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La deuxième étoile à droite, et tout droit jusqu'au matin ! Ethan & Charlie - Mai 2025 Mar 15 Déc - 15:57
La deuxième étoile à droite, et tout droit jusqu'au matin !
Ethan & Charlie
Merde. Merde, merde, merde. Putain ça fait chier. Je suis vraiment trop conne. Grosse nulle que je suis, j’ai dit à Keith droit dans les yeux que j’étais pas débile et que je me perdrais pas, et voilà que je ne sais plus où je suis. Ce n’était pas compliqué pourtant, le Coliseum, comment j’ai fait pour le perdre de vue ? Ca fait plusieurs jours que je traîne dans les rues avec Keith, et depuis le début il n’y a que lui qui est parti pour récupérer des provisions, trouver des abris. Pendant que moi, je fais à peine la cuisine. Et je crois que je culpabilise un peu, je n’en peux plus de ne rien faire. Quand je reste toute seule dans une planque, je suis assaillie par mes pensées, par les souvenirs des jours précédents. Parfois, quand la fatigue attaque un peu ma raison, j’ai l’espoir de voir arriver mes parents et ma sœur. C’est débile, je n’y crois même pas vraiment. Je ne fais que pleurer, et faire semblant que ça va quand le grand brun réapparaît.
Alors aujourd’hui, je lui ai dit d’aller se faire foutre s’il voulait que je reste encore à l’attendre. Il a gueulé, j’ai gueulé, et je suis partie comme une débile. Si ça se trouve, quand je reviendrai il sera parti. C’est peut-être ce que je mérite en fait, mais j’espère quand même qu’il m’attend. Même si vu son caractère, c’est beaucoup d’espoir. Et voilà que maintenant, je suis perdue dans les rues d’Oakland. Je ne suis pas très loin pourtant, j’en suis sûre. Je n’ai pas marché très longtemps, mais j’étais tellement énervée que je n’ai pas vraiment fait attention à ce qu’il y avait autour de moi. Quelle apocalypse de merde ! J’ai l’impression que tous les panneaux de la ville ont été arrachés, que toutes les rues sont défoncées et tordues, certaines sont même barrées. C’est vraiment trop relou.
Et à force de tourner en rond, je finis tomber sur quelqu’un. Mon premier réflexe est la prudence, je me glisse derrière une voiture arrêtée là. J’observe, pour vérifier déjà que ce n’est pas un zombie. Mais la démarche du type me dit qu’il a l’air d’être plus ou moins humain. L’espace d’un instant, je me demande si ce n’est pas Keith. J’aimerais bien, mais j’aurais l’air quand même super nulle. J’approche un peu, ce n’est pas lui. Et moi, j’oublie la prudence, parce que je ne me dis pas un seul instant que les gens dehors peuvent être aussi dangereux que les mordus. Je ne prends même pas ma poêle dans mon sac et je sors de ma cachette doucement. Avec un sourire qui se veut gentil, j’approche un peu du type. Je ne crois pas qu’il puisse me trouver menaçante de toute façon. « Bonjour.. Désolée mais est-ce que vous sauriez où il est le Coliseum ? » Je demande, on sait jamais. Et avant même de pouvoir lui sortir mon meilleur air suppliant du monde, je sursaute et je recule instinctivement d’un pas, parce qu’au coin de la rue, c’est un zombie qui vient d’apparaître.
Re: La deuxième étoile à droite, et tout droit jusqu'au matin ! Ethan & Charlie - Mai 2025 Mar 15 Déc - 17:22
Tu te promènes dans la rue, avec une décontraction certaine. Faut dire que monsieur se sent invincible, parce que monsieur, en retournant un soldat mort a trouvé un fusil d’assaut dernière génération. Enfin… tu le pense, parce que niveau armes de guerre… t’es un peu une brèle. Enfin bref, tu n’as toujours pas testé ton nouveau jouet, parce que tu sais que les zombies sont attirés par le bruit. Alors tirer une rafale d’automatique ne serait pas un coup de génie. C’est un peu une sorte de baroud d’honneur. Un coup pour mourir dignement. Pour l’instant, tu continues l’aventure avec ton pied-de-biche, ce qui n’est pas plus mal puisque tu commences à maîtriser à merveille le swing !
Faut surtout annoncer à nos lecteurs que l’aventure, tu la poursuis seul. Les groupes sont de plus en plus fermés et belliqueux, au point de t’attaquer… Depuis que tu avais croisé le chemin de cannibales, la solitude te semblait désespérément séduisante. Un peu comme l’enfant qui rêve de son premier appart’. Sauf que son foutu premier appart’ est pas plein de zombies !
Donc, disais-je, tu poursuis ta route seul, en rasant quand même les murs, à la recherche d’une maison qui n’ait pas été éventrée, barricadée ou simplement envahie par les zombies. Pour tenir bon, tu comptais les heures que tu passais sans dormir, tu lançais des pierres ou des boîtes de conserves dans des rues au loin pour attirer les zombies et passer en toute sécurité. Un vrai loup solitaire. Sauf que toi, toi tu n’étais pas fait pour ça. Ton sang bouillonnait de ce besoin de t’approprier un groupe, de le mépriser et de le haïr. Mais de vivre parmi des gens te permettait de ne pas virer fou. C’était ta tare, tu ne survivais qu’entouré d’êtres inférieurs…
Un mouvement furtif arrête net ta réflexion. Une forme sort furtivement de derrière une voiture, sa démarche est trop… craintive pour être celle d’un zombie. Tu avances à sa rencontre, curieux. Une femme, jackpot ! Ton visage garde un air impassible sans pour autant être fermé. A mesure qu’elle avance, tu te prépares à te montrer amical et doux, notamment en glissant le fusil dans ton dos grâce à la bandoulière. Le sac à dos le chevauche et tu trouves la position inconfortable, mais tant pis. Il y a des règles de bienséance à observer lorsque l’on parle à une dame.
