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 Flashback [Semaine 3 - J2] Bang, Bang, that awful sound TERMINE
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Flashback [Semaine 3 - J2] Bang, Bang, that awful sound TERMINE   
Mer 11 Juin - 21:06
. « Bang, Bang, that awful sound » .
Semaine 3, Jour 2
Ft. Franz Brückmann
18:00

Ce jour-là, Avery se préparait à vivre avec Franz sa deuxième leçon d’apprentissage d’utilisation de son revolver, une leçon de tir. Enroulée dans une grande couverture, adossée au mur près de la porte de secours sur le toit de l’hôtel, elle attendait que l’allemand la rejoigne pour commencer. Un frisson parcourut le corps de la jeune femme, qui ajusta son large bonnet noir sur sa tête en espérant se réchauffer. En ce début du mois de mars, le froid qui régnait en ville n’était pas inhabituel. Frottant ses deux mains glacées l’une contre l’autre, Avery espérait que le printemps ne tarde pas trop à arriver.

D’un geste délicat, la rouquine sortit son revolver de la grande poche de son manteau, le faisant doucement tourner entre ses doigts. La veille, Fran avait pris le temps d’expliquer à la jeune femme plusieurs notions théoriques concernant les armes à feu, lui indiquant tout d’abord les différences fondamentales entre les différentes armes de poing. Avery avait donc appris qu’un revolver présentait quelques avantages et de nombreux d’inconvénients comparé à un pistolet semi-automatique. Une capacité moindre, un temps de chargement plus long, un tir lent, moins puissant… Toutefois, simple d’utilisation, résistant et facile à entretenir, le revolver convenait parfaitement à Avery.

A présent, la jeune femme savait que la “queue de détente” était l'élément mécanique permettant de déclencher le tir, que le cylindre tournant dans lequel se trouvaient les balles était plus précisément nommé “barillet” et que le revolver pouvait contenir six balles. Heureusement qu’elle avait quelques munitions supplémentaire... Curieuse d’apprendre la manière dont les tirs étaient déclenchés, Avery avait posé de nombreuses questions à Fran. Questions auxquelles il avait parfaitement répondu, d’ailleurs. En effet, l’allemand avait pris la peine de lui expliquer que la pression sur la détente armait la pièce mécanique appelée “chien” et la laissait ensuite s’abattre et percuter la munition, enflammant ainsi la poudre propulsive et entraînant le départ du coup de feu. Double-action, c’était le nom de la manoeuvre avec un revolver. L’allemand avait également indiqué à la rouquine la manière dont charger son arme en munitions et comment la porter. En somme, il lui avait énoncé les règles de sécurité élémentaires qui, d’ailleurs, semblaient plutôt évidentes. La jeune femme devait être vigilente et prendre l’habitude de diriger le canon de son revolver en direction du sol, ne pas le pointer vers quelqu’un ou quelque chose inconsciemment et surtout, garder son doigt hors du pontet lorsque sa visée n’était pas prête.

Finalement, Fran avait expliqué les différents effets d’un tir à l’arme de poing à la jeune femme. Avery, restant silencieuse, n’avait pas souhaité interrompre l’allemand pour lui indiquer qu’elle avait pu constater les conséquences d’un tir par elle-même par deux fois déjà. Elle s’était donc contentée de l’écouter, hochant la tête et pinçant les lèvres en fronçant les sourcils. Elle n’aimait pas cela, tirer. La jeune femme avait pu constater à quel point c’était assourdissant, expérimenter l’effet de recul qui l’avait surprise et lui avait fait lâcher son arme… L’idée de se servir d’une arme ne lui plaisait pas, ça ne correspondait pas à ses principes. Tuer … Elle se haïssait pour cela.

Il n’était pas possible de dire qu’Avery était une professionnelle de l’utilisation d’un revolver, loin de là. Pourtant, elle possédait les bases nécessaires afin d’en comprendre le fonctionnement et les dangers y étant liés. Le plus dur serait d’apprendre à viser, à canaliser ses émotions...

D’un pas lent, Avery s’avança sur le toit afin de s’approcher du bord de celui-ci et de regarder par dessus la rambarde. De simples petites barrières la séparaient du vide. Appuyant ses deux pieds au bas des barres métalliques, la jeune femme se hissa sur la pointe des pieds et posa ses deux bras sur le bord afin d’observer la vue. Les rues d’Oakland étaient, pour la plupart, totalement dévastées. Poubelles retournées, vitrines brisées, taches de sang… Dans un soupir, Avery appuya son visage contre ses paumes. A cette hauteur, il n’était pas possible d’entendre leurs grognements, ni les cris de potentielles victimes. Ouf. Les yeux fixés sur le lac, la rouquine se perdit dans ses pensées et ne sembla pas entendre que la porte de secours s’était ouverte.


