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| 13/05/2025 — Donner un fusil à un schtroumpf |
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Maximilian Carlton Chef incontestée psychorigide Survival Coins : 109 Age : 34
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| Re: 13/05/2025 — Donner un fusil à un schtroumpf Ven 25 Déc - 13:35 Donner un fusil à un Schtroumpf 13 mai 2025 ; Reiiko A. Jäger & Finley Haggerty & Maximilian Carlton Je comprends assez vite que l'on est dans la merde. Enfermés avec un inconnu dans un bâtiment délabré entouré de zombies bizarres... On dirait un peu le pitch d'un film catastrophe. J'essaye plus ou moins de me calmer, mais j'entends dans mon dos Reii qui rend la totalité de son estomac alors que l'inconnu répond à mes questions hurlées un peu plus tôt... Je tourne la tête vers Reiiko, puis vers ce mec et je sens la panique m'envahir. Afin de me calmer, je commence à faire les 100 pas en maltraitant un peu plus ma tignasse. - Foutrement aucune idée. Ils m'ont coursé pendant 30 minutes et impossible de les semer. Comme s'ils étaient encore humains... mais pas totalement. - Tu veux… tu veux dire qu’ils ont… mutés ?! Il faut sortir avant qu’ils n’encerclent la bâtiment ! Si on court, on peut essayer de les distancer !- Possible. Ils sont au moins trois derrière cette porte, rouvrir serait du suicide.J'écoute leur échange, cherchant une solution à notre situation... Malheureusement, plus je réfléchissais et plus je me rendais à l'évidence : il allait falloir les tuer, se battre. J'étais aussi persuadé que nous ne pouvions espérer gagner si nous les affrontions tous en même temps. - ... Je fis un signe de la main en direction du mec a raison. Reii, tu tiens à peine sur tes jambes, en plus. L'odeur acre de son dégueulis emplissait la pièce, mais cela était le moindre de nos soucis. - Va falloir qu'on les tue. Un à un. De l'intérieur, on voyait leurs ombres bouger devant la porte et des secousses faisaient voler la poussière. La porte tenait bon, mais nous ne pouvions nous cacher indéfiniment. Puis, les bruits de choc cessèrent et seuls les grattements des ongles et les râles des zombies subsistèrent. Je me figeai net et j'échangeai un regard inquiet avec l'inconnu. Il s'approcha de la fenêtre sale la plus proche pour tenter de les repérer ; je serrai plus fort ma hache. Puis, tout alla très vite. La vitre explosa dans un fracas horrible alors qu'un bras surgissait et s'emparait de la chemise de ce putain de mec malchanceux. - METTEZ-VOUS A L'ABRI ! EN HAUT !Et pendant ce temps, il se débattait, sans grand succès. J'attrapai Reii sans ménagement et la portai jusque l'échelle. Une main sur son épaule, l'autre tenant son menton, je tentai de m'exprimer clairement et calmement. - Tu montes, et tu ne tournes surtout pas le dos aux ouvertures.Je la lâchais, reportant mon attention sur ce mec inconnu. J'hésitais un quart de seconde avant de parcourir la distance qui me séparait du lieu d'action. L'inconnu était sur le point de passer à travers de l'ouverture lorsque abattis ma hache sur le bras, avant de réitérer e direction du crane. [Dé de réussite = 3 Compétence C-à-C = 70 Résultat final = 3+7 = 10 ; Raté de justesse
Dé de réussite = 20 Compétence C-à-C = 70 Résultat final = 20+7 = 27 ; Réussite totale]Comme un naze, je ratais ce zombie à un cheveux près. Toujours accroché à Fin, cela eu au moins le mérite de lui faire plonger la tête au travers de l'ouverture. Un frisson me traversa lorsque j’aperçus son visage mais je n'hésitais pas à abattre ma hache de nouveau. Celle-ci se planta alors parfaitement dans son crane ; il s'afaissa, se plantant dans les débris de verre. Derrière lui, les deux autres néo-zombies restants nous regardaient avec intelligence. J'empoignais la chemise de mon camarade et le tirais en arrière. - Si on se débarrasse d'eux, tout est réglé !Je me campais sur mes jambes, bien décidé à leurs éclater le crane à eux aussi.
Dernière édition par Maximilian Carlton le Ven 25 Déc - 13:43, édité 3 fois |
| | | Verbum Vive
Survival Coins : 1306 Age : 44
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| Re: 13/05/2025 — Donner un fusil à un schtroumpf Ven 25 Déc - 13:35 Le membre ' Maximilian Carlton' a effectué l'action suivante : Lancer de dés#1 'Dé de Réussite' : 3-------------------------------- #2 'Dé de Réussite' : 20 |
| | | Reiiko A. Jäger Femme à tout faire & mascotte Survival Coins : 329 Age : 27
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| Re: 13/05/2025 — Donner un fusil à un schtroumpf Dim 27 Déc - 0:05 Je regarde les mâles discuter, un peu épuisée et surtout totalement détachée. Je ne savais pas quoi faire, et sur ce plan-là, Max avait le don de donner efficacement des ordres. En plus, je ne sais pratiquement rien faire, alors moi, j’aime plutôt bien l’idée qu’on me dise où me rouler en boule et attendre que les gros bras règlent le problème. Mais j’étais prête à faire ma part des choses, après avoir vidé le maigre contenu de mon estomac. La totale classe. A un moment, l’espèce d’acharnement qu’avaient les zombies s’est arrêté, et on s’est un peu tous regardés comme des cons. Le type, un grand brun, s’est approché d’une fenêtre, et là paf, comme dans un film de zombies, la fenêtre s’est volatilisée et un bras l’a saisi par le cou. C’était trop prévisible. D’ailleurs, je dois vous dire que je déteste cette sensation que j’ai en ce moment, comme si j’étais spectatrice de cette situation et non actrice. J’ai l’impression de regarder mon compagnon de voyage saisir mon corps comme une poupée désarticulée. Il me parle, mais à bourdonne, je comprends à peine son instruction, pourtant simple. Je crois que mon corps panique, il manque de tomber à genoux encore une fois. Qu’est-ce que je dois faire ? Heureusement pour notre ami, Maximilian il se pose moins de questions, ou alors il y répond vachement vite, parce qu’il se jette bien avant moi sur le bras pour essayer de le fracasser. Il s’y reprend à deux fois, et même que la tête du mort-vivant fait une apparition. Je tire une grimace bien à moi face à son regard. Je jurerais presque qu’il est… intelligent. Un blasphème m’échappe, on avait que ça pour nous, notre capacité à réfléchir. Et voilà qu’ils mutent. Je penche la tête, tout devient clair. Monter. Je cale mon tuyau de façon à ne pas le perdre et monte avec prudence. L’échelle mène à un débarras assez poussiéreux et encombré, je me retiens de toutes mes forces pour ne pas éternuer. Il y a des petites fenêtres en hauteur, mais on ne sait jamais… je les fixes comme si elles allaient se jeter sur moi… Sait-on jamais. Après les zombies, les fenêtres carnivores… Je crois que Max compte se battre, mais son pote là… il a rien, nada, aucune arme. Et moi j’ai mon tuyau, mais j’ai l’intime conviction que le jeune homme préfère me savoir armée… « Allez Reii, il est temps de montrer que tu peux être utile… » C’est à peine un murmure, mais il semble raisonner horriblement fort dans la pièce. Je lance un regard inquiet à la ronde… [FOUILLE -> TUBE MÉTALLIQUE] Y’a un truc qui brille là… DE L’OR… Non, soyons réaliste… DES DIAMANTS ! Oh la la, me voilà qui débloque à fond, qu’est-ce que je foutrais avec un putain de diamant à la con ? En plus, c’est un tube dégueulasse tout poli !! De rage, je m’apprête à le lancer loin de moi avant de me rendre compte qu’il pourrait servir. J’ai laissé mon couteau à notre abri, de toute façon je le manie avec un manque de style affligeant. Mais notre nouvel ami pourrait apprécier une arme autrement plus solide qu’une raquette. Pour le moment, je décide de miser notre survie non pas sur moi, qui suis déjà armée en plus, mais sur Max et ce type qui semble attirer les ennuis… Je me penche par le trou et siffle entre mes dents avant de lâcher le tube qui tombe avec un bruit bien perçant. Amusez-vous bien les garçons, moi je veuille à ce qu’aucun zombie ne tombe du ciel ! |
| | | Finley Haggerty
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| Re: 13/05/2025 — Donner un fusil à un schtroumpf Dim 27 Déc - 1:54 La fin ? Pas la fin ? Tu te pourrais presque t'habituer à ce genre de situations s'il ne s'agissait pasde ta VIE.
Tu tires le haut de ton corps vers l'intérieur de la pièce, l'une de tes mains posée à plat à droite de la fenêtre, l'autre agrippant la poigne du néo-zombie pour la déloger. Inutile de préciser que tu as lâché ta raquette, inefficace vue la situation – pour ne pas dire dans beaucoup de situations –, et que la force de ton assaillant est telle que ta tête se rapproche dangereusement du verre brisé encore encastré dans le bois.
Pour la seconde fois en l'espace de cinq minutes, l'homme vient à ta rescousse. Le premier coup de hache ne tue pas la chose mais la ralentit, ce qui te permet de gagner une quinzaine de centimètres vers l'arrière. Tu penses que le deuxième coup amènera ta libération mais, sous les mouvements erratiques du néo-zombie, la trajectoire de la hache est déviée. Par contre, le geste force ton attaquant à s'avancer et à passer le crâne au travers du trou.
Un frisson d'effroi te traverse malgré la situation quand tu constates que le « mutant » s'entaille à plusieurs endroits sur le visage, parfois profondément, mais ne bronche même pas. Du sang coule sur son visage avant d'atterrir sur ton pantalon beige. Tu relèves les yeux et la chose te fixe avant de fixer l'autre homme ; tu frissonnes tellement son regard est malsain.
Soudain, tu es forcé à fermer les yeux car la hache s'enfonce dans son crâne et des éclaboussures atterrissent sur ton visage. Tu clignes une fois des yeux alors que tu réalises que plus aucune pression ne te tire vers l'avant. Tu manques de basculer mais l'autre homme t'aider à conserver ton équilibre puis te tire par la chemise vers l'arrière. Tu ne réalises pas totalement ce qu'il vient de se passer mais, si ça avait été le cas, tu aurais pu lui rouler une grosse pelle tant ta gratitude à son égard est immense.