Etrangement, elle te demande son chemin, tu as l’impression qu’elle vient de te sortir de ton cauchemar, que le monde est redevenu normal et exit les zombies, bonjour la vie ! Tu essaie de te concentrer, de regarder autour de toi, et les traces de sang, les voitures accidentées et les panneaux arrachés au sol te rappellent l’amère vérité. Et puis ce satané zombie aussi. Combien de temps allait-elle rester plantée là ? A regarder le zombie remonter le chemin de sa voix… Tu te dis que ta réflexion est plutôt mal venue puisque toi aussi, tu ne bouges pas d’un pouce. Tu pourrais fuir, la laisser dans sa merde, en plus elle a l’air un poil godiche et trop bavarde. Godiche, bon ça passe, mais bavarde… En même temps, c’est une femme, et elle est seule… Elle doit chercher quelqu’un puisqu’elle a une destination précise en tête… mais…
Enfin tu gigote, t’as repéré une sacrée horde en ville, dans un quartier trop proche à tes yeux, du coup, tu n’essaie même pas de l’impressionner avec ton gros engin… euh… C’est pas fini les blagues Ethan ?! Alors, oui, tu opte donc pour le pied de biche, il est temps de faire le héros, sans te vautrer dans un quelconque trou cette fois… d’ailleurs ta cheville te fait encore un peu mal, mais tu t’appliques à ne pas faire le canard boiteux. Tu cueille le zombie d’une revers et…
[12 + 2 = 14 -> réussite de justess]
C’est kiff-kiff mais ça passe, un poil trop en-dessous, du coup tu lui brise la nuque plutôt que de lui fendre le crâne, et le machin, bah il convulse un peu, histoire de se rapprocher de toi. Tu t’excuserai presque, pauvre chose, mais non, d’un coup de pied tu l’envoie valser et tu rejoins la fille. Au préalable tu as regardé la direction du Coliséum et tu la pousse un peu pour qu’elle te suive. Au bout d’un temps de marche et d’esquive de zombies raisonnable, tu te présentes, parce que quand même t’as été bien élevé.
ETHAN : Salut, j’suis Ethan. Ça va ? Rien de cassé ?
Dernière édition par Ethan Murphy le Mar 15 Déc - 17:29, édité 1 fois
Re: La deuxième étoile à droite, et tout droit jusqu'au matin ! Ethan & Charlie - Mai 2025 Mar 15 Déc - 18:33
La deuxième étoile à droite, et tout droit jusqu'au matin !
Ethan & Charlie
Le mec ne semble pas plus dérangé que ça par ma présence, alors ça me conforte dans mon idée que tout les gens que je croise sont gentils. Enfin à vrai dire, il est la première personne que je rencontre depuis que je me suis échappée du camp avec Keith. Enfin avec Keith, on se comprend. Le zombie au coin de la rue grogne en nous voyant. Par chance, il est tout seul. Ce qui ne m’empêche pas d’être morte de peur. Le dernier que j’ai tué, c’était sur un lourd coup de chance et je ne sais pas si je serais capable de réussir un nouvel exploit avec ma poêle. D’ailleurs, instinctivement, je me cache à moitié derrière l’homme que je viens de rencontrer, le temps de faire passer mon sac devant moi pour l’ouvrir et attraper mon arme de guerre. Mais attends, il ne peut pas le tuer le zombie, lui ? Je sors ma poêle avec un air blasé mais le temps que je referme tout mon bordel, l’inconnu se décide quand même à prendre les choses en main. Il sort un pied de biche de je ne sais où et il s’avance vers le mort vivant pour le dégommer. Je ne peux pas retenir une grimace et je détourne les yeux. Je suis restée trop longtemps enfermée, je n’arrive pas à me faire aux zombies. Il faudra du temps je crois.
Je regarde à nouveau en face de moi uniquement quand le mec revient, et je lui souris. « Merci.. » Mais eh, c’est lui l’homme alors qu’il joue les héros pendant que je chouine comme une princesse en détresse et ça ira bien. Oui c’est sexiste, mais si ça m’évite de devoir tabasser des zombies à coups de poêle à frire, ça m’arrange. Comme pour me donner une excuse, je lui montre mon arme minable avec une petite moue. Il faudrait peut-être que je songe quand même à garder ma poêle à portée de main au cas où. Quand je me balade toute seule. Alors pour m’entraîner, je la garde dans ma main et je suis le grand mec qui a l’air de savoir mieux que moi où je vais. Je le suis en regardant un peu partout autour de moi. Je ne reconnais rien, je suis totalement incapable de dire si oui ou non je suis déjà passée par là auparavant. L’inconnu est donc mon seul espoir de rentrer sans tourner en rond pendant des heures. En plus il a l’air gentil, ça change de Keith et de ses remarques désagréables à longueur de journée. Quel chiant lui, il va me prendre la tête pendant des siècles parce que je ne suis pas rentrée aussi vite que je lui avais dit.