Dernière édition par Avery Carter le Mer 27 Aoû - 14:00, édité 2 fois
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Re: Flashback [Semaine 3 - J2] Bang, Bang, that awful sound TERMINE   
Mer 11 Juin - 21:14
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Semaine 3, Jour 2
Ft. Avery Carter
18:00

Franz n’arrêtait pas de penser à la confrontation qu’il avait eu avec Avery à propos de Thomas. Il imaginait que c’était « réglé », puisqu’ils s’étaient tous les deux excusés après s’être crié dessus comme pas possible, mais il doutait quand même que ses paroles avaient pu… entacher la relation qu’il avait avec les trois adultes du groupe. Le petit ne semblait déjà pas trop l’apprécier, et Franz pouvait le comprendre; lui aussi, enfant, il n’aimait pas les gens qui hurlaient tout le temps. Or, la confiance était de mise avec tout le groupe et il ne pouvait pas se permettre de se faire haïr par Michelle, Jack ou Avery. Sinon, c’était bien simple; il se retrouverait seul. Et vivre seul, c’est pas facile du tout.

Il comptait sur ses capacités pour se gagner une place dans le groupe, mais il se doutait bien que les émotions pouvaient l’emporter sur l’efficacité. Franz en voulait aux autres pour laisser trop transparaître leurs émotions.
Aujourd’hui, il devait rencontrer Avery pour sa deuxième leçon de tir. La première leçon n’en avait pas été une pratique puisqu’il ne lui avait expliqué que le fonctionnement de son arme. Mais là, ils se retrouvaient sur le toit de l’immeuble.

Il ne savait pas si la femme comptait utiliser des balles aujourd’hui, pour se pratiquer. Alors avait-il déjà amené sur le toit, plus tôt dans la journée, un tabouret qu’il avait trouvé dans le bar de l’établissement en plus d’un sac contenant une dizaine de bouteilles de bières vides. Si elle souhaitait gaspiller des balles, elle aurait la chance de se pratiquer sur ces cibles immobiles qui ne voulaient pas la dévorer….

Il ouvrit la porte menant un toît. et entra, lentement. Il ne se pressait plus; ils étaient plutôt bien à l’hôtel pour l’instant et ils pouvaient prendre ce qu’on pourrait presque appeler des vacances. Hormis pour les quelques courses à faire, ils pouvaient facilement s’isoler de la mort qui rôdait dans les rues d’Oakland.

Il eut un pincement au coeur en voyant Avery si proche du rebord. En fait, elle y était totalement accotée. Voulait-elle sauter ?

« … Avery ? Qu’est-ce que tu fais ? »


Il portait les vêtements qu’elle et Michelle lui avait apporté. Un hoodie et un bonnet. Il avait son pistolet dans la main.
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Re: Flashback [Semaine 3 - J2] Bang, Bang, that awful sound TERMINE   
Mer 11 Juin - 21:30
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Semaine 3, Jour 2
Ft. Franz Brückmann
18:05


D’un geste distrait, Avery rajusta son large bonnet noir avant de reprendre appui sur la rambarde du toit. La vue qui s’étendait sous ses yeux lui semblait toujours être irréelle. Le degré de criminalité avait toujours été élevé à Oakland, aussi Avery était-elle habituée à faire face à des voyous, à des personnes violentes. Mais ça … La jeune femme ne s’y habituerait jamais. Du moins, c’était l’impression qu’elle avait. Vivre dans l’angoisse, se servir d’une arme, tuer des zombies, des amis … Lentement, Avery pinça les lèvres et, d’un mouvement quasiment imperceptible, hocha la tête de droite à gauche à plusieurs reprises. Non, elle ne s’y ferait jamais. Mieux valait d’ailleurs ne pas y penser. Pourtant, la seule chose qu’elle pouvait faire en ce moment, c’était majoritairement penser. Vivre dans ce grand hôtel était plutôt reposant pour le groupe. Nul besoin de se soucier des mordeurs grâce aux entrées barricadées, sauf pour se procurer des vivres à l’extérieur. En bref, il était possible de dire qu’ils vivaient plutôt bien, coupés du monde. Mais Avery, lorsqu’elle avait du temps pour elle, n’arrivait jamais à vider son esprit dans lequel se bousculaient toutes sortes de pensées.

