne sont pas des livres, et c'est quand j'en prend un au hasard que je remarque que ce sont des albums photos. Une bibliothèque remplie de photos. Pendant un court instant je suis prêt à remettre celui que j'ai entre les mains en place, et puis mon regard curieux fini par les parcourir. Alors je tourne une page, et puis une autre, et encore une... J'occupe ma journée comme ça, à parcourir ces souvenirs heureux comme s'il s'agissait des miens. J'ai l'impression de lire une vie paisible et sans soucis à travers ces images, et j'oublie un instant les miens. Je ne pouvais pas espérer meilleur divertissement, et j'arrive bien rapidement avec surprise jusqu'à la fin. Alors j'en choisis un autre. Un qui parle de vacances d'été. Le titre m'attire, et je m'amuse à découvrir la bouille de Luke quand il était plus jeune. Je ricane un peu tout seul devant certaines photos, et puis soudain mon coeur d'arrête. Là, cette petite qui joue avec lui, je reconnais son visage. Ses joues sont un peu plus rondes et ses traits plus enfantins, mais son regard malicieux et son petit sourire adorable ne me trompent pas. C'est Charlie. Je reste un instant coincé devant la photo, stupéfait de cette découverte, et puis lorsque je me remet à tourner les pages, je découvre qu'elle est partout. Alors ces deux là se connaissent depuis bien longtemps. Je ricane encore plus quand je découvre l'enfance de Charlie à travers ces albums, et certaines photos sont franchement drôles - comme celle-ci où elle est déguisée en énorme citrouille pour Halloween et que sa tête dépasse à peine de son costume. Elle a l'air ridicule et pourtant si heureuse que ça m'arrache un rire amusé et sincère. Je ne me lasse plus de cette découverte. Si bien que je ne reviens à la réalité que lorsque j'arrive au bout du dernier album. En secret, je me suis emparé d'une photo de Charlie. Elle a l'air plutôt récente et à probablement été prise lors d'un bal de promo ou d'une soirée quelconque. Charlie est dans une robe qui lui va à ravire, elle est magnifique et elle a l'air pleinement heureuse. Je glisse la photo dans ma poche après l'avoir admiré encore une fois avec un léger sourire, et je finis par me redresser. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis caché là, mais quand j'étire mes muscles endormis je me laisse croire que ça fait un moment.

Alors je sors de ma cachette et je finis par redescendre pour voir si les deux relous en ont fini avec leurs gossip ennuyeux. J'ai à peine posé le pied sur la première marche de l'escalier qu'une bonne odeur me monte aux narines. J'inspire à fond parce que ça n'arrive pas souvent, et je redescends pour voir ce qui mijote comme ça. Je me laisse guidé par l'odeur et par la chanson de Charlie pour retrouver la cuisine, et j'ai à peine fait un pas à l'intérieur que je m'empresse d'aller jeter un coup d'oeil à ce qui cuit. "Mmh.. Ca a l'air bon !" En fait, ça m'ouvre tant l'appétit que je ne peux pas m'empêcher d'aller chercher dans mon sac pour sortir les raviolis et les BNS qui traînent encore dedans. "Tiens j'ai ça aussi." Je les pose à côté de Charlie comme si de rien était. Ca fait si longtemps que je n'ai pas mangé chaud que cette perspective me remonte encore un peu plus le moral. Je lui accorde même un léger sourire en coin avant d'aller me laisser tomber sur une chaise en face du dit-Luke. Je lui jette un rapide regard curieux, parce que finalement je n'ai pas vraiment pris le temps d'apprendre à le connaître, et puis en repensant aux photos de lui et Charlie en couche-culotte, je ne peux pas m'empêcher d'afficher un sourire un peu moqueur en les interrogeant. "Alors.. Vous vous connaissez depuis longtemps non ?" Je ricane presque tout seul, parce qu'ils ne savent pas que je connais la réponse.
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Charlie Dawkins
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Re: I'll be good [Keith & Charlie - Mai 2025]   
Mer 2 Mar - 20:58
Je chante tranquillement pendant que Luke s’endort presque sur la table de la cuisine. Je souris en lui lançant un regard amusé et je me retourne vers la gazinière. Ce serait con que tout crame maintenant ! Je me concentre un peu plus pour faire bien attention de remuer la sauce tomate dans la casserole et je n’entends même pas Keith arriver. Il me fait sursauter légèrement en s’approchant et je souris en constatant qu’il est enfin sorti de son mutisme. Je sais que ça finit toujours par lui passer, mais j’ai l’impression que c’est de plus en plus souvent qu’il fait la gueule, qu’il s’éloigne. Je ne sais pas quoi faire pour le retenir et c’est pour ça que je suis heureuse de le voir à nouveau revenir vers moi. Il rapporte une boîte de raviolis et je les observe un moment. Si on les mélangeait avec les pâtes, ça serait toujours bon non ? Je n’ose pas prendre cette dangereuse initiative toute seule, alors je sors une autre casserole pour faire cuire les raviolis à part. Au moins je ne serai pas responsable d’un mélange douteux. Le sourire de Keith fait battre mon cœur un peu plus fort et je lui rends son sourire, timidement. Il va s’asseoir en face de Luke et quand je l’entends parler, j’ai l’impression que tout va aller bien maintenant. Je suis heureuse avec ces deux là, autant que je le peux au milieu de l’apocalypse du moins. J’aimerais que nous restions tous les trois comme ça, jusqu’à ce que la situation se calme. Je souris une nouvelle fois à Keith et je m’assois sur le bord de la table, près de lui. « On se connaît depuis qu’on est tout petits ouais. J’avais cinq ans je crois. » J’ouvre de grands yeux parce que ça commence à faire long c’est vrai. J’ai l’impression que ça fait une éternité, encore plus parce que le temps semble s’écouler au ralenti depuis le début de l’épidémie.

On discute un peu tous les trois, je suis contente de voir que Keith ne fait pas son relou avec Luke et je finis par nous servir des assiettes bien grosses de pâtes fumantes. Après un court débat, on décide de mélanger les raviolis avec et c’est comme si nous avions un plat de chef devant nous. J’arrive à peine à finir mon assiette tant je n’ai plus l’habitude de manger autant, et quand nous terminons enfin j’ai l’impression d’avoir le bidon d’une femme enceinte. La fatigue me prend doucement, alors que je commence à m’endormir un peu sur ma chaise. Mais je n’oublie pas mon devoir de presque médecin, alors je me force à ouvrir grand les yeux et je me lève pour traîner mon corps endormi jusqu’à mon sac. « Keithou c’est l’heure de la piqûre hinhin. » Je prends un air un peu inquiétant, mais je finis par sortir toujours les mêmes trucs : de quoi désinfecter sa plaie et faire un nouveau bandage.

[Dé de médecin : 10 + 6 = 16. Réussite parfaite ♥]

Il fait tout de suite un peu plus la tronche, comme un gamin qui ne voudrait pas aller chez le docteur, mais justement, moi je voulais être pédiatre. Quelle heureuse coïncidence. Je m’approche de mon prince un peu charmant des fois pour enlever son ancien bandage avec un petit sourire. Je m’applique, je fais attention de ne pas lui faire mal en tirant sur le tissu qui colle encore un peu sur la blessure. Il cicatrise bien, j’espère que ça sera bientôt fini et que nous pourrons finir par oublier cet épisode douloureux. Ou du moins, j’aimerais que Keith réussisse à y penser moins souvent. Je profite de la tranquillité de la maison pour nettoyer la plaie de Keith à l’eau claire, et je désinfecte encore avant de lui faire un bandage propre sous l’œil attentif de Luke. Il ne pose pas de question par rapport à sa blessure, pour la simple raison que je lui ai déjà raconté tout ce qui s’est passé avec Emily en insistant bien sur le fait qu’il ne devait pas en parler. Je souris quand je finis et je dépose un bisou timide sur sa joue avant de m’enfuir pour m’occuper de la blessure qui cicatrise sur mon propre bras. Je répète le même manège, sauf que je galère un peu pour poser le bandage, mais je finis par y arriver. On finit par se vautrer tous les trois dans le canapé, et comme je ne tiens jamais en place, je finis par attraper un jeu de cartes. Keith ne veut pas jouer, il veut aller dormir et je le comprends en un sens, alors je n’insiste qu’un tout petit peu avant de le laisser s’enfuir. « Je te rejoins après ! » Je souris l’air de rien, parce que c’est vrai, j’ai envie de dormir avec lui alors je tente ma chance puisqu’il n’a plus l’air de faire la tronche aujourd’hui. Le seul problème, c’est qu’à force de recommencer notre jeu avec Luke, parce que je refuse d’aller dormir après avoir perdu, je finis par m’endormir sur le canapé comme un gros bébé (et comme une grosse nulle).

...


Trois jours se sont écoulés depuis que nous sommes tombés sur Luke. J’ai cru que la sûreté d’une maison bien barricadée, la possibilité de manger chaud, la compagnie d’une nouvelle personne changerait les idées de Keith, ça avait même l’air de marcher le premier jour, mais il a recommencé à faire la gueule. Il ne me parle presque plus, il s’isole souvent et encore une fois, je ne sais pas quoi faire. J’ai beau essayer de lui parler, c’est comme si j’étais devenue transparente. Alors comme je l’ai si bien fait avant, je le laisse tranquille, parce que je ne veux plus qu’il me crie dessus comme la dernière fois. Je reste sagement avec Luke, et c’est vrai qu’il m’aide à mieux vivre le rejet de Keith. Il me serre dans ses bras à chaque fois que j’en ai besoin, comme s’il devinait ça grâce à un drôle de pouvoir magique. Je souris en pensant à ce pouvoir qui fonctionne en fait depuis un long moment, depuis que je connais Luke en fait, et je me roule en boule sous ma couette. Pourtant, je ne souris pas très longtemps. Ce soir, j’ai presque cru que Keith allait partir manger ailleurs qu’avec nous, comme si notre présence le gonflait au plus au point. Plus que jamais, j’ai peur qu’il se tire sans moi, et je ne sais pas comment le lui dire. Peut-être simplement comme ça, Keith j’ai peur que tu partes sans moi. Je m’enfouis un peu plus sous la couette, et je me promets que je lui parlerai demain. Oui, je vais faire ça voilà, comme ça au moins les choses seront dites. Et peut-être qu’il m’expliquera enfin pourquoi il me fuit tellement. Je fixe le plafond, j’ai trop pleuré à cause de ça mais je crois que j’ai encore un peu envie. Et c’est ce moment que choisit la porte pour s’ouvrir doucement.

Je me redresse vivement, parce que j’ai cette idée débile que c’est peut-être Keith qui vient me voir, et je suis presque déçue en voyant que c’est Luke qui passe doucement la porte pour s’approcher du lit. J’essaie de me forcer à sourire un peu, pourtant je crois qu’il voit la tristesse dans mon regard parce qu’il vient doucement s’asseoir à côté de moi pour me prendre dans ses bras. Il n’en faut pas plus pour que je craque et je me mets à pleurer, encore, contre lui. J’en ai marre que ce soit toujours les autres qui fassent tous ces gestes que j’aimerais de la part de Keith. Ce sont ses bras que je veux autour de moi, son corps contre le mien, ses doigts dans mes cheveux. Je n’arrive plus à m’arrêter de pleurer parce que j’en ai marre d’être amoureuse de lui et de m’accrocher aux trois sourires qu’il me donne tous les six mois, alors je me laisse aller avec Luke quand il s’allonge doucement sur le lit. Je reste blottie contre lui un long moment, jusqu’à ce que mes sanglots se calment enfin, et après encore. Je me sens en sécurité, je m’apaise doucement et je finis par retrouver une respiration normale. Je ne sais pas pendant combien de temps il me serre contre lui, et j’ai l’impression de m’endormir en paix. Pourtant, je le sens qui bouge, alors je lève un œil vers lui. Je ne comprends pas ce qui m’arrive tout de suite quand il pose sa main sur ma joue et je souris un peu bêtement. Je ne bouge pas, ses lèvres trouvent les miennes et l’espace d’une fraction de seconde, je ferme les yeux pour répondre à son baiser.

Est-ce que c’est ce que tu veux Charlie ? Mes mains se referment sur les épaules de Luke et je le pousse doucement et fermement. Ses envies, ses sentiments, je ne les partage pas. Me laisser aller dans ses bras juste parce qu’il est gentil avec moi et que je l’apprécie énormément, ça n’arrangerait rien. Ce serait pire encore, je ne veux pas le laisser croire que j’éprouve pour lui des sentiments que je n’ai pas. Son regard se fait triste mais je ne cèderai pas comme ça. Non, je sais ce que je veux, il paraît même que je peux être capricieuse et têtue, j’en fais preuve maintenant. Sans brutalité, sans même le pousser plus que ça, je secoue doucement la tête. « J’suis amoureuse de lui, Luke.. » Et en fait, j’en suis presque désolée. Parce que Luke, il a toujours milles petites attentions pour moi, parce qu’il me protège, parce qu’il me câline en murmurant à quel point il tient à moi. Et moi, c’est Keith que j’aime. Keith qui m’ignore, qui m’évite, qui m’envoie chier et qui parfois, quand les planètes sont bien alignées, m’accorde un sourire et un câlin. Je l’aime si fort, c’en est même un peu stupide, mais c’est comme ça. Luke aussi, il trouve ça bête, et il ne se prive pas de me le dire. Il s’énerve, sûrement parce qu’il a remarqué lui aussi à quel point Keith est distant avec moi. Mais Luke, il sait appuyer où ça fait mal. Il se redresse, il me fusille du regard en énumérant tout ce qui devrait me pousser à détester Keith, il me rappelle à quel point il peut être dur avec moi et à nouveau, je lutte pour retenir mes larmes. Je me mords si fort la lèvre qu’elle finit par avoir un léger goût de sang. J’en ai marre de pleurer, et pourquoi est-ce que même lui il fait ça maintenant ? Il ne s’arrête plus de m’enfoncer et je ne sais même pas quoi répondre parce que dans le fond il a raison. Pourtant je m’accroche, et quand il devient trop méchant, quand ça finit par être gratuit, je craque. Comme je l’ai fait il y a quelques jours avec Keith, je lui envoie ma main dans la tronche parce qu’il y a une limite à ne pas dépasser et que ça fait longtemps qu’il l’a fait. Sa joue si pâle rougit instantanément. J’ai l’impression de voir de la vapeur s’échapper de lui tellement il a l’air bouillant de colère. Je n’ai pas le temps de le voir venir qu’il me gifle à mon tour. Ma tête part sur le côté et j’échappe un sifflement de douleur. Je ne sais pas si je l’ai méritée, mais je regarde mon meilleur ami avec de grands yeux et je me lève pour reculer un peu. Je ne pensais jamais que nous puissions en arriver là, mais ça n’a pas l’air de le perturber vraiment. « Regarde ce qu’il a fait de toi, regarde ce que tu es devenue ! » Il ne crie pas, pourtant il me massacre le cœur. Est-ce que j’ai changé à ce point ? Est-ce que ce n’est pas nécessaire pour survivre ? Est-ce qu’il fallait que je me laisse embrasser, que je le laisse m’accabler de tous les reproches du monde sans réagir ? Je baisse les yeux un instant, mais finalement je sais que je n’ai pas tort. Je secoue la tête et quand je relève les yeux, Luke est plus près de moi. Ses yeux noirs qui m’ont toujours un peu fascinée sont plutôt effrayants aujourd’hui, et je recule d’un tout petit pas. « C’est pas lui qui m’a frappée. » Moi aussi, je peux faire un regard noir et prendre un air pas content. Je le fais d’ailleurs, parce que je lui en veux très fort de m’avoir claquée. Je n’ai rien fait après tout, à part le repousser. Mais il ne décolère pas. Il s’approche à nouveau, et avant que je n’aie eu le temps de reculer, il m’attrape par les épaules et me balance par terre.

Je n’ai pas de force, ça se voit rien qu’à ma carrure, et il n’a aucun mal à m’envoyer valser. Je tombe sur le sol dans un bruit mat et ça tire fort sur mon bras qui n’est pas encore totalement cicatrisé. L’instant d’après, il est sur moi. Son corps bloque le mien sans problème et j’ai beau me débattre, il ne bouge pas d’un centimètre. Il y a une drôle de lueur dans ses yeux, un mélange de colère désespérée et de tristesse. Je ne crie pas, je n’y arrive pas parce que je suis toujours persuadée qu’il ne peut pas me faire de mal. Luke, ce petit ange blond qui a été à mes côtés chaque jour de ma vie, il ne peut pas. Je me laisse presque faire alors qu’il bloque mes poignets avec ses mains, je prie juste dans ma tête pour que tout s’arrête vite. Mais il est possédé par une force étrange, comme dans les films qui me faisaient peur ou des gens totalement sains étaient brutalement possédés par des esprits dangereux. « C’est toi qui le voulais, c’est toi qui m’allumais putain mais j’aurais du savoir que tu te comporterais encore comme une connasse égoïste. » J’essaie de lui mettre un coup, j’essaie de me dégager et c’est un regard franchement triste et déçu que je lui lance. Ca veut dire quoi ça, encore une connasse ? Est-ce que c’est ce que je suis à ses yeux ? Quand est-ce que je l’ai allumé ? C’est un cauchemar. J’arrive à libérer une de mes mains, et c’est pour le pousser, griffer sa peau pour qu’il lâche prise. Mais c’est peine perdue. Il me frappe, au visage, sur le corps, et de plus en plus fort. Je lui cherche encore des excuses, je crois qu’il craque d’avoir passé tant de temps seul, comme Emily. Voilà, il a peur que je le laisse, mais je ne le laisserai pas. Je me remets à pleurer en essayant d’attraper ses poings qui ne cessent plus de s’abattre sur moi, alors que j’essaie de le supplier d’arrêter. Je murmure des bouts de phrases qui essaient de se compléter, j’essaie de lui dire à quel point je l’aime et à quel point je veux qu’on reste ensemble, mais il n’entend pas. Il n’entend plus, il déverse sa colère sur moi. Il le dit lui-même, je le mérite, il préfère me voir morte qu’avec Keith. Je crois qu’il me met le cœur en miettes et c’est plus douloureux que le reste.