L’inconnu récupère mon attention en se présentant. Ethan donc. Je lui souris. « Moi c’est Charlie. Et non ça va, merci. » C’est bizarre de rencontrer quelqu’un dans les rues dévastées d’Oakland, j’ai tellement l’habitude de voir toujours les mêmes visages que j’en avais oublié la sensation d’une rencontre. « Qu’est-ce que tu fais tout seul ? » Je ne peux pas m’empêcher de parler, parler encore. Mais c’est pas de ma faute si Keith ne me répond qu’une fois sur deux. « C’est loin le Coliseum ? » Pour une fois que je suis avec quelqu’un d’autre, j’en profite ! Et au pire, je parlerai toute seule, comme d’hab.
Re: La deuxième étoile à droite, et tout droit jusqu'au matin ! Ethan & Charlie - Mai 2025 Mer 16 Déc - 15:05
Elle te remercie, tu lui sors ton fameux sourire en coin, même pas pour jouer le séducteur, mais juste parce que tes reflexes d’être sociable te reviennent. Cette fille a l’air tellement innocente que ça te vient naturellement, t’aurais presque pu lui faire la bise mais là, c’est le moment de fuir. C’en est presque affligeant, trop de solitude t’as rendu aimable. Tu ne fais même pas semblant !
A force de devoir changer de rue et de direction pour éviter les zombies, tu ne sais pas trop où tu es dans la ville. Hm… t’as pas assuré sur ce coup-là, mais t’es sûr d’une chose, tu es allé dans la bonne direction, ça tu y as fait attention. Tu profites de la réponse de la jeune femme et de son avalanche de questions pour l’observer. Ses traits sont fins, communs, bien qu’elle ait l’air fatiguée et le regard un brin hagard. Tu mets ça sur le fait que vivre la fin du monde peut avoir un caractère troublant qui risque possiblement de causer de longues insomnies. Pourtant, tu lis dans ses yeux bruns une lueur vivante, comme si un jour elle pourrait revenir à une vie normale. T’en as croisé des idéalistes comme ça, souvent, ils sont morts les premiers. Sans le vouloir, un sourire cynique dévore le bas de ton visage.
ETHAN : Tous mes amis sont morts.
Tu mens un peu, et surtout tu sur joue, comme si cela t’avais affecté, comme si tu ne t’étais pas du tout servis d’eux… tu baisses la tête, mords ta lèvre mais hausse les épaules. Après tout, tu n’aurais quand même pas pu les sauver. Un élan de pitié te vient quand tu penses à ceux qui se sont attachés à toi et que tu as trahis pour ta propre survie.
ETHAN : Et toi, tu cherches quelqu’un ?
Tu serais un peu déçu de l’aider à trouver ses compagnons et de devoir repartir dans la solitude, mais tu ressens une sorte de… besoin… d’aider la jeune femme, en échange des nombreux crimes que tu as commis pour survivre…
Après avoir cherché un panneau qui puisse t’indiquer la direction à prendre, tu tombes sur le nom d’une rue qui t’es familière. Et pour une bonne raison : tu y as vécu, et dans cet appartement il doit rester ton ami, celui que tu as enfermé dedans après qu’il ait été mordu… De chez toi, tu sais y aller, au Coliseum, mais ça fera probablement un détour. Tant pis, si elle a une meilleure solution, qu’elle se débrouille. Non mais ! Tu reprends la route, Charlie te suis de près, tu trouves qu’elle ressemble à un petit caniche obligé de trottiner pour suivre les pas de son maître. Hinhin.
Sa question te fait lever les yeux au ciel, non mais elle a quel âge ? Cinq ans ? En plus, tu ignores totalement le temps qu’il vous faudra pour rejoindre ce satané Coliseum. Dans une ruelle adjacente, un cul-de-sac, un bruit te fait sursauter. Vous marchez dans une avenue, et tu hésites à aller voir, essayant de te convaincre qu’il s’agit d’un rat. Un très très trèèèèèès gros rat. Ou un chien, en ce moment les chiens errants pullulent, en quête de nourriture. Ta camarade du moment semble aussi avoir entendu le bruit, de toute façon pas moyen de le louper celui-là. Tu te décides à aller vérifier, plutôt que de continuer ton chemin pour apercevoir qu’un zombie te talonne. Encore une fois, tu prends les devants, non pas pour jouer le héros, mais parce que la fille n’a pas l’air dégourdie.
Re: La deuxième étoile à droite, et tout droit jusqu'au matin ! Ethan & Charlie - Mai 2025 Mar 22 Déc - 15:35
La deuxième étoile à droite, et tout droit jusqu'au matin !
Ethan & Charlie
En entendant le mec raconter que ses amis sont morts, je suis prise de culpabilité. Quelle conne, faudrait vraiment que parfois j’apprenne à la fermer un peu. Mais je ne pouvais pas savoir non plus hein ? C’est pas ma faute. Bon, vu la situation dans laquelle on est, c’était quand même un peu probable mais bon, j’essayais juste de faire la conversation moi ! Le pauvre, ça doit être difficile de se retrouver tout seul dans cette merde, sans personne pour éviter de devenir complètement fou. C’est pour ça que je suis partie avec Keith, c’est pour ça que j’ai peur qu’il me laisse toute seule, et c’est pour ça que d’un coup, j’ai envie de proposer à ce gars de venir avec nous. Mais ce serait bizarre non ? Je vais encore me faire engueuler, c’est tout ce que je vais gagner. Alors cette fois, je me tais, je me mords la langue pour ne rien dire et si l’autre relou l’aime bien, il lui proposera lui-même. Voilà. Si ça se trouve ils partiront tous les deux sans moi ? Les sales bâtards ! Bon, ok, on verra ça plus tard. J’hausse les épaules quand il me demande si je cherche quelqu’un, je ne sais pas trop ce que je dois répondre. Et finalement, c’est l’innocence des premiers pas dehors qui prend le dessus.