Fermant les yeux quelques secondes, la jeune femme laissa le vent frais caresser son visage, oubliant presque qu’elle était sur le toit de l’hôtel. Toujours très nostalgique de sa vie « passée », Avery faisait son possible pour prendre sur elle et rester forte. Elle ne pouvait certainement pas passer son temps à déprimer, pas dans une situation pareille. De toute manière, elle n’était pas la seule. Chaque membre du groupe souffrait, à sa manière. Et puis, il y avait Thomas. Dire que la jeune femme avait toujours eu du mal à supporter les gosses… Le petit bonhomme semblait toujours être en pleine forme et vivait presque comme si rien ne se passait à l’extérieur. Avery, épuisée, profitait de chaque minute loin du petit monstre et repoussait le moment où il faudrait lui expliquer qu’il n’y avait pas d’extraterrestres… S’occuper d’un enfant n’était pas de tout repos. Franz avait raison.

Le regard vide, fixé sur l’horizon, Avery ne prêtait plus attention à ce qu’il se passait dans les rues. Sa dispute avec l’allemand quelques jours auparavant la préoccupait toujours, bien qu’elle se garde d’en parler. Bien entendu, chacun d’entre eux c’était excusé mais … Avery n’était pas à l’aise avec cela. La dernière chose à laquelle elle s’attendait, c’était de voir Franz fondre en larmes. A présent, elle ne savait plus comment se comporter face à l’allemand. Au fond, elle aurait aimé discuter avec lui, qu’il s’ouvre un peu. Au lieu de ça, l’allemand était parti sans un mot et depuis, ni lui, ni Avery n’avait évoqué le sujet. Pour le coup, la jeune femme se contentait d’agir normalement, sans laisser paraître une quelconque gêne.


« … Avery ? »

La jeune femme, surprise, ne put retenir un sursaut, lequel fit glisser ses pieds du bas de la barrière tandis que la grande couverture tombait silencieusement sur le sol. Avery tourna la tête en direction de la porte donnant sur le toit et aperçut Fran. Bien sûr, qui d’autre aurait bien pu venir ici ?

« Qu’est-ce que tu fais ? »

L’allemand, qui portait les vêtements que Chelle et elle lui avaient rapportés et qui tenait fermement son arme dans la main, ne semblait pas rassuré. L’ombre d’un sourire apparut sur le visage de la jeune femme lorsqu’elle vit Franz, un bonnet noir enfoncé sur la tête. Tout en ramassant la couverture et en s’avançant en direction de son aîné, Avery lui répondit.


« Tu pensais quand même pas que j’allais sauter ? … »

A un pas seulement de l’allemand, Avery plongea son regard dans le sien, fronçant les sourcils. Le simple fait qu’il puisse imaginer qu’elle souhaite se suicider la contrariait.


« C’est mal me connaître. » se contenta-t-elle d’ajouter, quelque peu vexée.

D’un geste rapide, Avery fit tourner son revolver entre ses doigts et s’approcha un peu plus de Franz.


« Et si on passait aux choses sérieuses ? »

Reculant à nouveau d’un pas, la jeune femme observa l’arme qu’elle tenait dans la main et releva les yeux en direction de Franz.

« Alors, qu’est-ce qu’on fait aujourd’hui ? »
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Re: Flashback [Semaine 3 - J2] Bang, Bang, that awful sound TERMINE   
Jeu 12 Juin - 5:11
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Semaine 3, Jour 2
Ft. Avery Carter
18:05-18:10


La jeune femme avait sursauté lorsque Franz s'était adressé à elle et la couverture qu'elle portait sur ses épaules tomba sur le sol. Puis, lorsqu'elle se retourna, il comprit qu'elle avait capté l'inquiétude dans son interpellation. Oui, il avait eu peur qu'elle songe à sauter, car c'était sans doute beaucoup plus facile de mourir comme ça que bouffé par des morts-vivants. Et, si elle osait sauter, il comprendrait sans doute. L'unique problème étant qu'il avait besoin d'elle et de sa force d'esprit. Si elle se tuait, elle le tuait aussi.

Sa réponse ne l'avait pas totalement surpris, même si la peur avait été réelle. Il avait comprit qu'il avait été effrayé pour rien.

« Tu pensais quand même pas que j’allais sauter ? … c’est mal me connaître. »

Mais justement. Il la connaissait mal. Même si ils avaient passé plusieurs jours ensemble, il ne pouvait pas encore dire qu'il la connaissait bien et savait ce qui avait le potentiel de la pousser au suicide. Cependant, d'après sa réponse et son expression vexée, elle n'y pensait pas vraiment. Tant mieux qu'elle ne veule pas abandonner en empruntant le chemin facile de la mort. Il ne lui en voudrait pas de vouloir rester en vie...

Elle s'était arrêtée à une distance d'un pas, pour plonger son regard dans le sien. Il imaginait qu'elle voulait faire passer un message, que le suicide n'était pas, n'avait pas été et ne serait pas une option pour elle. Et bah, tant mieux; il se contenta de lui répondre d'un sourire effacé, avant de lui parler.

