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| [MAI 2025] — Pas de repos pour les vivants... |
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Maximilian Carlton Chef incontestée psychorigide Survival Coins : 109 Age : 34
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| [MAI 2025] — Pas de repos pour les vivants... Jeu 10 Sep - 12:26 Pas de repos pour les vivants... 9 mai 2025 — Les Bat People …Et pour les morts non plus. Le mois qui venait de passer avait été dur. Après Eden, Henry nous avait abandonné alors que je venais tout juste de ramener Reiiko, cette gamine un peu perdue mais attachante. Le nombre amenait la sécurité et pourtant les gens passaient leur temps à partir. Dehors, tout le monde s’excitait, c’était le chaos. Les gens étaient nerveux, agressifs, suspicieux et ceux qui se relevaient étaient… Affamés. Oakland était recouverte d’une nappe de brouillard appelée angoisse qui empêchait les gens de réagir normalement. C’est précisément ce qui nous avait poussé à partir.
Henry était revenu, sans un mot, sans vraiment d’explication. Je n’avais pas cherché à savoir, essayant de trancher : étais-je content de son retour ou non ? Sa révélation m’avait ébranlé, Reiiko n’était pas au courant. C’était un bon gars, taciturne mais sympa en somme… Oui mais voilà, il était possiblement un tueur, malgré ses négations. Je l’aimais bien, mais je restais sur mes gardes. On ne savait jamais après tout… Sortir d’Oakland avait été une vraie misère. Les routes étaient barrées, les barricades de ces foutus militaires bloquaient tout. Obligés de se déplacer à pieds, nous avions avancé doucement, dormant dans des endroits fermés, parfois à peine assez grands pour nous permettre de nous allongés tout les trois. Passer les montagnes pour arriver au Canyon n’avait pas été rigolo non plus. Marcher sur cette route entourée d’arbres, sans vue, nous avait mis les nerfs à vif, sursautant à chaque bruit, ne dormant que d’un oeil. On ne savait pas où aller, on ne faisait qu’avancer. Et, au détour de la route, on avait vu cet écriteau « Oak Pal Camp ». Ce n’était surement ni sécurisé ni assez en retrait et pourtant… Pourtant on y avait été. Si la zone était relativement déserte en morts-vivants peut-être qu’on pourrait se choper un bungalow, dormir dans des lits, voire prendre une douche pour que ce camping ait une réserve d’eau… On avait tenté notre chance.
On remontait l’allée principale, un chemin en terre à peine plus large que les autres, recherchant désespérément ces fameux « chalets caustiques » qui faisaient la renommé du camp. Je pointais du doigt ce qui semblait en être un, au bout d’un chemin de terre.
« On essaye là ? » |
| | | Henry Miller
Survival Coins : 84 Age : 51
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| Re: [MAI 2025] — Pas de repos pour les vivants... Jeu 10 Sep - 23:58 Quand il avait quitté le groupe, il s'était promis qu'il n'assisterait plus à la mort d'un autre sans rien faire. Et surtout pas à celle de ses proches. Il s'était mit en tête de les retrouver, mais il voulait pas emmener des gens avec lui. Il voulait retrouver sa famille lui même. Il mit énormément de temps à traverser la ville, surtout devant éviter les hordes de morts, et celles des vivants. Car malgré que jusque là, il était tombé sur de gens plutôt sympa, il n'accordait sa confiance à personne. C'était pas un mort qui l'avait emmener jusqu'à sa cellule ou il avait commencé à pourrir. c'était les vivants. Les vivants sont imprévisibles. Surtout les fous. Il le savait, car avec le temps, il était lui même devenu fou. Il arriva devant sa maison, dans North Oakland, qui était en piteux état. On aurait dit qu'elle avait essuyé un bombardement. Il poussa la porte, espérant trouver sa famille, son chien, ses affaires. Mais rien. Sa famille avait disparue, chien y comprit, et sa maison pillée. Nourriture, médicaments, tout