Finalement, je finis par m’apaiser. Mon corps réagit moins, je ne me débats plus. Un coup un peu plus fort réussit  déclencher un gémissement de douleur, mais Luke pose une de ses mains sur ma bouche avant que je ne puisse totalement retrouver ma voix. Je crois que je vais mourir là, ce soir comme ça, et l’idée me paraît de moins en moins révoltante à mesure que les coups m’étourdissent. Pourtant, avant que je ne m’endorme tout à fait, il réveille mon instinct de survie. Je crois qu’il ne fait pas exprès, je crois même que c’est l’inverse qu’il veut. Je sens sa main se refermer sur ma gorge et il serre, serre fort. Je n’inspire plus d’air, je panique. J’essaie de me débattre encore, j’attrape ses poignets, j’enfonce mes ongles dans sa peau mais il ne lâche pas prise. Mais mon corps ne veut pas, il refuse de se laisser mourir entre ses mains et je réfléchis soudainement à une vitesse folle. Je suis si près du lit, j’ai laissé le flingue de Keith en dessous, peut-être que je pourrais l’attraper. Je tends le bras dans une tentative désespéré, je cherche à l’aveugle ce pistolet à la con. J’ai des vertiges atroces, et ma vue se trouble au moment où je touche enfin quelque chose. Luke ne voit rien, il est trop enfermé dans sa transe pour comprendre quelque chose. Je n’ai pas le temps de faire quoique ce soit de plus, j’attrape l’arme et je le frappe presque avec à la tête au moment où je tire.

Bam. Le corps au dessus de moi tombe et j’inspire à m’en déchirer les poumons. J’ai le souffle court, saccadé, mais je crois que je respire. Je tousse et pourtant, je me redresse déjà en poussant le corps inanimé à moitié sur moi. Je ne lui accorde pas un regard, j’ai les yeux perdus dans le vague. Le flingue, je le laisse tomber par terre et je titube en toussant encore jusqu’au lit. Est-ce que je l’ai vraiment fait ? Je n’ose pas regarder. Je n’ose pas regarder le sang qui a giclé sur moi, alors je ferme les yeux. Mon corps entier tremble, je n’arrive pas à respirer tranquillement, et pourtant je suis presque sereine. Enfin, c’est ce que je crois, parce que je m’enferme surtout dans un fort déni de ce que j’ai fait. Ce corps par terre, je ne le connais pas. Je ne veux pas.


Dernière édition par Charlie Dawkins le Mer 2 Mar - 23:50, édité 3 fois
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Re: I'll be good [Keith & Charlie - Mai 2025]   
Jeu 3 Mar - 16:32
Les jours passent. les heures, les minutes, les secondes, tout semble s'écouler au ralentit. On stagne dans cette maison parce qu'il y a tout ce qu'il nous faut - sinon plus. Retrouver un semblant de confort, ça fait du bien au moral, au début. J'ai cru que notre situation commencerait enfin à s'améliorer, mais je me sens toujours aussi seul dans cette grande maison. Je tourne rapidement en rond et l'ennui finit par me rattraper. Les premières fois, je retourne m'enfermer dans cette cachette secrète et apaisante que j'ai trouvé dans le grenier. Mais rapidement, mon regard vide passe sans la moindre émotion sur ces photos que je connais déjà. J'ai l'impression que ça ne finira jamais et que je vais finir par creuver d'ennui ou par devenir fou. Je remarque les timides efforts de Charlie pour me distraire, mais ce n'est pas assez. Je me sens prisonnier dans cette maison trop parfaite. Je sais ce qui nous attend dehors. Irrémédiablement, je sais qu'il faudra bien que l'on sorte à nouveau dans cet enfer apocalyptique, alors je refuse de me laisser complètement berner par ce refuge aux airs paradisiaques.

Ca dure depuis trois jours, et il ne se passe rien. Absolument rien, puisque Charlie discute avec son ami la plupart du temps et ne dort même plus avec moi. Elle me manque et j'ai du mal à perdre l'habitude de l'entendre respirer doucement à côté de moi. Je regrette de devoir me détacher de cette présence rassurante et je mets plus de temps que d'habitude à m'endormir, même si ce n'est pas l'angoisse mais le silence pesant de la solitude qui me pèse. Je fixe le plafond, les yeux grands ouverts, et j'attends le sommeil, l'esprit vide de toute réflexion. Je ne suis plus que l'ombre de moi-même mais plus j'attends le changement et moins je trouve la motivation d'aller me battre pour lui. Je m'habitue à cette routine solitaire et même si j'ai l'impression d'être toujours plus fatigué alors que je ne fais presque pas d'effort, ces quelques jours au calme ont au moins le mérite de laisser mon corps se réparer tranquillement. La douleur physique s'apaise et c'est bien là un certain réconfort que je trouve tout de même. Je sais bien que mon bras mettra un peu plus longtemps à se refermer, mais la douleur ne m'accable plus du matin au soir. C'est sur cette note positive que je finis par fermer les yeux, seul encore pour cette nuit.

Je ne sais pas combien de temps s'écoule entre le moment où je m'endors et celui où je m'éveille en sursaut, mais mon coeur bat à toute allure alors que tous mes sens sont en alerte lorsque j'émerge brutalement. Est-ce que j'ai rêvé ? De quoi je rêvais déjà ? C'était le bruit d'un coup de feu ! Je n'ai pas rêvé ! Si ? J'hésite encore un instant, mais le bruit était beaucoup trop fort, beaucoup trop proche. Je finis par céder à mon inquiétude et je bondis hors de mon lit pour glisser jusqu'à ma batte le plus silencieusement du monde. Est-ce qu'un sale con s'est introduit dans la maison et a tiré sur quelqu'un qui ne dormait pas encore ? Mon coeur se serre à cette supposition et je marche un peu plus vite vers les autres chambres. Je prie pour que ce soit Luke ou Charlie qui ai tiré, et lorsqu'enfin je trouve Charlie, la scène me fige sur place.

Je grimace un peu parce que l'odeur de la cervelle de Luke éparpillée me retourne un peu l'estomac, mais rapidement mon inquiétude se porte sur Charlie. Elle tousse bizarrement et je remarque rapidement le flingue à côté d'elle. Mais putin qu'est ce qu'ils ont foutu ??? Je regrette aussitôt plus fort que tout d'avoir laissé Charlie toute seule et je me dépêche de la rejoindre. "Eh, Charlie.. Est-ce que ça va ?" Je pose une main sur son épaule et je m'accroupis à côté d'elle en l'observant comme pour vérifier qu'elle est encore entière. C'est là que je remarque le sang sur elle. Est-ce que c'est elle qui a tiré ? Qu'est ce qu'il s'est passé bordel ?! Je suis tellement largué que j'imagine tous les scénarios envisageables. Est-ce que ce fils de pute lui a fait du mal ? Je n'ai rien vu venir putin ! Ils m'avaient pourtant l'air contents tous les deux. Comment est-ce que le blondinet aurait pu finir par craquer aussi brutalement ?! Je suis effaré par la scène que je n'arrive pas à comprendre, et puis cette interrogation me ramène brutalement quelques souvenirs en mémoire pour y répondre. Il a peut-être craqué aussi facilement qu'Emily. Là aussi, je n'avais rien vu venir. J'avais été trop con pour faire attention à la détresse d'une personne qui m'était pourtant proche. Alors le petit blond, je ne me suis même pas posé la question une seconde. Le sourire de Charlie m'a complètement trompé sur son compte, et pourtant j'aurais dû me douter qu'en restant enfermé tout seul ici aussi longtemps, il ne devait plus être très net dans sa tête. Moi même je commençais à craquer au bout de ce troisième jour. Trois jours bordel ! C'est tout ce qu'il aura fallu.

Je finis par me baffer mentalement, parce que pendant que je débats avec moi-même sur la meilleure façon de conserver son intégrité physique et surtout mentale dans cette apocalypse cauchemardesque, le temps passe et moi je reste planté là comme un con à côté de Charlie. Je me souviens la douleur que m'a causé le meurtre d'Emily et je me souviens aussi que Charlie est restée avec moi tout ce temps. Alors comme si les secondes étaient comptées, comme si la pièce venaient de se remplir de zombies affamés et qu'il fallait fuir au plus vite, j'attrape Charlie en l'entourant de mes bras. L'instant suivant, je la soulève sans lui poser davantage de questions, et je la sors de cette pièce démoniaque. Il ne faut plus jamais y retourner. Plus jamais. Je ne pose même pas davantage de questions et je la serre contre moi pour l'empêcher de regarder à nouveau ce qu'elle a fait. Je sens son petit poids tirer doucement sur mon épaule, mais je ne prête même pas attention à la douleur qui reste légère de toute façon. Plus rien ne compte à part Charlie. Je vais la poser doucement sur le canapé, et je me penche à nouveau vers elle en lui parlant de la voix la plus douce possible. "Je reviens ok ?" J'ose à peine détourner mon regard d'elle, mais je cours presque jusqu'à la cuisine pour mettre la main sur un torchon. Je reviens aussitôt m'assoir prêt d'elle pour essuyer avec une infinie douceur le sang qui a giclé un peu sur elle. "T'as l'air plutôt badass pour une princesse en détresse." Je commente avec un demi-sourire pour essayer de la distraire, mais je me trouve con la seconde suivante. Le sang ne part même pas correctement, j'aurais dû mouiller le torchon.

C'est cette idée de mouiller qui me donne une idée. "Eh, tu sais quoi, j'ai une surprise pour toi." Je me redresse et je continue de parler en m'éloignant à nouveau. "Attends, tu vas voir c'est cool !" Je cours encore jusqu'à la cuisine, et je remplis aussitôt toutes les casseroles et les marmites que je trouve avec de l'eau, que je m'empresse de faire chauffer. Je tape sévèrement dans la réserve d'eau, mais de toute façon il est hors de question qu'on reste ici plus longtemps. Quand le soleil se lève, on disparaît de cette maison de malheur. Je me dépêche de trimballer toutes les casseroles jusqu'à la salle de bain et je manque d'ailleurs de me brûler une ou deux fois, mais de toute façon ça m'est égal. Je retrouve Charlie le plus vite possible, et je tend une main vers elle pour l'inviter à me suivre. Elle a vraiment une sale mine. Merde je croyais que Charlie était heureuse moi ! Je m'en veux de m'être complètement gourré - encore une fois. Alors cette fois, je me base sur une valeur sûre. "Quand ma petite soeur n'allait pas bien, son remède c'était un bon bain chaud plein de mousse." Je lui raconte soudainement, et je me rappelle avec un doux sourire le visage encore marqué par la tristesse mais tout de même souriant de ma soeur lorsque je vidais les bouteilles dans l'eau chaude juste pour elle. J'espère que ça aura le même effet sur Charlie, je l'espère de tout mon coeur. Et comme si je m'occupais d'un petit animal blessé, j'hésite de peur de l'effrayer. Devant la baignoire, je glisse doucement une main sur sa joue encore un peu tâchée par le rouge sang et je lui assure sur un ton doux et rassurant. "Je reste juste à côté, tu m'appelles si tu as besoin de quelque chose d'accord ?"
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Charlie Dawkins
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Re: I'll be good [Keith & Charlie - Mai 2025]   
Jeu 3 Mar - 20:20
Qu’est-ce que j’ai fait ? Qu’est-ce que j’ai fait ? Je me répète cette question en boucle, incapable de penser à autre chose. Je ne bouge plus, je serre fort le drap sous moi, je le serre pour ne pas tomber parce que j’ai l’impression que l’univers entier cède sous mes pieds. Je sens mon cœur cogner fort contre ma poitrine, alors que ma respiration n’arrive toujours pas à se calmer. Je n’ai même pas la force de glisser ma main sur mon cou pour essayer d’apaiser la douleur qui reste. Je sens toujours les doigts de Luke serrés sur ma gorge, j’ai encore peur. Pourtant je n’ai pas à avoir peur. Je suis en vie, je me suis battue pour ma vie même. Est-ce que c’est ça survivre ? Le prix à payer me semble démesuré. J’aurais presque envie de remonter le temps pour mourir à sa place. Presque. Parce que l’air emplit mes poumons, parce que je respire, parce que je suis encore en vie et pour la première fois, ce n’est que grâce à moi-même. Pour la première fois, je me suis défendue entièrement seule. Je regrette simplement d’avoir eu à le faire face à lui. J’essuie mes mains compulsivement sur le drap pour les débarrasser du sang qui les tache depuis que j’ai poussé le cadavre. L’odeur de sang me pétrifie sur place, pourtant je donnerais tout pour avoir la force de me lever et de m’enfuir d’ici. Avec le bordel que j’ai fait en plus, les zombies ont du entendre. Il faudrait que je me décide à faire face à ce que je viens de faire. Dans quelques secondes, promis. Je fixe obstinément le sol devant moi, en débat intense avec moi-même. Je refuse de poser les yeux sur Luke, et en même temps j’essaie de m’y forcer.

Je tousse à nouveau et j’ai l’impression que c’est ce qui va m’aider à me redresser pour regarder ce que j’ai fait, et sortir de là, mais la porte s’ouvre et je me fige sur place. Je ne bouge plus, j’essaie de retenir ma toux, j’essaie de disparaître mais ça ne fonctionne pas très bien. Keith s’approche de moi et je sursaute quand il pose sa main sur mon épaule. Est-ce que lui aussi serait capable de faire tout ça ? Je relève les yeux vers lui comme pour l’interroger, mais je n’arrive pas à ouvrir la bouche. Je le fixe sans rien dire, les yeux toujours agrandis par la peur, pendant qu’il a l’air de réfléchir lui aussi. J’ai envie de pleurer, mais rien ne vient. Je reste juste là, déconnectée de la réalité. Est-ce qu’il faut que je me méfie de Keith aussi ? De tout le monde ? C’est un cauchemar c’est tout, je vais me réveiller contre Keith et tout ira bien. Tout ira bien, tout va toujours bien quand il est près de moi. Ma gorge me fait mal à chaque fois que j’inspire, alors j’essaie de respirer tout doucement, j’étouffe un peu. Je crois que je deviens folle, je suis hors du temps, peut-être que je vais mourir moi aussi ? Quand Keith bouge, je lui jette un regard effrayé, mais il m’attrape dans ses bras. Il m’attrape et je me sens tirée vers le haut, sans pouvoir résister. Je me laisse faire, je n’ai pas le choix, et le choc m’accable de fatigue. Je glisse mes bras autour de Keith et je ferme les yeux. Je suis presque bercée dans ses bras, et il me lâche trop tôt en me posant sur le canapé. Je ne le retiens pas, je le laisse se détacher de moi en le regardant avec des yeux vides. Je ne sais plus ce que je ressens, rien du tout sûrement. J’ai l’impression qu’on m’a arraché le cœur et c’est tout. Le prince me parle et je l’écoute sans trop comprendre, je hoche la tête et je le regarde s’en aller en me recroquevillant sur moi-même.

Mais Keith, il ne me laisse pas le temps de sombrer plus profondément. J’ai l’impression qu’il me tire vers la surface, il revient vers moi et j’ai l’impression qu’il empêche la vie de totalement s’échapper de mon corps. Il essaie même de faire une petite blague en essuyant ma peau, et j’essaie vraiment de lui sourire sans y parvenir. J’ai envie de me laisser tomber dans ses bras et de rester là. Je ne veux pas qu’il me laisse, mais il m’abandonne encore sur le canapé en affirmant avoir une surprise pour moi. Je le regarde sans comprendre, j’attends sagement sans bouger, j’ose à peine respirer. Je finis même par regarder mes mains, encore un peu tachées de rouge. Il est mort. Luke est mort. Ça va aller.

D’ailleurs, Keith revient vite je crois. Ou peut-être que ça fait longtemps qu’il est parti ? Je ne sais pas, mais il tend sa main vers moi alors je l’attrape et enfin j’arrive à me tenir sur mes jambes. Elles tremblent encore un peu, j’ai l’impression que je vais m’effondrer une ou deux fois, mais je reste debout. Je ne veux plus tomber, la douleur de la perte de Luke me serre le cœur à mesure que je m’en rends compte, mais elle force l’espoir à revenir encore plus fort en moi. Je ne veux plus perdre personne, je ne veux pas perdre Keith. Moi aussi, je veillerai sur lui comme il le fait avec moi, comme ça il ne voudra plus partir. Comme ça il m’aimera vraiment. Je ferme les yeux un instant pour ne pas me mettre à pleurer, je serai forte. Je promets. Je serre un peu plus la main de Keith dans la mienne alors qu’il m’entraîne vers la salle de bains. Je le suis docilement, et finalement il m’explique en quoi consiste sa surprise. L’entendre raconter un souvenir, même un tout petit souvenir, avec sa sœur me fait un drôle d’effet. Ce n’est pas vraiment dans ses habitudes, et il m’arrache un petit sourire. Les bains, ça fait toujours un bien fou à tout le monde. Je hoche la tête doucement quand il affirme qu’il restera pas loin et je le laisse sortir. Je n’ai pas envie qu’il s’éloigne, mais je crois que c’est mieux s’il ne voit pas mon corps, surtout pas aujourd’hui.