« C'est bien de savoir que ce n'est pas une option pour toi. Je suis désolé si c'est mal te connaître, mais je ne sais pas trop déterminer si les gens que je rencontre sont pros-suicide. »

Lui même avait eu de la difficulté à déterminer si ce qu'il venait de dire était une blague ou un reproche. Il savait qu'elle avait un certain caractère et espérait tout de même qu'elle ne se fâche pas après lui. Avant de lui répondre, elle avait vaguement demandé ce qu'ils faisaient aujourd'hui. Sa manière de répondre à ce moment là avait été de hausser les épaules.

Il avait pu amener des bouteilles vides pour servir de cibles, mais cela valait-il réellement la peine de gaspiller de précieuses balles? Il ne savait pas combien elle en avait, mais lui en avait très peu. Toujours 4, pour être précis. Un miracle qu'il n'eut pas à se servir de son arme pendant plus de 2 jours...

« Bon, idéalement, je te ferais pratiquer à tirer. Avant de penser à gaspiller des balles, je vais te montrer la position de base pour tirer. Certes, c'est simple, mais c'est facile de mal l'effectuer et trouver le contrecoup de l'arme désagréable. »

Désagréable... Franz connaissait beaucoup de gens qui trouvait que tirer était quelque chose d'agréable. Lui, bien au contraire, prenait plaisir à tirer. Il se demandait comment Avery voyait ça. À première vue, il dirait qu'elle n'aimerait pas ça. Mais peut-être serait-il surpris? Après tout... il la « connaissait mal », non?

Il s'entreprit de lui monter la position adéquate en prenant lui même la pose. C'était simple; le bras devait être étendu, mais pas trop. Il devait être légèrement plié, pour que l'articulation du coude ne se blesse pas à force de tirer.

« Tu vois, c'est simple. Pas compliqué. Tu as du t'en servir beaucoup, de ton arme ? ...  »

Il prit une pause avant de lui demander, plus bas et hésitant.

« ... T'as du tuer des vivants, toi ? »
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Re: Flashback [Semaine 3 - J2] Bang, Bang, that awful sound TERMINE   
Jeu 12 Juin - 11:47
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Semaine 3, Jour 2
Ft. Franz Brückmann
18:15


Avery replaça la couverture sur ses épaules et croisa les bras en attendant la réponse de Franz, un peu frustrée. Pour elle, le suicide n’était pas une option envisageable et ne le serait probablement jamais. A vrai dire, elle trouvait cette solution stupide et égoïste. La situation n’aurait certainement pas été la même si la jeune femme avait été forcée à survivre seule dans ce monde post-apocalyptique, c’est sûr. Peut-être le suicide aurait-il été une option facile ? Qui sait. Avery n’y avait même pas songé lorsqu’elle avait quitté l’hôpital par ses propres moyens, bien trop occupée à lutter pour sa survie. A présent, elle n’était plus seule. Même si Avery ne faisait partie du groupe que depuis quelques jours, elle s’était d’ores et déjà attachée à chacun de ses membres et ne souhaitait être séparée d’eux pour rien au monde. Elle voulait survivre. Plus encore, elle voulait les aider à survivre.

Tandis qu’Avery s’était approchée de Franz, son regard marron plongé dans le regard sombre de l’allemand, l’esquisse d’un sourire apparut sur le visage de son aîné.

« C'est bien de savoir que ce n'est pas une option pour toi. Je suis désolé si c'est mal te connaître, mais je ne sais pas trop déterminer si les gens que je rencontre sont pros-suicide. »

Ils se connaissaient mal, c’était un fait. Bien évidemment, ils n’avaient passé que quelques jours l’un avec l’autre. Avery, songeuse, repensa à ces quelques jours en compagnie du groupe, plus particulièrement de Franz. Lorsqu’il l’avait abordée, près du lac, l’allemand avait immédiatement sous-entendu apprécier cet endroit. Il s’était d’ailleurs ouvert à l’inconnue qu’elle était, lui confiant que s’il devait mourir, il aimerait que ce soit à Lake Merritt. Avery avait tout de suite ressenti quelque chose pour cet homme charismatique, une forme de confiance et de curiosité. Quelques minutes à peine après qu’ils se soient rencontrés, Franz avait braqué son pistolet sur sa tempe, faisant perdre son sang-froid à la jeune fille qui, sans réfléchir une seconde, avait hurlé sur lui. Puis, une dispute avait éclatée entre eux, parce qu’Avery et Michelle avaient sauvé le petit Thomas. Franz avait pleuré tandis qu’Avery, elle, luttait pour rester forte face à cet homme qu’elle avait cru inatteignable. La veille, Franz lui apprenait les bases fondamentales de l’utilisation d’un revolver … Un sourire étira les lèvres de la jeune femme. Non, ils ne se connaissaient pas sur le bout des doigts, mais ils se connaissaient malgré tout. Avery avait espéré que Franz ne doute pas d’elle, pas dans ce sens. Mais il ne pouvait pas deviner, et elle ne pouvait pas lui en vouloir. La réponse, presque maladroite, de l’allemand, lui arracha un véritable sourire. Déterminer si les gens sont pros-suicide…

« Bien sûr que non, c’est pas une option… Ce ne le sera jamais. »

Avery, qui n’était pas réellement impatiente de tirer, demanda malgré tout à Franz quels étaient ses plans pour la soirée. Pour toute réponse, l’allemand haussa les épaules avant d’ajouter quelque chose.