Vous n'avez cependant pas le temps de vous reposer sur vos lauriers : deux autres néo-zombies vous guettent, derrière le corps du premier. Il est clair qu'il ne vont pas attendre que vous vous offriez en pâture à eux. Tu acquiesces fermement de la tête à sa « suggestion », le tout accompagné d'un « oui » prononcé à la hâte. C'est là que tu réalises que tu n'as plus d'arme ; tu cherches ta raquette du regard et elle se trouve près de la fenêtre, là où l'un des néo-zombies commence déjà à tenter d'entrer. Tu jures dans ta barbe et-
Un sifflement te fait relever la tête. Cling. Tu l'abaisses instantanément. Un vieux tuyau. Toute personne saine d'esprit dans un monde normal aurait répondu « qu'est-ce que tu veux que je foute avec ton tuyau ? ». Toi, tu bénis la jeune femme dans ta tête et la remercies dans un cri, distrait car le néo-zombie a fini de tirer son « camarade » mort hors de son chemin. Il s'agit d'une femme au visage sale comme pas possible et couvert de blessures purulentes. C'est simplement immonde. Dans un mouvement leste, elle se hisse par la fenêtre et s'arrache quelques bouts de peau au passage.
Tu jettes un regard à l'inconnu et hoche la tête avant de t'avancer vers la femme et de lui décocher un coup dans le visage. Le tuyau n'est pas très pratique mais il bien plus résistant que la raquette, qui gît non loin de tes pieds. La tête de la néo-zombie claque sur le côté mais elle ne semble pas sentir la douleur car elle ne prend presque pas le temps de s'en remettre et s'extirpe à moitié du rebord de la fenêtre en suivant. L'autre s'impatiente derrière et complique la tache de celle qui semble rêver de te bouffer le cul, fort heureusement.
Tu décides de frapper. C'est maintenant ou jamais.
Dé de réussite 1 Corps-à-corps : 60 Résultat : 6 + 8 = 13 → Réussite de justesse
Dé de réussite 2 → Dé caduc
Tu enchaînes un deuxième coup dont le choc se répercute dans ta main. Résultat : tu arraches une bonne quantité de peau sur le côté et renverse la néo-zombie sur la côté, plaie béante vers le haut, offerte à toi. Tu assures à nouveau ta prise sur ton arme de fortune et vois du coin de l’œil que l'autre zombie en profite pour s'avancer, l'enfoiré. Tu ne perds donc pas de temps, tu lèvres ta barre, l'une de tes paumes appuyée contre l'extrémité pour donner plus d'assurance à ton geste.
Le bruit de quelque chose qui s'enfonce résonne dans l'air et tu appuies ta main droite pour pousser le tuyau plus profondément. D'un coup, la main qui agrippait les pans de ta veste à capuche retombe et tu pourrais presque crier victoire... quand le dernier néo-zombie agrippe ton bras. Tu sursautes et laisses échapper un cri rauque, avant de t'extirper de sa poigne par pure chance, la peur au ventre.
Dernière édition par Finley Haggerty le Dim 27 Déc - 2:25, édité 1 fois |
| | | Verbum Vive
Survival Coins : 1306 Age : 44
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| Re: 13/05/2025 — Donner un fusil à un schtroumpf Dim 27 Déc - 1:54 Le membre ' Finley Haggerty' a effectué l'action suivante : Lancer de dés#1 'Dé de Réussite' : 8-------------------------------- #2 'Dé de Réussite' : 5 |
| | | Maximilian Carlton Chef incontestée psychorigide Survival Coins : 109 Age : 34
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| Re: 13/05/2025 — Donner un fusil à un schtroumpf Dim 3 Jan - 12:40 Donner un fusil à un Schtroumpf 13 mai 2025 ; Reiiko A. Jäger & Finley Haggerty & Maximilian Carlton Dans mon dos, je suppose que Reii monte à l'échelle comme je le lui ai plus ou moins suggéré (disons), alors que les néo-zombies dégagent le corps de leur camarade. Je jette un regard effrayé à l'inconnu. Ces choses se conduisaient réellement de façon particulière. Les zombies, d'habitude, ça continue de pousser quitte à enfoncer encore plus le corps inerte de leur semblable sur les débris de verre, non...? Je resserre un peu plus ma prise sur mon instrument de mort, cherchant une ouverture. Du coin de l'oeil, je vois l'inconnu attrapé un tuyau en métal tendu par notre schtroumpf national alors que devant moi, le corps mort fini d'être déblayé. Le visage sale d'une femme émaciée apparait alors clairement sous les rayons du soleil. Ses cheveux volent au vent... Dans un autre monde, dans une autre situation, elle aurait surement été jolie. Ici, elle incarnait l'horreur absolue. D'un regard, le mec m'indiquait qu'il s'occupait d'elle. Je hochai la tête également. Il nous avait peut-être ramené tout cette merde mais au moins il ne manquait pas de courage, seul avec son tuyau... Conscient de la situation, je restai prêt à intervenir, surveillant le dernier néo-zombie trop pressé de prendre la place de sa copine. Les 3 zombies "normaux", les bons débiles, avaient cessé de gratter la porte et s'approchaient de la fenêtre. D'un geste, l'inconnu explosa la tête de la nana avant de hurler sous la poigne du dernier néo-zombie. Par chance et surtout par reflexe, il s'en libéra rapidement. Cependant, pour pouvoir choper l'inconnu, le néo-zombie avait été contraint de s'avancer dans l'ouverture, grimpant clairement sur sa camarade. En équilibre sur le dos de celle-ci, les bras tendus vers nous, son corps dépassait à l'intérieur de la grange. Je m'avançai, la hache au dessus de la tête. [Dé de réussite = 10 Compétence C-à-C = 70 Résultat final = 10+7 = 17 ; Réussite totale]Celle-ci trouva parfaitement sa place dans le crâne du néo-zombie, arrêtant la menace qui pesait sur nous. A présent, trois zombies "normaux", ce serait de la rigolade, non ? Je me laissais tomber par terre, exténué par tant de pression avant de rire un peu. Peut-être avais-je l'air fou, mais après tout cela collait à la situation. - C'est bon Reii, tu peux redescendre !Je me tournai ensuite vers l'inconnu. Peut-être était-il temps de jouer la comédie de la sociabilisation, chose tellement bizarre dans ce monde ici. - Moi, c'est MaxJ'essuyai la sueur qui coulait sur mon front d'un revers de manche puis me relevai. Je désignai la porte en bois d'un coup de tête. - Okay Reii, maintenant c'est à ton tour. Je me tournai vers Fin A la base, on était là pour l'entrainer.J'expliquai mes actions à la fois pour qu'il n'intervienne pas, qu'il la laisse se débrouiller mais aussi parce que j'espérais qu'il m'aiderait à veiller au grain, au cas où. - Je vais en faire entrer un seul.Je rouvrais la porte en bois, les trois zombies encore agglutinés près de la fenêtre. Un peu maladroitement, je sortis et en attirai un, repoussant les autres à grand renfort de coups de pied. Je fis entrer le cobaye et refermais la porte derrière moi. Je le contournai rapidement et donnai ma hache à Reiiko.
Dernière édition par Maximilian Carlton le Dim 3 Jan - 12:53, édité 1 fois |
| | | Verbum Vive
Survival Coins : 1306 Age : 44
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| Re: 13/05/2025 — Donner un fusil à un schtroumpf Dim 3 Jan - 12:40 Le membre ' Maximilian Carlton' a effectué l'action suivante : Lancer de dés'Dé de Réussite' : 10 |
| | | Reiiko A. Jäger Femme à tout faire & mascotte Survival Coins : 329 Age : 27
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| Re: 13/05/2025 — Donner un fusil à un schtroumpf Jeu 7 Jan - 14:55 J’observe les alentours avec une certaine crainte. Ironiquement, j’ai vu disparaître pas mal de bons gars, des gens solides qui savaient se battre. Et puis… y a moi. Je m’accroche à cette « vie » comme un cafard avec pour seules compétences « fuite », « chance » et « maladresse ». Sous mes airs d’incompétente, je devais avoir un gène Rambo aussi efficace que caché. Quand j’entends la voix de Maximilian m’appeler, je vole plus que je ne descends l’échelle, manquant de me casser la figure. Il se présente à l’inconnu, mais comme mon nom a été prononcé plusieurs fois, je garde le silence en essayant de pénétrer l’esprit de ce type à coup de regard perçant. Qui sait ? Je pourrais me découvrir un talent mental (à défaut d’un QI supérieur à 40) et lire dans ses pensées. J’ai l’air d’une gogole à loucher sur un pauvre type qui aimante tout autant que moi les trucs bizarres et dangereux. Max se sent obligé de préciser la raison de notre venue, et mais je hausse les yeux au ciel, croyant à un excès de politesse. Comment pouvais-je savoir qu’il intimait tacitement à l’inconnu de regarder ce qui allait suivre ? J’étais bien trop naïve pour le deviner. La remarque qui suit passe largement au-dessus de mon mètre 71. Mais quand je le vois enlever la barricade, mon sang ne fait qu’un tour. Euh… Max ? « Max… tu es en train de… SORTIR ?! » Un glapissement étrange sort de ma bouche, aussi sexy que mon regard de poulpe échoué. Quand il sort, je me jette en avant avec héroïsme, bille en tête. L’idée ? Le protéger, coûte que coûte et sans arme. Non, vraiment, je pensais aller l’aider ou mourir avec lui comme une grosse nulle, quand bien même ce taré faisait venir un zombie dans le cadre d’un combat de coq. A l’affiche ? Reiiko, qui sans le vouloir, peut vous tuer tellement elle est débile, VS un zombie quelconque. Ah, dieu merci, mon superbe ami s’est abstenu de ramener un zombie intellectuel. Histoire que le combat dure un peu j’imagine ! Je recule et manque de me vautrer en me prenant le pied dans une toile. « Euh… Max ? » Il se faufile derrière moi, le perfide, en me filant sa hache, ouh tu vas voir crétin, j’vais te la caler entre les deux yeux, tu pourras te venter d’être une licorne comme ça ! Mais je préfère jauger mon ennemi. Du spectacle ? En veux-tu, en voilà ! J’hésite un instant à opter pour l’option « charge héroïque », ça lui fera les pieds tiens, que je meure pendant son entraînement à la noix de coco… Mais finalement, je me dis que les bras tendus vers moi du marcheur auront tôt fait de me happer, avant même que je ne frappe avec sa hache toute moche, à ce faux-ami. Comme je me torture trop la cervelle, le machin manque de me saisir, je recule affolée, me prend cette fois bien les pieds dans la toile et me vautre par terre. Cette fois, Reii, faut y aller. Comme en gym, je lève mes jambes contre son ventre et pousse un coup fort. Contrairement à mes précieux entraînements du lycée, il ne fait pas l’avion au-dessus de moi, mais loin de moi. [Jet 1: fais commeuh l'avion -> 3 ] [Jet 2: dans ta face (de rat) -> 21 ] Contrairement à ce que j’avais voulu, mon pied d’envoie pas une mega secousse qui fait valdinguer l’animal, mais plutôt s’enfonce comme dans un pudding géant, et c’est tout à fait dégueulasse. Non, sérieux. Du coup, j’essaie de ne pas vomir, et entame un mouvement frénétique pour décoincer ma jambe. Je recule à quatre pattes, histoire de me redresser et balance ma hache à l’aveuglette, en fermant presque pas les yeux. Quand je daigne les rouvrir, le machin est par terre, la figure à moitié ouverte, signe de ma réussite. Je me relève difficilement, frotte mes genoux et m’avance d’un pas décidé vers Max. « Espèce de grand malade. » Et pour bien lui montrer que je le trouve stupide, je plante la hache proprement à trois centimètres de ses orteils, heureuse de ne pas lui avoir massacré la jambe. Je fais demi-tour et me recroqueville dans un coin libre et éloigné des deux compères. Pour la cent-millième fois, j’ai eu la peur de ma vie, sauf que cette fois, on l’avait fait exprès. Et si il m’avait mordue ?!