Face au miroir, j’enlève mes vêtements. Je m’approche doucement de la glace, pour constater les dégâts. J’ai quelques bleus, dont un qui apparaît peu à peu sur ma pommette, et les autres sont surtout sur mes bras et mes côtes. J’ai même l’impression d’avoir une marque dans le cou, mais je crois que c’est plus mon imagination qu’autre chose. Mon reflet me fixe un long moment avec un regard critique, et je le touche du bout des doigts comme pour le faire disparaître. Je veux qu’il me laisse tranquille lui aussi. Et l’eau, elle va refroidir, alors je laisse le miroir en lui jetant un regard mauvais, et j’approche timidement de la baignoire. J’ose à peine me glisser dans l’eau chaude au parfum délicat, je frissonne en plongeant à l’intérieur et finalement, je me laisse couler un instant, juste pour le plaisir d’être isolée du monde entier. Quand je remonte, j’ai de la mousse partout, et je souris comme un enfant de quatre ans en m’appliquant pour l’enlever. Je retrouve mon calme peu à peu, je me sens déjà mieux. Je sais que Luke me hantera pendant longtemps, mais je sais déjà que quand il reviendra dans mes rêves, je pourrai lui dire que tout est de sa faute. Je lui en veux autant que je m’en veux, et ça permet de soulager – un peu – ma conscience.

Je chasse toutes ces pensées de mon esprit, je m’efforce de le faire autant que je peux parce que je n’arrive pas à réfléchir. Et soudainement, j’ai envie que Keith soit là. Il me manque si fort d’un coup que je ne peux pas m’empêcher de l’appeler. Après tout, il a dit que je pouvais le faire non ? Il met à peine quelques secondes à passer la porte et je lui souris en lui faisant signe d’approcher. Les choses dérapent si vite ces jours-ci, tout devient toujours si compliqué, il faut que je fasse vite. Il s’accroupit à côté de la baignoire et je me tourne vers lui. J’ai toujours été plus que pudique avec lui, mais j’ai trop besoin qu’il soit là pour faire des manières, et puis je crois que la tonne de mousse autour de moi me protège un peu. Je souris et comme il n’a pas l’air de comprendre pourquoi je l’ai appelé, je sors mes mains de l’eau et je les pose sur ses joues. « Je suis désolée de t’emmerder autant tout le temps… J’apprendrai à tirer, je veux plus être un boulet, t’auras plus à me défendre. » Je mords ma lèvre et je rapproche un tout petit peu mon visage du sien, sans quitter ma cachette en mousse. J’ai peur de ce que je suis en train de dire, je sais que c’est débile de s’attacher autant dans une période si sombre, pourtant je suis sûre que c’est le seul moyen de garder espoir. Alors je continue, je respire fort pour réprimer un sanglot et me donner du courage. « Je veux pas que tu partes sans moi… » Je plonge mon regard dans le sien l’espace d’un instant, je t’aime Keith. Je t’aime si fort. J’essaie de lui dire mais j’ai peur qu’il me rejette alors je me tais et je me laisse retomber dans la baignoire.
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Keith Harrison
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Re: I'll be good [Keith & Charlie - Mai 2025]   
Ven 4 Mar - 18:02
Le silence de la princesse pipelette est troublant, mais elle me répond au moins par un hochement de tête. J'hésite encore un instant à la laisser seule, mais comme elle semble attendre que je sorte, je finis par m'exécuter en refermant doucement la porte derrière moi. Je soupire et je passe une main dans mes cheveux, parce que les choses ont complètement dérapé sans même que j'arrive à comprendre comment ou pourquoi. Je file refermer sagement la porte de la chambre maudite en récupérant les affaires de Charlie avant, et je m'empresse de revenir près de la salle de bain. Je n'entends rien, pas de cris, pas de pleurs, seulement les petits clapotis de l'eau, alors je me laisse glisser le long du mur et je m'assoie par terre en laissant tomber ma tête en arrière. J'ai rarement vécu un réveil plus brutal, et c'est aussi peut-être pour ça que je n'arrive pas à ordonner mes pensées à cet instant. J'ai réfléchi beaucoup trop vite, et maintenant que le calme semble être revenu, je profite de ce moment paisible pour remettre de l'ordre et du sens dans ce bordel complet.

Jamais je n'aurais pu croire que Charlie serait capable de tirer sur quelqu'un. Encore moins sur son ami d'enfance. Ca n'a aucun sens. Est-ce que c'est elle qui a pété les plombs ? Elle avait l'air plutôt calme quand je l'ai trouvé. Sous le choc aussi, probablement. Je jette un coup d'oeil à l'arme qui traîne à côté de moi, et je ne sais pas si je dois la lui rendre. Je m'attendais surtout à ce qu'elle s'en serve comme un moyen de dissuasion. Pourtant je suis sûr que si elle a pressé la gâchette, c'est qu'elle avait une bonne raison. Et pour avoir une bonne raison d'abattre froidement son ami d'enfance aussi brutalement, c'est que le blondinet a dû sacrément merder. Je ferme les yeux mais je n'arrive pas à m'apaiser. Je ne peux pas cesser de m'inquiéter, tourmenté par les mille scénarios qui me viennent en tête. Je n'aurais pas dû laisser Charlie toute seule, c'est ma seule conclusion. La morale de l'histoire, que je me promets de ne plus jamais oublier. Sous aucun prétexte.

D'ailleurs, quand je l'entends m'appeler d'une petite voix, je me redresse aussitôt. Je ne suis même pas sûr de ne pas avoir imaginé son appel, mais lorsque je passe la tête à travers la porte, elle pose son regard sur moi et semble attendre que je m'approche. Alors je viens jusqu'à elle et je m'accroupis près de la baignoire. Je suis soulagé de la voir immergée dans l'eau chaude et j'espère que ça l'aidera à s'apaiser au moins un peu, mais je comprends encore moins son appel, alors je l'interroge d'un regard inquiet. Je fais courir mon regard sur son visage, et c'est là que je remarque les traces qui aparaissent sur son petit visage d'ange. Mon coeur se serre et je fronce les sourcils. Les choses commencent à prendre du sens, et je regrette presque de ne pas avoir pu tirer sur ce bâtard moi-même. C'est lui qui lui a fait ça. Il lui a fait du mal. Mais pourquoi ?! Ils sont tous tarés dans cette apocalypse putin ! Il n'y a vraiment plus que Charlie et moi pour savoir qu'on ne tue pas des gens sans raison valable ?! Et encore, nous sommes désormais aussi tous les deux des meurtriers. Néanmoins, je refuse de nous mettre dans le même sac que ces gens qui ont mérité leur sort, et je n'y pense même plus lorsque Charlie obtient toute mon attention en posant ses petites mains chaudes et mouillées sur moi. Je plonge mon regard dans le sien, et je ne peux pas m'empêcher d'avoir l'air surpris en écoutant ce qu'elle a à me dire. Qu'est ce que c'est que cette histoire ? Elle est désolée ?! C'est plutôt moi qui devrait l'être en voyant les bleus apparaître sur ses pauvres joues. A la fin, je suis presque scandalisé qu'elle le prenne comme ça. Mais qu'est ce qui lui prend ? Elle devrait être en colère, ou choquée à la limite. A la place elle s'écrase devant moi et je me révolte à sa place. J'affiche un air clairement mécontent et je me recule pour me dégager de sa prise lorsque soudain elle ajoute une dernière phrase. Une phrase qui me fige dans mon geste et qui fait disparaître toute la colère en moi. Elle a l'air si fragile a cet instant que je résiste avec peine à la prendre à nouveau dans mes bras. C'est finalement elle qui finit par me lâcher pour faire disparaître ses mains dans la mousse du bain, et il me faut un court instant avant de penser à réagir.

C'est à mon tour de m'approcher un peu plus d'elle. Je me penche sur la baignoire et je parle de mon air le plus solannel possible. "Eh, je ne vais nul part sans toi, ok ?" Je pose un regard insistant sur elle pour être sûr qu'elle comprenne, et puis je hausse les épaules en reprenant sur un ton un peu plus détendu, presque moqueur. "D'où est-ce que tu sors cette idée débile de toute façon ?" Je lui adresse un petit sourire amusé, pour lui faire comprendre que ça ne m'a même pas traversé l'esprit une seconde et que c'est la chose la plus débile qu'elle puisse me sortir, et puis je reprends un minimum de sérieux, en parlant d'une voix un peu plus timide mais pas moins honnête. "Tu es parfaite, juste comme tu es." Et puis comme je suis un comique, je m'empresse de rajouter en reprenant mon air moqueur : "Mais si tu veux avoir l'air badass, il suffit de me le dire. Pas besoin de me faire une scène comme ça !" Je ricane doucement, mais au fond je me force, parce que je vois dans ses yeux que sa peur est réelle. J'essaye de la convaincre qu'elle est infondée en riant doucement, mais je ne suis pas sûr de pouvoir la convaincre tout à fait. Je fais glisser une mèche de ses cheveux mouillés dans sa main d'un air pensif. C'est vrai que je ne suis pas très démonstratif, mais Charlie est tout ce qu'il me reste. Je ne peux pas tenir plus à elle qu'à quelqu'un d'autre, et je m'en veux presque de ne pas réussir à le lui dire. Ca me fait presque peur de l'admettre, parce que tous les jours je la vois risquer sa vie au milieu de cette ville de malheur. Tous les jours j'ai envie de hurler parce que la peur de la perdre me hante et me prends aux tripes. La vérité, c'est que c'est elle qui me défend contre la fatigue, la douleur et le désespoir. Contre moi-même aussi. J'ai besoin d'elle plus que tout autre chose, et je crois qu'il faut qu'elle le sache. Maintenant plus que jamais.

Alors je me laisse tomber complètement à côté de la baignoire, comme si je m'installais pour discuter de longues heures. Je m'appuie sur le bord de la baignoire, et je trouve enfin le courage de tout lui expliquer. "Tu sais, je sais que je suis un peu con parfois, mais je tiens vraiment à toi." J'hésite un peu, parce que je sens mon coeur se serrer et j'ai soudainement plus de mal à parler parce que l'émotion m'étouffe. "Tu es tout ce qu'il me reste Charlie, alors je ne veux pas te perdre...Surtout pas." Je trouve la force de tout lui dire en plongeant mon regard dans le sien, alors que je sens que mes yeux s'humidifient, et je tente un sourire pour camoufler ma détresse, parce que je ne sais pas quoi ajouter d'autre qui ne me demanderait pas trop d'effort pour survivre à cette conversation.
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Charlie Dawkins
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Sam 5 Mar - 3:07
Je m’enfonce doucement dans la mousse du bain, fixant mon regard sur toutes les petites bulles qui éclatent doucement et l’eau qui fume encore un peu. J’ai peur que Keith me rejette, mais je sais que je veux aussi plus que traîner avec lui dans les rues dévastées d’Oakland. Je l’aime tellement, je voudrais pouvoir le lui dire, le réconforter et lui donner de l’espoir. J’aimerais le faire sourire, me blottir dans ses bras. Je n’ose pourtant pas le regarder, je n’ose rien dire de plus. Il faut que ce soit lui qui se penche sur moi et affirme qu’il ne me laissera pas, pour que je relève les yeux vers lui. Je fixe Keith comme si je n’étais pas sûre d’avoir entendu, j’ai toujours peur que ça finisse par arriver mais il a l’air tellement sincère à nouveau que je ne peux qu’y croire. Comme ce jour où il a dit qu’il m’aimait. Je plonge mes yeux dans les siens et je n’ose plus bouger, je respire à peine, suspendue à ce qu’il va dire. Mon cœur s’arrête quand il dit que je suis parfaite, et j’ai juste le temps de tomber encore un peu plus amoureuse de lui qu’il change de ton. Mais moi, je reste bloquée. Je rougis un peu, ça doit au moins avoir le mérite de me redonner un peu de couleurs, et un sourire s’affiche sur mon visage. Je me sens mieux maintenant qu’il est là, même si l’adrénaline n’a pas encore quitté mes veines. Keith ricane un peu et je le regarde sans être capable de rire à mon tour, comme si j’étais à moitié endormie. Je crois que mon cerveau essaie un peu de m’assommer pour que je ne puisse pas réfléchir, et je ne lutte pas contre l’état un peu léthargique qui me prend. Je pourrais m’endormir dans le bain sans me poser la moindre question, mais le visage de Keith si près du mien me tient éveillée.

Soudainement, il se laisse tomber à côté de la baignoire et je me tourne un peu plus vers lui pour ne pas le perdre des yeux. Je pose mes bras sur le rebord de la baignoire pour bien l’écouter sans me laisser couler dans l’eau, parce qu’il a l’air d’avoir quelque chose d’important à dire. Du moins, il a l’air de chercher ses mots. Je ne m’attends pas à ce qu’il me balance d’un coup à la tronche. J’ouvre de grands yeux alors que mon cœur fait un bond dans ma poitrine. En fait, j’étais prête à entendre n’importe quoi à part ça. Je reste un moment sans bouger, incapable de la moindre réaction tellement je suis surprise d’entendre Keith parler comme ça. Il n’ajoute rien, pas la moindre blague débile, pas le moindre ricanement. Il se tait juste et ses yeux me transpercent. Ses yeux qui brillent un peu trop pour que je reste inerte dans mon bain. Je souris à nouveau, un sourire doux, un sourire tendre et peut-être un peu bête. Et je me redresse un tout petit peu pour frotter tout doucement mon nez contre le sien. Je souris sans pouvoir m’arrêter alors que je colle mon front au sien. Les yeux fermés, je ne bouge plus d’un millimètre jusqu’à ce que je trouve la force de parler à nouveau. « Tu me perdras pas, regarde je sais me défendre maintenant.. » Moi aussi, j’ai peur. J'ai peur de ce que nous pouvons tous devenir, comme Emily et comme Luke. J'ai peur de ce que je suis devenue en appuyant sur la gâchette du pistolet. J’ai tellement peur de voir Keith disparaître que je pourrais en pleurer. J’essaie de rire mais je n'en ai pas encore la force et un sanglot me secoue, alors je serre très fort les dents pour ne pas craquer. Je ne craquerai plus, je ferai face, je serai forte. J'ai choisi la vie aujourd'hui, j'ai décidé de survivre. Je ne sais pas vraiment ce qui me passe par la tête, je crois que je suis un peu plus sonnée que ce que je veux bien croire et je finis par m’agripper à Keith. Je suis trempée, alors je déverse à peu près des litres d’eau et de mousse sur lui, mais je le serre fort contre moi en enfouissant ma tête dans son cou. Le contact de ses vêtements secs sur ma peau est un peu étrange, mais je ne le lâcherais pour rien au monde. Je le serre de toutes les forces qu’il me reste parce que lui aussi, il est tout ce que j’ai.

Nous restons comme ça un moment, blottis l’un contre l’autre sans rien dire, avec la baignoire comme barrière entre nous. Il n’y a pas de mots pour dire à quel point j’ai mal d'avoir tué Luke moi-même, à quel point j'ai peur de perdre Keith aussi et à quel point j’ai besoin qu’il reste avec moi. Je ne sais même pas comment lui dire, alors je me tais et je reste là, à le serrer dans mes bras. C’est le froid sur ma peau mouillée qui finit par avoir raison de moi et je me laisse à nouveau glisser dans l’eau chaude. Je fais un peu la sirène, et pour me changer les idées j’attrape de la mousse pour lui en coller sur les joues avec un sourire innocent. Il a presque une barbe de père Noël et ses vêtements sont trempés, le tout à cause de moi et j’en suis plutôt fière. Lui par contre, il a plutôt l’air pas content, alors pour me faire pardonner, je me redresse à nouveau. Je m’approche si près de lui que je le vois un peu flou, et mes lèvres frôlent les siennes. J’hésite un instant, parce que j’ai peur encore. Je sais que ce n’est pas la première fois, mais je ne sais toujours pas vraiment si on peut se considérer comme un couple ou pas, je n’ose jamais l’embrasser comme j’en ai envie parfois. Comme j’en ai envie en ce moment même. Keith ne bouge pas non plus, il semblerait que c’est à moi de décider entièrement de ce que je veux faire. J’hésite encore un petit instant, parce que j’ose à peine admettre que je l’aime, et finalement je franchis ce dernier espace entre nous pour déposer mes lèvres sur les siennes. Je l’embrasse et en restant tout près de lui, je finis par murmurer : « Tu sais, je pensais tout ce que j’ai dit le jour où je me suis enfuie, quand tu m'as retrouvé... Je t’aime. »
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Keith Harrison
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Re: I'll be good [Keith & Charlie - Mai 2025]   
Mar 8 Mar - 1:28
Heureusement, Charlie trouve la force de prendre le relais et me gratifie d'un sourire. Un simple sourire, mais pas n'importe lequel. Ce sourire doux et bienveillant qui fait son charme et qui réchauffe aussitôt mon coeur. Malgré les marques de lutte sur son visage, elle reste plus belle que jamais et je lui répond d'un mince sourire à mon tour. Un sourire un peu faible, presque un peu triste, parce que je regrette tellement que tout ça se passe au pire moment de l'histoire des Etats-Unis. Pourtant je savoure ce petit instant de bonheur, mais si je sais que je dois accepter qu'il ne durera pas toujours. Je ne peux pas laisser la peur m'empêcher de profiter de chaque bon moment que je passe avec Charlie. Je décide même de me laisser aller à la détente, en particulier lorsqu'elle approche silencieusement son visage du mien pour venir poser son front contre le mien. Je sens mon coeur s'accélérer doucement en la sentant si proche de moi, mais sa présence m'apaise aussi. Elle est ici, avec moi, et tout va bien. Tout ira bien. Je me le répète encore et encore pour me convaincre, et la princesse elle-même se joint à l'effort lorsqu'elle affirme soudainement qu'il n'y a plus rien à craindre puisqu'elle sait se défendre. Elle parvient même à m'arracher un petit rire bref pour le coup. La référence est morbide, mais nous ne sommes plus à ça près. Et puis, au fond elle n'a pas tort. Je n'ose pas imaginer dans quel état je l'aurais trouvé si elle n'avait pas eu le cran d'appuyer sur la gâchette. Je n'ai jamais été un fan des armes à feu parce qu'un geste regrettable est trop vite fait, mais celui -là, jamais - ô grand jamais - je ne la laisserai le regretter.