« Bon, idéalement, je te ferais pratiquer à tirer. Avant de penser à gaspiller des balles, je vais te montrer la position de base pour tirer. Certes, c'est simple, mais c'est facile de mal l'effectuer et trouver le contrecoup de l'arme désagréable. »

Désagréable, c’était bien le mot. Terrifiant, aussi. Avery, les deux seules fois où elle avait dû tirer, avait pu constater que c’était assourdissant et que l’effet de recul de l’arme était surprenant. Elle détestait l’idée de blesser quelqu’un avec une arme. Pire encore, de tuer. C’était injustifiable, dégueulasse. Pourtant, l’idée d’apprendre à viser avec Franz lui plaisait bien. D’un geste de tête, la jeune femme balaya cette pensée. Non, elle n’y prendrait pas goût.

Franz entreprit de montrer à la rouquine comment se placer pour tirer. Avery, observant chaque mouvement de l’allemand avec attention, se contenta de l’imiter, positionnant chacun de ses membres de la même manière que lui.

« Comme ça, c’est bien ? »

« Tu vois, c'est simple. Pas compliqué. Tu as du t'en servir beaucoup, de ton arme ? ...  »

Toujours en position, Avery releva les yeux vers l’allemand qui semblait trouver qu’elle s’en sortait plutôt bien. La jeune femme répondit à la question de Franz concernant l’utilisation de son arme d’un ton qui se voulait neutre. Elle n’avait pas envie d’y penser ou d’en parler.

« Deux fois seulement. »

Un silence de quelques secondes s’installa avant que Franz n’ose poser doucement sa prochaine question, d’une voix quelque peu hésitante. Ils allaient en parler ...

« ... T'as du tuer des vivants, toi ? »

Surprise, Avery se retourna vers l’allemand, laissant son arme lui glisser entre les doigts avant de terminer sur le sol . Par réflexe, la jeune femme laissa échapper un « Merde ! » et passa nerveusement sa main dans ses cheveux, laissant son revolver au sol. Impossible pour elle de dissimuler son trouble. Est-ce que Franz aussi avait dû le faire ? Avery sentit les battements de son cœur s’accélérer tandis que sa vue se brouillait quelque peu. Elle ne pourrait pas retenir ses larmes éternellement, pas cette fois.

« Je … »

Avery marqua une pause, prenant son inspiration, avant de reprendre d’une voix faible et tremblante, le regard fixé sur l’horizon.

« Je voulais pas... Je voulais pas faire ça. »

La jeune femme sentit une larme couler le long de sa joue et la balaya d’un revers de main avant de relever les yeux vers Franz. Il l’avait fait, lui aussi. Il n’aurait jamais posé la question de cette manière si ce n’était pas le cas. Si, au contraire, il ne l’avait pas fait, peut-être allait-il la juger ? La jeune femme repris doucement.

« C’était mon ami. Il m’avait sauvé la vie, il fallait que … »

Avery pinça les lèvres, retenant de plus en plus ses larmes.

« Je … Et toi ? »

D’un geste quasiment inconscient, Avery entortillait rapidement une mèche de ses cheveux autour de son index.
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Re: Flashback [Semaine 3 - J2] Bang, Bang, that awful sound TERMINE   
Ven 13 Juin - 20:08
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Semaine 3, Jour 2
Ft. Avery Carter
18:20


En lui posant ces questions, Franz s'attendait bien à ce qu'elle réagisse fortement. Et, sans savoir pourquoi, il avait également eu l'impression qu'elle du tuer des vivants. Peut-être que les meurtriers se reconnaissent entre eux? Meurtrier. Oui, c'était ce qu'il était. Mais c'était différent, maintenant. Il n'avait pas tuée ces deux personnes pour le plaisir non plus. Elles souffraient...

Aussi put-il comprendre quelque peu la réaction d'Avery, qui avait perdu tout son focus en entendant sa deuxième question; « tu as du en tuer, toi? ». Elle avait échappé son arme puis s'était tournée vers lui. Elle paraissait nerveuse et Franz put venir à une conclusion à son hypothèse des derniers jours.

