« They see me rollin' they natin'. »

« J'te donnerai des trucs, allez quoi ! » Tu es plus que mal en point, l'hémorragie à peine contenue menace ton esprit de sombrer dans l'inconscience et la douleur t'épuise le moral. Non, définitivement, tu n'es pas enclin à donner un coup de main. Logique après avoir mangé un coup de feu. Mais cette promesse te fait raviser ton jugement. Tes chances de survie, seul, au milieu des bois, avec une blessure sanguinolente au genou gauche, cerné par tout ces zombies, tes connaissance en médecine se réduisant à comment s'injecter de l'héroïne avec une seringue et toute une longue liste de désavantages les réduisant à zéro. Tu allais de voir l'aider, par chance ce n'était pas si dangereux. Tant qu'il restait le petit mec frêle qu'il était. Sait-on jamais les petit gens comme lui évolue parfois en appât d'un groupe de bandit ou en dangereux serial-killer. « Ecoute moi bien ! J''ai une corde dans mon sac. Alors ferme ta gueule et je t'aide à remonter. » Alliant le geste à ta parole, tu t'effondres plus que tu ne t'assois au bord du trou et lui montre la corde. Tu te l'attaches comme tu peux autour de la taille et recule jusqu'à un arbre tout proche contre lequel tu t'adosses. La tête te tourne un peu, mais tu sers les dents et lui jette le cordage dans le trou. Enroulant tes mains pour une meilleure prise tu rassembles tes forces et bande tes muscles. « Allez grimpe ! Et joues pas au con. » Ta dernière phrase sonne plus comme une ridicule supplication et tu espères ne pas avoir besoin de ta batte, dissimulé sous quelques feuilles mortes, à portée de main. Tu t'es fais baiser une fois, cette fois t'essayes d'avoir un coup d'avance. Même avec un genou en moins. La corde se tend, et le poids te tire vers le trou. Allez Boby Bob, un dernier effort. (Dé de physique : 10+6-3 = 13. C'est une réussite)