Dernière édition par Reiiko A. Jäger le Jeu 7 Jan - 15:01, édité 1 fois |
| | | Verbum Vive
Survival Coins : 1306 Age : 44
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| Re: 13/05/2025 — Donner un fusil à un schtroumpf Jeu 7 Jan - 14:55 Le membre ' Reiiko A. Jäger' a effectué l'action suivante : Lancer de dés#1 'Dé de Réussite' : 1-------------------------------- #2 'Dé de Réussite' : 19 |
| | | Finley Haggerty
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| Re: 13/05/2025 — Donner un fusil à un schtroumpf Dim 31 Jan - 16:20 Sans attendre, l'homme abaisse sa hache sur le néo-zombie restant qui est dans un état aussi sale et purulent que les deux autres. Le coup, bien dosé, atteint le monstre un peu trop humain sans anicroche. Dès que la vie le quitte, le soulagement t’envahit et tu restes là, immobile, à tenter de reprendre ton souffle et tes esprits. En fond, les zombies « normaux » cognent contre le mur extérieur comme s'ils ne le voyaient pas. Ils sont inoffensifs et tu choisis de ne pas t'en préoccuper pour l'instant. Tes pensées sont accaparées par ces choses ni humaines, ni zombies. C'est presque comme s'il y avait un deuxième cheminement possible au virus. A moins que ça ne soit autre chose. Tu n'en sais rien mais leur existence annonce bien des malheurs en plus. Tu espères naïvement au fond de toi qu'ils ne sont pas plus que ceux que tu as rencontrés aujourd'hui.
Tu reviens à toi lorsque l'homme, qui s'est laissé tomber à terre, laisse échapper un rire nerveux ou soulagé, tu n'arrives pas réellement à faire la différence. Tu comprends pourtant ce qu'il veut dire : vous l'avez échappé belle. Ces deux inconnus t'ont aidé sans savoir qui tu étais, ni pourquoi des gens d'apparence humaine te poursuivaient. Tu leur dois une fière chandelle.
Tu jettes un coup d’œil à la femme qui descend de son abri en glissant presque sur l'échelle. Elle a l'air de tenir le coup malgré la situation. Tu te tournes vers celui qui s'avère être « Max » quand ce dernier se présente. Tu hoches la tête sobrement à son intention. « Finley. » Tu hoches également la tête vers Reii quand celle-ci arrive vers vous. Ce à quoi elle répond par un regard intense, fixé sur toi, qui dure un peu trop longtemps pour ne pas faire naître un certain malaise en toi. Tu fronces les sourcils mais détournes la tête quand Max reprend la parole.
Tu hoches simplement la tête pour répondre à l'explication de l'homme. Le message est passé : tu n'interviendras pas à moins que ce soit nécessaire. Tu déloges donc ton sac à dos et attrapes rapidement ta bouteille d'eau – une bonne partie de tes affaires se sont éparpillées quand les néo-zombies ont commencé à te pourchasser. Tu bois une longue gorgée tandis que Reii n'a pas l'air sûre d'elle. Tu la comprends dans un sens mais tu sais aussi que c'est important de savoir se débrouiller dans ce monde. Tu as également appris sur le tas, certainement comme de nombreux survivants.
Tu replaces ta bouteille avec précaution tandis que le zombie est ramené à l'intérieur et que le « combat » commence. Tu assistes à la scène avec une pointe d'appréhension, vu comment la jeune femme semble ne pas maîtriser sa stratégie. Tu grimaces quand ses pieds s'enfoncent dans le ventre du monstre mais elle semble se reprendre vite. Elle s'écarte et donne un coup à l'aveuglette qui... atteint la cible. Le monstre tombe au sol dans un bruit sourd. Tout compte fait, malgré la part de chance, elle a su gérer sa barque avec plus de peur que de mal.
Tu te détends tandis qu'elle s'arrête pile devant Max mais la tension palpable dans l'air te fait détourner la tête. Comme si tu assistais presque à une scène privée. Tu saisis ton tuyau et décides de te charger d'un deuxième zombie. Tu pose ton sac dans un coin et reviens vers la porte. Tu remarques que Reii est allée s'asseoir dans un coin, clairement pas bien, mais, comme pour tes remerciements, cela devra attendre que vous soyez en relative sécurité. Tu t'adresses donc au jeune homme pour couper court à une éventuelle suite de discussion. « Tu te charges de la porte et moi du prochain ? » J'attends son assentiment pour me placer, mon tuyau bien tenu à deux mains. Une fois qu'il s'est exécuté, je lui adresse un hochement pour lui signifier que je suis prêt.
Sans grand étonnement, les deux autres zombies ont suivi et attendent, comme des âmes en peine, près de l'entrée. Le plus proche se retourne et me voit. Sans attendre, il s'avance en grognant et s'engouffre dans la pièce sans voir Max. « Par ici. Voilà, avance. » Je m'assure qu'il ne se retourne pas vers Max lorsque celui-ci refermera la porte. Je m'approche à pas sûrs et mesurés du monstre tout en soufflant plusieurs fois bruyamment pour rester concentré. Puis le coup part.
Dé de réussite 1 : tentative 1 Corps-à-corps : 60 Résultat : 6 + 8 = 14 → Réussite de justesse
Dé de réussite 2 : caduc
La tête se décroche légèrement du tronc mais reste accrochée. Tu grimaces sans t'en rendre compte et donne un deuxième coup, plus fort, alors qu'il est sur le point de se jeter sur toi. Tu recules dès que le coup est donné par instinct et regardes la tête rouler au sol instant alors que le corps s'effondre. « Sérieusement... » Tu échanges un regard avec Max avant de secouer la tête devant le ridicule de la situation. Tu n'attend pas plus longtemps pour aller enfoncer le tuyau dans le crâne dont la mâchoire bouge encore.
Dernière édition par Finley Haggerty le Dim 31 Jan - 16:36, édité 3 fois |
| | | Verbum Vive
Survival Coins : 1306 Age : 44
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| Re: 13/05/2025 — Donner un fusil à un schtroumpf Dim 31 Jan - 16:20 Le membre ' Finley Haggerty' a effectué l'action suivante : Lancer de dés'Dé de Réussite' : 8, 11 |
| | | Maximilian Carlton Chef incontestée psychorigide Survival Coins : 109 Age : 34
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| Re: 13/05/2025 — Donner un fusil à un schtroumpf Mer 3 Fév - 18:53 Donner un fusil à un Schtroumpf 13 mai 2025 ; Reiiko A. Jäger & Finley Haggerty & Maximilian Carlton Je suis bien conscient de mes gestes lorsque je tire la vieille porte de bois et que je laisse entrer l'une de ces choses ou lorsque je donne mon arme à Reiiko. Je sais qu'elle peut le faire. A vrai dire, la grande partie de son malheur réside dans cette conviction qu'elle n'y arrivera pas. A croire qu'elle est convaincue d'être une pauvre chose inutile, ce qui est bien loin de la réalité. Alors, je lui confie ma hache et je m'écarte, prêt à choper le mort à mains nues s'il le faut. Moi non plus je ne suis toujours pas rassuré lorsqu'une de ces choses se trouve dans les parages. La nuit, parfois, quand on peut entendre leurs grognements graves, cela m'empêche même de dormir. Mais, il faut bien se rendre à la réalité, ouvrir les yeux ; même si pour cela Reii doit se fâcher contre moi. Ca lui passera. Je la regarde faire, un peu maladroitement. Parfois, j'esquisse un léger mouvement, cherchant à anticiper la suite, à me jeter sur cette boule de sang putride, même, si cela est nécessaire. Je l'observe enfoncer sa chaussure dans cet abdomen purulent et je grimace. Bonne initiative, pas de chance. Finalement, elle s'en dégage avant de l'achever... un peu par hasard. Je souris un peu. Du Pou Reii tout craché... Je souris encore lorsqu'elle se plante devant moi, me fait passer son mécontentement en me rendant ma hache agressivement. Je ne réponds pas et la laisse s'isoler. Je l'observe quelques instants avant de me tourner vers Finley. - Tu te charges de la porte et moi du prochain ?- Ouais.J’acquiesce tout en me dirigeant vers la porte de bois. Je pose mes mains dessus, le consulte du regard puis laisse entrer l'une de ces choses avant de la refermer. Je reste quelques secondes à l'observer avant de juger qu'il n'avait pas besoin de moi. Confiant, je rouvre la porte et m'expose au soleil déclinant. Impatient, le retardataire se jette sur moi. [Lancé de dé : 9 Compétence corps-à-corps : 70 Résultat : 9 + 7 = 16 ; Réussite totale]Mon poignet craque lorsque je fais tourner ma hache avant de l'enfoncer proprement et rapidement. J’essuie mon arme ensanglantée par tous ces massacre sur la chemise salie de ma victime et jette un dernier regard inquisiteur aux alentours avant de regagner la fraicheur de la grange. Finley en a fini avec son propre monstre, je lui souris en passant, m'approchant de Reiko, toujours en boule. Je m'accroupis devant elle et essuie ma main sur mon jeans avant de la poser doucement sur son crâne baissé. - Tu sais, si je l'ai fait c'est parce que je savais que tu en étais capable.Je me tourne ensuite vers notre nouvelle rencontre. - Ca t'arrive souvent de faire la course avec eux comme ça ? Tu viens d'où ?Je laissais le temps à Reiiko de se remettre ; en attendant autant en profiter pour faire la conversation... Et gagner un allié. |
| | | Reiiko A. Jäger Femme à tout faire & mascotte Survival Coins : 329 Age : 27