« Ouais, j’étais avec un mec au Coliseum mais j’étais censée revenir vite. Si ça se trouve il sera déjà parti quand j’arriverai. »
Je fais la dure, j’hausse à nouveau les épaules comme si ça ne m’atteignait pas, comme si je me foutais de me retrouver toute seule au Coliseum avec une poêle comme seule rempart contre les zombies. J’affiche un faux sourire sûr de moi alors que je meurs de trouille derrière. J’espère qu’il m’attend bordel, même s’il me crie dessus pendant trois jours après. Je ne suis pas si débile, j’ai au moins la lucidité de savoir que toute seule, je tiendrai à peu près une heure. Et encore, si je ne tombe pas sur des zombies tout de suite. Je suis faible, terriblement faible, et j’ai ms les pieds en dehors d’un camp sécurisé – plus ou moins sécurisé – seulement deux fois. Quand j’y suis arrivée, et quand j’en suis partie. Jamais toute seule.
Je continue de suivre le type qui est environ 846529 fois plus grand que moi, alors je suis presque obligée de courir pour aller aussi vite que lui, mais je me retiens de râler. Parce qu’après tout, rien ne l’oblige à me ramener au Coliseum et je crois que c’est déjà gentil de sa part d’avoir accepté. Il ne répond pas à me question quant à la distance qui nous sépare de l’endroit, et du temps de marche qui nous attend, mais je le vois repartir à l’assaut d’un zombie. Je le regarde faire, qu’est-ce que je pourrais faire d’autre ? En surveillant quand même qu’il n’ait pas de problème. Mais il a plutôt l’air de se débrouiller avec son arme alors je reste un peu en retrait et j’observe autour de nous pour vérifier que rien ni personne ne s’approche de nous. Quand Ethan finit d’exterminer le zombie, je lui souris une nouvelle fois et c’est un bruit tonitruant accompagné d’un flash lumineux aveuglant qui me fait sursauter violemment. Je crois que j’échappe même un petit cri suraigu de surprise avant de servir un regard désolé à Ethan. Un jour j’arriverai à me contrôler, mais quand je serai majeure. Voilà. Ou plus tard peut-être.
En attendant, le ciel s’assombrit de seconde en seconde et de nouveaux coups de tonnerre se font entendre. Je n’ai pas particulièrement peur de l’orage, mais je n’ai pas spécialement envie non plus de me prendre un éclair sur la tronche. Alors j’approche d’une porte pas loin de nous et je l’ouvre doucement. « Tu crois que ça va passer vite, cet orage de merde ? Je vais vraiment finir par me faire abandonner.. » Je n’entre pas très loin dans la pièce, je jette à peine un petit coup d’œil comme j’ai vu Keith le faire, pour voir s’il rien ne va me sauter dessus pour me manger. Et c'est l'inverse, c'est moi qui trouve à manger. Je crois que c'est le hall d'un immeuble et sur le comptoir, il reste un paquet de gâteaux alors je m'approche et je l'attrape avant de l'ouvrir. Il n'en manque qu'un seul, et j'en attrape un autre entre mes dents avant de tendre le paquet à Ethan.
Re: La deuxième étoile à droite, et tout droit jusqu'au matin ! Ethan & Charlie - Mai 2025 Dim 27 Déc - 0:48
Espèce de gros naze va. Tu te dis que si ce mec a abandonné la nana, elle va te coller. En fait, elle a l’air d’être de ses gens qui attirent les ennuis, qui ne savent pas s’en défaire et qui foutent tous leurs proches en dangers. Et si il y a six mois on pouvait qualifier ce trait de caractère de « maladresse touchante », actuellement c’était plus «connerie congénitale qui va tous nous tuer ». Youpi. Oh, joie. Dis donc, mon pote, si t’abandonne ta copine j’te jure qu’Ethan va vouloir jouer au bon samaritain et te retrouver… Enfin, te traquer. C’est que le bougre est têtu. Alors soit il lui cale une balle entre les deux yeux, ou un coup de pied-de-biche, soit il te retrouve.
Enfin, tu pensais comme ça jusqu’à ce qu’un éclair frappe juste devant toi. Bam, d’un coup un éblouissement assorti d’un bruit assourdissant. T’as mis un temps infini à comprendre, avant de réaliser que ta vie venait de passer à un cheveu. Enfin, il paraît que des gens ont survécus à la foudre mais… une minorité. Un grondement te tire de ta réflexion, avec les premières gouttes, tu te dis qu’il est temps de s’abriter. Naturellement, Charlie entre dans un bâtiment, tu décides de la suivre. Avec plus de soin que la jeune femme tu examines chaque pièce. Tu sais que chaque recoin peut cacher un zombie, il se fait discret par on ne sait qu’elle connexion de ses neurones amorphes, et dès que tu lui tourne le dos, il t’entraîne dans le néant. C’est poétique ça dis-donc.
Cette fille, elle semble tout prendre à la légère, elle grignote un truc trouvé par hasard, mais toi, tu es plus méfiant. Parce qu’empoisonner de la bouffe, ce serait carrément le genre de mauvais coup que tu pourrais faire… Tu refuses poliment en repoussant doucement le paquet avec la paume de ta main. Il y a une sorte de pièce mi salon mi salle d’attente, comme dans un hôtel. Pourtant, tu ne te souviens pas d’avoir vu une quelconque enseigne. Tant pis.
Les rideaux de la fenêtre sont tirés, tu refais le tour de l’endroit pour être sûr et certain que vous pouvez vous y reposer.
