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 [FlashBack][Semaine 3 - Jour 1] Errance et désolation
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[FlashBack][Semaine 3 - Jour 1] Errance et désolation   
Mer 30 Juil - 22:28

Je marchais sans but. J'avançais sans regarder devant moi. Tel ces spectres qui avaient envahi la ville, ma démarche était lente et maladroite. J'avais l'impression de porter le monde sur mes épaules. Complètement désemparée, j'avais perdu la notion du temps. Depuis combien d'heures je marchais ? Aucune idée !

Lorsque l'hôpital avait explosé, nous laissant sortir, je m'étais ruée chez mon ex, mais il n'y avait pas l'ombre d'un fantôme. Depuis, je déambulais dans la ville sans savoir où mes pas me mener. Où était-il ? Avait-il été attrapé par ces choses ? Son père le protégeait-il ? Ou bien était-il livré à lui même ? Mon esprit était complètement accaparé par une seul pensée.

Mon fils. Ma chair et mon sang, il fallait à tous prix que je le retrouve, mais vu l'état dans lequel j'étais, je ne risquais pas de lui être d'un grand secours. J'étais comme entrée dans un état second, ma conscience était ailleurs, j'avançais machinalement, ne mangeais pas, ne dormais pas. Et lorsque ma route croisait celle de ces morts revenus de l'au-delà, mes mécanismes de l'armée reprenaient le dessus et je leur éclatais le cerveau, sans même me rendre compte.

Si Andrew me voyait... Il fallait que je pense à moi aussi, que j'arrête d'être autant focalisée sur mon fils, mais rien à faire, je n'y arrivais pas, je n'en avais pas la volonté.

Plantée au beau milieu d'une rue, je traînais mes pieds. Voilà plusieurs jours que je n'ai rien avalé, pourtant j'ai sur moi quelques barres énergétiques, mais je n'ai pas la présence d'esprit de les avaler. Avancer, le retrouver, tel était mon seul objectif. Même m'arrêter pour pisser c'était trop pour moi. Si je continuais ainsi, je ne tiendrais pas longtemps. Si je continuais ainsi, mon corps n'allait pas tarder par lâcher.

Peu importe mon envie de le retrouver, mon métabolisme finirait par lui même à se mettre en repos, et là je me retrouverais dans la merde. S'évanouir dans une rue où des charognards peuvent débarquer à tout moment n'était pas la meilleure des solutions. J'avais beau me dire intérieurement que j'en avais trop demandé à mon corps, cela ne me fit pas m'arrêter mon autant. Non j'étais ailleurs, en un sens j'étais déjà avec lui.

Heureusement, je n'en étais pas encore au stade des hallucinations, mais mon champs de vision était clairement réduit. À part se qui se trouvait en face de moi, je ne voyais rien et loin de moi l'idée de tourner la tête pour voir se qui se passer dans la rue. Soudain, un cri se fit entendre. Je continuais ma route. Puis un second, un troisième. Les cris se rapprochaient et moi je continuais d'avancer, jusqu'à ce que le causeur de trouble arrive devant moi.

Je ne l'évita même pas, je ne l'avais pas vu. À mes pieds, un chien était en train de se vider de son sang, une morsure lui barrant le ventre. Ils étaient tout proches.

Mon entraînement repris le dessus. En moins d'une seconde, je trouva un abris où me réfugier. Cachée derrière une voiture qui avait été retournée et était désormais sur le coté droit, je ne chercha même pas à regarder les monstres qui se jetèrent sur le chien encore vivant. Ne pas faire de bruit, ne pas se faire voir, voilà ce que je comptais faire. L'animal poussa un dernier jappement, la vie l'avait quitté et bientôt il ne resterait plus rien de lui.

Je regardais aux alentours, pas moyen de partir, à par faire demi-tour je n'avais pas vraiment d'alternative. Or rebrousser chemin c'était impossible ! Inenvisageable ! C'était comme leur donner raison. Cependant je ne pouvais pas les affronter, à 5 contre 1 je préfère ne pas m'y frotter. Que faire ? Seule je n'y arriverais pas.
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Mar 30 Sep - 14:21
Ils avaient attendu une poignée de jours pour sortir de l'hôpital, attendant en vain un retour de Charles. Il ne revint pas. Reiiko était toujours inconsciente. Ils la laissèrent sur place dans une pièce fermée. Il fallait sortir, ils reviendraient plus tard. Attendre ces quelques jours n'avait pas été une mauvaise idée.
John de son pas claudiquant enjamba des gravats et des corps mutilés ou bouffés sur plusieurs dizaines de mètres. L'armée qui maintenait le bâtiment en quarantaine avait été submergée. Où aller maintenant ? Ca rodait dans le coin, il ne faisait pas bon de s'attarder.