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| Re: 13/05/2025 — Donner un fusil à un schtroumpf Lun 8 Fév - 15:28 Non mais regardez-le avec son petit air victorieux ! Regardez-le ! J’hésite à lui planter sa hache entre les dents, histoire qu’il puisse sourire à vie, mais j’ai une flemme monstre et le cœur qui bat à reculons. Du coup, je lui fais ma tronche de bulldog, celle où j’avance la mâchoire et qui me donne un air de phacochère. Je laisse le soin de finir les zombies aux deux babouins, qu’ils s’éclatent s’ils veulent, qu’ils se fassent bouffer même. J’ai la langue pâteuse, comme si j’avais pris la cuite de ma vie, et le souffle court. J’paie pas de mine, roulée en boule dans mon coin, les fringues tous poisseux de sang. Je fais comme si je ne regardais pas la scène, mais je ne peux pas m’empêcher de m’inquiéter. J’ai pas l’air comme ça, mais je ne suis pas tout à fait débile, j’ai compris ce que Max voulait faire, mais voilà, y a la façon de faire qui me gêne. Il aurait pu me prévenir, ou je sais pas moi. J’ai eu la peur de ma vie, et à cause d’un type à qui je fais une confiance aveugle. C’est dingue ça. Ils se débrouillent bien, le dénommé Finely s’acharne un peu sur la tronche de son zombie, mais c’est bien plus classe que mes roulades feat coup à l’aveugle, mais niveau efficacité, ça marche aussi. Sauf que Max, il a décidé de faire le fou, il sort carrément de la grange ! Je roule maladroitement pour me lever, mais mes genoux tremblent un peu trop fort, alors je me rassois, de toute façon j’ai dit que je boudais, alors pas question de courir le rejoindre. Il revient propret, la hache nettoyée, et je me détourne rageusement. Je l’entends venir, alors je me roule encore plus sur moi, il faut bien qu’il comprenne que je boude, non ? Il pose sa main sur ma tête, je déteste ça. Il se prend pour un grand-frère, sauf qu’un grand-frère s’éclate pas à provoquer un match de catch entre toi et un zombie. Si ? Non, parce que c’était pas dans mon contrat. « Tu sais, si je l'ai fait c'est parce que je savais que tu en étais capable. » Je ne décolère pas, mais comme il est gentil, je colle ma tête à sa main pour qu’il me gratouille un peu, c’est ma façon de dire « vas te faire voir mon grand, mais rend toi utile mh ? ». Il enchaîne en parlant avec bidule, alors quand il se redresse, je me décide à garder ma crise pour plus tard, je me lève en même temps, en m’appuyant fortement sur Max. Je secoue son T-shirt pour qu’il m’écoute, c’est pas très mature mais j’ai une question et ça urge : « Il va venir avec nous ? ». Ouais, parce qu’on a déjà assez de moi comme boulet, alors un autre ? Comme je sens venir les palabres, que ça me gonfle, et qu’il faut que je prépare la longue litanie que je vais servir à Henry pour qu’il gronde Max, je m’esquive et remonte dans l’espèce de grenier. Il y a des petites fenêtres aux quatre coins, alors tour à tour je grimpe tant bien que mal et je regarde si au loin on n’aperçoit pas une horde. Et le coin me paraît dégagé, comme si Fin avait littéralement aimanté tous les marcheurs du coin pour en faire de la pâté bien hachée... [Réussite totale d'observation]
Dernière édition par Reiiko A. Jäger le Lun 8 Fév - 15:30, édité 1 fois |
| | | Verbum Vive
Survival Coins : 1306 Age : 44
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| Re: 13/05/2025 — Donner un fusil à un schtroumpf Lun 8 Fév - 15:28 Le membre ' Reiiko A. Jäger' a effectué l'action suivante : Lancer de dés'Dé de Réussite' : 16 |
| | | Finley Haggerty
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| Re: 13/05/2025 — Donner un fusil à un schtroumpf Dim 14 Fév - 23:03 Max se charge du dernier zombie tandis que tu retires le tuyau du crâne du tien. Tu te retournes et vas récupérer ton sac alors que Max ferme définitivement la porte. Tu prends une nouvelle gorgée d'eau tout en prenant garde de ne pas en renverser puis hoches la tête à l'intention du jeune homme quand il te sourit en passant.
Tu en es à essuyer ta bouche d'un revers de main quand l'attention de l'homme se focalise à nouveau sur toi. Tu glousses à la première question tandis que tu refermes ta bouteille. Tu t'apprêtes d'ailleurs à répondre mais Reii, qui s'est relevée en même temps que Max, ne t'en laisse pas réellement l'occasion. Tu refermes la bouche en fronçant légèrement les sourcils. Tu te demandes pourquoi la jeune femme réagit ainsi. Elle a eu peur, tu le conçois, mais ça, couplé au regard qu'elle t'a lancé tout à l'heure, t'amène à penser qu'elle ne t'apprécie pas particulièrement alors même qu'elle ne te connaît pas. Tu ne sais pas trop quoi en penser.
Tu prends finalement la parole avant que Max n'en ait l'occasion. « J'ai pour habitude de pas m'incruster là où ma présence est pas souhaitée, à vrai dire... » Tu hausses un sourcil neutre à l'adresse de la jeune femme pour lui faire comprendre que, dans tous les cas, tu ne sais pas ce qui va se passer ensuite mais que tu refuses d'imposer ta présence à des gens qui n'en veulent pas. Pour leur bien mais surtout pour le tien. A ce moment-là, elle s'esquive et se dirige à nouveau vers l'échelle menant à l'étage. Comme si elle ne venait pas de te couper la parole pour poser sa question. Comme si elle s'en foutait de ta réponse – ce qui est sûrement le cas.
Ah. En plus de sembler avoir un souci avec toi, Reii semble manquer de savoir-vivre. Ce ne serait pas la première à l'avoir oublié depuis le début de l'apocalypse.
Tu considères ça un instant tout en fixant son dos avant de hocher la tête davantage pour toi-même qu'autre chose. Tu reportes finalement ton attention sur Max, comme si de rien n'était. « Et pour te répondre, je me serais bien passé de ce jogging matinal. » Tu glousses un peu nerveusement, la peur précédente toujours nichée en arrière-plan de ton esprit. « Ils me sont tombés dessus à quelques kilomètres d'ici – les néozombies, je veux dire. J'étais à San Leandro juste avant. » Tu te racles la gorge alors que les images te reviennent en mémoire. « J'étais avec quelqu'un mais ces... trucs nous ont séparés en se jetant sur nous... » Tu espères sincèrement que Ingvar a réussi à s'en sortir. |
| | | Maximilian Carlton Chef incontestée psychorigide Survival Coins : 109 Age : 34
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| Re: 13/05/2025 — Donner un fusil à un schtroumpf Lun 15 Fév - 20:08 Donner un fusil à un Schtroumpf 13 mai 2025 ; Reiiko A. Jäger & Finley Haggerty & Maximilian Carlton S'occuper d'une gamine, c'est compliqué. Pourtant, Reiiko devait être sur le point d'en sortir, de cette crise d'adolescence... Non ? Je n'y connais rien en adolescent. J'ai eu la chance, si on peut dire ça comme ça, de ne pas avoir à faire avec un individu de cette espèce... Et je ne peux m'empêcher, une fois de plus, de penser à Jean. J'aurais aimer connaître sa crise d'adolescence. Elles aurait surement été monumentale... Je souris à cette idée alors que Reii me tire par le tee-shirt et me pose une question simple. - Il va venir avec nous ? - J'ai pour habitude de pas m'incruster là où ma présence est pas souhaitée, à vrai dire...Je n'ai pas le temps de répondre que Finley ouvre déjà la bouche. Il faut avouer que Reii n'est pas des plus polies.. Mais je ne suis pas son père, après tout. Elle tourne le dos et remonte sur son perchoir, tel un chat vexé ayant décidé de le faire savoir. Je la suis du regard, un peu surpris. Finalement, je me retourne vers Finley en haussant les épaules d'un mouvement fluide et impuissant, la main dans les cheveux. C'est aussi un signe d'excuse, de la part de cette fille aux cheveux bleus que l'on ne peut contraindre à mieux se comporter ... Pourtant, Finley n'a pas l'air d'un mauvais bougre et une paire de bras en plus ne serait pas de refus... Heureusement, Finley ne se vexe pas pour "si peu". - Et pour te répondre, je me serais bien passé de ce jogging matinal. Ils me sont tombés dessus à quelques kilomètres d'ici... les néozombies, je veux dire. J'étais à San Leandro juste avant. J'étais avec quelqu'un mais ces... trucs nous ont séparés en se jetant sur nous...Je lui pose la main sur l'épaule, bien conscient que ce "quelqu'un" peut-être un compagnon passager d'infortune comme un être cher. Dans le doute, je préfère ne pas trop poser de question. Cela n'a de toutes manières guère d'importance : Maintenant Finley est seul et il doit continuer à survivre. Je dévie sur une question qui me retourne le cerveau. - C'est "Néozombies" comme tu les appelles, c'était vraiment bizarre comme s'ils étaient... Je fais un mouvement de main vague, n'arrivant pas à me contraindre à prononcer le mot "vivants" ou "fous". Finalement, je soupire. Bref. Je jette un regard vers l'endroit où se trouve Reiiko. De là où nous sommes, nous pouvons la voir accoudée à une fenêtre, scrutant les environs et se remettant surement de ses émotions. Bien sur qu'elle peut nous entendre discuter de là où elle se trouve, mais cela n'a pas d'importance. Désolé pour Reiiko. C'est à moi qu'elle en veut, pas à toi... J'esquisse un sourire, un peu gêné. Avant de revenir à la seule chose qui compte, à présent. Comme si la politesse avait un quelconque pouvoir, ici. Je lève la tête, m'adressant à la jeune fille. - Alors, la voie est libre ? On peut rentrer ?Puis, je me tourne vers Finley. - C'est quoi la suite de ton programme ?