[OBSERVATION : 9 + 5 = 14 -> de justesse]
Tu en es presque certain, l’étage est vide. Comme il s’agit d’un rez-de-chaussée, si la porte d’entrée est prise, tu te places à côté de la fenêtre. Double avantage : pour fuir, tu n’as qu’à l’ouvrir pour sauter et fuir, en plus tu peux surveiller la pluie, en espérant qu’elle s’arrête assez vite pour rattraper le copain de Charlie. En soulevant légèrement le rideau, tu entrevois un zombie qui déambule, sans doute attiré par le bruit de la foudre. Et dans le ciel, les nuages noirs qui s’amoncellent annoncent une nuit de pluie. Trop dangereux de sortir, même si la probabilité qu’un éclair te tombe sur la gueule est faible, ton cœur bat encore la chamade après cette expérience. La vie ne tient qu’à un fil…
ETHAN : Désolé de te le dire, mais je pense que ça va durer… Enfin, l’endroit à l’air assez sûr, tu devrais dormir. Ton ami ne va pas t’abandonner j’en suis certain.
Enfin, tu espères surtout, en croisant bien fort les doigts ! Tu aurais bien voulu piquer un petit somme bien réparateur, mais pas question de te reposer avec elle. Elle serait capable de s’endormir pendant son tour de garde… Tu fermes le plus silencieusement possible la porte du salon et installe un fauteuil contre la porte, au cas où le reste de l’hôtel ne soit pas aussi vide. Tu prends place dans un mini canapé aux carreaux verts bien élimés, assez proche de la fenêtre pour surveiller la fille, la porte, le temps et la rue. Une belle nuit en perceptive.
Dernière édition par Ethan Murphy le Dim 27 Déc - 0:59, édité 1 fois
Re: La deuxième étoile à droite, et tout droit jusqu'au matin ! Ethan & Charlie - Mai 2025 Mar 5 Jan - 0:17
La deuxième étoile à droite, et tout droit jusqu'au matin !
Ethan & Charlie
Le biscuit est un peu dégueu, un peu rassis je crois, mais il a quand même le mérite d’être recouvert de chocolat. Et dans cette apocalypse de merde, c’est pas rien. Je tends le paquet de gâteaux à Ethan et je crois que je le regarde avec un air un peu perdu quand il le repousse. Bah quoi ? Il aime pas le chocolat ? Je reprends donc mon paquet de gâteaux et j’en avale un deuxième, parce que moi j’aime ça. Et puis aussi parce que j’ai faim. J’ai même une faim de loup, ça me gonfle de traîner dans les rues. Toute seule en plus. Enfin, avec un quasi inconnu. Est-ce que c’est très prudent ça, d’ailleurs ? Keith, il va me tuer en apprenant que j’ai demandé mon chemin à un type comme ça, croisé dans la rue. Si je le retrouve. Si je survis. C’est à ce moment que je me dis qu’en arrivant vers le Coliseum, il faudra que je lâche Ethan. Parce que si il est méchant, je ne vais pas le traîner tout droit jusqu’à Keith… Enfin je ne sais plus. Peut-être ? Ça fait chier de devoir toujours réfléchir à toutes les conséquences de mes actes. On verra bien de toute façon, il pleut des cordes. Je m’approche un peu de la fenêtre pour regarder le ciel et je soupire quand Ethan confirme mes craintes. Bien sûr qu’il va pleuvoir pendant longtemps, et après ce sera la nuit. « Ça fait chier ptain, je te jure il va se casser. » Et sur ces mots, je me laisse tomber sur un fauteuil près de moi. J’ai pas envie de dormir, j’ai envie de retrouver l’autre idiot. Je ne veux pas qu'il parte, je me demande même pourquoi j'espère encore qu'il sera toujours là. Mais je me retiens de tout raconter à Ethan, parce qu'il doit déjà assez me prendre pour une grosse nulle.
Alors je me tais, et je rabats mes jambes contre ma poitrine. J'ai vraiment trop faim, peut-être que c'est la peur d'avoir perdu mon petit ange gardien ? L'angoisse me creuse un trou immense dans le bide, je vais crever. Alors je continue de m'enfiler ces gâteaux pas bons, en observant un peu le petit salon dans lequel nous sommes. « On se fait quand même vachement chier dans cette ville.. » Je marmonne un peu pour moi, un peu pour Ethan. Et puisqu'il ne semble pas vouloir dormir non plus, je cherche le premier sujet de conversation qui me vient. « Et euh.. Tu comptes faire quoi demain alors ? » C'est débile, mais je n'ai pas envie de l'entendre raconter qu'il a perdu toute sa famille, et je n'ai pas envie de raconter que moi aussi je l'ai perdue. Alors j'hausse vaguement les épaules et puis je m'enfonce un peu plus dans le fauteuil.
Re: La deuxième étoile à droite, et tout droit jusqu'au matin ! Ethan & Charlie - Mai 2025 Lun 11 Jan - 0:32
Elle encaisse mal la nouvelle, sans doute parce que ce type est sa bouée, son repaire dans ce monde nouveau et cruel. Ce genre de mec qui la protège physiquement (parce qu’elle a pas l’air dégourdie) et moralement. Enfin, moralement… s’il ne s’est pas fait la malle, profitant de ce répit pour se débarrasser d’une épine à son pied. Tu te mets à utiliser ta petite tête. Et si son pote s’est fait la belle ? A tous les coups, elle va te coller au train. T’hésite un peu. D’un côté, du peu que tu en as vu, elle s’en est sortie… pas de quoi la déclarer survivante de l’année, mais bon… de l’autre, t’as pas envie de t’encombrer. Rejoindre un groupe seul s’est assez compliqué comme ça, mais avec une fille ? Quoi que… Avec son air de biche effarouchée… Tu sens bien que tu cogite trop, que son pote sera sans doute là, super énervé, mais là. Si c’est pas le cas, t’improvisera, comme toujours. Tu envisages même de lui faire faux bon et te tirer discrètement pendant qu’elle dort. En bon gentleman, tu as promis de l’aider, tu le feras. Enfin… Jusqu’au Coliséum.