était parti. Quelqu'un avait écrit sur le mur de son salon "PUTE ÉGOÏSTE" et des traces de sang montaient a l'étage. Mais aucune trace de corps, si ce n'est un, d'un homme latino, dont la moitié du visage avait été explosée par une arme contondante. Un marteau de chantier, ou un truc du genre. Henry cachait un fusil de chasse, celui que son père lui avait offert pour ses 16 ans: disparu aussi. Il ne restait plus rien dans sa maison, à part des meubles poussiéreux. En fouillant sa maison, il alla vers la chambre de sa fille. Elle avait grandit, le temps qu'il était enfermé. Elle était devenue une grande fille. Il restait des photos d'elle, et de ses amis accrochés au mur au dessus de son bureau. il y avait aussi une photo d'eux. Lui, sa fille et sa femme. Il était resté enfermé longtemps. Leurs visages était la seul chose qui l’empêchait de devenir vraiment barge. Derrière une des photos, elle avait écrit quelque chose. C'était sur la photo de ses 6 ans, ou elle souffle ses bougies avec un chapeau de Minnie Mouse. "Papa, Maman a préparé les bagages. On va partir bientôt. Elle veut qu'on aille a la campagne. Elle dit que là-bas, on sera en sécurité. Je sais pas si tu lira ses mots. Si oui, tu saura ou nous trouver. Je sais pas si je veux que tu vienne nous chercher ou pas. Mais je veux que tu sois en sécurité. T'es un gros con. Mais t'es mon père. LAURA" Si elle était quelque part, c'était chez son grand-père. Il vivait près du Canyon. C'était à la campagne, et c'était sécurisé. Ça collait. Il attrapa la photo et la mis dans la poche de son patalon, et reprit la route. Ça lui avait prit du temps de retrouver Maximilian. Mais c'était la dernière personne un tant soit peu normale qu'il connaissait. « On essaye là ? »Il leva les yeux sur ce que Max pointait du doigt. Un espèce de chalet, qui ressemblait a la description de ce qu'ils attendaient. Toujours mieux que rien. |
| | | Reiiko A. Jäger Femme à tout faire & mascotte Survival Coins : 329 Age : 27
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| Re: [MAI 2025] — Pas de repos pour les vivants... Dim 13 Sep - 23:02 J’avais cessé de compter les jours depuis qu’il était parti. Doux euphémisme, cruelle hypocrisie. Mais j’avais du mal à ne serait-ce que formuler en pensée le mot « mort », alors de là à le dire à haute voix… Le temps m’échappait, avant on me qualifiait d’hyperactive, on me disait incapable de rester assise plus d’une heure sans bouger, pourtant, si Maximilian ne donnait pas l’ordre de bouger, je restais prostrée là. Au bout d’un certain temps de route, un certain Henry avait rejoint le petit groupe. Je l’avais remarqué parce qu’il avait un caractère différent. Mais j’étais bien trop amorphe pour dire quoique ce soit. Sans le qualifié d’égoïste, il semblait avoir abandonné Maximilian dans le passé, mais le courant passait entre nous trois. Ces deux-là se connaissaient, je me contentais de fuir tout dialogue. Quelques mots abandonnés au gré du vent semblaient rassurer les adultes, je me contentais de jouer le jeu. Aussi incroyable que cela me paraisse, je trouvais la vie monotone et ennuyante. Toujours les mêmes plans, toujours les mêmes jours à fuir. Sauf qu’on ne fuyait pas les mauvaises notes ou les factures, on fuyait des morts revenus à la vie. Me souvenir était difficile, associé à de mauvais moments, mais cela me permettait de ne pas perdre pied, de savoir pourquoi je courrais. Et d’aussi loin que je pouvais me souvenir, nous avions toujours fuit. Avec Darryl, avec le grand type qui faisait un peu peur et ses amis, puis seule, puis avec Keiran. Je préférais la fuite à la baston, je n’ai jamais été très douée. Coller une droite n’avait jamais été mon truc, d’ailleurs, je ne l’avais jamais fait. Ni avant, ni depuis le début de ce… de cette joyeuse année. D’un commun accord –il me semble- nous nous sommes dirigés vers l’extérieur de