Dernière édition par Maximilian Carlton le Mar 23 Fév - 17:32, édité 1 fois |
| | | Reiiko A. Jäger Femme à tout faire & mascotte Survival Coins : 329 Age : 27
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| Re: 13/05/2025 — Donner un fusil à un schtroumpf Mer 17 Fév - 13:01 D’en haut, la voix des deux adultes me parvient étouffée, je leur prête une oreille distraite parce que je suis nerveuse. Je me sens énervée contre ce type, on sait jamais il pourrait nous, poignarder dans le dos, ou alors je ne sais pas… Max devrait se méfier. Je donne un coup de pied dans un bout de bois et pousse un juron de douleur parce que ce machin était super dur ! En vérité, j’ai juste la trouille que Max et Henry décident de m’abandonner parce qu’ils ont trouvé mieux, ou qu’ils l’aiment plus… je me trouve stupide, alors je lève les yeux au ciel. Après tout, je suis plus un boulet qu’autre chose, je ne suis pas avec eux pour mon efficacité, j’en ai conscience. Mais je jalouse comme un enfant, et ça m’agace encore plus. Je sais que je devrais faire en sorte de bien me comporter, parce qu’une paire de bras en plus ne serait pas refus, mais pour l’instant, rien que d’y penser, ma mâchoire se serre et je fulmine. Comme à mon habitude, je remets à plus tard… On a toute la vie, non ? Du haut de mon perchoir, avec le bruit étouffé des voix des garçons, je pourrais presque me croire dans une campagne tranquille. Je ferme les yeux, je me visualise là, les cheveux d’un bleu éclatant, des habits propres et puis je m’élance, je me vois descendre l’échelle d’un bond et atterrir dans les bras de mon frère, je galope dehors, je crois deviner mes parents au loin, avec une mémé. Dans une cuisine ouverte, j’hume l’odeur de la nourriture en quantité incroyable et du soda sur la table. Et… « Alors, la voie est libre ? On peut rentrer ? » Je pousse un soupir, lance un dernier regard au dehors pour m’assurer qu’entre temps, aucun zombie n’est venu. Je renifle un coup et manque de m’étouffer avec ma salive. Je croasse un début de réponse mais comme Max a repris la parole, je devine qu’il n’a pas entendu mon gémissement étouffé. Je passe la tête par le trou de l’échelle, mon visage devient tout rouge. Bon, d’accord, je descends normalement… Avec prudence, je pose un pied après l’autre et saute au sol, ma cheville part à gauche et je manque de m’effondrer comme un château de carte au rabais. Histoire de clore le spectacle, j’effectue une révérence discrète en espérant que personne n’ai rien vu. Je gonfle mes poumons et annonce d’une voix que j’essaie de rendre normale : « On peut y aller chef ! » Toute fière de mon utilité de vigile, je me dandine jusqu’à la porte et commence à enlever la barricade, mais ça pèse une tonne se machin, et au moment de finir, je souffle déjà comme un phoque. Trop la classe ! Si je me souviens bien du chemin qu’on a emprunté, il nous a fallu marcher un certain temps, et je sens qu’on va devoir se taper un sprint au retour. J’hésite à pleurer devant Max, mais j’ai comme l’impression que ce n’est pas le moment de rajouter une couche. Du coup, je me tais et me résigne à faire du sport ! Avant de prendre la tangente avec les garçons, j’aperçois un truc qui brille. Attirée par son chatoiement, je tends la main pour saisir… UN PAQUET DE BONBONS ! J’exécute une danse de ma victoire avant de courir en cercle autour des deux et leur coller sous le nez ma trouvaille ! J’exulte, je bave de joie, je secoue la queue… je me comporte un peu comme un chiot et son nonos… MAIS… DES BONBOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOONS ! Heureusement que je me maîtrise pour ne pas hurler de joie, parce que là, je crois que Dieu existe et qu’il m’aime, que la vie me sourit, j’ai envie de me rouler par terre de joie, c’est trop cool la vie !
Dernière édition par Reiiko A. Jäger le Mer 17 Fév - 13:06, édité 1 fois |
| | | Verbum Vive
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| Re: 13/05/2025 — Donner un fusil à un schtroumpf Mer 17 Fév - 13:01 Le membre ' Reiiko A. Jäger' a effectué l'action suivante : Lancer de dés'Dé du Destin' : |
| | | Finley Haggerty
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| Re: 13/05/2025 — Donner un fusil à un schtroumpf Sam 20 Fév - 13:32 Tu apprécies le geste de réconfort que Max t'offre et hoches la tête pour le remercier. Il n'ajoute cependant rien, ne pose aucune question et tu lui en es reconnaissant. Tu n'as pas spécialement envie de t'étaler sur ça pour l'instant. Tu sais que tu vas revenir sur tes pas à un moment pour tenter de retrouver Ingvar mais, dans l'immédiat, ce n'est pas ta priorité : tu dois d'abord te reposer, t'hydrater un peu et te nourrir. Tu ne serais pas bon à grand-chose si tu retournais maintenant sur tes pas et des néozombies sont peut-être encore dans les parages... Autant dire que tu te ferais dévorer en un claquement de doigts. Puis, c'est triste à dire mais, si Ingvar avait dû mourir, ça aurait déjà eu lieu. S'il est encore en vie, il a dû trouver un endroit où se cacher. Cela te laisse une fourchette de temps plus grande pour partir à sa recherche. Tu hoches la tête à la constatation du jeune homme. Presque humains. Aucun de vous deux ne le dit mais l'idée flotte entre vous. Trop humains pour être des zombies ; trop zombies pour être des humains. Tu espères sincèrement qu'il n'y en a pas d'autres... Ce serait un nouveau coup dur pour l'humanité. Il change rapidement de sujet sans te laisser le temps de répondre mais ça ne te gêne pas : des frissons d'effroi parcourt ton échine rien que de reparler d'eux. Tu hausses les épaules quand il s'excuse pour le comportement de la jeune fille. « Elle a eu peur, je peux comprendre. Et je préfère quelqu'un comme elle à quelqu'un qui tente de me tabasser, pour être tout à fait honnête. » Tu forces un sourire sur tes lèvres et tes yeux vont trouver la jeune fille qui semble surveiller les environs. Malgré ses agissements, elle a de bons réflexes : c'est le plus important vu la situation dans laquelle vous vous trouvez depuis l'épidémie. Cependant, tu apprécies l'attention de Max. Tu apprécies la manière dont ils sont tous les deux liés, aussi. Ils semblent solidaires. Ils t'ont sauvé aux dépends de leurs vies, aussi. Tout jusqu'à présent tend à prouver qu'ils sont de bonnes personnes. Reii ne répond pas de suite à sa question et Max enchaîne avec une autre à mon égard. « A court terme, me reposer pour pouvoir aller à la recherche de mon ami. » Je passe une main dans mes cheveux plus très propres tout en réfléchissant un instant. « A long terme ? Rester en vie, ça sera déjà pas mal. » Tu te demandes si Max est en train de diriger la conversation pour finalement demander si tu veux te joindre à eux. Tu ne le connais pas, tu ne sais donc pas si c'est le cas. Pourtant, l'idée en elle-même, même si tu n'y as pas réfléchi, est tentante. Être dans un groupe veut dire plus de personnes à nourrir, certes, mais surtout plus de bras, plus de tours de garde, plus de sûreté et... moins de solitude. C'est étrange parce que tu as toujours été quelqu'un d'indépendant, de solitaire parfois, mais, maintenant plus que jamais, tu ressens un besoin d’interactions humaines immense. Tu l'as compris quand Ingvar s'est joint à toi. Tu as été méfiant au début, tu as été perturbé parce que tu avais passé pas mal de semaines seuls avant. Cependant, ça t'a ouvert les yeux. Cela t'a aidé à comprendre que seul, tu finirais par mourir de la main des zombies ou de celle de ta propre folie. A présent, tu ne veux et peux plus te retrouver seul. C'est sûrement pour cette raison que tu ajoutes, en te grattant la tempe, légèrement gêné : « Plus concrètement... Je cracherais pas sur un peu de compagnie. » Tu le devances au cas où, histoire d'être fixé rapidement. Et puis cela permettra aussi que la demande vienne de toi et non de Max ; cela aidera peut-être Reii à moins en vouloir à Max ou quelque chose du genre dans l'optique où ta venue lui déplaît réellement. La jeune femme choisit justement ce moment pour arriver près de vous et tu es presque surpris que ton attention ait été totalement accaparée par Max et votre conversation. Elle décrète qu'ils peuvent y aller et tu sens ton malaise s'agrandir alors qu'elle va déjà défaire joyeusement la barricade devant l'entrée. - HJ:
Reii, je n'ai pas pris en compte le passage du paquet de bonbons dans ce message RP vu que Finley attend plus ou moins la décision de Max, mais ! Je le ferai dans le prochain è.é]
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| | | Maximilian Carlton Chef incontestée psychorigide Survival Coins : 109 Age : 34
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| Re: 13/05/2025 — Donner un fusil à un schtroumpf Mar 23 Fév - 18:12 Donner un fusil à un Schtroumpf 13 mai 2025 ; Reiiko A. Jäger & Finley Haggerty & Maximilian Carlton Finley est compréhensif et j’apprécie. De nos jours, une bousculade se règle en quelques coups de feu alors il n’est vraiment pas facile de trouver quelqu’un de poser et… D’intelligent, si j’ose dire. Je lui adresse un sourire lors de sa réponse. Il est vrai que nous l’avons aidé à s’en sortir, mais beaucoup nous auraient surement récompenser d’un coup de raquette à l’arrière du crâne. Et pourtant, tant Reiiko que Henry continuent, parfois, à me dire que je suis « trop gentil », parce que je ne veux pas obéir à la loi du plus fort, à la loi du plus égoïste des salauds. Pour le moment, cela paye, mais je mesure ma chance. Alors, je dirige la conversation vers LE sujet. Les relations, dorénavant, sont vraiment particulières. Lorsque l’on rencontre quelqu’un, il n’est plus de coutume de l’ignorer, bien au contraire ; En revanche, chaque rencontre ressemblerait presque à la précédente. « Salut, moi c’est Max ! Ah t’es sympa ? Viens donc avec nous », comme une litanie amoureuse qui met mal à l’aise sur fond de doute : est-ce une bonne idée ? Est-ce que je ne devrais pas me taire ? Je souris devant ce parallèle, les souvenirs de mes tentatives de drague infructueuses me revenant en mémoire. Sauf que celles-ci ne risquaient pas de me couter la vie. - A court terme, me reposer pour pouvoir aller à la recherche de mon ami. A long terme ? Rester en vie, ça sera déjà pas mal.Je hoche la tête compréhensif. Pour le long terme, je suppose que l’on a tous plus ou moins les même objectifs de vie… Bonjour l’originalité ! Là-haut, on peut entendre Reii se déplacer, et finalement, je la vois descendre l’échelle après m’avoir affirmé que le champs était libre. Elle manque de se ramasser lorsque Finley lance une phrase, presque l’air de rien . - Plus concrètement... Je cracherais pas sur un peu de compagnie.Je souris dans ma barbe mal taillée. « Le » Sujet, nous y voilà ! Je me trouve vers Finley, souriant toujours. Je l’observe quelques secondes, avant de répondre, amusé. - Sois pas timide, J’accepte de sortir avec toi vendredi prochain, va!Un éclat de rire passe mes lèvres, voilà que je me fait rire tout seul, bah bien sur… C’est précisément ce moment là que choisit Reii pour débarquer comme un bulldozer en sautillant autour de nous comme si Finley et moi-même formions un totem. Je ne comprends pas tout et la suis du regard, clairement amusé avant de regarder Finley, l’air de dire « t’as compris ce qu’il se passe, toi ? » Finalement, j’aperçois le paquet de bonbons dans la main de la jeune fille alors que je l’attrape par le coup pour l’amener à moi. - Arrête de faire n’importe quoi, on rentre ! Je me tourne vers Finley, désignant Reii de la tête On t’invite ce soir, c’est bonbon à volonté ! un vrai repas de chef !Je commence alors à me diriger vers la sortie, comme s’il allait de soit que Finley allait nous suivre. Bien sur, ce n’était pas comme s’il avait beaucoup de meilleures options… |
| | | Reiiko A. Jäger Femme à tout faire & mascotte Survival Coins : 329 Age : 27
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| Re: 13/05/2025 — Donner un fusil à un schtroumpf Mer 2 Mar - 17:53 Après avoir dégoté la meilleure trouvaille de l’univers depuis que les épiceries de quartier ont fermé boutique et que des zombies traînent leurs pattes dans les rues, je m’approche des deux garçons pour leur hurler dans les tympans que la vie c’est cool avec Haribo. Haribo c’est BON la vie. J’entends la dernière phrase de Max. J’suis plutôt le genre de fille qui attirait l’attention avant (bon, ok, un peu encore maintenant), donc les phrases de lourde drague, je connais. Voir Max faire ça, ça me dévisse la mâchoire, quand il se marre, je comprends que c’était une blague, enfin j’espère très très très trèèèèèèèèèèèèèès fort.