Elle est assez proche de toi pour que tu puisses porter ta main à son cou. L’envie est forte, te débarrasser de ce problème. Elle t’angoisse, avec les questions qu’elle amène, les risques, le champ des possibles… Ta vie carrée, même après cette putain de foutue apocalypse, s’en trouve chamboulée. Ton côté James Bond te dicte de l’aider, et tout ce qui s’en suit. Mais ton instinct purement Ethan… de la larguer et continuer ta survie. Depuis combien de temps tu n’avais pas eu quelqu’un avec toi, un être humain avec qui échanger des mots ? Probablement depuis une bonne semaine, alors que des cannibales avaient eus la bonne idée de croquer tes copains.
La fille – pour ne pas dire « la gonzesse » – se recroqueville sur elle, et quand tu t’imagines qu’elle va dormir, ou au moins somnoler, elle se met à marmonner. T’as pas trop envie de discuter, d’ailleurs, le son de sa voix te fait un peu flipper. Mais tu ne peux pas ignorer la question qui suit. Enfin, si, bien sûr. Mais elle te frappe toi aussi. Tu ne sais pas, absolument pas. Suivre les deux ? Possible, mais rien ne te dit qu’ils voudront, qu’une fois avec son pote elle ne tentera pas de t’éliminer, ou qu’ils sont assez forts pour que tu ne te sentes assez bien. Continuer seul ? C’est ce qui reste. Pas un choix, une condition imposée. Parce qu’à trop la jouer solo et égoïste, eh bien il ne reste personne…
ETHAN : J’en sais rien.
C’est plus un « ça te regarde pas » qu’autre chose, t’as pas envie de lui faire pitié, ni d’avoir l’air de demander la charité. Un groupe, ça se trouve facilement, de là à le garder en vie…
ETHAN : Tu devrais dormir, on le trouvera demain ton pote. Et s’il n’est pas là, on cherchera encore.
Ça, ça te plaît. Un plan clair, s’il est là, adios amigos, sinon, une petite quête en charmante compagnie… pas mal ! Cette question réglée, tu détournes la tête pour bien lui signifier que maintenant elle doit dormir, ou au minimum se taire, histoire de ne pas rameuter de zombies (ou de vilains vivants). L’orage et le son régulier de la pluie te bercent, si bien que tu dois lutter pour garder un minimum de conscience. Avec une seule issue à la pièce, t’as intérêt à bien veiller, sinon c’est fini.
Re: La deuxième étoile à droite, et tout droit jusqu'au matin ! Ethan & Charlie - Mai 2025 Ven 22 Jan - 1:03
La deuxième étoile à droite, et tout droit jusqu'au matin !
Ethan & Charlie
Ethan coupe court à la conversation. Il ne sait pas, bien sûr qu’il ne sait pas. Peut-être qu’il parle encore moins que Keith, lui. Keith il ne dit rien alors au moins je peux continuer à parler. Ethan, il me fait clairement comprendre qu’il veut que je la ferme, alors je m’exécute. Je me roule un peu plus en boule et j’enfouis mon visage dans mes bras. Il dit qu’on va retrouver Keith, mais plus le temps passe et plus j’ai peur qu’il soit parti. C’est sûr, pourquoi il m’attendrait ? Je le fais chier depuis que je l’ai rejoint, je ne vois pas pourquoi il passerait à côté de cette occasion de se tirer. Pauvre Ethan, je lui fais faire un détour énorme pour rien. Je ne sais même pas ce que je ferai une fois que nous serons arrivés devant de Coliséum désespérément vide. J’offre un petit sourire timide à mon sauveur de la journée et finalement, je me lève. J’ai besoin de réfléchir. « Tu peux dormir si tu veux, j’arriverai pas moi. »
[Fouille : un blouson en cuir]
J’abandonne Ethan dans le petit salon pour aller flâner un peu dans l’hôtel. Au passage, j’attrape un gâteau que j’enfile dans ma bouche et je quitte la pièce, en laissant Ethan là. Heureusement qu’il était là, je ne sais pas comment j’aurais fait pour retrouver mon chemin sinon. L’angoisse ne me quitte plus depuis que je suis partie sans Keith. C’était une belle connerie. Je crois que j’essaierai de le lui dire si jamais je le revois. Je lui dirai que j’ai été bête et qu’il avait raison. Pourtant je retrouve un peu le sourire en découvrant une nouvelle pièce. Il y a quelques affaires qui traînent par terre et dans sur une table, alors je ne peux pas m’empêcher de fouiller dedans. J’essaie de ne pas faire trop de bruit pour ne pas risquer d’attirer les zombies, et finalement je tombe sur un blouson en cuir noir. La classe ! Je l’attrape et je le retourne dans tous les sens pour l’observer attentivement, et finalement je l’enfile. Je crois qu’il me va plutôt pas mal, encore plus classe ! C’est décidé, je le garde. Maintenant que j’ai assouvi un peu ma curiosité pour cet endroit, je reviens en chantonnant doucement dans la pièce principale et je m’affale à nouveau dans mon fauteuil. Ethan n’a toujours pas l’air disposé à parler, alors je ne dis rien et je continue à chantonner doucement. Je n’arrête pas de bouger, je regarde tout autour de nous pour essayer de voir quelque chose d’intéressant, mais il n’y a rien. Même pas un tout petit zombie. Je finis par enlever mes chaussures pour les laisser tomber au bas du fauteuil et je soupire longuement. Pauvre petite fille qui n’a même pas son pyjama pour dormir. … Voilà que je me fous de ma propre gueule en imitant la voix de Keith dans ma tête, ça va pas mieux hein. Ma tête commence à se faire lourde et je m’enfonce de plus en plus dans le fauteuil pendant que mes yeux se ferment. Je lutte très très fort pour ne pas sombrer, parce que je ne me sens pas totalement en sécurité, mais je crois que la fatigue est un peu plus fort.