la ville. Quand on m’avait demandé j’avais sorti un pauvre « ici ça craint », sans me demander si ça craignait aussi hors de la ville. Les barricades tombaient toutes, et de moins en moins le son des pétarades des militaires nous réveillait en pleine nuit. J’étais contente de quitter cette ville maudite, sans jamais me dire que l’horreur se déversait là dehors. Que d’autres filles allaient perdre tout ce qui comptait. Je n’y pensais pas, pas un instant. Dans un ultime sursaut, mon instinct de survie s’est réactivé sur cette route perdue en pleine forêt. Le jour peinait à éclairer nos pas, et le bois était totalement sombre. Je me suis glissée en courant entre les deux hommes, histoire de ne pas rester seule derrière. Je doutais du fait que Maximilien pouvait m’abandonner à mon triste sort en cas d’attaque, en revanche, Henry n’était pas un tendre. Tout naturellement, le groupe s’est dirigé vers le camp de vacance, qui par chance était désert. Ou presque. Les rares zombies que l’on croisait, on les évitait. Quand il a pris la parole, Henry m’a précédée en répondant rapidement, j’ai fixé Maximilian avec mes yeux grands ouverts et j’ai murmuré « je te suis ». Comme je l’avais toujours fait depuis qu’il m’a trouvée. De toute façon, je ne me sentais pas de passer une nuit de plus sans personne. Le petit chalet manquait cruellement de lits en plus, mais le confort me semblait digne du Ritz ! En plus, il y avait des toilettes et du PQ. Dans les films de zombies, personne n'en parle, mais croyez moi, c'est la denrée qui manque le plus. Un sourire m'a mangé le visage et je me suis jetée dans le canapé, grognant de plaisir. Puis, je me suis rappelé que mon frère n'irait pas engager une bataille de coussins. Ce genre de montagnes russes émotionnelles, ça tue. |
| | | Maximilian Carlton Chef incontestée psychorigide Survival Coins : 109 Age : 34
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| Re: [MAI 2025] — Pas de repos pour les vivants... Lun 14 Sep - 11:46 Pas de repos pour les vivants... 9 mai 2025 — Les Bat People Vraiment, se coltiner les deux là n'était pas mince affaire. J'avais souvent l'impression d'être le ciment de ce petit groupe, les deux attendant presque que je décide, ou tout du moins que j'émette une hypothèse. Je ne doutais pas un instant du fait qu'en cas de désaccord chacun le ferait savoir. Henry n'était pas un homme du genre à suivre aveuglément et Reiiko, bien que perdue, avait son fichu caractère. Depuis que je l'avais ramenée elle semblait comme... éteinte. Dire qu'elle m'avait presque fait peur avec son hystérie lors de notre rencontre... Je ne savais pas ce qu'il se passait dans leur tête, tout ce que je pouvais faire c'était tenter de nous souder et de nous faire avancer.
Chacun acquiesça à ma proposition, Henry passa devant et je fermai la marche lorsque nous poussâmes la porte d'entrée. Reiiko courra se vautrer dans le canapé, me faisant froncer les sourcils. Cette gamine devait absolument être dressée, elle ne pouvait pas se précipiter dans une pièce comme cela sans même vérifier la présence de zombies, voire pire : de vivants agressifs. D'un signe de tête, j'indiquais à Henry de jeter un oeil sur la droite alors que moi j'allais inspecter les pièces de gauche. Je poussais une première porte donnant sur les toilettes, puis j'arrivais dans une première chambre. D'un regard circulaire je balayais la pièce. FOUILLE EFFECTUEE : 1 bouteille d'eau trouvée (1 unité de nourriture) Rapidement, je repérais la bouteille d'eau posée sur la table de chevet. Je vérifiais qu'elle n'était pas ouverte et retournais dans la pièce principale. A priori, l'endroit était clean, il ne manquait plus que le verdict de Henry. Je posais la bouteille d'eau sur le petit bar séparant la kitchenette du salon : il était fort probable que l'on commence par manger un morceau. En tous cas moi je crevais la dalle.