Du coup, j’entame une danse de la joie, avec mes bonbecs ! Alors que je me lance dans le pas le plus complexe, un saut de biche réception j’me casse les chevilles, mon sauveur/partenaire/babysitter m’attrape par la peau du cou et me tire vers lui. Je pédale des pieds et des mains pour ne pas me casser la figure, j’évite de peu son pied et me stabilise dans une position d’une grâce incroyable. En plus, il me gronde. Je pince les lèvres en grondant.
« Ouais bah j’fais n’importe quoi mais j’viens de vous apprendre à rétamer un zombie et à nourrir la famille, la patrie et l’honneur. Nah. »
Je lance une mèche de mes cheveux bleus en arrière, façon princesse hautaine. Ils ne peuvent pas comprendre mon génie, je le sais. Je garde mes bonbons tout contre moi, en salivant d’avance. Comment ne pas avoir envie de les ouvrir maintenant et se bâfrer ? C’est la différence entre moi et Max. Lui, c’est un adulte, il se jette pas sur la nourriture. Alors que moi… j’ai juste envie de me rouler par terre pour avoir le droit d’en manger un… puis un autre… un autre encore… tous. J’ai envie de pleurer de bonheur, manger c’est toujours cool, encore plus quand c’est l’apocalypse et que trouver de la bouffe devient un véritable chemin de croix. Mais là… là… des bonbons. Je me sens REVIVRE !
Les garçons marchent devant, je joue les Rambo en m’imaginant surveillant leurs arrières, comme un héros. Bon, d’accord, j’ai juste envie de me faufiler entre eux pour écarter les deux garçons et attraper jalousement le bras de Max. Si le nouveau venu, Finley, est plus fort que moi, bah… ils ne voudront plus de moi, non ? Tant que j’ai les bonbons, je crois que je suis hors de danger. En fait, l’idée de bientôt manger du sucre me rend un peu plus hystérique que d’habitude, si cela est possible. J’ai envie de tacler un des garçons et de me barrer en courant. Mais comme Max et Henry me prennent déjà pour une gamine, il faut que je reste bien sage et que je me rende utile, en veillant aux arrières de Max pendant qu’il drague lourdement son nouveau pote. Je murmure tout bas « t’inquiète frangin, j’t’apprendrais l'art de la séduction». Et je ricane bêtement toute seule.
Aux abords du bungalow, je lance le sachet à Max et part farfouiller dans un bungalow que j’avais repéré les jours où je boude et que je quitte notre abri. Il y a des cadavres de bouteille un peu partout et je n’ai jamais osé rentrer. Mais là, le courage s’impose. Je crois que notre Team Fatale s’agrandit, nous les migrants de la mort, voguant sur des flots hasardeux. On est une fusion entre les Boat-People, Batman et un peu les Village People (pour ma dégaine). On est… les Bat-Peoples, yeah ! Erm…
La porte n’est pas fermée, matraque en avant, je me dirige dans le bungalow qui sent le renfermé, l’alcool et le clodo. Charmant. J’ai envie de vomir. Comme il ressemble au nôtre, je sais où trouver mes précieuses. Elles sont là, presque fraîches, d’une marque dégueu mais pas chère. Je souris. A vie, c’est beau, surtout avec de la 33 export. Il n’en reste qu’un pack mais ça ira ! Je les attrape rapidement, en essayant de ne pas en faire tomber et je galope vers mes amis.
« Eh ! Regardez ! Je ferme la porte d’un coup de pied, avec ça on a notre festin : les boissons ! »
Je souris comme une débile, comme si j’avais trouvé le vaccin contre les zonzon. C’est des bouteilles pratiques, pour ouvrir, il faut tourner. Je pose les autres bières à côté des bonbons et j’en décapsule une. Après une demi-bière, l’effet se fait ressentir. J’avais peut-être oublié que l’alcool et moi ça fait 36 (chandelles). Je commence à rire bêtement, mes fesses viennent de tomber dans une chaise. Ça tourne un peu. Je ne m’entends pas parler, mais je parle, ça c’est sûr. Je dis tout ce qui me vient à la tête. Ma famille, notre maison en banlieue, mon frère, Darry, Ben et puis encore mon frère qui est mort. Je leur dis combien je les aime, mais c’est un peu emmêlé et un peu haché par mes larmes. Je balbutie que j’aime bien Finley aussi, mais que les garçons vont me virer parce que je suis nulle. Je finis ma bière et j’en commence une autre en même temps. Je leur raconte comment j’ai rencontré un chanteur que j’aime bien et que je suis tombée dans un trou. Je raconte des trucs et je sais même pas si c’est vrai. Je crois que j’ai fini le pack et j’ai très envie de faire pipi. Mais ça ne se fait pas de faire pipi devant des gens alors pour tromper ma vessie je parle encore. Puis je titube un peu vers les toilettes. J’ai dû boire bière sur bière, je sais pas si les autres en ont eu, j’ai regardé la fond de ma bouteille tout le long de ma litanie. Je rigole encore un peu en tirant la chasse d’eau. Épuisée, je me couche en travers du couloir.
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| | | Finley Haggerty
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| Re: 13/05/2025 — Donner un fusil à un schtroumpf Sam 26 Mar - 22:38 Un rire t'échappe à la réplique de M-a-x et toute appréhension te quitte ; un sourire naît sur ton visage. Tu t'apprêtes d'ailleurs à répliquer sur le même ton que lui quand Reii refait son apparition en sautillant autour de vous. Tu hausses les sourcils, confus, lorsque M-a-x te jette un coup d’œil plein d'incompréhension. Cependant, vous comprenez rapidement le fin de mot de l'histoire et tu trouves la jeune fille touchante dans sa manière de célébrer sa trouvaille.
M-a-x finit par la tirer vers lui et tu souris à nouveau. Ces deux-là semblent entretenir un lien assez solide et sincère. Ça renforce ton idée que tu prends la bonne décision en les suivant. Ton instinct te fait rarement défaut, après tout. Tu acceptes donc avec un enthousiasme non feint et la réplique de Reii t'arrache un léger rire – c'en devient contagieux, tous ces rires et sourires.
Tu emboîtes donc le pas à M-a-x sans hésitation. Tu pourrais repartir de ton côté si tu le souhaitais, tu le sais, mais tu ne le veux pas. Non, tu ne les connais que depuis peu de temps mais tu envies leur camaraderie facile et chaleureuse. Tu aimes le fait que ce genre de relation persiste dans le monde dans lequel vous vivez. Tout espoir n'est pas perdu, ils en sont la preuve.
Sur le chemin, M-a-x et toi entamez une discussion assez rapidement. Les questions attendues sont posées, tout comme d'autres qui le sont peut-être moins mais tu réponds à chacun du mieux que tu peux. Bien entendu, tu ne dis pas tout – tu n'as jamais été un grand bavard quant à ta vie privée – mais tu lui expliques que tu as quasiment vécu toute ta vie à Oakland, que tu as fait des études d'Anthropologie avant de devenir ethnologue et de parcourir un partie du globe. Tu précises aussi que tu as déménagé, durant les dernières années, à Washington mais que ta sœur participant à un essai clinique en début d'année tu es revenu en urgence dans le coin car tu étais sans nouvelle. Tu continues en racontant que tu as rejoint Oakland vers la mi-avril. Tu révèles également que tu as rencontré Ingvar une dizaine de jours plus tôt et que tu t'inquiètes pour lui, pour sa vie. Vous parlez aussi d'autres choses, tu ne te gênes d'ailleurs pas pour lui poser des questions à ton tour.
Reii reste en retrait pendant que vous discutez. Tu lui jettes deux ou trois coups d’œil et remarques qu'à chaque fois, elle tient le paquet de bonbons contre elle et semble à l’affût de ce qui se passe autour de vous. A chaque fois, cela t'arrache un sourire. Lorsque vous arrivez au bungalow, la jeune femme s'empresse de jeter le paquet à M-a-x et s'éloigne sans aucune explication. Tu hausses les sourcils mais ça ne semble pas l'étonner. Tu le suis ensuite, fais la connaissance d'Henry et tu as l'occasion d'aller te coller sous la douche. Tu ne rechignes clairement pas. Tu ne t'es pas lavé depuis des semaines et tu dois sentir le fennec pour le nez des trois autres qui ont pu bénéficier d'eau depuis leur arrivée dans ce camp. Tu ressors propre comme un sou neuf et c'est presque le paradis – tes critères sont bien moins exigeants depuis l'épidémie. Tu refais tes bandages puis tu voles de quoi te changer dans une valise qui traîne dans un coin, entrouverte, et dans une armoire. La sensation des vêtements propres sur ta peau est presque aphrodisiaque, tiens.