Viens !

John avait un petit appart' pas loin d'ici. Il y trouverait repos, calme, à manger et à boire. Et surtout, il en connaissait les lieux. Le bâtiment était calme, pas de mouvement à l'horizon. Des valises ouvertes, pleines de vêtements, étaient abandonnées le long du mur. D'autres affaires dans le couloir d'entrée traduisait un départ précipité de l'ensemble des résidents. Traces de sang dans la loge de la gardienne dont la porte était grande ouverte. Pas besoin d'y jeter un oeil.

Au second.

John prit la tête de l'ascension de l'escalier pour gagner avec précaution le 1er étage de l'immeuble. Scalpel dans la main droite, trousseau de clefs dans la gauche, il montait progressivement et prudemment. S'arrêtant fréquemment pour tendre une oreille. Le bruit venait-il de l'intérieur, de l'extérieur ? Ils gagnèrent le 2ème étage, puis sa porte, au numéro 26. Il déverrouilla les deux serrures et ouvrit en grand. Rien n'avait bougé de place. Il referma rapidement la porte derrière eux et souffla un grand coup.
John alla s'installer à une fenêtre pour observer les événements à l'extérieur tandis qu'Erlina contemplait avec des grands yeux la vieille déco de la pièce : le précédent locataire était une dame âgée et il n'avait rien modifié. Papier peint style ancien, vieux meubles en bois et une odeur de vieux. Il y aurait eu un animal empaillé, ça aurait fini de rendre le tout assez glauque.
Enfin bref, il avait un abri. Sommaire, mais un abri tout de même. L'eau et l'électricité n'avaient pas encore été coupées et ils purent en profiter pour se rafraîchir à la douche, à tour de rôle. John s'était définitivement installé dans un gros fauteuil au plus près d'une fenêtre, un livre épais sur les genoux. Même pour dormir, il y resta, laissant le lit une place dans la chambre attenante à Erlina. Il n'était pas du genre à remplir son frigo et ses placards à ras bord de nourriture, il restait toute juste de quoi se sustenter un minimum chaque jour. Il y avait un escalier de secours derrière les fenêtres côté salon qui pourrait servir en cas d'évacuation urgente.
En attendant, sur le petit poste TV cathodique, ils suivirent les nombreux reportages sur ce qui était en train de se passer. Pas de tonalité au téléphone et John ne possédait pas d'ordinateur pour communiquer avec le reste du monde. Les rues n'étaient pas encore sûres, ça rodait pas mal et on entendait au loin les escarmouches entre zombies et unités militaires. Allez, dans un jour ou deux, ils sortiraient. Il avait fini par céder à l'insistance d'Erlina, ils retourneraient à l'hôpital pour chercher Reiiko, c'était la raison qui les retenait encore dans le coin. Dans un jour ou deux ...

Semaine 3 - Jour 1


Aujourd'hui, ils étaient retournés à l'hôpital, avaient repris le chemin inverse à travers le trou béant dans le mur. Les zomb' avaient déserté les alentours, des cadavres pour certains bouffés jonchaient les pelouses extérieures. Vite fait ils entrèrent, vite fait ils atteignirent la salle d'op'. Portes ouvertes, plus de trace de Reiiko. Ni vivante ni morte. Pas de nouvelles, bonne nouvelle ! Erlina semblait déçue et voulait aller explorer d'autres salles, d'autres lieux, d'autres quartiers. Sans discourir plus, ils se séparèrent ainsi.

John décida de rentrer chez lui. Un vide dans son appartement se faisait sentir. Il jeta un coup d'oeil dans la rue ... Pas de mouvement, mais ... des aboiements. Putain de clébard ! Soudain une ombre : une personne venait de se planquer derrière une carcasse de voiture et plusieurs zombies s'étaient arrêtés autour d'elle pour se farcir un chien encore chaud (hot dog party !). Erlina ? Etait-ce elle qui revenait ? Merde ! Pourquoi revenait-elle et, qui plus est, en rameutant tout le quartier ? John ferma les yeux et soupira. Fallait échafauder un plan et vite. Il ne sentait pas de les affronter, trop nombreux et lui trop faible.