"Reii la prochaine fois, vérifies au moins que l'endroit est sur avant de te jeter dans un canapé comme ça..."
Parfois, sa naïveté me fatiguait... et je ne pouvais m'empêché de voir le visage de Jean se supperposer au sien. Ma petite soeur était bien plus jeune qu'elle, mais je ressentais ce même besoin, cette même envie : qu'il ne lui arrive rien.
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| | | Henry Miller
Survival Coins : 84 Age : 51
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| Re: [MAI 2025] — Pas de repos pour les vivants... Lun 14 Sep - 12:39 Ils entrèrent dans le bungalow, Henry en premier, Reiiko en deuxième et Max en dernier. Lorsqu'on entrait, on voyait en premier un canapé et une table basse, avec a gauche un mini bar et une sorte de petite cuisine. A droite, il y avait une porte qui menait vers une salle de bain puis une chambre. Reiiko se jeta sur le canapé, se qui fit sourire Henry. Sa fille aurait fait la même chose. Max récupéra une bouteille qu'il posa sur le mini bar. Ils pourraient manger un instant, ça ne leurs feraient pas de mal. Max lui fit signe d'aller voir à droite, vérifier si il y avait quelque chose. Il trouva un placard, avec rien d'intéressant dans la première porte à côté de la cuisine. Il poussa l'autre porte, et trouva un générateur, avec des affaires personnelles. Elles étaient extrêmement poussiéreuses, ce qui indiquait que la personne qui habitait là avant n'était pas revenu depuis des semaines. Peut être même un mois, pour ce qu'il en savait. Il trouva un magazine porno, une boite avec des chaussures usés, une radio, des DvD et une pile de CD dont la plupart étaient vide ou en mauvais état. Le seul qui avait l'air à peu près bien, était un CD de David Bowie. C'est une trouvaille. Pensa-t-il. "Reii la prochaine fois, vérifies au moins que l'endroit est sur avant de te jeter dans un canapé comme ça..."Il se releva, et revint vers les deux autres. On a un générateur là. A part ça, l'endroit est sûr. Rien à signaler. Enfin, si. J'ai trouvé ça, au cas ou on s'emmerde. Il posa le CD sur le mini bar, puis fit signe à Max de s'approcher pour lui dire à voix basse: Il y a qu'une seule chambre, je pense qu'on devrait laisser le lit à la petite, et nous on peut faire des tours de gardes. Genre 2 heures chacun, enfin, je sais pas. C'est toi qui vois. |
| | | Reiiko A. Jäger Femme à tout faire & mascotte Survival Coins : 329 Age : 27
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| Re: [MAI 2025] — Pas de repos pour les vivants... Jeu 17 Sep - 20:44 Je fronce le nez, agressée par l’odeur de propre. Inhabituel pour nous tous, qui n’avons pas entre-aperçu la couleur d’un bain depuis belle lurette. Mêlée à cette douce fragrance, je sentais le renfermé de la housse du canapé. Les deux hommes font une ronde autour du bâtiment, trouvant une bouteille et aucun zombie. Je détestais le ton autoritaire de Maximilien, ce genre d’avertissement « pour ton bien » mais qui usait les nerfs. Je me retiens de lui sauter à la gorge en hurlant et me contente d’un regard noir. Je profite de l’absence de son acolyte pour gronder à Maximilian : « Qu’est-ce que t’as Max, t’es mon nouveau responsable légal ? » Je me lève, et me plante devant le jeune homme. La situation est un peu étrange, j’essaie d’être menaçante alors qu’il me toise d’une tête et que j’ai les cheveux bleus… « Tu devrais faire gaffe, je feule à voix basse, inaudible hors de nous deux, le dernier en date est mort. Mort, Maximilian. » Je ne voulais pas le blesser, mais sa gentillesse fraternelle faisait fondre un plomb dans ma tête. Il ne pouvait tout simplement pas s’octroyer un rôle qui ne lui appartenait pas. Qu’il le fasse consciemment ou non. Je me sentais coupable de lui en vouloir de me prévenir pour