Re: La deuxième étoile à droite, et tout droit jusqu'au matin ! Ethan & Charlie - Mai 2025 Mer 3 Fév - 16:34
Tu t’agites comme un chat en cage, l’air semble peser une tonne et le temps s’étire à l’infini. Un jour de merde en somme, par chance la fille semble avoir compris le message, elle se tait et toi tu te claquemure dans un silence obstiné. Bien. En balançant tes jambes par-dessus bord, tu dérange un vieux sac élimé et totalement dépassé mais à l’allure fiable et, miracle ! il est bien plus grand que celui que tu traine, donc tu ne saurais même pas dire si c’est un sac pour ado retardé ou pour une jeune femme un peu masculine. Une espèce de truc moche hésitant entre vert et marron. Celui-ci fait sac de rando, mais tant pis, il est grand et solide. Du coin de l’œil tu vois la jeune fille se lever, elle te dit que tu peux dormir mais comme tu as encore le souvenir de votre rencontre où elle tremblait devant un zombie, toute perdue qu’elle était, c’est peut être mieux de veiller. Charlie file visiter l’hôtel, c’est pas prudent, avant qu’elle sorte tu lui lance :
ETHAN : Fais gaffe, j’ai l’impression que la chambre au-dessus est occupée… Je reste surveiller l’entrée… tu hésites à continuer, sois prudente Charlie.
Une fois hors de la pièce, tu peux te laisser aller à pousser un long soupir, ta main ramène en arrière les cheveux rebelles, un geste que tu fais de plus en plus, agacé par leur saleté. Putain d’apocalypse. Décidément, tu jouais le bon samaritain alors que ça n’allait rien t’apporter, mais la solitude te rendait vraiment cinglé, même si tu avais du mal à te l’avouer. Pour toi qui avais toujours vécu avec les autres, sans cesse agacé par le babillage incessant d’une bande stupide, tu commençais à regretter ce fond sonore. Charlie t’embêtait moins que ce que tu ne faisais paraître, parce qu’à vrai dire, être seul te pesait. Et plus le temps passait, et plus tu devenais imprudent à force de ne pas savoir avec qui tu allais passer tes lendemains…
Charlie revient en chantonnant, décidément cette fille se croit dans un Disney… Euh… elle a pas changé de fringues elle ? Ah, si… Un truc de fille ça. Elle gigote, fredonne, elle occupe l’espace pour deux et finalement tu te détends un peu, en la suivant du regard avec un petit sourire collé aux lèvres. Elle se calme enfin, juste à temps parce qu’elle commençait à te donner le tournis, fait voler ses pompes et… s’endort. Qui avait dit « tu peux dormir si tu veux, j’arriverai pas moi » ? Un ricanement débile t’échappe, celle-là alors, elle a peur de rien ! Une méchante idée te vient, elle est si faible et si innocente, pauvre chaton sous la pluie… Mais bon, il faut bien surveiller cette satanée fenêtre de malheur.
C’est un bruit qui te tire de ta veille somnolente. Enfin, l’absence d’un bruit. Le rebond régulier de la pluie sur la fenêtre t’avais bercé jusqu’au sommeil. Mais à présent, bien que le macadam de la rue soit humide, la pluie avait cessé de tomber. Tu sautes sur tes pieds, titube un peu. Heureusement qu’elle pionce elle, sinon bonjour la crédibilité. Tu te diriges vers le premier point d’eau, par chance il marche encore, tu t’asperge le visage d’eau et finit par tenter de décrasser tes cheveux à l’eau froide, grelottant. Après cela, dans l’idée de réveiller Charlie, tu reviens dans le salon et tu ouvres grand les rideaux.
ETHAN : Il faut partir, il a arrêté de pleuvoir.
Tu secoues son épaule doucement, ta montre indique à peine six heures, mais il faut que la jeune femme retrouve son compagnon, alors autant se dépêcher.
Charlie Dawkins MdJ sadique & Maniaque du capslock
Re: La deuxième étoile à droite, et tout droit jusqu'au matin ! Ethan & Charlie - Mai 2025 Mer 17 Fév - 0:42
La deuxième étoile à droite, et tout droit jusqu'au matin !
Ethan & Charlie
Je ne dors pas vraiment bien, pourtant je n’arrive pas à ouvrir les yeux et à bouger. La pluie me berce, m’empêche de relever la tête. Je ne devrais pas rester comme ça, avec ce type que je ne connais pas, pourtant je n’arrive pas à me faire violence. La fatigue d’avoir couru toute la journée dans la ville pour essayer de retrouver mon chemin a raison de moi. J’ai peur sans Keith, même si c’est difficile à admettre. J’espère très fort qu’il sera là quand nous sortirons de cet endroit. Je crois même que j’en rêve à moitié. Je cours dans des couloirs vides, poursuivie par une angoisse insurmontable qui manque de m’avaler. Je cours sans m’arrêter et pourtant, je n’avance pas. J’essaie de respirer pour crier, appeler à l’aide, mais ma voix a subitement disparu. J’ai un peu froid, alors je resserre mes bras autour de moi, blottie dans mon nouveau blouson de cuir.