Je remercie le destin plutôt deux fois qu'une de lui avoir donné la force nécessaire pour se défendre, pour avoir fait que cette arme finisse dans ses mains en cet instant précis aussi, et c'est au moment où je me félicite d'avoir insisté pour qu'elle le prenne que Charlie me saute dans les bras. Je suis un peu surpris par le geste brutal, mais ça ne m'empêche pas d'ignorer royalement l'eau qui me coule dessus pour la serrer contre moi. En cet instant, nous n'avons pas besoin de mots. Notre dépendance à l'autre est flagrante, et la promesse de ne jamais plus se quitter implicite. Je n'en reviens pas de briser aussi facilement le code que je m'étais promis de respecter dès les premiers jours de cette épidémie terrible. Charlie bouscule tout. En même pas un mois, elle a effacé tous mes repères et a enfoncé ma carapace comme une porte ouverte, en toute simplicité, avec son innocence et sa bienveillance. Je reste stupéfait par ce petit être si indulgent qui trouve refuge contre moi. Sans même lui avoir fait subir toutes les horreurs que j'ai pu lui infliger, je n'aurais pas attendu pareil traitement de sa part. J'ai presque du mal à comprendre ce qui lui prend, mais il est hors de question que je me plaigne. Je profite de cette étreinte silencieuse mais pleine de sens comme si c'était la dernière, et puis lorsque Charlie m'échappe doucement, je la laisse se reculer, un peu à contre-coeur. J'aimerais la garder contre moi toute ma vie. J'aurais pu m'endormir, même dans cette position plus qu'inconfortable. Mais comme elle glisse à nouveau dans l'eau chaude, je me laisse à nouveau tomber contre la baignoire, et je laisse un instant mon regard courir sur le mur avant de revenir timidement sur Charlie. Je croise son air malicieux et je n'ai même pas le temps de lui demander ce qui lui prend qu'elle me tartine de la mousse sur la tronche. Je lui lance un air un peu blasé, mais ça la fait rire alors je la laisse jouer malgré tout.

Et puis comme pour effacer mon air un peu boudeur, elle s'approche à nouveau de moi. Je la laisse faire, figé par son geste, suspendu à ses lèvres, en attente de ses prochaines paroles ou de ses prochains gestes. On se frôle, on se touche presque, j'oublie de respirer, et puis Charlie finit par m'embrasser. C'est comme une décharge électrique qui me rappelle ce que c'est de vivre. Ce n'est pas la première fois, mais aujourd'hui je l'apprécie pleinement. Sous la pluie, j'étais bien trop obsédé par la peur et la douleur pour m'abandonner pleinement à ce sentiment étrange et pourtant délicieux. Cette fois, je lui rends son baiser et c'est mon corps tout entier qui vibre à ce contact qui nous rapproche un peu plus. Et lorsqu'elle me murmure des mots d'amour, je ne peux pas retenir un petit sourire satisfait. Pour la première fois depuis le début de l'épidémie, je crois que je n'ai jamais été aussi heureux. Les circonstances de cette discussion ont beau être terribles, je ne peux pas m'empêcher de lui décrocher le plus beau et le plus sincères de mes sourires. "Moi aussi, je t'aime." Je lui affirme en plongeant mon regard droit dans le sien, comme pour paraître le plus honnête possible. Pourtant, il n'y a aucun moyen pour moi de mentir sur ce point. Charlie, c'est comme la prunelle de mes yeux. Il n'y a rien de plus important, et même si j'ai été maladroit plus d'une fois avec elle, je tiens à elle plus qu'à n'importe qui ou n'importe quoi d'autre. "Toi et moi, on est des survivants. Des battants qui vont s'en sortir, parce qu'on sera toujours là l'un pour l'autre, quoi qu'il arrive." Je lui dépeins notre avenir comme si on allait survivre, et que cette épidémie ridicule allait enfin finir un jour. Alors certes, je ne me force plus à regarder la vérité la plus cruelle en face pour éviter toute déception, mais l'optimisme vient avec l'amour, et je ne peux pas lutter contre toutes ces émotions positives qui s'emparent de moi. Ca fait si longtemps que je n'ai pas cru à l'avenir, que j'ai presque l'impression que les zombies sont déjà tous disparus dehors. Charlie a cet effet étrange sur moi. Elle est capable de me transporter dans un autre monde. Je n'avais jamais eu le courage de lui céder totalement auparavant, c'est tout. Alors le confort de la maison aidant, je m'évade totalement pour un moment. "Tu as de la chance de m'avoir croisé quand même !" Je ricane en m'envoyant des fleurs, et puis j'attrape une bouteille de shampoing en lui faisant signe, comme pour appuyer mon propos. En vérité, c'est moi qui suis mille fois chanceux. Mais trop de gentilesse en une soirée donne la grosse tête à ce qu'il paraît. "Viens là, je vais te laver les cheveux." Je l'invite à s'approcher d'une voix douce, et pendant un instant je me rappelle comment ma soeur me suppliait toujours de lui laver les cheveux et de la coiffer alors que je faisais souvent n'importe quoi. Le souvenir m'arrache un petit sourire, un peu douloureux mais pas désagréable, alors que je plonge mes doigts dans les cheveux longs de Charlie. Elle est forte et souriante, mais je sais qu'au fond d'elle elle doit être terriblement, horriblement meurtrie par ce qui vient tout juste de se passer. Je n'en parle pas, parce qu'à aucun moment je n'aurais eu envie de reparler du meurtre d'Emily. Si elle a besoin d'en parler, elle le fera d'elle-même. Mais en attendant, je lui voue mille et une attention parce que je sais combien elle doit avoir besoin de soutien en cet instant et pour les jours à venir, jusqu'à l'acceptation douloureuse et terrifiante de ce qu'elle a été forcé de faire. "Ma petite princesse badass va être toute propre !" Je m'exclame dans un moment de joie, et puis je dépose un petit bisous sur sa joue mouillée sans la prévenir, juste parce que j'ai envie. Elle est trop adorable, je l'aime trop mais je m'en fiche. J'ai perdu le contrôle depuis bien longtemps, alors comme je suis fatigué de prétendre que je suis fort et courageux, je décide de ne plus me mettre de barrière. Si j'ai envie de pleurer, je pleure. Et puisque j'ai envie d'être heureux en cet instant, je déborde presque anormalement d'enthousiasme. Je me transforme en Charlie ma parole ! Ma petite Charlie, dont je prends soin comme d'un petit bijou sacré en faisant mousser sa petite tête blonde avec tendresse et attention.
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Charlie Dawkins
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Re: I'll be good [Keith & Charlie - Mai 2025]   
Jeu 10 Mar - 18:45
Le sourire de Keith est magnifique. Je crois que c'est la première fois que je le vois comme ça et il fait battre mon coeur beaucoup trop fort. Il lui suffit de me dire qu'il m'aime aussi pour que j'oublie tout ce qui a pu se passer plus tôt dans la journée, tout ce que j'ai fait et qui pèse à présent lourdement sur ma conscience. Il me pose sur un petit nuage et je ne peux que lui rendre son sourire. Les bras croisés sur le bord de la baignoire, je l'écoute me raconter notre avenir avec un petit sourire amusé. Si tout se passe comme il le dit, nous n'avons plus qu'à continuer tranquillement en attendant que les zombies se décident à arrêter leur bordel. Je sens l'espoir revenir doucement en moi, et mon regard amoureux ne quitte plus Keith. Je crois que je pourrais l'écouter parler de notre futur ensemble comme ça pendant de longues heures, mais le voilà qui ricane à nouveau en affirmant que je suis chanceuse de l'avoir croisé. Je rêve ? Je me redresse soudainement en prenant un air choqué. « C'est toi qui as eu de la chance que je te tombe dessus oui ! » Je souris et je finis même par rire un peu. Je ne prends pas la peine de lui rappeler la tête qu'il a fait quand je suis arrivée la première fois, ni à quel point il a essayé de me renvoyer dans le camp de survivants où j'étais. De toute façon je suis incapable de battre sa mauvaise foi.

Je continue de ricaner doucement, mais je m'arrête en le voyant attraper une bouteille de shampooing. Il fait quoi là ? Je penche la tête sur le côté pour l'interroger sans rien dire, et il me répond d'un geste. Je ne suis pas encore tout à fait sûre de moi quand je glisse vers lui, mais il confirme ce que je pense en disant qu'il va me laver les cheveux. Je me laisse aller contre le bord de la baignoire alors, et je ferme les yeux avec un sourire content quand il glisse ses mains dans mes cheveux. Il frotte doucement ma chevelure et je soupire, emplie d'un bien-être qui revient doucement en moi. Je profite de ce moment en essayant de me vider la tête, et je crois que ça fonctionne plutôt bien. Je ne veux plus penser à ce que j'ai fait, pas tout de suite. Je sais pourtant que ça reviendra un jour ou l'autre, mais je me force à oublier un peu pour profiter de Keith. La mousse coule doucement dans mon dos et je laisse tomber un peu ma tête en arrière pour inciter mon petit prince à continuer. Je garde les yeux fermés, je pourrais presque ronronner et un sourire éclaire mon visage quand je le sens embrasser ma joue. J'ai presque l'impression que nous ne sommes plus au milieu de l'apocalypse. J'aurais tellement aimé le connaître dans une situation moins dangereuse, dans une vie plus saine. Une vie où il y aurait eu ma famille, la sienne, Emily peut-être, et Luke. Ma grande sœur aurait râlé, Luke aussi sûrement, et je leur aurais crié dessus. J'aurais peut-être même pu le traîner à la soirée de fin d'année de ma fac ! Je souris à nouveau en l'imaginant dans une de ces soirées à la con où je détestais aller, et finalement il me lâche quand il a fini de me laver les cheveux. Presque aussitôt, je me glisse sous l'eau pour les rincer, et quand je ressors, je crois que j'ai presque autant de mousse qu'avant sur la tête. J'essuie mon visage en grimaçant un peu, en riant à moitié, et mon regard amusé se pose à nouveau sur Keith. « Merci ! » Je rejette doucement mes cheveux en arrière et je m'approche à nouveau du visage de mon amour, pour déposer un petit bisou au coin de ses lèvres.

« Tu veux venir ? » Je ne sais pas ce qui me prends, je suis surprise par ma propre question, mais je lui souris doucement, un peu timidement. J'ai envie de me blottir contre lui, de le serrer très fort contre moi et de ne plus bouger. Et puis quitte à ce qu'il soit là à côté de moi, autant qu'il vienne non ? Il devrait profiter du bain chaud, ça lui ferait du bien à lui aussi. Il me regarde avec un drôle d'air, comme si ce que je venais de dire était complètement fou, alors je me sens obligée de me justifier. « Ça te détendrait toi aussi, et puis t'es déjà mouillé... » Pour appuyer mon propos, je me décale un peu dans la baignoire pour lui faire une place, et je lui souris d'un air un peu plus sûr de moi. J'ai presque peur qu'il n'ait pas envie, qu'il ne veuille pas de moi. Ce serait con parce qu'il serait bien le seul à ne pas vouloir, après les types dans Market Street et Luke... D'accord, je suis un peu cynique, mais c'est pourtant vrai. Cela dit, j'ai peur de ne pas plaire assez à Keith, de ne pas être assez jolie. Si j'avais déjà du mal avec mon corps avant, c'est pire maintenant qu'on se nourrit trop mal pour rester en forme. On voit presque mes côtes et les hématomes qui tachent ma peau blanche n'arrangent rien. Seulement maintenant, c'est trop tard pour faire demi-tour, alors j'essaie de jouer à la fille normale et calme.
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Keith Harrison
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Re: I'll be good [Keith & Charlie - Mai 2025]   
Dim 13 Mar - 5:08
Il y a un court moment de silence tranquille qui passe pendant que je savonne les cheveux de la princesse. J'ai l'impression de revivre une scène parfaitement normale d'une vie sans apocalypse, et je profite de cette atmosphère sereine qui règne soudainement sur nous. Tout ira bien, ça ne sert à rien d'angoisser pour le futur, on s'inquiétera le moment venu, mais en cet instant, il n'y a aucune raison de ne pas se détendre. Etonnement, je parviens à me convaincre moi-même que s'inquiéter n'est pas bon pour la santé, et je finis par céder à cette ambiance apaisante sans même m'en rendre compte. J'ai le coeur léger et l'esprit tranquille, pour une fois. Je suis surpris que Charlie prenne les choses aussi bien, et quelque part ça m'inquiète parce que je songe avec tristesse à la douleur qu'elle doit ressentir à chaque fois qu'elle repense à ses actes. C'est cette même inquiétude qui justifie mon silence et qui me retient de lui demander ce qui s'est réellement passé dans cette chambre. Quand elle voudra en parler, je serais là pour écouter, c'est tout ce qui compte. En attendant, je n'ai pas besoin de savoir pour savoir qu'elle a besoin de toute mon attention.

Je la regarde d'ailleurs plonger doucement sous l'eau avec un petit sourire. On dirait presque une sirène quand elle resurgit soudainement de sous la mousse. J'ai le coeur qui s'accélère un peu lorsque je songe que c'est ma sirène à moi et qu'elle vient poser ses lèvres humides sur les miennes en murmurant un remerciement. Une nouvelle fois, elle m'arrache un bref sourire un peu timide, que j'efface rapidement en jouant distraitement avec la mousse du bain du bout des doigts. Et puis à la question de Charlie, je relève les yeux vers elle, un peu surpris. Est-ce que j'ai bien entendu ? Je ne suis pas certain, parce que même si je suis presque sûr que mes oreilles fonctionnent très bien, je ne suis pas sûr qu'elle réalise ce qu'elle vient de dire. Enfin, ok on s'est déjà embrassé, serrés dans les bras, on a dormi ensemble... Mais je n'ai jamais vraiment eu de contact plus intime et plus fort avec elle. Depuis le début, c'est une relation un peu timide et hésitante que nous entretenons, alors oui, cette invitation soudaine me surprend. D'ailleurs j'ai du mal à le cacher, puisqu'elle se sent obligée de se justifier, et ça me fait à futur esclave sourire. La voir se trouver des excuses juste pour voir mon corps de rêve, c'est ce qu'il y a de plus drôle à entendre ce soir.

Pourtant malgré la surprise et l'amusement, je n'ai certainement pas le coeur a laissé passer une telle occasion. Je fais mine de réfléchir un instant, comme si je pesais le pour et le contre pour ne pas céder trop facilement, et puis je finis par acquiescer. "Ok, parce que t'as mis mon parfum préféré dans le bain moussant." Moi aussi, je suis capable de me trouver des excuses bidons. Et puis il ne m'en faut pas plus pour me redresser en jetant ma veste mouillée sur le dos d'une chaise. Avec un peu de chance, le temps que l'on barbote mes affaires auront le temps de sécher. Je cherche plus ou moins à étendre mon T-shirt aussi, et puis finalement je perds patience. Je finis par balancer le reste de mes affaires sur la chaise, j'abandonne ma batte pas trop loin de la baignoire parce qu'on est jamais trop prudents, et puis je viens aussitôt me glisser dans l'eau chaude puisque Charlie m'a fait une place. Je frissonne de plaisir lorsque je sens mes muscles se détendre alors que la chaleur de l'eau m'enveloppe. J'échappe même un soupir satisfait et je ferme les yeux un instant. "C'est vrai que ça fait du bien.." Voilà un confort que je ne pensais pas regretter si fort. Le manque d'eau provoque le manque d'hygiène, et ce bain chaud est inespéré au milieu de cette ville devenue cauchemardesque. Alors que mon moral remonte en flèche, mon regard cherche celui de Charlie et j'attrape timidement ses mains pour l'attirer un peu plus près de moi. Je ne veux pas lui faire peur ou la brusquer, même si l'envie de faire courir mes mains sur son corps découvert est tentante. Je ne veux surtout pas la braquer, et son bonheur est bien plus important que le mien, alors je pose mes mains sur ses joues et j'approche doucement son visage du mien pour l'embrasser tendrement. Cet instant est incroyable, je ne comprends pas comment on en est arrivés là et je crois que je ne parviens même pas à réaliser ce qu'il se passe. Pourtant, je veux absolument profiter de ce moment à fond. Je m'efforce de mémoriser chaque sensation, chaque odeur, chaque mouvement ou réaction de Charlie. "On devrait faire ça plus souvent." Je plaisante doucement parce que si seulement on en avait l'occasion je le ferais bien même tous les jours le bon bain chaud et moussant. Malheureusement, j'ai bien peur de ne devoir profiter à fond avant que l'eau ne refroidisse, parce que ça risque d'être notre dernier bain avant longtemps.