Une diversion, une putain de diversion. Voilà ce qu'il lui fallait !
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Re: [FlashBack][Semaine 3 - Jour 1] Errance et désolation   
Mer 12 Nov - 14:53
[Bon et bien me voilà, je n’ai pas utilisé de dé dans ce rp, je ne sais pas si vous le souhaitez, si oui, la prochaine fois je déciderai de mes actions avec l’aide du destin ! Mais là, comme je me pointe juste pour m’introduire auprès de vous, je me contente de rester dans la description et de décider ce que mon personnage réussit ou pas !]

Qui d’autre que Rufus Burns pouvait faire diversion à ce moment là. C’est à se demander. Certains jugeraient certainement – et un peu trop vite à mon goût – que je n’étais pas l’homme de la situation pour quoique ce soit (et part certain, je ne visais pas absolument pas Tante Christie et ‘Man… Si je parlais de vous bande de salopes !) mais je comptais bien leur montrer que le Messie ne l’était pas pour rien. J’avais fait peur à ce putain de chien pour qu’il détale, ayant craint qu’il ne désire gouter à mes mollets bien fermes avec ses crocs acérés. Les chiens ne m’aimaient pas tellement, et je leur rendais bien la plupart du temps, n’empêche que j’éprouvais une certaine culpabilité en voyant mes disciples lui emboiter le pas pour essayer de le bouffer. Ca ne m’empêchait pas pour autant de me foutre de sa gueule :

- Haha, le bouffeur bouffé !

Il s’était fait chopper par un revenant à qui il manquait une bonne partie des jambes, ci bien qu’il avait réussit à le croquer au bide alors qu’il passait, lui arrachant un lambeau de peau au passage. Le clebs ne demanda pas son reste et détala au plus vite vers les rues. Il venait de mettre en branle une bonne partie des disciples de la mort réincarnée dont j’étais le Messie. D’un côté, mes propres moutons, mes animaux de compagnie à moi, étaient nourris par la force des choses par le suppôt du mal velu qui comptait certainement me grignoter comme un os à ronger après m’avoir égorgé avec sa gueule puissante. Alors aux chiottes les remords merde ! C’était lui ou moi ! Certes, certes, il était passé à plus de dix mètres de moi, mais j’avais senti dans son regard perfide toute la méchanceté qui l’habitait. Le sale corniaud !

Je suivais à bonne distance mon troupeau de zombis, lesquels déambulaient grossièrement dans la rue désertée de ce quartier. Il n’y avait pas un putain d’humain à l’horizon, pas un bruit de voiture, rien, à part les glapissements du chien meurtri et les grognements infâmes des morts vivants. L’un courrait pour sa vie, les autres pour de la chair fraiche. Je savais qu’ils n’étaient pas très rationnels comme gars, aussi gardais-je mes distances pour ne pas finir en casse croute, même si j’avais la conviction qu’ils ne me feraient pas de mal à moi, leur Messie, le Messie du dieu qui sent la mort. Et ben voilà, ils venaient de rattraper le chien qui s’était effondré, terrassé par la perte de sang abondante de la plaie béante de son ventre. Rah les goinfres, toujours à en vouloir plus que les autres. Ils se jetèrent tous sur le pauvre chien, qui n’était rien d’autre qu’un petit bout de viande pour autant de bouche à nourrir, s’en était vite fini de sa petite vie misérable. J’attrapais un espèce de caillou plutôt rond qui trainait là dans le caniveau, et je le balançais dans la tronche d’un de mes disciples, un peu trop égoïste à mon goût.

- Hey, apprends à partager avec tes petits copains ducon !