Lorsque tu reviens vers le groupe, tu ne ressens pas de réelle gêne de ton côté, comme si tu les connaissais depuis pas mal de temps. Juste une sensation de nouveauté qui ne te déstabilise pas vraiment et c'est plaisant. Tu prends la bière qu'on te tend avec un remerciement et tu glousses doucement aux paroles de Reii, qui semble déjà ressentir les effets de l'alcool. Pour ta part, tu as pris des cachets contre la douleur plus tôt mais tu bois quand même. Clairement, ça ne te tuera pas – puis, mieux vaut ça que les zombies.
La soirée se déroule tranquillement ; aucun zombie ne se profile à l'horizon. Tu participes aux conversations dès que tu en as l'occasion, tu apprécies le moment, oubliant momentanément tout ce qui ne va pas dans vos vies. La jeune femme parle beaucoup et finit par avouer qu'elle a peur que ses deux autres comparses se débarrassent d'elle si tu te joins au groupe. Ça n'a aucun sens, ça n'est pas comparable. Elle ne réalise pas que chacun d'entre eux semble tenir un rôle précis dans ce groupe. Quelques heures t'ont suffi pour comprendre ça. Leur groupe n'aurait clairement plus cet équilibre s'il l'un d'entre eux venait à disparaître. Tu essaies donc de la rassurer comme tu peux mais tu ne sais pas si c'est efficace ; les paroles de ses deux comparses auront clairement plus d'impact.
Tu finis par devoir aller aux toilettes et t'éclipses après t'être excusé. Tu fais tes affaires et réalises que tu peux à présent te laver les mains. Ce serait mentir que de dire que tu n'apprécies pas grandement la chose après toutes ces semaines passées à étaler les microbes et la crasse sur toi. Sur le chemin du retour, ton regard se pose sur une étagère où trônent plusieurs livres. Tu en choisis un au hasard et tu ris tout seul quand tu lis le titre. Tu le feuillettes tout en retournant près des autres puis en te replaçant sur ta chaise. Tu bois une gorgée de bière avant de hausser les sourcils, confus. Tu relis une nouvelle fois le passage sous tes yeux mais décides que ton cerveau n'est pas apte à comprendre quoique ce soit ce soir.
Tu profite du trou dans la conversation pour prendre les autres à parti – oui, ce livre incompréhensible est ton adversaire dans ce face à face. « Sérieusement... La bière elle fait 30°C en vrai ou ce truc c'est de la branlette intellectuelle ? » Tu te redresses et commences à lire : « Il est évident que, même sans savoir qu'ils sont contradictoires, « être » ne peut signifier la même chose que « ne pas être » et si, à cela, nous ajoutions un sujet qui soit un, non pas qu’il puisse ne prédiquer qu’un seul individu – car il pourrait être un universel (comme l'homme prédique plusieurs individus) – mais bien qu’il ait une signification une et ne soit donc pas dans une situation d’homonymie, alors de ce fait apparaît que « l'homme est » et que « l'homme n'est pas » n'ont pas la même signification, mais, bien plus qu'une différence de significations, ces deux propositions sont contradictoires en vertu de la vérité supposée de la première proposition, c'est-à-dire l'affirmation, car dire vrai c'est dire uni ce qui est uni et séparé ce qui est séparé, en ce sens, dire faux c'est dire uni ce qui est séparé et dire séparé ce qui est uni ; donc il est évident que si « l'homme est » est une proposition vraie, « l'homme n'est pas » est nécessairement fausse car elle sépare ce qui est uni. »
Une fois le dernier mot de la citation prononcé, tu ne sourcilles pas, interdit, tant tu n'as pas compris où l'autre gonze voulait en venir... |
| | | Maximilian Carlton Chef incontestée psychorigide Survival Coins : 109 Age : 34
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| Re: 13/05/2025 — Donner un fusil à un schtroumpf Lun 4 Avr - 19:25 Donner un fusil à un Schtroumpf 13 mai 2025 ; Reiiko A. Jäger & Finley Haggerty & Maximilian Carlton - Ouais bah j’fais n’importe quoi mais j’viens de vous apprendre à rétamer un zombie et à nourrir la famille, la patrie et l’honneur. Nah. Le moins que l'on puisse dire c'est que Reiiko me surprendra surement encore souvent. Têtue et quelque peu lunatique la jeune fille venait de passer d'agressive à toute souriante en l'espace de quelques secondes à peine. Toutes les filles étaient-elles comme ça ? Combien de fois je m'étais retrouvé avec une nana me gueulant dessus sans même comprendre quels étaient mes tords... Une autre espèce, en somme, et de voir Reiiko comme cela ne faisait que renforcer mon idée quelque peu caricaturale et cliché. Finalement, nous quittons la grande sans grand regret, je pense, laissant quelques cadavres en décomposition derrière nous. Alors que je marche devant en entamant la conversation avec Finley, Reiiko court derrière nous. En me retournant, je la surprend plusieurs fois les bras en l'air dans de drôles de postures théâtrales, tel un agent secret. Un haussement de sourcil, sans commentaire, même si elle ne se fait pas prier pour commenter mes... techniques de drague ? Je la regarde de travers, clairement peu sûr de l qualité de ses propres approches. Elle draguait comment, elle ? En agitant des Haribo et en effectuant des danses vaudous ? Je ne prends pas la peine de lui répondre, elle est déjà repartie gambader, de toutes manières. Reiiko devant, Finley et moi abordons des questions bateaux. D'où venons nous ? Qui sommes nous, et tout le tralala habituel. Finley n'est pas du genre m'as-tu vu à se mettre en avant en déballant sa vie, mais il reste tout de même une personne agréable et affable. Il me raconte ses déménagements et l'histoire de sa soeur alors que je lui parle du cancer de ma mère et du peu de chance qu'elle ait survécu... Tout comme sa soeur. Je ne peux m'empêcher de sourire en coin parce que le monde est petit et qu'il n'y avait que très peu de possibilité de rencontrer un proche d'une autre patiente du même essai clinique que ma mère... Mais je change rapidement de sujet, ne souhaitant pas enfoncer le clou. Lorsqu'il me parle de ce "Ingvar", là aussi je joue au pessimiste en lui disant que Oakland, c'est vraiment la OGNON ! en ce moment. Comme s'il ne le savait pas. De file en aiguille, ils arrivent au bungalow ainsi qu'à la fin de leur sujet de conversation. Reii me balance son sachet de bonbon sans un avertissement ; je le rattrape gauchement, manquant de le flanquer par terre en la regardant gambader vers un bungalow voisin. J'échange à nouveau un regard incrédule avec Finley. Incroyable, cette nana. - On va te présenter Henry, il doit être dans le bungalow.Je ne savais pas trop quelle serait sa réaction, mais je comptais sur son flegme et sur la confiance qu'il semblait m'accorder. J'ouvre la porte du bungalow et le vois assit à la table occupé à nettoyer notre fusil à pompe. Je fais les présentations grossières puis Finley file à la douche. Henry en profite pour s'éclipser pour une mission ravitaillement, me donnant alors le monopole du commandement. Je m'installe tranquillement sur l'une des chaises de la salle à manger me basculant e arrière, les mains derrière la tête en profitant du silence environnant. Je peux entendre l'eau couler dans la salle de bain lorsque Reii défonce à moitié la porte... un pack de bière sous le bras. - Eh ! Regardez ! Avec ça on a notre festin : les boissons ! Je hausse un sourcil alors qu'elle pose bruyamment son "festin" sur la table, à coté des bonbons avant de l'ouvrir pour me moquer d'elle. - C'est de ton âge, ça ?D'un mouvement de tête, je désigne clairement l'alcool. Elle ne prend même pas la peine de me répondre et se décapsule une bière en se laissant tomber sur une chaise. Je souris et me sers à mon tour. On passe alors plusieurs minutes à se chamailler alors qu'elle descend sa bière plutôt vite, pour une gamine. Mon sourire s'élargit lorsque ses mouvements deviennent plus approximatifs et que sa langue se délit. Elle parle, elle raconte ; les mots coulent de sa bouche comme d'une fontaine cassée qui répand son liquide sur le bitume. Elle parle d'un certain Darry, de son frère, se met à pleurer et est à la fois exaspérante et adorable. Elle raconte certains évènements qu'elle avait déjà abordés et d'autres dont elle n'avait jamais parlé. Lorsque Finley nous rejoint en plein milieu de son monologue je lui tends une bière sans interrompre Reiiko. Je la console comme je peux en lui disant que, mais non elle n'est pas inutile et que même si Finley s'avère être le meilleur camarade du monde on ne la laissera pas tomber... Sauf si elle fait sa gamine. Bien sur, c'est une blague et je m'assure qu'elle le comprend bien. Finley aussi essaye de la rassurer et je me dis vraiment qu'il pourrait avoir sa place ici, parmi nous. Chacun enchaine les bières, vidant peu à peu le pack de 12 même pas entamé ramené par la jeune fille. En observant les bouteilles vident aligner devant nous, on peut compter les points. Reiiko 3 ; Finley 5 ; The King Of The Handsom Bats 4. Et je me retrouve alors avec 2 alcoolo à gérer, mais cela me fait marrer parce qu'il se pourrait bien que moi aussi je ressente les effets de l'alcool sur mon corps et mon esprit tout de même affaibli. Avant, j'aurais pu m'enfiler un litre de bière en ayant à peine quelques bulles dans le cerveau. Aujourd'hui, plus rien n'était pareil. Finley part aux toilettes, puis finalement Reiiko lorsque le jeune homme revient avec un livre en main. Je sais que je ne vais pas trop tarder à y aller non plus lorsque j'aperçois Reiiko s'étaler dans le couloir, les bras en l'air. Finley, lui, commence un monologue philosophique. Je l'écoute, le visage fermé, essayant de comprendre les palabres auxquelles je semble être... Totalement hermétique. Lorsqu'il finit sa lecture, je le regarde. - Tu sais, déjà à l'époque la philo était un terrain obscure pour moi, alors là...Ecoutez moi, on dirait un vieux papi parlant de sa jeunesse. - J'pense qu'on devrait demander son avis au schtroumpf. HEY REIIKO !Je hurle surement un peu fort, mais tant pis. Je me redresse, poussant ma chaise trop brutalement et marche un peu de travers jusqu'au couloir d'où dépasse une masse de cheveux bleus. Je me penche alors et lui attrape les poignets pour la tirer dans le salon. - Faut que t'y ailles plus molo sur la bouffe, poulette, parce que tu pèses ton poids !Bien sur, cela est encore une fois une blague. Elle ne devait déjà pas être bien grosse avant l'invasion des macchabées et cela ne s'est pas arrangé. Debout dans le salon, tirant Reiiko autour de la table comme une vieille serpillère je ne pense même pas à la témérité de notre situation. Advienne que pourra ! |
| | | Reiiko A. Jäger Femme à tout faire & mascotte Survival Coins : 329 Age : 27
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| Re: 13/05/2025 — Donner un fusil à un schtroumpf Jeu 14 Avr - 10:36 « C’est de ton âge ça ? »
Pour toute réponse à ce gros bébé de Maxours, je lui tire la langue et me vautre très élégamment dans une chaise. J’aurais peut-être dû l’écouter étant donné que l’instant d’après je suis couchée face contre le lino froid du bungalow et j’apprécie grandement le contact frais contre mon visage brûlant. Ça tourne un peu et je sens un haut-le-cœur me saisir. Je crois qu’en allant faire pipi (ça urgeait), j’ai croisé Henry, ou Finley, ou un zombie pacifique. Il m’enjambe comme si de rien était, c’est assez déplaisant, en guise de vengeance, j’attrape sa jambe pour le faire tomber mais je griffe de l’air. Un rugissement m’échappe, à moins que ce ne soit un rot. Bravo pour l’élégance, Reii, avec ça c’est vrai que tu vas marquer des points. J’écoute vaguement ma proie qui s’est échappée vomir un tas de mots, un tas de phrases entrecoupées de plein de signes de ponctuation.