C’est la lumière qui me sort de ce sommeil agité. J’émets un petit gémissement alors que je commence à me réveiller et je commence à bouger un peu. Une main sur mon épaule me fait sursauter et je me redresse brusquement, je regarde un peu partout autour de moi avant de me souvenir que c’est l’inconnu du nom d’Ethan qui est avec moi. J’étouffe un bâillement en m’étirant longuement, est-ce que j’ai dormi longtemps ? Merde, moi qui voulais rentrer rapidement pour que Keith ne parte pas sans moi, c’est raté… Je me lève finalement, toujours un peu assommée par le sommeil, et je souris à l’intention d’Ethan. « Merci de m’avoir réveillée.. » Je fais une petite moue désolée, parce que j’ai le très net souvenir de lui avoir dit qu’il pouvait dormir tranquille et que je veillerais. Hum. Pour me faire pardonner ce léger écart alors que je connais à peine ce pauvre mec qui a du veiller toute la nuit, j’attrape le paquet de gâteaux qui traîne dans mon sac pour le lui tendre. « T’en veux ? » Je me souviens vaguement qu’il en a refusés hier, mais peut-être qu’il ne dira pas non à un petit-déjeuner ?
J’abandonne le paquet et finalement je me lève pour m’approcher de la fenêtre. Il ne pleut plus, mais le ciel n’annonce rien de bon et je ne veux pas attendre encore. Il faut que je parte, que je retourne à ce foutu Coliseum. Allez, courage, bientôt tout ira bien. Et puis, ça ne va pas si mal d’ailleurs, la compagnie d’Ethan n’est pas désagréable, même si lui non plus n’est pas très bavard. A croire que tout le monde ici a perdu le sens de la parole. Je regroupe rapidement mes affaires pour tout fourrer dans mon sac, que je jette sur mon épaule avant de revenir vers lui. Je ne vais pas le forcer à venir avec moi, le pauvre. Il a peut-être autre chose à faire, d’autres gens à trouver ? Je n’en sais rien, mais je ne veux pas être un poids pour lui. « Je vais y aller.. Tu pourrais m’indiquer vite fait comment on va au Coliseum d’ici ? »
Re: La deuxième étoile à droite, et tout droit jusqu'au matin ! Ethan & Charlie - Mai 2025 Sam 27 Fév - 21:58
A côté de toi, tu l’entends geindre, et ça te tire souvent de ton demi-sommeil. Bref, de quoi bien te mettre de bonne humeur pour la journée qui commence. Elle te baille à la tronche en se réveillant comme une princesse. On voyons, c’est vrai qu’avec cette haleine elle ferait tomber n’importe qui… Quel humour, Ethan, quel humour ! Tu lui souris quand même quand elle te remercie, la pauvre, tout le monde bave d’envie à l’idée de dormir un peu. Probablement qu’avec ton don pour te dégoté un groupe t’as un peu plus dormi que pas mal de gens dans ce merdier, mais quand même, tu ne cracherais pas pour dormir comme un bébé, protégé par un bon mur en béton, une porte en acier trempé et quatre porteurs d’AK 47. Enfin, mieux vaut ne pas rêver (c’est le cas de le dire) et grappiller des heures par-ci par-là.
Charlie te tend paquet de gâteaux, et là, même rassis, tous pourris et dégueu, ils te font grave envie. Avant que ton ventre imite Godzilla pour te pousser à en prendre un, tu plonges ta main dans le paquet. Même la texture sous tes doigts te parait délicieuse. Ton corps débloque sévère, les Princes c’est pour les gamins, en plus ils sont même pas bons. Bon, après quelques semaines de privations, même de la pâté pour chien te semblait un bon repars (promis, tu n’en es pas encore à ce stade).
ETHAN : Le déjeuner est le repas le plus important de l’année, tu lui fais un clin- d’œil honteux avant de mordre le gâteau, merci !
La brune regarde le temps, elle a l’air mi- soulagée de partir enfin (bravo la politesse hm), mi- paniquée parce que la journée est pas mal avancée, surtout si vous devez faire quelques détours à cause de ces saletés. C’est une fois privé de transports qu’on se rend compte combien la ville est grande. Elle te propose de lui indiquer le chemin, sans doute gênée de te peser encore un peu plus. Mais comme elle ne te semble pas être un génie de la survie, tu décides quand même de faire un petit geste. Parce que oui, la compagnie d’une jeune femme pas trop chiante et pas trop rustre t’avait manquée. La dernière fois que t’en avais croisée une, eh bien… elle repose dans un fossé ? Et avant, c’était ma sœur, et tu l’as balancée du haut d’un immeuble (1)… Va falloir faire mieux.
ETHAN : J’vais t’aider, j’aurais pas la conscience tranquille si je t’abandonne comme ça. En plus, tu serais capable de te perdre dans un couloir vide !
Alors, vous partez discretos, rapidement. Elle suit bien, et miraculeusement, vous ne croisez pas âme qui vive… Ou ne vive pas… mais marche quand même… A quelques pâtés de maison de sa destination, tu lui indique le tournant à prendre et tu lui souhaites bonne route.
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Re: La deuxième étoile à droite, et tout droit jusqu'au matin ! Ethan & Charlie - Mai 2025