« Je voulais pas... Je voulais pas faire ça. »


Puis, une larme coula, qu'elle s'empressa d'essuyer. Il imaginait qu'elle n'avait pas réellement pu parler à quelqu'un depuis longtemps. En fait, depuis qu'ils étaient ensembles, rares étaient les moments où ils parlaient vraiment d'eux-mêmes. Les conversations tournaient toujours autour de ce qu'il passait dehors, de la nourriture, des blessures. Mais il ne savait même pas encore l'âge de ses compagnons, ni ce qui les attiraient dans la vie avant que tout cela n'arrive.

Avery avait les yeux mouillés et semblait se retenir d'éclater en sanglots. Lui, bizarrement, était ok. Il se rappellait de ses deux mises à mort, mais il ne ressentait plus le besoin de les pleurer. Ou plutôt, il ne ressentait plus le besoin de pleurer ses propres actions, puisqu'il ne les connaissaient pas.


« C’était mon ami. Il m’avait sauvé la vie, il fallait que … »


Voilà la différence. Elle connaissait la personne qu'elle avait mise à mort.


« Je … et toi? »


Il s'attendait bien à ce qu'elle pose la question. Il n'hésita pas du tout à répondre.



« Deux personnes. C'est arrivé à ma première journée dans l'hôpital, quand il a été mis en quarantaine. La première personne était un vieil homme mordu qui nous avait demandé de l'aide, à moi et Michelle. Jusque là, nous n'étions pas certain que l'on devenait un... un mort-vivant lorsqu'on était mordu. Or, je n'ai pas voulu tester notre chance. Michelle l'examinait de près. Je me suis levé, je l'ai tassée sur le côté et je lui ai tiré une balle dans la tête.

Ça a saigné. Beaucoup. Et j'ai senti la même sensation que j'ai toujours senti en tirant; un frisson qui me traverse le bras, qui m'excite, qui m'amuse. De l'adrénaline. J'ai toujours aimé tirer, mais à ce moment là, je me suis senti extrêmement mal d'avoir aimé ça.

La deuxième personne s'appelait Scout. Une jeune femme assez chiante qui s'amusait à dire que j'étais un nazi, mais elle ne méritait quand même pas de mourir. Elle cherchait le bébé d'une amie, mais elle l'a retrouvé zombifié. Elle s'est fait mordre, et voilà.

De Jack, Michelle et moi, c'est moi qui a été désigné pour mettre fin à sa souffrance. J'ai appuyé une oreiller contre son visage pour masquer le son et la blessure, et j'ai tiré.

J'ai pas tué de vivants depuis. J'avais sept balles dans mon pistolet au départ, il m'en reste quatre. Deux vivants, un mort. C'est un compte qui fait mal au coeur.

Je sais que c'est pas facile. Je sais aussi que tu ne voulais pas le faire et que tu ne prends pas plaisir à le faire aussi. Aujourd'hui, être là pour quelqu'un implique aussi d'être prêt à appuyer sur une gachette pour lui épargner de la souffrance. La souffrance, c'est ce qui guide le monde, maintenant. Je veux que toi et les autres évitent tant que possible ces malheurs et je suis prêt à blesser et tuer pour vous, à n'importe quel moment. Mais il faut que vous appreniez.

Et si t'as besoin de quoique ce soit, demandes moi. Je vais faire de mon mieux pour pas te laisser tomber. »



Il avait toujours été du genre à vouloir empêcher la souffrance des gens près de lui. Et ces gens là était tout ce qu'il lui restait.

Il se pencha, lentement, pour aller prendre le revolver d'Avery dans ses mains. Puis, il se releva et lui tendit.



« Il faut pratiquer un peu. »
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Re: Flashback [Semaine 3 - J2] Bang, Bang, that awful sound TERMINE   
Sam 14 Juin - 15:33
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Semaine 3, Jour 2
Ft. Franz Brückmann
18:23

Avery ne se sentit pas particulièrement soulagée de s’être confiée à Franz. A vrai dire, cela ne faisait que lui rappeler qu’elle était tout ce qu’elle avait toujours détesté : une meurtrière. La jeune femme était consciente d’avoir agi non pas par désir de tuer mais par empathie, malgré cela, le fait d’avoir tuée Brad la hantait toujours. D’ailleurs, elle avait l’horrible impression que cela ne s’arrêterait jamais. Quand elle n’en cauchemardait pas durant la nuit, il envahissait ses pensées. Elle pouvait encore l’imaginer, la suppliant de le tuer, agrippant violemment son bras… Impossible d’oublier la violence du tir, le sang éclaboussant le mur… Le corps sans vie de son ami.

