Re: No More Heroes ! mi-Mai 2025 [Yuri & Ethan][1 Place Libre]
Dim 22 Nov - 15:53
SAM : Ethan putain aide moi !
Tu te retournes brièvement, satisfait du bruit qu’il fait. Les zombies qui ne sont pas occupés à suçoter les os de tes anciens compagnons se dirigent vers lui, déjà aux prises avec un ex-serveur de fast-food. Par reflexe, tu lui fais un signe d’adieu. Ses yeux sont exorbités par l’effort et la peur, il pousse un cri quand le zombie le griffe de sa main avide.
SAM : ETHAN, CONNARD AIDE MOI ! TE BARRE PAS !
C’est pourtant ce que tu fais, silencieusement, tu n’entends petit à petit plus que des hurlements de douleur. Un soupir t’échappe, ceux-là avaient l’air de savoir survivre. A nouveau seul, tu dois jouer le rôle de l’éclaireur et du nettoyeur. D’habitude on se fie à toi pour élaborer des plans efficaces pour garder le plus de monde en vie. Ces mecs pensaient que tu faisais ça pour survivre et qu’ils pouvaient compter sur toi. Une affirmation de juste sur deux. Tu comptais sur ce groupe pour subsister, c’est plus confortable à plusieurs. Mais comme tu ne pouvais pas deviner qu’une horde déferlerait sur vous, tu as dû te résoudre à continuer seul. Seul jusqu’au groupe suivant.
Vers deux ou trois heure du matin, tu arrives en face de l’hôpital. D’après tes calculs, les zombies ont dû être nettoyés par les survivants qui y sont passés depuis le début de l’épidémie, ici-même. De plus, pas mal de militaires sont venus faire des raids pour des médicaments, si bien que farfouiller sera inutile, mais l’endroit doit être à peu près propre. Sur la pointe des pieds, tu entre par le trou dégagé par l’explosion il y a de cela bien des mois.
Afin d’éviter les zombies encore saucissonnés à leurs lits d’hôpital tu évites la partie psychiatrie et les soins lourds. L’aile des admissions en chirurgie réparatrice te tente bien. Malheureusement, au moment d’enter dormir dans une chambre, un glissement ténu te fige. Tu fais jouer la poignée qui se bloque. Fermée. Un juron manque de t’échapper, mais tu te tais à temps. Un zombie te fait face, tu as deux solutions : te barrer en courant ou lui balancer l’armoire à ta gauche dessus. Tu décides de courir, et saute les marches des escaliers pour atterrir dans un couloir bercé par le silence. Tu restes dix bonnes minutes à écouter ce silence pour être sûr que personne ni rien ne va te sauter à la gueule.
C’est au petit matin qu’un bruit te réveille un sursaut. Le cœur battant, tu n’entends rien de plus, mais par mesure de précaution, le pied de biche bien en avant tu entre-ouvre la porte. Une odeur de tabac caresse tes narines. Tu ne cracherais pas sur une clope. Un zombie ne fume pas, du coup tu te sens le courage de sortir de ton antre. Prenant garde à ne pas parler trop fort, tu adresses la parole à une ombre.
ETHAN : Hey, salut mec.
Un grand type se trouve devant toi, à cinq ou six mètres. A contre-jour tu n’aperçois que la forme d’une batte et le rougeoiement de la cigarette.
ETHAN : Tu trouves encore des tabacs ouverts ? Tu veux pas m’indiquer son emplacement ?
Étrange question dans cette situation, mais avec la fatigue, c’est la seule qui te vient pour signifier au mec que tu ne veux pas lui faire de mal et que tu aimerais bien faire un bout de chemin avec une personne bien armée. On ne sait jamais ce qui traîne dans ce coin. Ton pied heurte un objet qui roule, dans le noir tu as du mal à voir ce que c’est, mais la réponse va bientôt t’arriver…