"Il ne manque plus que les petites bougies et ce serait presque le rancard idéal en apocalypse zombie nan ?" Je l'interroge en ricanant encore un peu, parce que je ne trouve super classe comme couple de survivants. Après tout ce à quoi on a survécu ensemble, j'ai l'impression que rien ne pourra nous arrêter. Avec Charlie, je me sens enfin presque tranquille, presque intouchable, presque vivant. Je plonge rapidement la tête sous l'eau et je jette mes cheveux mouillés en arrière avant de constater à quel point ils ont poussés. Alors je tends une mèche pour juger de leur longueur exacte, et puis soudain je fronce les sourcils en prenant un faux air mécontant. "Oulà il va falloir que je les coupe, ou ils seront bientôt aussi long que les tiens !" Je ricane une nouvelle fois doucement à ma blague, mais je prends note dans un coin de ma tête, parce qu'au fond c'est vrai. Je songe un instant avec nostalgie à la dernière fois que ma mère les a coupé pour moi, et puis je fais mine de réfléchir un instant avant d'ajouter : "Il y a peut-être une tondeuse électrique dans cette salle de bain. Je vais me raser la tête tiens, ce sera plus pratique." Je fais ma suggestion avec un air si banal que j'ai presque l'air tout à fait sérieux. Pou merci, je ne le suis pas. Jamais. Pas touche à mes cheveux, sous peine de mort subite. Celui qui y touchera sans mon autorisation dûment signée et datée écrite avec mon sang ssur du parchemin authentique regrettera d'être né. Il souhaitera même devenir de la patée pour zombie après ce que je lui aurait fait subir pour me venger. Voilà ce à quoi je songe lorsque je capte le regard captivant et intriguant de Charlie, ma petite princesse. "Ben quoi ? C'est vrai, c'est chiant d'avoir les cheveux longs pendant une apocalypse zombie !" J'appuie ce que je viens de dire sans y croire un instant, juste parce que la bouille que tire Charlie me fait rire. Je l'aime trop fort pour mon petit coeur qui s'affole dès que je la frôle sans faire exprès. J'ai envie de la prendre contre moi, et de ne plus jamais la lâcher. Mais d'ailleurs, qu'est ce qui m'en empêche ?
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Charlie Dawkins
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Re: I'll be good [Keith & Charlie - Mai 2025]   
Mer 16 Mar - 22:12
Finalement, il accepte. Je regarde Keith comme si je m’attendais à ce qu’il se mette à ricaner en disant qu’il blague, pourtant il vire sa veste et commence à se déshabiller. Peut-être que ce n’était pas vraiment le moment pour lui proposer de me rejoindre, peut-être que c’est trop tôt ? Pourtant c’est peut-être la dernière fois que nous pouvons profiter d’un bain de toute l’apocalypse, alors c’était maintenant ou jamais non ? Je sais que notre relation n’en est encore qu’à ses débuts, mais s’il n’avait pas envie il ne viendrait pas, alors j’essaie de rester calme et de me faire confiance. J’assume encore difficilement mes envies, ma féminité, mais je crois que je suis trop fatiguée pour y penser. De toute façon Keith finit par se glisser à son tour dans l’eau chaude et il met un terme à toutes mes réflexions. Je n’ose pas le regarder, je fixe tranquillement la mousse en jouant avec du bout des doigts. Keith soupire en se laissant aller dans le bain, et je souris bêtement en l’écoutant dire que ça fait du bien. Evidemment que ça fait du bien. Je n’ose plus bouger, j’attends sans rien dire, et finalement je sens son regard sur moi. Je me sens un peu bizarre, je crois, mais je relève les yeux vers lui et je me laisse faire quand il m’attire doucement à lui. Un sourire s’affiche sur mon visage et je pose doucement ma tête contre son épaule. Je ferme les yeux, je me sens bien contre lui comme ça, et il m’arrache un petit rire quand il remarque qu’on devrait prendre des bains plus souvent, et je dépose un petit bisou dans son cou avant de me redresser un peu. « C’est déjà pas mal comme rancard… » Je souris à nouveau, et je me glisse un peu plus loin pendant qu’il se laisse glisser sous l’eau à son tour. Je ne pensais pas que notre relation irait si loin, je ne pensais pas que Keith pourrait m’aimer et pourtant, je crois que c’est le cas. Je veux y croire, j’y crois très fort et moi, je l’aime de tout mon cœur.

Quand il ressort, l’eau coule sur son visage et j’ai instantanément l’envie impérieuse de poser mes mains sur sa peau, de l’embrasser encore. Alors je m’approche doucement de lui avec un petit sourire, et c’est le moment qu’il choisit pour observer ses cheveux avec un drôle d’air. Je ne comprends pas tout de suite, je fronce les sourcils moi aussi, et puis je comprends qu’il a un problème avec leur longueur. Je ricane avec lui et j’attrape une mèche des miens pour comparer, je me glisse à côté de lui et je finis par prendre un air critique. « Ouaip. Mais toi t’es pas Raiponce hinhin. » Pourtant, je perds mon sourire quand il affirme qu’il va les raser. Il n’est pas sérieux hein ? J’ouvre de grands yeux et je le fixe un instant, en essayant de l’imaginer avec le crâne rasé. Je ne sais pas si c’est marrant ou effrayant, mais je sais que je ne le laisserai pas faire ça à ses pauvres cheveux. Je les aime trop d’abord, ils sont toujours tout doux. Alors je me glisse tout près de lui, et je l’embrasse doucement avant de le forcer à se mettre dos à moi. « Je vais m’occuper de tes cheveux, t’inquiète ! » Il râle, il gigote, mais je ne suis plus à mon coup d’essai avec Keith, il râle tout le temps de toute façon. Alors je le laisse gigoter mais sûrement pas m’échapper, et je me mets à laver ses cheveux comme il l’a fait pour moi. Je chantonne tout doucement en même temps que je lui assure que je sais ce que je fais, que j’ai déjà coupé plein de fois les cheveux de ma petite sœur et que ça ira toujours mieux que s’il se rase la tête. Il n’a pas l’air trop convaincu, mais il finit par se laisser faire et je m'occupe de lui avec tendresse, parce que lui aussi il a besoin qu'on fasse attention à lui. Et moi je veux qu'il se sente bien. Quand j’ai fini de faire mousser ses cheveux, il ne parle plus, il ne bouge plus et j’ai presque peur qu’il se soit endormi. Alors je pose un petit baiser sur son épaule et je me recule un peu. « Tu peux les rincer je les couperai après.. Enfin si tu veux toujours hein ! » Je fais comme s’il me l’avait demandé lui-même avec un petit air innocent, et je le regarde disparaître à nouveau sous l’eau. J’attends, j’attends avec un petit sourire... Et quand il réapparaît, je lui saute presque dessus pour lui voler un baiser tout doux. Il a l'air un peu surpris mais je glisse mes mains sur ses épaules et je me laisse aller tout contre lui, en déposant une multitude de petits baisers sur ses lèvres. Je l'aime trop, je ne veux plus jamais être séparée de lui. Jamais.
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Re: I'll be good [Keith & Charlie - Mai 2025]   
Jeu 17 Mar - 13:59
Je n'aurais jamais dû parler de mes cheveux. Voilà que Charlie se met dans la tête qu'elle va les couper elle-même, et mon coeur rate un battement. NON ! Ausecoursmamansauvemoii ! C'est la panique dans ma tête quand je vois les mains de Charlie se poser sur moi et je tente de fuir jusqu'à l'autre bout de la baignoire comme si j'allais pouvoir lui échapper. Evidemment, je ne peux pas. La détermination qui brille dans son regard me fait presque plus peur que les zombies qui rôdent dehors, et pendant un instant je considère l'idée de m'enfuir de cette maison du diable tout nu. Tant pis pour mes affaires, il vaut mieux sauver ma vie du monstre Charlie d'abord ! Malheureusement pour moi, je réfléchis trop lentement, et la princesse dictratrice a déjà fondu sur moi comme un aigle sur sa proie. Mon destin est scellé lorsqu'elle m'embrasse pour m'apaiser. Je fronce les sourcils en prenant l'air le plus mécontent que je peux après un baiser de ma princesse, et je la laisse se glisser derrière moi sans me retenir de protester une ultime fois. "Tu vas me mettre du shampoing dans l'oeil ! Et me faire un trou dans la tête !" Je chouine presque comme si le fait de m'apitoyer sur mon sort le plus tristement du monde allait la faire changer d'avis. Mais rien y fait.

Alors avec la résignation du condamné à mort, je me laisse finalement faire, la tête baissée, la mine boudeuse, et le regard contrarié. Lorsque Charlie plonge ses doigts dans mes cheveux, je me contracte naturellement dans un geste d'auto-défense. Pourtant, il ne faut pas plus de trente secondes pour que ce nouveau contact m'apaise. Je ferme les yeux et ma respiration se fait immédiatemment plus tranquille. La sérénité qui me prend est si profonde que j'en perd la notion du temps. Mon corps et mon esprit s'apaise en même temps et il ne reste plus que la chaleur de l'eau, la bonne odeur de la mousse et la présence de Charlie juste derrière moi. Je me laisse complètement aller, silencieux et seulement à demi-conscient de ce qui m'entoure. Je crois que je n'ai jamais connu de moment plus paisible que celui-ci depuis le début de l'apocalypse. Pour la première fois, je cesse de jouer les durs, de me cacher derrière cette carapace infaillible que je brandis tous les jours, et malgré le terrible sentiment de vulnérabilité qui me guette, je me sens étrangement bien, confiant bien que livré à mon sort entre les mains de Charlie. Je m'autorise à croire en elle, et ça me soulage d'un poids énorme. Je sais que je ne suis pas seul et que je ne le serais plus jamais tant que nous resterons ensemble. Un léger sourire étire mes lèvres parce que la peur et la douleur ne peuvent rien contre ce sentiment de légèreté qui me prend alors que je réalise tout ça. Avec Charlie, c'est à la vie à la mort. C'est peut-être un peu extrême pour un début de relation, mais la vie est devenue extrême depuis le début de cette épidémie. On vit à 200 à l'heure et le moindre détail compte. Charlie elle, elle est bien plus qu'un détail. Elle compte plus que tout.

C'est elle d'ailleurs qui me ramène à la réalité en posant un petit baiser sur mon épaule et en affirmant que je peux rincer mes cheveux. Alors aussitôt je m'exécute docilement et je plonge une nouvelle fois dans l'eau en profitant du silence saisissant qu'elle m'offre. J'ai l'impression qu'il n'a jamais été plus facile de vivre et je passe rapidement une main dans mes cheveux pour les secouer sous l'eau avant de remonter à la surface. J'ai à peine inspiré que Charlie se jette sur moi sans me laisser le temps de comprendre ce qu'il m'arrive. Pourtant je suis à mille lieux de râler en réclamant un peu d'espace. Je souris doucement entre deux baisers qu'elle me donne et je pose doucement mes mains sur sa taille alors qu'elle glisse les siennes sur mes épaules. Je ne veux plus la lâcher. Je la garde contre moi en lui rendant chaque baiser qu'elle me donne. Je jure sur la vie du soleil qu'elle se lassera de ce petit jeu avant moi.

Ca n'est que lorsqu'il n'y a plus beaucoup de mousse et que l'eau est presque froide que je me décide à mettre fin à ce petit instant de paradis. C'était beaucoup trop court, et pourtant j'ai l'impression de ne plus pouvoir redescendre sur terre. J'attrape distraitement une serviette qui traîne près de la baignoire et je m'enroule dedans en sortant à regret de l'eau. Heureusement, la petite bouille de Charlie m'arrache aussitôt un sourire et je m'empresse d'attraper une serviette pour elle pour l'inciter à me rejoindre. "Allez hop, tu vas être toute fripée comme une mamie si tu restes trop longtemps dans l'eau. Tu seras toujours la plus belle mais un peu moins qu'avant quand même." Je ricane doucement en ouvrant la serviette pour elle, et elle est à peine enveloppée que je viens poser un doux baiser sur ses lèvres encore humides, juste parce que j'en avais envie. "Tu ne vas pas t'enfuir en hurlant cette fois j'espère ?" Je souris doucement en repensant à cette première nuit que nous avons passé ensemble en dehors du camp, et je bénis cette journée où j'ai bien cru que ma dernière heure avait sonnée. Charlie est si adorable que je ne me lasse plus de la contempler, et ce n'est que lorsque mes cheveux se mettent à goutter sur moi que je me rappelle sa proposition de me couper les cheveux. Maintenant que je flotte sur mon petit nuage, la perspective d'un massacre capillaire ne m'effleure même plus l'esprit. La simple idée que ma petite princesse s'occupe de moi me ferait presque sautiller jusqu'au salon. J'enfile rapidement un pantalon et puis je lance la serviette sur mon épaule. "Je vais chercher des ciseaux pendant que tu t'habilles." Je lui lance un dernier petit sourire amusé avant de me séparer d'elle et d'aller farfouiller quelques tiroirs. Il ne me faut pas longtemps pour mettre la main sur une paire grise et je reviens aussitôt dans le salon pour retrouver Charlie en lui montrant ma trouvaille. Je lui tends les ciseaux et je lui vole un baiser plein de passion, comme si c'était le dernier, avant de déclarer solennellement. "Mon destin est entre tes mains."
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Charlie Dawkins
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Re: I'll be good [Keith & Charlie - Mai 2025]   
Sam 19 Mar - 19:33
Nous restons dans le bain encore un moment, et je ne peux plus m’arrêter de sourire. Malgré tout, malgré l’apocalypse, les zombies, mon meurtre, les bras de Keith autour de moi me rendent sincèrement heureuse. Il fait battre mon cœur et je crois qu’il est devenu ma seule raison de survivre. Il a créé un petit paradis dans la salle de bain, entre l’eau chaude et l’odeur de la mousse, et c’est tout ce dont j’avais besoin. Avant qu’il ne se glisse hors de la baignoire, je pose une nouvelle fois mes lèvres sur les siennes et je le laisse sortir. Peut-être que j’ai une mine un peu dépitée, parce que j’aurais voulu pouvoir rester là avec lui pendant des heures encore, mais maintenant que j’y pense, c’est vrai que l’eau est presque froide. Je ne sors pas de l’eau pour autant, je m’obstine encore un peu à rester cachée sous le peu de mousse qui reste dans le bain pendant que Keith se sèche tranquillement. Je jette un coup d’œil vers lui pour surveiller ce qu’il fait, surtout pour être sûre qu’il ne va pas réellement mettre la main sur une tondeuse électrique, et finalement il attrape une autre serviette pour me la donner. C’est le léger frisson qui parcourt mon dos qui me pousse à me lever à mon tour pour quitter la protection de la baignoire. J’ai l’impression d’être totalement apaisée par le bain, je crois naïvement que la culpabilité de ce que j’ai fait plus tôt ne me rattrapera pas. Et pour être sûre, je m’approche de Keith doucement et je m’enroule dans la serviette qu’il me tend en souriant tranquillement. Je suis persuadée d’être forte, presque inébranlable, et son baiser me fait sentir encore mieux. Je me force à oublier, je me force à ne pas penser à Luke, et je ris doucement quand mon prince charmant évoque la première nuit que nous avons passée ensemble. Il avait été con ce soir là, il faut bien l’admettre, et je crois que je suis toujours d’accord avec moi-même pour dire que fuir était la meilleure solution. « Promis je m’enfuis pas, je m’habille et je te rejoins ! » Je souris à nouveau pour faire comme si j’allais bien. Je ne sais pas à qui j’essaie de mentir, si c’est à Keith ou à moi-même, mais je le fais de la plus naturelle des façons. Dès qu’il sort, je jette pourtant un regard angoissé à mon pyjama. Je le portais tout à l’heure, il est taché de sang maintenant. Mon cœur s’accélère quand je m’approche de la boule de tissu sur le sol, comme si mon pyjama allait d’un coup prendre vie pour m’accabler de tous les reproches du monde, mais je serre les dents et je me force à respirer calmement. Mes doigts tremblent quand j’attrape enfin mon pyjama, et je le balance dans la baignoire en regardant ailleurs. Peut-être que les taches partiront comme ça ? J’en doute, mais de toute façon je ne porterai plus jamais ce truc. Plus jamais. Mais je refuse quand même de dormir habillée, alors je sors de la salle de bain pour gagner la chambre du petit frère de Luke. Il faisait à peu près ma taille je crois, et je finis par trouver un pantalon de jogging et un t-shirt que j’enfile rapidement avant de sortir de là pour rejoindre Keith. Il me sourit et c’est comme une étoile qui chasserait toutes les ténèbres qui m’entourent. La culpabilité, la tristesse et la fatigue, il les balaie sans aucun respect juste en me souriant, alors je m’approche de lui encore un peu.

Ciseaux en main, j’ai un peu peur de faire des bêtises. Si je foire, je crois que je vais en entendre parler pendant des siècles, et peut-être même passer par la fenêtre. Pourtant je prends l’air le plus sûr de moi possible, et je fais asseoir Keith tranquillement sur une chaise en lui posant une serviette sur les épaules comme une pro. Et quand je passe derrière lui, je respire un bon coup et je ne me concentre plus que sur ses petits cheveux. C’est vrai qu’ils sont longs, et j’ose à peine les couper quand je commence. Keith, il a l’air plutôt inquiet parce qu’il n’arrête pas de demander ce que je fais, et je crois même que je l’entends me menacer si jamais je rate. J’ai peur de les couper trop courts, alors je m’arrête mille fois pour lui demander ce qu’il en pense. Et comme je n’ai toujours pas causé de catastrophe, il finit par se détendre et je termine de lui couper les cheveux. Il a l’air de bien aimer qu’on les touche, même s’il râlait toujours pour que je ne le fasse pas. C’est marrant, alors je pose doucement les ciseaux et je reste dans son dos, juste pour jouer tranquillement avec ses cheveux. Et je crois qu’il penche un tout petit peu, ça me fait sourire bêtement et je me mets à chantonner tout doucement. Je ne sais pas pendant combien de temps je reste là, debout derrière Keithou à jouer avec ses cheveux, mais je finis par bailler et la bougie qui nous éclaire commence à faiblir. C’est vrai que nous sommes en plein milieu de la nuit, et mon corps se décide à me le rappeler, alors j’abandonne les cheveux de Keith – qui ont l’air d’avoir plutôt bien supporté ma coupe – et je me plante devant lui en attendant qu’il ouvre les yeux. « Je peux dormir avec toi ?.. » C’est bête, mais même si nous avons dormi tous les deux plusieurs fois, nous avions arrêté en arrivant ici. Je ne sais pas trop pourquoi, mais notre relation était si tendue que je ne me sentais plus dans le droit de venir chercher la chaleur de son lit. Pourtant il n’est pas passé une nuit sans qu’il ne me manque, et cette nuit plus que jamais. Il accepte comme si c’était évident, et comme si j’avais peur qu’il change d’avis, je cours presque jusqu’à la chambre qu’il occupe depuis trois jours. On se glisse sous la couette et je me blottis dans ses bras, protégée encore un peu par son corps si près du mien. La nuit est loin d’être terminée, et après un baiser je le laisse fermer les yeux pour rattraper son sommeil.