mon bien, de me défouler sur lui, je ressentais un poids qui m’étouffait depuis que j’avais perdu la seule personne qui pouvait me protéger. Je me sentais désemparée, je persistais à rester en vie, mais pour retrouver qui ? Un tourbillon secouait chaque parcelle de mon cerveau, épuisant mon esprit. Je baisse la tête, me mord les lèvres. Henry arrive sur ses entre-faits un CD à la main. Je lance un regard désolé à Max’, les yeux embués de larmes. « Désolée Maximilian, je suis un peu à cran. » Un peu était un faible mot... Histoire de donner une excuse à mon agressivité, mon estomac gargouille bruyamment. Je le fixe, perplexe. Les deux hommes sont en pleine discussion, je n’aime pas leurs messes-basses. D’un mouvement, je me glisse entre eux et lace. « J’ai faim ! Et si on mangeait, histoire d’oublier tout ça ? Hein ? » Je sers aux deux hommes mon plus beau sourire, pour les convaincre de l’importance vitale de ma thèse. |
| | | Maximilian Carlton Chef incontestée psychorigide Survival Coins : 109 Age : 34
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| Re: [MAI 2025] — Pas de repos pour les vivants... Lun 21 Sep - 18:59 Pas de repos pour les vivants... 9 mai 2025 — Les Bat People "Reii la prochaine fois, vérifies au moins que l'endroit est sur avant de te jeter dans un canapé comme ça..."Je sentais son regard noir parcourir mon visage. Parfois cette fille était flippante. Un peu lunatique, du genre à s'exciter pour rien. « Qu’est-ce que t’as Max, t’es mon nouveau responsable légal ? Tu devrais faire gaffe, le dernier en date est mort. Mort, Maximilian. » Je vous l'avais dit, elle est flippante. Je la regarde, croisant son regard tueur. Henry fouille les autre pièces, n'entend surement pas notre échange. J'avoue qu'elle m'agace. "Agis pas comme une môme alors."Moi non plus je suis pas sympa, mais comme elle vient de me le rappeler : Je ne suis pas de sa famille, je n'ai pas à la supporter. Merde à la fin. Je hausse les épaules et me détourne de cette mauvaise humeur. Henry reparait, pour simple trouvaille un CD. Je loupe le regard de Reii et ses yeux embués, sa petite voix désolée parvient à peine à mes oreilles. « Désolée Maximilian, je suis un peu à cran. » En parrallèle, Henry nous fait un debrief. Au mot "générateur", je ne peux m'empêcher de sourire. La vie est belle, finalement, non ? Henry enchaine à voix basse : « Il y a qu'une seule chambre, je pense qu'on devrait laisser le lit à la petite, et nous on peut faire des tours de gardes. Genre 2 heures chacun, enfin, je sais pas. C'est toi qui vois. » Je n'ai pas le temps de répondre que Reii se lève pour nous rejoindre en ralant à propos de nos messes basses. J'qdresse un léger signe de tête marquant mon approbation. Clairement, il est temps aue Reiiko puisse se reposer. « J’ai faim ! Et si on mangeait, histoire d’oublier tout ça ? Hein ?. » "Ouais, allons-y !"Je lui souris, souhaitant lui montrer que je ne lui en voulais pas. De toutes façons, j'avais bien trop faim pour être rancunier. Je m'approchais des placards, cherchant une grande casserole. Tombant sur l'objet de mes désirs, je le remplissais d'eau tout en m'adressant au schtroumph: "Reii, tu sors les deux paquets de pâtes de mon sac, steuplait ?" Je posai la casserole sur la gazinière. "A partir de là, je te laisse faire Henry, je suis une vraie merde en cuisine."Je haussais les épaules, un air désolé peint sur mon visage. Vraiment, s'il avait vu mon omelette dans laquelle j'avais mis des pommes de terre crues il y avait de ça à peine un an, il aurait accepté sans même se poser de questions. "Je vais aller voir si le générateur marche, histoire qu'on puisse avoir de la lumière, de l'eau chaude ce genre de choses..."Je m'éloignais du duo, leurs laissant le soin de nous nourrir et me dirigeais vers la salle où se trouvait le générateur en baillant. Moi aussi j'étais fatigué, merde ! Je poussais la porte, observant la pièce obscure à la recherche du générateur: (FOUILLE) (Je vais utiliser 2 unités de bouffe à moi, Reii une. Henry, t'en as quasi pas, et vu aue j'ai trouvö la bouteille d'eau, ça le fera. Henry, c'est toi qui a le meilleur niveau en Cuisine, donc on aura plus de chance de regagner beaucoup en faim si tu t'en occupes !) |