J’étais le roi du lancer, et alors que je visais la tête, il reçu le projectile en plein dans le dos, entre les omoplates. N’empêche qu’il remarqua que son Messie était là, car il se détourna du chien pour filer droit sur moi afin de me faire un câlin. Les autres étaient trop focalisés sur le morceau de viande rouge qu’ils ne firent pas vraiment attention au départ de leur copain. Mais celui-là, je ne le sentais pas. Il jouait trop pour sa personne, il fallait partager, donner, pour survivre. Je prenais donc soin de lui éclater la gueule proprement, l’idée étant de ne pas me salir les frusques avec le dernier des demeurés morts vivants. J’en avais fait du chemin sans me salir, il ne fallait pas commencer aujourd’hui. Ouais bon ok, en restant planqué chez soi, on ne risque pas de se tacher ou quoique ce soit… Enfin, si on ne mange pas de sauce tomate bien entendu. Maman, Rufus à mit son bavoir pour ne pas s’en mettre sur la chemise… T’façon, même si je ne l’avais pas mis, tu n’aurais rien pu me faire Maman ! Tu es aussi crevée que ce chien !! Enfin… Les provisions ayant finies par manquer, je m’étais résolu à sortir de mon trou à rat pour arpenter ce nouveau monde. A la télé, ils disaient des tas de conneries, et il fallait que je trouve un reporter de guerre pour lui livrer le vrai message du dieu de l’apocalypse zombi. A dire vrai, c’était plutôt le dieu lui-même qui délivrerait son message par mon entremise, mais la mission restait la même. Seulement, je n’avais pas croisé grand monde pour le moment à part ce clébard.

Mon parapluie s’écrasa avec un bruit mou sur le crane du zombi qui n’explosa pas comme une pastèque comme on pouvait le voir dans certains films. Au lieu de ça, les branches de mon arme de fortune craquèrent avec souffrance. Je n’allais pas réussir à le tuer avec cette imposture armée. Ni une ni deux, je poussais donc le puant pour le faire tomber, et je ponctuais mon intervention en sautant à pieds joints sur le crâne du trou du cul affamé. Je glissais alors sur la cervelle, et je m’étalais sur le dos dans la rue comme le dernier des crétins. Le Prophète marche parmi vous… prenez garde !
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Re: [FlashBack][Semaine 3 - Jour 1] Errance et désolation   
Sam 22 Nov - 2:29
[Comme les dés n'étaient pas en place à l'ouverture du sujet on en a pas parlé. J'ai donc répondu comme toi en décrivant la scène. Si vous voulez intégrer les dés moi ça ne me dérange pas Very Happy]

Planquée derrière une voiture, je vis un homme apparaître au milieu de la rue. Seul, il semblait ne pas se soucier des charognards qui infestaient ce lieu. Avançant à découvert comme si nul menace n'était présente en ces lieux, ces choses qui étaient apparues ne lui faisaient pas peur. J'avais beau ne pas hésiter à lever ma matraque et marcher rapidement dans les rues, mais même si j'avais beau être perdue, lorsque je rencontrais un groupe de ces choses j'évitais si possible de passer au travers.

Pas question de faire demi-tour ! Même si j'étais déboussolée il n'était pas question de rebrousser chemin, juste trouver une meilleure solution. Lui il semblait ne pas être gêné par la présence de ces êtres. Bien au contraire, il s'adressa à l'un d'entre eux et il lança un petit projectile afin d'attirer son attention. Pourquoi ?  Qu'est-ce que faisait cet homme ? Depuis l'apocalypse je n'avais pas pris le temps de m'arrêter, je n'avais sauvé personne, j'avais simplement poursuivi ma quête.

Hors là je ne pus m'empêcher de rester fixée sur cet inconnu. Il ne m'avait pas vu et n'avait donc pas fait ça dans une perspective de diversion, j'avais du mal à l'imaginer ainsi de toute manière, son regard n'était pas celui d'un gentil gars. Pourquoi alors ? Ne devait-on pas les fuir, ou bien les exterminer ? Peu importe. Il fallait en profiter. Alors que l'un des zombies s'approchait dangereusement de l'homme, je me glissa à l'extrémité de la voiture, prête à partir. Encore quelques secondes...

« L'arme » de l'homme ne lui fut d'aucune aide. C'est le moment ! Je me releva légèrement et sortit de ma cachette alors que l'inconnu sautait à pied joint sur le crâne de la chose qu'il avait interpellé. Désormais complètement à découvert, je me retrouvais face à un charognard. Ma matraque en main, je courus vers lui et empoigna ses lambeaux au niveau de son cou. Je continuais d'avancer tout en frappant de toutes mes forces son crâne. Il finit par tomber et je me jeta à nouveau sur lui pour m'assurer qu'il soit achevé.

Pendant ce temps l'inconnu était tombé au sol. Face à moi se trouvait le chien et un charognard qui était resté seul pour finir l'animal. Ses deux derniers compagnons s'avançant vers moi et l'homme. Je ne voulais pas reculer, si je fonçais, peut-être pourrais-je passer. Après tout l'un des infectés était occupé et un autre semblait me portait peu d'intérêt. Jusqu'à maintenant je n'avais aidé personne, j'étais devenue sourde et aveugle aux cris perçants dans la nuit et aux rues maculées de sang.