Et c’est à ce moment précis que tout va mal. Je reste cachée dans les bras de mon amour, j’écoute sa respiration tranquille pour essayer de m’apaiser, mais la nuit ne me fait aucun cadeau. J’étouffe, comme si les mains de Luke étaient toujours autour de mon cou, et je finis par reculer un peu pour respirer. Je ne sais pas quelle heure il est, mais il n’y a aucune lumière dehors. L’obscurité est totale et je fixe le plafond obstinément en respirant profondément pour me calmer. Ça ne fonctionne pas, rien ne fonctionne. J’ai le cœur qui bat comme un fou et ma tête sur le point d’exploser. Ça ne va pas, est-ce que ça ira à nouveau un jour ? J’ai envie de vomir, l’impression de sentir toujours l’odeur du sang partout autour de moi. J’ai tiré sur Luke, mais de quel droit ? J’ai l’impression de plonger dans un puits sans fond, le noir autour de moi m’oppresse et je ne sais plus comment m’en sortir. La culpabilité m’empêche de respirer, même quand je me redresse dans le lit pour essayer de trouver de l’air. J’ai tué la dernière personne qui venait de mon ancienne vie, j’ai tué mon meilleur ami sans même y réfléchir, et j’ai cru que j’allais pouvoir passer à travers ça sans aucun problème. Qu’est-ce qui m’a pris. Keith s’est endormi pour de bon je crois, et il n’est plus là pour me protéger de ma conscience, alors je sombre à une vitesse folle. Pourquoi ma vie aurait-elle eu plus de valeur que celle de Luke ? J’aurais du mourir à sa place, je n’aurais jamais du avoir ce flingue de toute façon. Plus les minutes passent et plus je doute que je finirai par m’apaiser. Il y a cette force étrange qui me pousse à me lever, et je ne lutte pas contre. Je me lève simplement du lit, et j’attrape une bougie dans un coin pour l’allumer et me glisser en dehors de la chambre. Je voudrais tant revenir quelques heures avant, je me sens plus coupable que jamais de ne pas avoir eu la force de simplement le pousser. Tout est de ma faute, j’aurais du me dégager, m’enfuir, faire quelque chose. Ne pas lui rendre son baiser aussi, pendant cette micro seconde où je me suis demandé si c’était une bonne idée. Tout est de ma faute. La lumière de la bougie danse sur les murs de la maison, et d’un pas incertain, je marche jusqu’à la chambre où nous avons laissé le corps de Luke, et j’ouvre la porte. L’odeur est atroce, mais je ne réagis pas vraiment. J’approche du cadavre et finalement, je m’assois sur le sol, près de lui. Le sang a pratiquement séché et je ne sais pas pourquoi je suis là, mais je suis incapable de me relever maintenant. Je fixe sans m’arrêter ce corps que j’ai tué, je glisse mes mains sur lui comme si ça allait l'apaiser et d’un coup, sans que je puisse me retenir, j’éclate en sanglots.
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Keith Harrison
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Re: I'll be good [Keith & Charlie - Mai 2025]   
Lun 21 Mar - 1:38
Les doigts de Charlie dans mes cheveux sont comme un second souffle. J'ai l'impression de recommencer à vivre à partir de ce soir. Mon corps tout entier tremble et exalte face à cette sérénité que je pensais perdue pour toujours. Je suis heureux, purement et simplement. Je n'ai rien à ajouter, je ne désirer rien de plus. Cet instant est si parfait qu'un léger sourire étire mes lèvres alors que je ferme les yeux pour sombrer dans une béatitude tranquille. On pourrait être bombardé sur le champ, je mourrai heureux et sans regret. Il n'y a ni tristesse ni douleur en moi. Charlie les a balayé d'un regard, d'une caresse, et j'ignore d'où lui vient ce pouvoir étrange qui m'a mieux guéri que n'importe quel remède. Je sombre doucement et je suis presque obligé de lutter pour rester bien assis sur ma chaise. Je n'ai plus peur de rien. On s'inquiétera un autre jour. Je suis certain que le pire est derrière nous maintenant et qu'ensemble, rien ne pourra nous arrêter.

C'est sa voix douce qui me fait ouvrir un oeil curieux. Je croise son regard timide et malicieux et je ne peux rien lui refuser. Je lui réponds avec une voix douce et un sourire amoureux : "Tout ce que tu voudras." Je passe une main rapide dans mes cheveux coupés pour faire tomber les derniers petits cheveux, et je la prends dans mes bras pour la serrer contre moi avec une douceur infinie.

Nous nous glissons sous la couette et je ferme presque instantanément les yeux alors que je sens son coeur battre contre moi. J'aimerais que cette nuit dure toujours, que l'on reste heureux et amoureux toute la vie et plus encore. Que ce sentiment captivant et mystérieux nous protège pour ce qui nous reste à vivre et à affronter. Ma respiration se fait de plus en plus régulière. J'aimerais une maison au bord de l'eau. Les cheveux blonds de Charlie brilleront sous le soleil. J'entends le bruit des vagues qui me berce doucement. Nous irons faire du bateau au large. Elle aimera peut-être plonger au milieu des poissons aux mille couleurs. Son sourire heureux me comble. Le vent léger agite ses cheveux d'or et je glisse doucement ma main sur sa joue en me perdant un instant dans son regard envoûtant. On dirait presque une sirène. Je suis sous le charme. Je ne résiste pas, si mon âme sera le prix de cet amour extraordinaire, alors je la lui donne sans hésiter. Je ferme les yeux pour venir goûter doucement à ses lèvres si intriguantes, et je passe par-dessus bord.

J'ai l'impression de tomber pendant une éternité sans pouvoir me raccrocher à quoi que ce soit. Je tends une main vers le visage surpris de Charlie qui s'éloigne toujours un peu plus de moi, et lorsqu'enfin je m'enfonce dans la mer noire et profonde, je me réveille brutalement. J'inspire comme si j'avais oublié de respirer dans mon sommeil, et j'ai l'impression que mon coeur va exploser. Aussitôt je laisse tomber doucement ma main à côté de moi pour chercher le contact de Charlie. Mais mes doigts ne rencontrent que le vide du matelas déserté. J'ai à peine eu le temps de me calmer que mon coeur recommence à battre à tout rompre. Dans le noir, j'appelle timidement le prénom de Charlie d'une voix légère et angoissée. Mes yeux ne sont pas encore habitué à l'obscurité et j'attends un instant immobile en fouillant autour de moi comme un aveugle. Lorsqu'enfin je devine les ombres de la pièce qui m'entoure, je saute sur mes pieds et je me précipite à la recherche de ma petite princesse dans la maison. "Charlie ?" Je murmure encore et encore son prénom alors que l'angoisse m'étouffe de plus en plus. Ce n'est pas la première fois qu'elle disparait sans prévenir, et la dernière fois ne s'est pas très bien passée. Dans la panique, je n'ai même pas eu la présence d'esprit d'attraper mes armes, et je me sens bien bête et inutile, au milieu de cette grande maison. "Charlie !" J'insiste sur un ton plus impatient. La panique me gagne clairement, et je ne sais plus quelle direction prendre alors que le désespoir de la perdre maintenant m'accable. Je sens déjà les larmes me brûler les yeux, lorsque soudain mon oreille perçoit des sanglots. Aussitôt je retiens les miens et je cesse même de respirer pour me laisser guider par ce bruit léger - ma seule piste.

Je pousse timidement la porte entreouverte et le spectacle sur lequel je tombe me brise le coeur. C'est la deuxième fois que je récupère Charlie près du corps de son ami. J'ignore ce qui l'a poussé à revenir, mais je sais qu'elle ne saura l'expliquer elle-même. La torture de l'esprit qu'elle s'inflige en ct instant est probablement comparable à celle que j'ai dû subir moi aussi. Je reste un instant silencieux alors que toute forme de bonheur quitte soudainement mon corps. Je pourrais presque m'écrouler là, à l'entrée de la chambre, alors que toute ma force et ma volonté s'enfuit face à tant de désespoir. J'ai l'impression de ressentir brutalement toute la tristesse de Charlie. Elle me frappe en plein coeur avec la violence d'un couteau chauffé à blanc. J'aurais pu plier et tomber à genoux, mais à la place je me précipite sur Charlie. En deux pas je suis à ses côtés et je me laisse doucement tomber à côté d'elle pour la prendre dans mes bras. "Eh.. Je suis là. Ca va aller." Je la serre contre moi parce que je peux difficilement faire autre chose, et alors que je caresse doucement ses cheveux, je tente de la rassurer. "Il faut que ça sorte. Ca ira mieux après." Chacun de ses sanglots me déchire un peu plus le coeur. Pourtant je sais que les larmes lui feront du bien. Il ne sert à rien de les retenir. Elles s'échappent et emportent la tristesse et la douleur avec elles. Il faudra en laisser couler beaucoup pour que son petit coeur de princesse adorable se remette tout à fait de ce traumatisme violent, ça pourrait même prendre un océan de larmes tout entier, mais je serais là pour la serrer contre moi et l'accompagner à travers toutes les épreuves qu'elle s'infligera. Parce qu'elle ne sera pas clémente envers elle même. Je le devine après tout ce que j'ai moi-même traversé. Elle est restée à mes côtés malgré tout, et je compte bien lui retourner la faveur sans faillir.

Je la laisse pleurer encore un instant, et puis je finis par la soulever à nouveau. Exactement comme je l'ai fait la première fois, parce qu'elle n'aura probablement pas la force de se sortir d'ici par elle-même. Il faut que je l'aide à fuir ce cauchemar. Je la serre dans mes bras comme une petite chose blessée et je ne cesse pas de lui murmurer des paroles douces pour capter son attention. Je l'entraîne doucement vers le salon pour m'assoir dans le canapé sans la lâcher pour autant. "C'était pas ta faute. Tu as fait ce qu'il fallait." Bien sûr je ne connais pas les détails, mais je devine aux traces qui couvrent son corps qu'elle n'a pas eu le choix. Charlie ne serait de toute façon pas capable d'abattre un homme de sang froid. Encore moi un ami. Il aura fallu qu'elle n'ai aucune autre option. C'est ce que je lui répète encore dans un murmure, pour l'empêcher de se culpabiliser et de s'accuser de ce meurtre terrible et violent, lorsque soudain un cri étrange me fige. Je serre jalousement Charlie contre moi comme pour signifier à ce potentiel danger qu'il n'a pas le droit de l'approcher, et je me tais subitement alors que tous mes sens sont brutalement en alerte.

Le cri insiste à nouveau, et alors que je sursaute en aperçevant un mouvement devant moi, je réalise que ce n'est pas un cri, mais un miaulement. "Regarde..!" Je désigne l'animal à Charlie d'un doigt timide, comme si le petit chat allait s'enfuir d'un instant à l'autre, et je l'observe d'un air intrigué, presque émerveillé devant cette relique de vie normale qui nous interpelle d'un nouveau miaulement. Je l'appelle doucement en l'invitant à s'approcher, et comme il hésite encore, je fais mine de lui tendre à manger pour le convaincre tout à fait de s'approcher. Il vient renifler mes doigts et je souris doucement comme si cette apparition était miraculeuse. J'ose à peine frôler son poil du bout des doigts, et mon regard brillant vient finalement se poser sur Charlie alors que le petit chat vient se frotter à elle en ronronnant bruyamment.
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Mar 22 Mar - 3:07
Mes doigts finissent par glisser sur la main de Luke, et je ne peux me retenir de la serrer fort. Elle est froide, si froide, j’ai soudainement envie de vomir et pourtant, je ne bouge pas. Il m’a peut-être frappée ce soir, il n’en reste pas moins mon meilleur ami, cet ami qui m’a accompagnée tout au long de ma vie et que je n’oublierai jamais. Je m’en veux si fort de l’avoir tué que je n’arrive plus à respirer tant je pleure. Je ne sais pas pourquoi je suis là, si je cherche une forme de pardon auprès de son corps inanimé, mais je suis incapable de me relever pour sortir d’ici. J’ai ce besoin atroce et douloureux d’être près de lui alors que je sais pourtant qu’il est déjà loin. Luke, mon petit Luke. Lui qui a été si parfait avec moi pendant si longtemps, je ne comprends pas comment j’ai pu oser lui faire ça. Pour une nuit, un seul instant de faiblesse. Mon regard brouillé par les larmes se pose sur son visage, ce qu’il reste de son visage, et mes sanglots s’intensifient un peu plus. J’étouffe dans mes larmes en demandant mille fois pardon, et je m’effondre un peu plus sur moi-même. Je n’arrive plus à le regarder, je n’arrive plus à faire face. J’ai peur, j’ai mal et tout ce que j’arrive à faire, c’est baisser la tête et fermer les yeux. Tout mon corps tremble, secoué par mes sanglots, et je ne sais plus si le temps passe ou s’il s’est arrêté. Est-ce que je suis coincée ici pour le restant de mes jours, à regarder le corps de Luke ? Je ne sais même plus si c’est lui d’ailleurs. Non, ce n’est pas lui. Je jette un nouveau coup d’œil au cadavre, et même si je sais bien que techniquement, c’est bel et bien Luke, je sais au fond de moi que ce n’était plus lui tout à l’heure. C’était quelqu’un d’autre, quelque chose qui l’a poussé à agir comme ça, comme beaucoup de gens sont devenus fous avec l’apocalypse. Comme Emily probablement. Et au fond de moi, cette idée me réconforte un peu. Je ne sais pas trop pourquoi, mais mon cœur est un peu moins lourd, et c’est à cet instant que Keith me prend dans ses bras. J’ai encore trop mal pour arrêter de pleurer, mais je me laisse aller doucement contre lui et je finis par lâcher la main de Luke.

Je le lâche peut-être trop tôt, parce que je m’accroche à Keith et il se relève en m’emportant avec lui. La panique me gagne à nouveau et mon cœur se remet à battre beaucoup trop fort. J’ai peur, je ne veux pas laisser Luke, je ne veux pas l’abandonner, et pourtant je n’ai pas la force de résister à la prise de Keith. Je pleure de toute façon comme si je n’allais jamais m’arrêter, et je finis par lui céder totalement parce que je n’ai pas le choix, mais aussi parce que je crois qu’il essaie de m’aider. Sa voix m’apaise malgré ma conscience qui m’accable de millions de reproches. Keith s’assoit sur le canapé et je reste blottie contre lui, cachée entre ses bras comme s’il pouvait me protéger d’absolument tout, et surtout de moi-même. J’essaie de contrer tout ce qu’il dit, mais il ne faiblit jamais, il continue d’affirmer que j’ai eu raison de tirer sur Luke et sa conviction finit par me calmer même si je ne la partage pas. Si Keith me pardonne d’avoir commis un meurtre, peut-être bien que je finirai par le faire moi aussi. Peut-être.

Je me blottis toujours plus contre Keith. Il n’y a plus que lui pour me rassurer, et je profite de son câlin pour fermer les yeux et tenter de retrouver une respiration normale. J’ai l’impression de rester des jours comme ça, sans bouger, sans rien dire, et finalement mes larmes s’assèchent. J’essuie les dernières d’un revers de la main avant de me laisser tomber à nouveau contre mon amoureux, en échappant un soupir plus long que la vie. La fatigue m’écrase, la détresse m’a complètement épuisée, et l’espace d’un instant je crois que je m’endors. Jusqu’à ce que j’entende miauler. Un chat ? J’ai rêvé sans doute. Je ne bouge pas d’un millimètre, je sombre de plus en plus dans le sommeil, mais cette fois c’est Keith qui réagit. Il me serre contre lui, il se redresse un peu, et finalement il me lâche pour me dire de regarder je ne sais quoi. Je ne sais quoi qui miaule une nouvelle fois quand Keith tend la main vers lui, et je finis par me redresser à mon tour pour voir qu’il y a vraiment un chat et que je ne l’ai pas rêvé. Je n’ose pas bouger pour ne pas l’effrayer, je le regarde comme si c’était un animal rare et sauvage en restant bien sagement sur le canapé. Mais Keith, il le fait venir tranquillement et le chat a vite fait de sauter sur le canapé pour ronronner en frottant son nez contre mes jambes. Il n’en faut pas plus pour m’arracher un petit sourire. Il est trop mignon ce petit chat, et il doit crever la dalle. Je tends timidement mes doigts vers lui pour le caresser et il se laisse faire en ronronnant de plus belle. Il offre une distraction parfaite à ma conscience et je reste un moment comme ça, à gratouiller gentiment sa tête en l’écoutant ronronner. Je m’accroche à ce petit être vivant pour me décider à rebondir. Il faut s’occuper des vivants, il faut survivre encore et toujours, et protéger ce pauvre petit qui n’a rien demandé à personne. Je finis donc par me lever doucement pour ne pas lui faire peur. « Il doit avoir faim, le pauvre… » Je jette un petit regard à Keith, parce que je ne suis pas sûre qu’il apprécie l’idée de nourrir un petit animal alors que l’on galère déjà à manger tous les deux, mais je ne lui laisse pas le temps de réagir. Avec toute la délicatesse du monde, j’attrape la petite boule de poils dans mes bras et je me dirige vers notre chambre, pour récupérer un truc à manger dans mon sac. Keith nous suit, je crois, et il ne dit rien quand le petit chat se jette sur la nourriture que je lui donne. Pauvre bébé. Je m’assois sur le lit sans le quitter des yeux, et je finis par murmurer : « Désolée d’être partie comme ça pendant que tu dormais… » Un nouveau coup d’œil vers Keith pour voir sa réaction, et comme il a l’air d’attendre que je continue de parler, je baisse à nouveau les yeux vers le chat pour essayer de trouver plus facilement mes mots. « Je voulais pas tirer, mais je savais plus comment m’en sortir. Je voulais pas mourir… Je te dirai tout ce qui s’est passé d’accord ? Dans quelques temps… » La douleur est encore trop présente, mais je sais déjà qu’un jour viendra où j’aurai besoin de tout dire à Keith. Tout. En attendant, je veux juste dormir et j’attire timidement Keithou jusqu’à moi. J'ai peur qu'il me considère comme une meurtrière, ou comme une folle, comme avant. Je crois que je ne me remettrais pas de le perdre. Pourtant il n'a pas l'air de considérer la mort de Luke comme un crime, et il se rapproche de moi comme si j'étais toujours la même. Comme un peu plus tôt, nous finissons par glisser sous la couette et je trouve refuge dans ses bras. La chaleur de son corps réchauffe un peu mon cœur et je fais glisser mes doigts sur son bras en déposant un baiser sur ses lèvres. Je ne sais pas ce que j’aurais fait sans lui, je serais probablement morte dans ma tristesse. Et même si elle sera toujours là, je me force à arrêter d’y penser pour un moment. Je fais l’effort de vider ma tête pour essayer de m’endormir vraiment cette fois, sans avoir à courir jusqu’à Luke. Pour profiter d’être là, toute seule avec mon prince charmant. Jusqu’à ce que le petit chat ne saute sur nous en ronronnant toujours plus fort.
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Re: I'll be good [Keith & Charlie - Mai 2025]   
Mar 29 Mar - 1:57
La curiosité chasse la tristesse du regard de Charlie et je souris doucement. Doucement seulement, parce que je sais qu'il ne s'agit que d'une distraction, et que la douleur reviendra. J'aimerais tellement qu'il existe un remède à ce mal dévastateur.. Malheureusement les médecins et leurs remèdes miracles, on s'en méfie un peu maintenant. Alors je sais qu'il lui faudra du temps, mais je me promets intérieurement de ne jamais - ô grand jamais - la laisser tomber. J'ignore par quel miracle elle m'a sortit de ce cauchemar que je pensais sans fin, mais je compte bien lui rendre la pareille sur ce coup. Son beau sourire, il m'est beaucoup trop précieux pour laisser une telle horreur le lui enlever.