Avery n’osait pas réellement en parler, pas plus. Le simple fait d’avoir mentionné à haute voix cet abominable souvenir lui nouait l’estomac. La jeune femme se sentait coupable. Sale. Honteuse. Il n’était d’ailleurs pas envisageable pour elle de continuer à en parler, sans quoi elle finirait par fondre en larmes. Sans compter qu’elle redoutait la réaction de Franz qui, même si elle avait le sentiment qu’il la comprendrait, pourrait la juger. Ne souhaitant pas s’éterniser sur sa propre expérience, Avery lui avait retourné la question. Lorsque l’allemand pris la parole pour répondre, sa voix ne tremblait pas. Au contraire, Franz semblait confiant, les mots s’écoulaient naturellement.

Avery écouta avec intérêt l’histoire de Franz. Le simple fait de l’entendre en parler calmement calma les tremblements qui parcouraient ses membres, permettant à la jeune femme de maîtriser un peu mieux ses émotions tandis que les battements de son cœur retrouvaient leur régularité. Pourtant, lorsque l’allemand évoqua le frisson qui avait parcouru son bras au moment de tirer, l’adrénaline, Avery sentit ses membres se raidir. Comment était-ce possible d’apprécier le fait de tirer sur quelqu’un ? De blesser, tuer, un être vivant ? La jeune femme expira lentement, se retenant de hurler sur Franz et de frapper de ses petits poings sur son torse. Ca ne servirait à rien. Pourtant, les expressions de la jeune femme se lisaient sans problème sur son visage, comme bien souvent. Elle était dégoutée. Pourtant, au fur et à mesure que l’allemand continuait son histoire, Avery comprit. Il s’en voulait. Il l’avait même dit « C’est un compte qui fait mal au cœur. ».

« Je sais que c'est pas facile. Je sais aussi que tu ne voulais pas le faire et que tu ne prends pas plaisir à le faire aussi. Aujourd'hui, être là pour quelqu'un implique aussi d'être prêt à appuyer sur une gâchette pour lui épargner de la souffrance. La souffrance, c'est ce qui guide le monde, maintenant. Je veux que toi et les autres évitent tant que possible ces malheurs et je suis prêt à blesser et tuer pour vous, à n'importe quel moment. Mais il faut que vous appreniez.

Et si t'as besoin de quoique ce soit, demandes moi. Je vais faire de mon mieux pour pas te laisser tomber. »


Ces mots-là étaient probablement ceux qu’Avery avait le plus besoin d’entendre. C’était pas facile, c’était même atroce. Elle ne voulait pas le faire, elle n’y a pas pris plaisir, mais il le fallait. Ils vivaient dans un monde de merde. Un monde où il fallait prendre des décisions difficiles, faire des choses qu’on ne voulait pas toujours. Un monde où il fallait s’endurcir. Les larmes avaient d’abord coulé silencieusement le long des joues d’Avery qui, cette fois-ci, les laissait glisser le long de sa peau. Puis, lorsque Franz termina son discours, la jeune femme essuya délicatement ses yeux d’un revers de manche.

« Merci, Fran. »

La jeune femme remercia Franz d’une voix douce se rapprochant presque d’un murmure tandis que de nouvelles larmes traversaient ses joues. Avery avait toujours voulu d’un monde meilleur, elle était bien trop idéaliste. Faire face à la réalité n’était pas du tout facile pour elle, bien qu’elle prenne beaucoup sur elle. L’allemand, à cet instant, avait apaisé son cœur. Il serait là pou elle. Et une chose était à présent sûre : si elle cauchemardait encore, elle irait le voir.

Lorsque Franz se pencha afin de ramasser le revolver d’Avery et de lui tendre, Avery le saisit d'une main hésitante, l’observa l’espace d’une seconde et releva la tête vers Franz, hochant la tête de droite à gauche, retenant à nouveau ses larmes (décidément !). Il y a quelques minutes à peine, elle avait hâte d'apprendre à tirer. Mais à présent, elle ne pensait qu'à une chose : Brad. Elle avait peur que le son du revolver ne fasse tout ressurgir, comme dans ses cauchemars.

« J’ai peur. De tirer, je veux dire. »
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Re: Flashback [Semaine 3 - J2] Bang, Bang, that awful sound TERMINE   
Dim 15 Juin - 22:09
. « Bang, Bang, that awful sound » .
Semaine 3, Jour 2
Ft. Franz Brückmann
18:28

Tous et chacun avait sa petite histoire apocalyptique, avec des morts, des actions regrettables et de la tristesse. Et donc ne demanda-t-il pas de détails concernant la situation dans laquelle elle était au moment où elle eut à appuyer sur la gachette, puisqu'il comprenait que tous n'avait pas cette facilité malsaine au meurtre. Il avait toujours eu cette violence en lui et elle n'avait ressorti qu'une seule fois, à la sortie d'un bar en Allemagne. C'était la plus grosse erreur de sa vie... maintenant qu'il n'y avait plus de lois, la seule chose qui le freinait de devenir un monstre était sa moralité et celle de ses compagnons.