Au fond de moi je savais ce que j'allais faire... Je m'étais arrêtée, je l'avais observé. Si j'avais voulu fuir, je ne serais pas en train de reculer pas à pas. Maintenant il fallait agir vite ! Je me retourna et accouru auprès de lui. Je lui tendis ma main pour qu'il se relève et lui dit rapidement :

- Venez ! Il faut qu'on se mette à l’abri !

Ils étaient encore plus nombreux que nous deux et je ne me voyais pas me battre encore plus avec cette matraque. C'était toujours mieux que mes poings, ou un parapluie... je ne pus m'empêcher de jeter un œil à cette étrange arme. Mais la fatigue commençait à se faire sentir. Je n'imaginais même pas la tête que je devais afficher, et mes cernes qui devaient s'être creusées. Je releva mon regard pour voir un peu les bâtiment qui se proposait à nous. L'un d'eux pourrait être la parfaite planque, il fallait juste choisir celui sans ces charognards.

L'homme remis sur pied, les infectés n'étaient plus qu'à quelques mètres. Ils semblèrent plus envieux de dévorer notre chair, car ils se mirent à avancer un peu plus vite. Sans attendre je recula, gardant mon arme devant moi. Il fallait prendre une décision maintenant !

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Re: [FlashBack][Semaine 3 - Jour 1] Errance et désolation   
Mer 26 Nov - 11:16
Sur ces entrefaits, John débarque, sortant de son immeuble.

Er ! ... lina.

Ah non, ce n'était pas elle que j'avais cru entre-apercevoir dans la rue. Une autre femme se tenait debout ainsi qu'un vieil homme armé d'un ... parapluie.
Rapide évaluation de la situation : ils viennent d'avoir maille à partir avec des zomb', d'autres approchent.
Option 1 : Les saluer et rentrer seul chez moi. Un peu malpoli, risque qu'ils le prennent mal.
Option 2 : Les inviter à me suivre. Je les connais pas ceux là, pas envie d'avoir des invités de dernière minute à la maison.
Option 3 : Pas d'option 3 en tête sur le moment.
Du coup, à contre-coeur, je leur fais signe de me suivre à l'intérieur, à l'abri.

Par ici.

J'hésitais à en dire plus long, à détailler plus l'invitation. Mais après tout dans leur situation, soit ils décidaient de me suivre pour se mettre à l'abri sur invitation d'un total inconnu soit ils tentaient leur chance de leur côté à l'extérieur. John ne souhaitait pas influer plus que cela sur leur choix.
Tournant les talons, il s'enfonça dans le hall d'entrée de sa démarche boîtante, ce qui n'échappa pas aux deux autres. S'ils le suivaient, ils n'auraient qu'à claquer la porte de l'immeuble derrière eux.
On lui emboîta le pas.

John s'arrêta au 1er étage. J'avais laissé ouvertes les portes des quelques apparts qu'on avait visités avec Erlina, et même marquées d'une croix au gros feutre rouge. Ces quelques visites n'avaient rien apporté d'intéressant.
De retour à l'appart, laissant porte entrouverte à l'attention de mes visiteurs, je me rendis direct à mon fauteuil pour surveiller l'agitation dans la rue. Pas d'autre trace d'Erlina. Elle était partie ...
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Re: [FlashBack][Semaine 3 - Jour 1] Errance et désolation   
Dim 30 Nov - 11:49
Oh miracle de la probité bienveillante. Que vois-je ? Des humains par centaines de milliers au nombre de deux. D’abord une dinde, qui vient me conseiller de me mettre à l’abri. Elle déboulait de je ne sais où et elle escomptait que je la suive sans poser de questions ? Non mais sérieusement ? Maman m’a toujours dit de ne pas parler avec des étrangers ! Bon, elle venait de me tendre la main pour m’aider à me relever, suite à mon acrobatie parfaitement exécutée, ponctuée par une chute lourde sur le dos. Un clown unijambiste aurait certainement fait mieux que moi. Qu’importe, il n’était peut être pas temps de faire la fine bouche et j’empoignais la main vigoureuse qu’on me tendait. Ce n’était pas tous les jours que quelqu’un prenait soin de moi, ne serait-ce que de cette manière aussi simple. Habituellement, le gars ou la meuf qui serait passé près de moi m’aurait bourré le mou avec ses pieds, avant de me pisser dessus. Tout un roman. Alors qu’elle me hissait, je l’aidais quand même avec mes jambes, n’étant pas ingrat à ce point, bien que je n’aurai pas été contre la tirer vers moi pour lui faire un câlin baveux à celle là, je m’empressais de récupérer mon parapluie qui pourrait peut être m’être utile dans un futur proche.