Et puis comme elle est revenue à elle, elle murmure d'une voix un peu brisée par les sanglots précédents que le petit chat doit avoir faim. Je fronce un peu les sourcils, parce que je comprends bien ce qu'elle sous-entends, mais je n'ose pas râler tout à fait. Elle a probablement besoin de nourrir ce petit animal et de se dire qu'il ira bien ces prochains jours. Alors quand elle s'empare de la boule de poil avant de sortir du canapé, je la suis sans un mot. Le petit chat devait en effet mourir de faim. Il se jette sur la nourriture avec avidité, et pendant que nous l'observons en silence, Charlie prend soudainement la parole. D'une toute petite voix, mais mes yeux vont instantanément chercher les siens. Je suis collé au mur, à quelques pas du lit seulement, et je n'ai aucun mal à distinguer Charlie assise sur le bord.

Ses paroles me figent. Je sens qu'elle va parler de Luke, et je ne veux surtout pas la décourager si elle en a trouvé la force maintenant. Bien sûr que je ne lui en veux pas d'être partie pendant que je dormais, je me doute bien qu'elle ne serait pas retournée à son ami si elle n'en avait pas ressenti l'extrême besoin. Pourtant, je ne veux pas la couper, alors je lui réponds d'un simple sourire pour lui assurer que tout va bien, et je la laisse parler. Ses yeux quittent les miens et je sens son malaise. Pourtant je résiste encore à l'envie de la serrer dans mes bras pour chasser toutes ces mauvaises pensées. Si elle a envie d'en parler pour l'exorciser, alors je suis prêt à tout entendre. Je m'accroche obstinément à ce mur sombre pour m'empêcher de la couper, et je la fixe avec attention, en enregistrant le moindre mot et le moindre geste. Quand elle parle de mourir, mon coeur manque un nouveau battement et je manque de m'exclamer, pris d'indignation. Ce sale batard !!! J'avais bien compris qu'il lui avait fait du mal, mais au point de la tuer.. Je regrette subitement qu'il soit déjà mort et je serre les dents pour retenir un commentaire cinglant. J'ai bien envie de balancer le corps de ce fils de River aux zombies pour effacer toute trace de lui de la vie de Charlie. Néanmoins, je suis bien obligé d'effacer rapidement la rage en moi, parce que Charlie m'assure qu'elle me racontera, mais ajoute qu'elle a besoin de temps. Alors aussitôt, je la rejoins sur le lit. Je ne veux surtout pas laisser le temps à la douleur de revenir l'étouffer, alors je glisse une main dans ses cheveux et je lui murmure d'une voix douce. "Eh, ça va aller. Prend ton temps d'accord ? C'est moi qui n'aurait jamais dû te laisser seule." Je m'en veux si fort en cet instant que je la serre contre moi en priant de toute mon âme pour pouvoir retourner en arrière. J'aurais dû rester avec elle. J'aurais dû écouter mon mauvais présentiment. J'aurais dû coller ma batte dans la tronche de ce mec dès le premier jour. Mais surtout j'aurais dû être avec Charlie. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris tout ce temps. Je ne sais plus. Je ne veux plus être ailleurs qu'avec elle. Plus jamais. Je la rassure encore un instant, et puis l'on se glisse sous la couette alors que je l'attire contre moi. J'inspire la douce odeur de ses cheveux tout propres et tout doux, et je dépose un doux baiser sur son front alors qu'elle ferme les yeux.

Je ne veux plus dormir. Plus jamais. Je veux veiller sur elle par tout temps et en toute heure. Je ne me lasse pas de regarder son petit visage angélique, et je me retiens de poser ma joue contre la sienne pour ne pas l'empêcher de dormir. Pourtant, c'est autre chose qui se charge de la réveiller. La petite boule de poil a soudainement sauté sur le lit, et elle ronronne plus fort qu'une tondeuse. Je lui jette un regard mécontant, mais le petit chat s'approche, visiblement imperturbable. Il vient même frotter sa petite tête contre ma joue, et je râle doucement parce que ses poils me donnent envie d'éternuer. Je l'aurais bien chassé d'un geste de la main pour le forcer à redescendre, mais le temps que je me frotte les narines, ce petit fourbe s'est déjà roulé en boule contre Charlie. Et le sourire qui s'affiche sur ses lèvres est si beau que je n'ai plus la force de chasser le petit parasite. Je m'approche autant que je peux, mais je ne tiens pas à écraser la petite boule de poil, alors je glisse une dernière fois ma main dans les cheveux de Charlie, et je ferme à mon tour doucement les yeux.

C'est un coup de patte dans la tête qui me réveille. J'ouvre un oeil un peu surpris, parce que la chose recommence jusqu'à ce que je grogne doucement. Soudain un poids grimpe sur ma poitrine et vient m'étouffer jusqu'à ce que je daigne me redresser un peu. Est-ce que je rêve ou ce chat vient juste de me baffer pour que je me réveille ?! Je le fixe un instant d'un mauvais oeil, mais son petit air innocent le sauve d'un coup d'oreiller. Et puis Charlie dort encore paisiblement, alors je ne veux surtout pas la réveiller. Elle est terriblement belle et paisible, et je reste un instant en contemplation devant elle. Sa respiration calme et régulière apaise la mienne et je me rendors presque alors que le petit chat m'interpelle en miaulant doucement. "Shhht !" Je murmure à l'adresse de la bestiole en me redressant pour la chasser, mais elle semble attendre que je la suive. Mais c'est pas vrai c'est une reloue sur pattes celle là ! Je grogne tout seul et je quitte tout doucement la couette pour ne pas réveiller ma princesse. La lumière du jour m'agresse un instant les yeux et je remarque le petit chat planté devant la baie vitrée du salon. Je soupire, et j'imagine qu'il veut aller faire ses besoins, alors je lui ouvre et je râle. "Ne compte pas sur moi pour t'accompagner." Il semble comprendre le message puisqu'il file à travers le jardin. Je le regarde disparaître, et puis je soupire à nouveau en m'étirant. Maintenant que je suis debout, il va bien falloir que je m'occupe. Je réfléchis un instant, et puis ma priorité va aussitôt à Luke. Je ne veux plus que Charlie puisse craquer comme hier, alors je me donne un instant pour me réveiller tout à fait, et puis j'enfile des fringues un peu moches et un peu petits du blondinet pour pouvoir m'occuper de lui. J'utilise les draps du lit de sa chambre de mort pour l'enrouler dedans, parce que c'est plutôt moche la cervelle explosée, mais je le laisse par terre. Après tout, ce sale batard il ne mérite pas plus d'attention. Il peut bien pourrir là je m'en fous. Je me débarasse des fringues sales et tâchés du sang séché, et je suis sûr le point de retourner dans le salon, lorsque mon regard s'arrête sur une guitare, cachée là, dans un coin, derrière la porte à moitié ouverte. Je hausse les sourcils, un peu surpris, mais tenté. Ca fait bien longtemps que je n'en ai pas eu une entre les doigts, et pourtant ma main va naturellement chercher l'instrument. Je vais mettre de l'eau à chauffer dans la cuisiner pour diluer le café en poudre de la maison - un vrai bonheur - et je suis sûr le point de me laisser tomber dans le canapé lorsque je remarque que la bestiole est revenue. Je lui ouvre dans un soupir parce que son petit air tristounet dehors a raison de moi, et quand je la vois filer dans la chambre où Charlie dort encore je râle un peu. Bon, de toute façon le mal est fait, et la douce odeur du café chaud qui se répend dans la maison apaise tous les maux et toutes les colères. Je remplis ma tasse tranquillement et je trempe doucement mes lèvres dans le liquide noir. Encore trop chaud mais délicieux tout de même. J'abandonne un instant la tasse sur la table basse du salon, et le temps de la laisser redescendre à une température acceptable, je laisse pensivement ma main gratter la guitare alors que les mélodies me reviennent en mémoire malgré le temps.
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Charlie Dawkins
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Re: I'll be good [Keith & Charlie - Mai 2025]   
Lun 18 Avr - 1:50
Je n’ouvre pas les yeux, pas perturbée plus que ça par le bruit que fait le petit chat en ronronnant comme un fou. Je le sens se rapprocher en marchant à moitié sur moi, et j’ouvre finalement les yeux en entendant Keith râler doucement. Il est beau, même s’il fait le méchant avec le chat pendant que la petite bête l’attaque. Hinhin. Finalement, il réussit à se débarrasser de lui, et voilà que la peluche vient se blottir contre moi, toute roulée en boule contre mon ventre. Un nouveau sourire vient éclairer mon visage et je lance un regard tout content à Keith, parce que j’aime déjà ce petit animal qui ronronne tranquillement contre moi. Je me sens bien, je me sens mieux, parce qu’à eux deux ils effacent un peu la douleur dans mon cœur, et la fatigue a raison du reste. Je ne suis plus en état de réfléchir à ce que j’ai fait, je n’arrive qu’à profiter de ce bonheur peut-être éphémère mais bien réel dans les bras de Keith. D’ailleurs, son air un peu désespéré alors qu’il tente de se rapprocher de moi malgré la présence du chat me fait rire doucement. J’attrape sa main dans la mienne, parce que même si je n’ai pas la force de virer la petite peluche, je ne veux pas m’éloigner de Keith. Je ne veux plus le laisser partir loin de moi, alors je serre doucement ses doigts et je replie mes jambes contre les siennes. C’est certain, j’ai trop besoin de lui maintenant. Sa présence est ma seule chance de me pardonner, et je crois qu’il faut qu’il le sache. Pourtant je ne sais pas comment lui expliquer, je n’ai pas les mots pour lui dire à quel point je l’aime. « Me laisse plus.. » J’ose à peine murmurer, parce que c’est quelque chose d’énorme que je demande là. Mais c’est tout ce que je peux dire alors que je n’arrive pas à former une phrase correcte dans ma tête. J’espère qu’il comprendra. Je ferme à nouveau les yeux quand il glisse sa main libre dans mes cheveux et je crois que je m’endors aussitôt, bien trop entourée d’amour et bien trop fatiguée pour réfléchir plus longtemps.

Je dors comme un bébé, pendant longtemps je crois, d’un sommeil calme. Je ne sais pas par quel miracle j’ai eu le droit à un tel repos, mais je remercie ma conscience du plus profond de mon âme pour m’avoir laissée en paix pour la fin de la nuit. La lumière filtre doucement à l’intérieur de la chambre et inconsciemment, je cherche Keith à côté de moi. Mes doigts parcourent les draps encore légèrement tièdes sans trouver  le corps de mon prince et c’est ça qui me force à ouvrir un œil. Il n’est plus là, mais pour une fois je ne ressens aucune inquiétude. Pas la moindre panique. Je sais maintenant, qu’il ne serait pas parti sans moi et qu’il s’est sûrement réveillé plus tôt que moi. Alors je retombe doucement sur l’oreiller et c’est comme dans un rêve. Je sens bon, je suis entièrement propre et je crois que les draps dans lesquels nous avons dormi l’étaient eux aussi. J’ai l’impression d’être loin, bien loin de l’apocalypse, et encore plus quand le petit chat – que j’ai décidé de prénommer Simba – saute sur le lit en miaulant doucement. Je l’ignore du mieux que je peux, sans parvenir à retenir un sourire, et je crois qu’il me voit parce qu’il vient frotter son nez contre ma joue avant de miauler encore une fois. Je le chasse doucement, je m’étire et je baille, je roule dans la couette et finalement je pose les pieds par terre. Il n’en faut pas plus à Simba pour venir se frotter à mes jambes en ronronnant, et je crois comprendre qu’il a encore faim. Il est pire que Keith celui-là ! Le plus innocemment du monde, j’attrape donc un peu de nourriture dans mon sac et puis je lui donne, parce que je refuse toujours de le laisser mourir de faim. Comme hier, je regarde la petite boule de poils se jeter sur sa nourriture et je souris, apaisée par ce petit animal.

C’est un bruit qui me sort de ma contemplation. Un bruit que je ne reconnais pas tout de suite. En fait, je crois avoir rêvé parce que je ne m’y attendais pas. Pourtant, le bruit se transforme en mélodie et j’hausse un sourcil incrédule. C’est Keith qui joue de la guitare ?? Un sourire surpris et un peu amusé étire mes lèvres alors que je pousse la porte de la chambre. Tout de suite, l’odeur du café chaud me parvient aux narines et cette fois c’est sûr, je suis dans un rêve. Je suis en plein milieu d’un rêve beaucoup trop beau où Keith et moi nous serions loin de tous les zombies, tous les deux dans une petite maison tranquille un dimanche matin. Je trainerais en pyjama toute la journée pendant qu’il jouerait de la guitare et nous serions heureux comme ça toute la vie. Je cours presque jusqu’au salon parce que je me demande vraiment si c’est lui qui joue. Je ne sais pas pourquoi, ça me fait bizarre de l’imaginer en train de jouer de la guitare tranquillement dans le canapé. Et pourtant c’est bel et bien ce qu’il est en train de faire. Il est trop mignon, c’est ma seule conclusion. Je glisse doucement derrière le canapé et je passe mes bras autour de ses épaules pour déposer un léger baiser sur sa joue. « B’jour. » Je crois qu’avoir parlé de dimanche m’a épuisée, parce que maintenant que j’y ai pensé, j’ai envie de traîner ici toute la journée. Je crois que je ne réalise pas encore pleinement ce que j’ai fait la veille, mais puisque je ne me sens pas trop accablée pour le moment, j’en profite autant que je le peux. Tant pis si le retour à la réalité est violent, le rêve que je vis ce matin est bien trop doux pour le laisser filer.

Je laisse glisser mes lèvres dans le cou de mon petit prince et finalement je me décide à le lâcher pour aller chercher moi aussi du café. L’odeur de sa tasse m’a donné trop envie, alors j’en prends une à mon tour en traînant dans la cuisine. « J’ai envie de rien faaaaire ! On peut rester au lit ? » Je râle un peu pendant que je mélange le café soluble, et je viens m’asseoir sur le canapé près de Keith. C’est vrai, que l’on reste ici un jour de plus ou un jour de moins, ça ne changera pas grand chose. Si ? Je bois une petite gorgée du précieux liquide, et alors que Keith joue une chanson dont je connais vaguement les paroles, je me mets à chantonner sans pouvoir m’en empêcher. Pourtant je ne la connais pas très bien sa chanson, alors avec l’air le plus innocent du monde, je finis par arrêter de chanter en levant les mains en signe d’ignorance. « Je connais pas les paroles après ! » J’attends patiemment que Keith se mette à chanter, en faisant mine de ne rien lui demander, mais je me promets de lui rappeler son interprétation de Rap God s’il fait le timide. Quoique l’entendre jouer de la guitare me fait déjà beaucoup trop sourire. Peut-être que je vais me taire. Je lui souris à nouveau, et finalement je me laisse bercer par sa mélodie en regardant ses doigts courir sur les cordes. Et je prie pour que le temps s’arrête.
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Keith Harrison
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Re: I'll be good [Keith & Charlie - Mai 2025]   
Jeu 21 Avr - 14:24
Absorbé par la mélodie que je joue, je n'entends pas Charlie qui s’approche dans son dos et lorsque ses bras se glissent autour de moi, je me raidis un instant, même s’il ne me faut pas longtemps pour reconnaître le doux parfum de ma princesse. Un sourire étire doucement mes lèvres alors qu'elle marmonne un bref bonjour en déposant un baiser sur ma joue. La journée ne peut pas mieux commencer et même si je me sens nostalgique de la facilité à survivre d'avant l'apocalypse, j'ai l'impression que je pourrais m'y faire finalement, à cette épidémie dévastatrice. On aura peut-être beau ne pas avoir autant de chance qu'aujourd'hui les prochains jours, tant que je serais avec Charlie Je suis prêt à tout surmonter. Je n'ai plus peur de rien, et cette confiance nouvelle me redonne de l'espoir pour la suite.

Alors que je me remet à gratter pensivement les cordes de ma trouvaille, la petite voix de Charlie qui vient de la cuisine m'arrête à nouveau alors que je ris doucement. Ne rien faire, c'est ce qu'on fait de mieux en ce moment. Comme si le destin nous avait accorder un instant de répit, les règles de la survie à tout instant semblent moins importantes aujourd'hui. Comme le calme après la tempête. (Comment ça c'est avant la tempête normalement ? Laissez moi oublier un instant ce qui se cache dehors). Je trempe à nouveau mes lèvres dans ma tasse alors que Charlie reviens s’assoir près de moi, et je reprends ma musique.