Lorsqu'elle le remercia, il sut qu'il avait bien fait. Tout ce qu'il lui avait dit été parfaitement sincère et il est vrai qu'il serait là pour elle et les autres. Cependant, il gardait une petite hésitation en lui, un jugement envers soi-même. Il voulait vivre, il voulait retrouver son enfant. Donc il y aurait toujours des limites à ce qu'il ferait pour ses amis forcés. Il ne pouvait pas se permettre de mourir.

Quelques moments après l'avoir remercié, Avery essuyait encore une fois ses larmes, avant de prendre le revolver des mains de l'allemand de la manière la plus hésitante possible. Puis, elle secoua la tête. Non. Elle ne voulait pas tirer. Elle avait peur, c'était ce qu'elle disait.


« Avec ça, tu peux sauver des vies. Tu peux te protéger. Nous protéger aussi. Et si il advenait que quelqu'un souffre, tu pourrais lui rendre un dernier service. Il faut que tu apprennes. »


L'allemand se dirigea vers le sac de bouteilles d'alcool vide qu'il avait trouvé au bar de l'hôtel. Il les avait amené sur le toit plus tôt pendant la journée, pour servir de cible non-mouvante à la jeune femme. Une par une, il sortit les bouteilles, puis observa l'aménagement du toit. Comme beaucoup d'autres hôtel, le dernier étage visitable du bâtiment était le toit. Ainsi, il y avait un lot de chaises et de tables. Il placa les bouteilles, alignées, sur une des tables.


« Gaspilles pas de balles... »
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Re: Flashback [Semaine 3 - J2] Bang, Bang, that awful sound TERMINE   
Ven 20 Juin - 21:03
. « Bang, Bang, that awful sound » .
Semaine 3, Jour 2
Ft. Franz Brückmann
18:51

Avery n’avait plus envie de se servir d’une arme, ça non. Elle ne voulait tuer personne, pas même des morts-vivants. Peut-être avaient-ils encore l’ombre d’une conscience ? En réalité, elle ne voulait pas le savoir. Non, elle préférait penser à eux comme des enveloppes charnelles sans cervelle en pleine décomposition. C’est ça, ouais, des coquilles vides… Malgré cela, se servir d’une arme ne ressemblait pas à la jeune femme. C’était contre ses principes. Et puis … La sensation de mal-être qui l’habitait depuis Brad… Elle ne voulait plus ressentir ce genre de choses. Plus jamais. C’était la raison pour laquelle, tout à coup, elle hésitait. Elle avait peur de devenir quelqu’un d’autre, l’ombre d’elle-même.

« Avec ça, tu peux sauver des vies. Tu peux te protéger. Nous protéger aussi. Et si il advenait que quelqu'un souffre, tu pourrais lui rendre un dernier service. Il faut que tu apprennes.

Franz avait raison, elle devait apprendre à protéger les gens à qui elle tenait, à se protéger. L’allemand, sans attendre de réponse d’Avery, entreprit d’installer  les bouteilles vides sur l’une des tables qui se trouvait sur le toit, à quelques mètres d’eux.

« Gaspilles pas de balles... »

Avery inspira un grand coup. De toute évidence, elle était déjà quelqu’un d’autre. Mais une chose était sûre, elle ne deviendrait pas l’ombre d’elle-même. Elle deviendrait forte. Pour elle, pour les autres. La jeune femme prit donc le revolver entre ses mains et adopta la position que Franz lui avait enseignée quelques minutes plus tôt.

Les mains tremblantes, la respiration irrégulière, Avery était stressée. Le premier tir percuta directement l’une des chaises à proximité de la table. Loin de sa cible … Avery n’était pas assez concentrée, elle le savait. La détonation et l’effet de recul n’avaient fait qu’amplifier l’angoisse de la jeune femme qui se mordit la lèvre. Elle était frustrée. Il fallait qu’elle combatte ses idées noires. Elle voulait tirer pour sauver des vies, même si cela ferait d’elle une criminelle.

Il fallait qu’elle y arrive.

La deuxième balle, quant à elle, atteignit l’une des bouteilles en plein centre, la faisant basculer par terre dans un bruit de verre. Pourtant, il ne s’agissait pas de celle qu’Avery visait … C’est finalement au troisième tir que la rouquine atteignit réellement sa cible, qui entraîna une autre bouteille dans sa chute. Un mince sourire aux lèvres, Avery baissa son arme et se tourna vers Franz, satisfaite.


HRP : la mise en page viendra demain. Là je vais faire la fête mon loulou <3
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Re: Flashback [Semaine 3 - J2] Bang, Bang, that awful sound TERMINE   
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