The King Of The Handsom Bats se lève comme un gros balrog… balourd bourré afin de demander à un schtroumpf afin d’éclairer leurs esprits étriqués face à cette grande philosophie martienne… marxienne. Sauf que forcément, le Schtroumpf ne pouvait être que moi, la fille avec les cheveux bleus. Quel humour The King Of The Handsom Bats, avec un tel sens du rire, c’est sûr que Fin va tomber dans tes bras, que dis-je ? Nu dans ton lit ! L’image, qui s’impose dans mon esprit malgré moi, provoque une grosse nausée. Mi-titubant, mi-marchant, ce très cher The King Of The Handsom Bats s’approche de moi, je le sens pas ce coup-là, non… vraiment pas.
Il essaie de m’attraper les bras, sentant venir la bêtise j’entame mon mouvement ninja anti-viol anti-« je traîne ma pote par les bras quand je suis rond comme un ballon ». A deux doigts de crever un œil à The King Of The Handsom Bats, je décide de plutôt me laisser faire en geignant faiblement « j’ai envie de faire pipi… j’ai envie de faire pipi…. J’ai…. Envie… boarf ». Sa petite remarque me cingle. Je saute sur mes pieds en me positionne face aux garçons pour bien leur en mettre plein les yeux. Je pose mes mains sur mes hanches, le menton bien haut et je me cambre.
« Admire ça The King Of The Handsom Bats, t’en verra aucune de plus belle ! J’essaie de pointer mon doigt vers sa poitrine, au lieu de ça je touche son nez. J’suis trop bonne pour vous ! »
J’agite ma tête comme une reine pour bien leur signifier qu’ils ne pourront jamais trouver mieux que moi, et que ma présence parmi ces gueux est déjà un immense honneur que je leur fais. Non mais. J’attrape au vol le livre et lance à Fin : « File moi ça, le bleu… ahah, le bleu… », j’me trouve vachement drôle, mais pas le temps d’se gausser, les bébés ont besoin de sa magnificence moi. C’est simple comme bonjour, leur truc, j’dois leur montrer le chemin, ces pauvres brebis égarées. Je me dirige vers le couloir qui mène aux chambres, et me poste devant la première pièce : celle où The King Of The Handsom Bats a dézingué un vilain pas beau.
« Alors, les enfants. En ce moment je suis, bah ouais, chuis là ! Je rentre dans la pièce et hausse le ton : et là je suis plus, parce que je suis plus lààààààà ! »
Je ressors de la pièce super fière de moi et m’affale sur la chaise à côté de The King Of The Handsom Bats. Enfin, ça c’était le projet parce que je la loupe carrément et tombe sur le cul, ayant auparavant heurté la jambe de The King Of The Handsom Bats, manquant de peu de me vautrer sur lui. Clouée au sol par des vertiges, je ferme les yeux, à moitié endormie. Je crois que je bave un peu, tiens. « C’est de ton âge ça ? »
Pour toute réponse à ce gros bébé de Maxours, je lui tire la langue et me vautre très élégamment dans une chaise. J’aurais peut-être dû l’écouter étant donné que l’instant d’après je suis couchée face contre le lino froid du bungalow et j’apprécie grandement le contact frais contre mon visage brûlant. Ça tourne un peu et je sens un haut-le-cœur me saisir. Je crois qu’en allant faire pipi (ça urgeait), j’ai croisé Henry, ou Finley, ou un zombie pacifique. Il m’enjambe comme si de rien était, c’est assez déplaisant, en guise de vengeance, j’attrape sa jambe pour le faire tomber mais je griffe de l’air. Un rugissement m’échappe, à moins que ce ne soit un rot. Bravo pour l’élégance, Reii, avec ça c’est vrai que tu vas marquer des points. J’écoute vaguement ma proie qui s’est échappée vomir un tas de mots, un tas de phrases entrecoupées de plein de signes de ponctuation.
The King Of The Handsom Bats se lève comme un gros balrog… balourd bourré afin de demander à un schtroumpf afin d’éclairer leurs esprits étriqués face à cette grande philosophie martienne… marxienne. Sauf que forcément, le Schtroumpf ne pouvait être que moi, la fille avec les cheveux bleus. Quel humour The King Of The Handsom Bats, avec un tel sens du rire, c’est sûr que Fin va tomber dans tes bras, que dis-je ? Nu dans ton lit ! L’image, qui s’impose dans mon esprit malgré moi, provoque une grosse nausée. Mi-titubant, mi-marchant, ce très cher The King Of The Handsom Bats s’approche de moi, je le sens pas ce coup-là, non… vraiment pas.
Il essaie de m’attraper les bras, sentant venir la bêtise j’entame mon mouvement ninja anti-viol anti-« je traîne ma pote par les bras quand je suis rond comme un ballon ». A deux doigts de crever un œil à The King Of The Handsom Bats, je décide de plutôt me laisser faire en geignant faiblement « j’ai envie de faire pipi… j’ai envie de faire pipi…. J’ai…. Envie… boarf ». Sa petite remarque me cingle. Je saute sur mes pieds en me positionne face aux garçons pour bien leur en mettre plein les yeux. Je pose mes mains sur mes hanches, le menton bien haut et je me cambre.
« Admire ça The King Of The Handsom Bats, t’en verra aucune de plus belle ! J’essaie de pointer mon doigt vers sa poitrine, au lieu de ça je touche son nez. J’suis trop bonne pour vous ! »
J’agite ma tête comme une reine pour bien leur signifier qu’ils ne pourront jamais trouver mieux que moi, et que ma présence parmi ces gueux est déjà un immense honneur que je leur fais. Non mais. J’attrape au vol le livre et lance à Fin : « File moi ça, le bleu… ahah, le bleu… », j’me trouve vachement drôle, mais pas le temps d’se gausser, les bébés ont besoin de sa magnificence moi. C’est simple comme bonjour, leur truc, j’dois leur montrer le chemin, ces pauvres brebis égarées. Je me dirige vers le couloir qui mène aux chambres, et me poste devant la première pièce : celle où The King Of The Handsom Bats a dézingué un vilain pas beau.
« Alors, les enfants. En ce moment je suis, bah ouais, chuis là ! Je rentre dans la pièce et hausse le ton : et là je suis plus, parce que je suis plus lààààààà ! »
Je ressors de la pièce super fière de moi et m’affale sur la chaise à côté de The King Of The Handsom Bats. Enfin, ça c’était le projet parce que je la loupe carrément et tombe sur le cul, ayant auparavant heurté la jambe de The King Of The Handsom Bats, manquant de peu de me vautrer sur lui. Clouée au sol par des vertiges, je ferme les yeux, à moitié endormie. Je crois que je bave un peu, tiens.
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| | | Finley Haggerty
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| Re: 13/05/2025 — Donner un fusil à un schtroumpf Lun 18 Avr - 1:18 M-a-x est aussi paumé que toi, semble-t-il. Il demande à Reii (de son doux prénom Reiiko, comme tu l'as appris dans la soirée) ce qu'elle en pense et c'est à ce moment-là que tu constates qu'elle est étalée au sol en train de... tu ne sais pas. En réalité, tu es passé à côté d'elle tout à l'heure, sans t'en rendre compte. Tu étais absorbé par le livre et seul ton inconscient a eu la présence d'esprit de te faire lever la jambe un peu plus pour éviter le truc bleu qui était par terre, quel qu'il soit.
L'autre homme va donc la chercher et la tire sur le sol jusqu'aux chaises, t'arrachant un rire au passage. Étrangement, elle ne réagit qu'à la remarque sur son poids. Tu ne sais pas trop ce qu'elle cherche à faire par la suite mais tu suis la scène, amusé, en sirotant ta bière – tu ne sais plus à combien tu en es mais ça commence à te monter à la tête, à vrai dire.
Reii t'arrache le livre des mains et tu manques de lâcher ta bière sous la surprise. Tu te réinstalles correctement sur ta chaise et tu écoutes la suite de ses paroles, intrigué par ce qu'elle pourrait avoir compris à tout ce charabia. Sauf que, dans un premier temps, elle s'éloigne et va se poster devant l'une des pièces, dans le couloir. Tu fronces les sourcils perdus. Elle passe à son explication et... tu es toujours aussi perdu. Tu ne commentes pas alors qu'elle revient (tenter) de s'asseoir et finit par terre, comme il y a à peine une minute.
« Je suis pas certain que ça soit aussi simple que ça, Reii... » Tu regardes à nouveau le couloir, pensif, mais, non. Tu ne saisis toujours pas, si c'est vraiment ça. Tu la regardes à nouveau et tu vois un filet de bave couler au coin de ses lèvres. Tu glousses en te redressant sur ton siège. Tu continues ensuite, plus pour M-a-x qu'autre chose, par la force des choses. « Elle est toujours montée sur un ressort comme ça ? » Tu ris doucement à nouveau et prends une nouvelle gorgée.
Dernière édition par Finley Haggerty le Mer 1 Juin - 19:42, édité 1 fois |
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| Re: 13/05/2025 — Donner un fusil à un schtroumpf
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