Bientôt, sa douce voix accompagne mon instrument et nous formons le plus beau duo que la Terre ait porté. Et puis tout à coup elle s'arrête en prétextant qu'elle ne connaît pas la suite. Alors j'ouvre de grands yeux outrés, comme s'il s'agissait d'une faute grave de sa part. “Quoi ?! Mais elle est super connue pourtant !!” Voilà qu'un grand classique manque au vocabulaire de la reloue qui chanterai 24h/24 si elle pouvait ! Comme si cette incroyable nouvelle était presque plus terrifiante que l'apparition d'une douzaine de zombies dans le jardin, je m'empresse de reprendre ma chanson en chantonnant à mon tour pour lui rappeler les paroles. Je me laisse embarquer par la mélodie alors que la chanson me revient peu à peu en mémoire, et bientôt j'oublie tout ce qui m'entoure. La musique il n'y a rien de mieux. Mis à part les quelques douleurs musculaires qui me rappellent la folie des jours passés, j'ai presque l'impression que ces derniers mois n'ont été qu'un long et affreux cauchemar. Doucement, mon esprit s'apaise, et ce n’est que lorsque je capte le regard insistant de la princesse blonde sur moi que je me tais à nouveau. “Alors tu connais quand même nan ?” Je me rends vite compte que je me suis fait avoir comme un bleu avec le sourire qu'elle me lance et je prends alors soudainement une mine boudeuse. “Bon allez, on va pas traîner ici 100 000 ans non plus !” Je m’empresse de poser la guitare pour prendre gare à ne plus me faire avoir, et je rassemble mes affaires comme s’il fallait partir dans la minute. Pourtant, comme Charlie, je n'ai aucune envie de m’aventurer dans la rue et de briser cette petite paix paradisiaque qui nous entoure. Alors quand le petit chat me miaule soudainement dessus en croisant ma route, je m’accroupis devant lui en tendant timidement ma main. “T’es encore là toi ?” Il se frotter brièvement à ma main tendue, et saute tranquillement (et sans respect) sur le ventre de Charlie. Je ricane parce que ça lui arrache un petit cri et je retourne près du canapé pour venir lui gratouiller la tête. “Eheh j’ai dressé Simba pendant que tu dormais pour qu’il attaque tout ceux qui se moquent de moi comme toi !” Je marmone d'un air mécontant en faisant mine de préférer le petit chat à Charlie, même si ce sale traître il a plutôt l'air de préférer Charlie lui. La solidarité masculine ça n'existe pas chez les animaux ?
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Charlie Dawkins
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Re: I'll be good [Keith & Charlie - Mai 2025]   
Jeu 21 Avr - 16:16
Il ne faut pas longtemps à Keith pour se mettre à chanter à ma place et un petit sourire éclaire mon visage à mesure qu’il prend confiance et chante plus fort. Je l’écoute tranquillement pendant un instant, je me laisse bercer par sa voix, et finalement il comprend qu’il est tombé dans mon piège à pieds joints. Je n’essaie même pas de le cacher et j’affiche un petit sourire victorieux. « Ouais, je connais.. » Il a pas l’air content du tout, mais ça va, je l’ai pas balancé dans les zombies non plus. J’ai envie qu’il chante encore, avec moi, alors je lui fais de grands yeux tristes quand il se redresse en posant la guitare. « Alleeez boude pas, je t’avais déjà entendu chanter de toute façon. » Je prends un air mystérieux quant à cette révélation, et je me laisse tomber de tout mon long sur le canapé. Il est hors de question que je me bouge aujourd'hui. La maison est bien protégée et il nous reste encore quelques provisions, alors quoi ? On va pas s’amuser à courir dans la rue juste pour jouer au couple badass de l’apocalypse… Je crois qu’on aura le temps de le faire, bieeen le temps dès qu’on sera obligés de remettre le nez dehors. Mon corps fusionne pratiquement avec les coussins du canapé et je m’endors presque dans un soupir. Simba joue en ma faveur, il s’approche de Keith, je l’entends qui lui miaule dessus. Brave petit. Je souris sans ouvrir les yeux, jusqu’à ce que je sente une grosse masse me sauter sur le ventre. Un cri m’échappe alors que j’ouvre les yeux pour voir la boule de poils me regarder avec ses grands yeux. Quelle sale bête ! Je râle un peu mais Keith se rapproche pour se moquer en disant qu’il a dressé cette saleté de chat pour qu’il m'attaque. « Ehhh ! Tu voulais même pas de lui je te signale ! » Je fais les gros yeux et je tape sur sa main pour qu’il laisse mon chat tranquille au lieu de lui apprendre des bêtises. Non mais.

Le prince râle un peu, je l’ignore en donnant toute mon attention à Simba et ça le fait bouder encore un peu plus. Quel relou. Je l’entends qui marmonne en retournant dans la chambre, probablement pour récupérer ses affaires. La panique me gagne brusquement parce que je refuse réellement de sortir. J’ai besoin d’une pause, une toute petite pause. Un seul jour pour me remettre, je promets. Après j’irai où il voudra. N’importe où, du moment qu’il est là, mais pas aujourd'hui. La boule de poils s’est remise à ronronner alors je suis obligée de faire tous les efforts du monde pour la pousser et la poser doucement sur un coussin. Simba a l’air outré, mais déjà j’abandonne mon café sur la table et je saute sur mes pieds. Je cours jusqu’à la chambre avant qu’il ne soit trop tard. Ma seule chance reste l’attaque, alors je surgis dans la pièce et je saute sur mon petit amour sans aucun respect. Il s’effondre sous l’effet de la surprise et heureusement il y a le lit derrière pour nous rattraper. J’ai peut-être bien fait la peur de sa vie à Keithou, mais au moins il a arrêté de rassembler ses affaires pour qu’on parte. Il a l’air carrément outré, mais un sourire a pris place sur mon visage et je n’arrive pas à le cacher. Quand il essaie de se redresser, je pose mes mains sur ses épaules et je le fais retomber doucement sur le dos, avec un sourire de plus en plus franc. « Gagné ! » Son air blasé ne me fais que rire plus fort, et quand il tente de se lever une nouvelle fois, je recommence le même manège. « Re-gagné ! » Il ne comprend pas la référence, je ne suis même pas sûre qu’il ait déjà vu le Roi Lion, alors je me marre toute seule pendant qu’il rage.

Quand il se débat un peu plus fort, l’envie est tentante de le pousser encore une fois, pourtant mon corps agit tout autrement. Je le regarde se redresser sans me décaler, sans bouger de sur lui, et quand il est assez près je l’attrape pour l’embrasser. Voilà, ça lui apprendra. J’ai le droit de toute façon, non ? Ça a au moins la capacité de le faire taire. Nos lèvres se touchent comme la veille, et le contact me fait sourire d’une toute autre manière. Un sourire doux, amoureux. Nous avons tant traversé ces derniers jours que je suis sûre que nous méritons cette petite journée qui s’offre à nous. Je crois même que ce serait bête de ne pas en profiter, alors j’insiste encore une petite fois. « Juste un jour… » Même sur le plan physique, Keith aurait besoin de semaines entières de repos. Il n’a pas arrêté de se blesser et son corps va avoir de plus en plus de mal à se remettre, alors il n’est pas en position de refuser une telle offre du destin. Mais pour le lui montrer, je me contente de déposer un nouveau baiser sur ses lèvres. Brusquement, c’est comme si le temps s’était suspendu pour nous laisser en paix alors que le regard de Keith se plante dans le mien et me transperce.
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Keith Harrison
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Re: I'll be good [Keith & Charlie - Mai 2025]   
Jeu 21 Avr - 16:29
Charlie s’étale sur le canapé sans quitter son petit sourire moqueur alors que le dénommé Simba s’installe sur elle en ronronnant comme un moteur. Je hausse un sourcil alors qu’elle m’accuse de ne pas vouloir de la petite bête. Ca ne m’empêchera pas de l’entraîner pour que le matou attaque la princesse reloue qui semble fière d’elle. Puisque c’est ça je retourne dans la chambre pour chercher ma veste en ignorant les complaintes de Charlie. Je vais continuer mon petit jeu de survivant relou jusqu’à ce qu’elle me supplie à genoux et en chantant. Voilà qui lui passera l’envie de se moquer de moi comme ça. Je marmonne tout seul comme pour me mettre dans l’humeur adéquate, mais je me suis à peine redressé pour ramasser ma veste que quelque chose me bondit dessus.

Je n’ai pas eu le temps de le voir venir, ni même de crier, la chose me saute dessus et je me sens tomber la seconde suivante. Mon coeur manque un battement, et j’ai ce réflexe de chercher à me dégager avant d’être mordu. Heureusement, avant que je ne panique vraiment, je reconnais cette petite bouille qui me fixe avec ses yeux pétillants de fierté. Gagné ? Ca n’était même pas un combat à la loyal ! “Ca se fait pas d’arriver comme ça dans le dos des gens !” Je râle en tentant de me redresser, mais Charlie insiste en pesant de tout son petit poids sur moi pour que je reste allongé. Re-gagné ? Et ça la fait rire en plus.. Je soupire et j’insiste à nouveau pour me dégager. Je ne vais pas me laisser faire sans protester ! Mais alors que l’idée de l’étouffer dans un coussin pour la calmer me traverse l’esprit, les lèvres de la princesse viennent rencontrer les miennes. Elles m’arrêtent dans mon geste et tout mon agacement s’envole subitement. C’est comme si Charlie aspirait l’énergie négative, et je me sens obligé de lui renvoyer son doux sourire lorsqu’elle croise mon regard avec sa petite tête d’ange.

Elle réitère sa requête pour glander ici toute la journée, et j’hésite un instant. Elle m’embrasse à nouveau sans me laisser le temps de répondre, et l’envie de lui dire oui m’empêche presque de réfléchir. Pourtant, dans un coin de ma tête, je ne peux pas oublié l’état dans lequel je l’ai trouvé au milieu de la nuit. Je ne peux pas m’empêcher de penser au cadavre de Luke un peu plus loin, et je ne peux pas m’empêcher de me demander si c’est vraiment une si bonne idée. Dans quelques heures, l’odeur du cadavre pourissant se sentira probablement dans toute la maison. Les souvenirs vont revenir au galop et l’idée de voir Charlie plonger à nouveau ne m’enchante pas vraiment. Je me perds un instant dans son regard, silencieux et presque inquiet, et puis je murmure en grognant un peu pour bien faire comprendre que j’ai été forcé. “Juste aujourd’hui, et après on se casse.” Je soupire comme si je venais de faire l’effort du siècle, et puisque j’ai cédé je cherche consolation. J’attrape doucement Charlie par la taille comme si j’allais la serrer contre moi, et soudainement je la fais basculer pour échanger nos places. “Gagné !” C’est à mon tour de lui envoyer un sourire fier et moqueur. Puisqu’on a toute la journée devant nous, j’ai bien le temps de me venger. Et puis comme ce petit jeu chasse toutes nos mauvaises pensées, je me prends à participer à mon tour. Puisque j’ai gagné, je me penche sur elle pour venir chercher ma récompense. J’ai du mal à quitter ses lèvres, et je me demande ce qui nous a pris si longtemps pour finalement oser pouvoir compter l’un sur l’autre. Alors comme pour sceller le pacte et être sûr qu’on ne se séparera plus jamais, je lui murmure doucement à l’oreille : “Je t’aime.” Et même si mon coeur va exploser à force de battre trop vite, je souris doucement et je me sens plus tranquille que jamais, parce que je ne suis plus seul dans cette galère.
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Charlie Dawkins
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Charlie Dawkins
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Mar 26 Avr - 0:39
Keith râle et ça me fait rire, néanmoins mon bisou semble l’apaiser un peu. Il réfléchit et je reste suspendue à ses lèvres, en attendant sa réponse. S’il veut bouger il faudra me traîner de toute façon. Je caresse gentiment ses joues avec un petit sourire, et voilà qu’il accepte. Yes ! Je souris à nouveau et je m’apprête à l’embrasser quand il m’attrape doucement. Mes bras entourent son cou et je m’approche de lui. Je me laisse attraper sans me méfier mais ce salaud me prend en traître. Je rêve ! J’échappe un cri alors que je bascule sur le lit pour me faire écrabouiller contre le matelas. « Aie ! » J’en rajoute un peu et je chouine, parce que c’est trop méchant de se servir de sa force contre moi ! Je me vengerai ! Je lui sers mon regard le plus triste possible, mais il se penche sur moi et pose ses lèvres sur les miennes. Mes mains glissent doucement le long de ses bras et j’oublie que je lui en veux à mourir pour ce qu’il vient de faire. Je ne cesse de lui rendre chacun de ses baisers, jusqu’à ce qu’il se recule un petit peu. Je ne veux pas qu’il s’en aille, je le serre doucement contre moi et un frisson me traverse quand il me chuchote à l’oreille qu’il m’aime. Mon cœur rate un battement, peut-être même plusieurs, et je serre Keith un peu plus fort contre moi avec un sourire. « Moi aussi je t’aime. » Je dépose un petit bisou sur sa joue, et je le fais rouler doucement sur le côté pour pouvoir me redresser et attraper la couette. Je la tire d’un coup et nous voilà cachés en dessous, loin, bien loin des zombies, de l’apocalypse et de tout le reste. Protégés comme nous le sommes, je me sens invincible. En plus des zombies, même Luke ne peut pas m’atteindre. Tout ce qu’il reste, ce sont les yeux de Keith dans lesquels je me perds en glissant contre lui.

Il n’y a que lui qui arrive à faire ça. J’oublie tout avec une facilité déconcertante et je m’approche un peu plus de lui, les yeux rivés aux siens. Mon sourire amusé n’est plus que doux, amoureux. Je l’aime d’un amour démesuré alors que l’on ne se connaît pas depuis si longtemps, pourtant nous avons traversé tellement de choses ensemble que je crois qu’il est celui qui me connait le mieux. Il est tout ce que j’ai, le seul sur qui je peux compter, et j’ai brutalement envie d’être plus à ses yeux. Je veux être à lui, entièrement à lui, parce que je l’aime beaucoup trop fort. Je veux qu’il me voit réellement comme une femme, la sienne, et plus comme la fille reloue qui traînait derrière lui. Je veux qu’il m’aime autant que je l’aime, et qu’il ne me laisse plus jamais. J’embrasse mon amour une nouvelle fois, et mon cœur se met à battre encore plus vite alors que je me rapproche de lui timidement. Nos corps se touchent à peine à travers nos vêtements, pourtant je frissonne légèrement à son contact. Je donnerais tout pour que rien ni personne ne vienne plus jamais nous déranger, pour que nous puissions rester comme ça tous les deux jusqu’à la fin.
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Keith Harrison
MdJ sadique & insomniaque notoire
Keith Harrison
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Re: I'll be good [Keith & Charlie - Mai 2025]   
Mar 26 Avr - 23:13
Ce moment est iréel, mais je compte bien profiter des moindres secondes. Je me laisse docilement faire lorsque Charlie me pousse doucement sur le côté, captivé par la couleur de ses yeux. Je n'ai rien vu venir, je ne sais pas à quel moment exactement je suis devenu aussi dépendant de sa présence, mais à chaque baiser qu'elle me donne je sombre un peu plus dans l'addiction. Elle se redresse pas plus de 30 secondes et ça suffit à mon coeur pour s'inquiéter de la voir s'éloigner. Pourtant elle revient presque aussitôt encore plus prêt de moi en rabattant la couette sur nous. Elle m'aime, je l'aime, c'est tout ce qu'il me faut. Je me raccroche à ses trois mots comme s'il s'agissait de la rédemption de toute une vie, et quand je la sens se rapprocher de moi, je me blottis contre elle pour sentir la chaleur de son corps.

Pendant un instant, je crois bien que je pourrais me rendormir. Pourtant, je sens le regard de Charlie sur moi et Morphée s'eclipse sans demander son reste. Charlie s'approche à nouveau pour m'embrasser, et j'en profite pour l'attirer un peu plus contre moi en l'empêchant de s'éloigner à nouveau. Elle me tue à petit feu en m'effleurant timidement. Je ne crois pas que quelqu'un m'ait touché avec autant de douceur de toute ma vie. Alors j'attrape sa joue pour lui rendre son baiser, et je me noie dans l'ivresse de ce moment tranquille. J'aimerais que ça ne s'arrête jamais. Et si ça doit s'arrêter un jour, je veux graver la moindre seconde de cet instant à jamais dans mon esprit. Je fais glisser ma main dans ses cheveux tout doux et tout propres, et j'ai l'impression de tenir un ange contre moi. Je ne sais pas comment ni pourquoi j'aurais mérité un tel bonheur, mais maintenant qu'on me l'a mit dans les bras, je ne suis pas prêt de le lâcher.

En fait, je le serre même jalousement contre moi. Je pose une main sur la taille de Charlie pour la sentir contre moi et je la fais doucement glisser sous son t-shirt. J'effleure et je caresse doucement sa peau douce alors que je me penche un peu sur elle pour venir poser mes lèvres dans son cou. J'explore curieusement ce petit corps que je ne connais pas encore par coeur et qui pourtant m'appartient. Parce que Charlie elle est à moi, et je ne laisserai plus jamais personne poser ne serait-ce qu'un doigt sur elle. Plus je fais glisser mes doigts sur elle, et plus je la veux proche de moi. C'est une envie qui grandit, et je sens qu'elle va bientôt me rendre fou. Est-ce bien raisonnable ? Mais depuis quand est-ce que je suis raisonnable...? L'ange se transforme en démon, j'ai l'impression qu'elle pourrait me consummer d'un regard, et j'ignore comment lui résister. Alors je me fais plus insistant, je viens chercher ses lèvres pour succomber à cette passion brûlante, et il fait soudainement si chaud que je n'ai plus qu'une envie, c'est de nous débarasser de ces vêtements inutiles.
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