« Merci l’amie. Vous tombez pile poil à l’heure. Un peu plus et je m’emportais, prêt à tuer tous mes disciples ! »

Alors que je m’épanchais en phrase de ce genre, les macchabés se désintéressèrent du chien qui n’était plus qu’os et lambeaux de chairs. Leur fin n’était pas rassasié et je voyais bien que nos ventre tendus et nos joues bouffies étaient une source d’envie chez mes moutons. Quelle bande de gourmand alors ! Le deuxième humain qui se pointa le fit d’une porte d’une résidence à étage. Il nous invita à venir.

« Cet homme semble vouloir qu’on le suive. Je propose que nous le jouions à pierre papier ciseaux qu’en pensez vous ? J’appuyais d’un clin d’oeil ma proposition avant d’ajouter. Non je plaisante, je crois qu’il vaut mieux se rendre dans cet immeuble avec ce type... même si je n’aime pas son crâne dégarni. Ca veut souvent dire qu'ils se sont mit à genoux ça. »

Sur cette boutade, j’entrainais la demoiselle dans mon sillage pour l’emmener vers des alentours plus surs, claquant la porte de la cage d’escalier pour que mes petits copains en lambeaux ne puissent nous suivre. C’était une soirée privée. Plusieurs portes étaient ouvertes dans les étages et rien de bien menaçant ne semblait se pointer. Aussi, montais-je les marches lentement, économisant mes forces. La nourriture n’était pas une ressource abondante depuis quelques temps. Finalement, nous arrivions dans l’appart du gars chauve qui s’était assis dans son fauteuil, un peu comme ci nous existions pas.

« Bonjour, merci de nous avoir ouvert votre porte ! Je connais des gens qui ne se seraient pas fait chier comme ça. »

Ouais, je n’aurai probablement pas ouvert ma porte, mais ça, ils n’avaient pas besoin de le savoir, ces deux là.
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Re: [FlashBack][Semaine 3 - Jour 1] Errance et désolation   
Ven 5 Déc - 11:26
« Bonjour, merci de nous avoir ouvert votre porte ! Je connais des gens qui ne se seraient pas fait chier comme ça. »

Ma porte. Ta porte. Sa porte. Je ne suis plus très sûr que la notion de propriété soit d'actualité. On prend ce dont on a besoin pour sa propre survie.

Il prit un temps pour jauger ses "invités". Le type affichait un sourire de débile jovial comme quelqu'un qui vient de s'offrir une belle promenade lors d'un bon dimanche ensoleillé. Il paraissait un peu trop heureux pour cette situation. S'il avait bu, il n'en avait pas l'haleine. Etait-il drogué, SDF ? En tout cas, il était à l'aise et s'installa lui aussi confortablement dans un fauteuil pour observer l'extérieur, excité comme un gamin.
La femme, elle, paraissait épuisée. Mais sous cette fragilité du moment, un caractère bien trempé se dénotait. C'était pas le genre mémère au foyer. Pas pour rien si elle avait pu survivre jusqu'à présent. Elle n'avait pas encore beaucoup parlé jusqu'à maintenant. Pensive. Elle avait l'esprit ailleurs. Ca, pour la survie, c'était un danger que de penser à ses proches.

Rufus lui fit une remarque sur le confort de l'appart. John n'y était retourné que pour l'aspect pratique que pour le confort. Quoique, il appréciait s'asseoir dans son fauteuil pour parcourir un bouquin ou regarder la télé.

L'eau et l'électricité fonctionnent encore. Faites comme chez vous. A la téloche, ya pas grand chose. C'est l'omerta. Toujours les mêmes maigres infos que grapillent les journaleux qui tournent en boucle. Ne cherchez pas le téléphone, je ne l'ai jamais fait installer !

John se redemanda encore un instant ce qu'il avait bien pu advenir d'Erlina, mais il l'oublie bien vite. Bien que difficilement, il se convainquit qu'il serait plus évident de survivre à plusieurs. Maintenant ils étaient trois.
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