| | | Les Zombies
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| Re: [MAI 2025] — Pas de repos pour les vivants... Mar 22 Sep - 11:31 Résultat de fouille : Coucou c'est moi! Un être décharné gisait sur le sol, amorphe. Il n'avait pas mangé depuis très longtemps et son corps semblait ne plus répondre. Un repas succulent était entrè, briévement sans s'attarder et sans remarquer cette pauvre créature. Mais elle, elle l'avait vu, elle l'avait senti. Elle s'était redressée, tant bien que mal et avait commencé à arpenter la pièce. Jusqu'au moment où des bruits de pas l'avait attiré contre la porte. Quand celle-ci s'ouvrit, la pauvre bête se jeta toutes dents dehors sur le malheureux. |
| | | Maximilian Carlton Chef incontestée psychorigide Survival Coins : 109 Age : 34
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| Re: [MAI 2025] — Pas de repos pour les vivants... Mar 22 Sep - 11:39 Pas de repos pour les vivants... 9 mai 2025 — Les Bat People Sous le coup de la surprise, je poussais un cris aigue, un cri de fillette appeurée découvrant une araignée. Mais mois j'avais le droit car la chose que je venais de découvrir était tout sauf une araignée. Affamé, ce putain de zombie se jeta sur moi, tenant d'enfoncer ses dents jaunes dans mon bras. Je sentais ses doigts froids et humides maintenir leur prise autour de ce bout de viande qui devait représenter un vrai festin pour lui. Paniqué, je plaquai ma main valide contre son crâne dégarni, n'ayant absolument pas le temps d'attraper ma hache qui ne me quittait jamais. D'une torsion du buste, je mettai cette sale chose entre moir et le mur, j'utilisai mes dernières forces pour le propulser contre le mur, pour essayer de m'en sortir. (Jet de dé : Max va-t-il réussir à tuer le zombie en lui éclatant la tête contre le mur ?)
Dernière édition par Maximilian Carlton le Mar 22 Sep - 11:52, édité 2 fois |
| | | Verbum Vive
Survival Coins : 1306 Age : 44
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| Re: [MAI 2025] — Pas de repos pour les vivants... Mar 22 Sep - 11:39 Le membre ' Maximilian Carlton' a effectué l'action suivante : Lancer de dés'Dé de Réussite' : 5 |
| | | Maximilian Carlton Chef incontestée psychorigide Survival Coins : 109 Age : 34
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| Re: [MAI 2025] — Pas de repos pour les vivants... Mar 22 Sep - 11:47 Pas de repos pour les vivants... 9 mai 2025 — Les Bat People
Compétence Corps-à-Corps : 70 ; Bonus de +7 Dés de la réussite : 5 Total : 7+5=12 ; Réussite de justesse. A chaque fois que sa tête heurtait le mur froid en crépis, j'espèrais le sentir molir, sentir ses doigts autour de mon bras se desserrer pour me permettre de me dégager. Mais ces choses ne ressentaient pas la douleur, elles ne lachaient pas prise parce que vous étiez en train de lui éclater la tête contre un mur... Toutes les lois de l'univers êtaient chamboulées en un sens, comment l'humain était-il censé se défendre contre une abomination pareille... ? Quand enfin je sentis son crane s'enfoncer sous mes doigts et son corps se détendre, une bouffée de soulagement m'emvahit. Je lui avais éclaté sa petite cervelle. J'étais en vie. Il ne m'avait pas mordu. Soulagé, je me laissais glisser le long du mur à côté de mon nouvel ami. Sous le coup de l'adrénaline, mon entourage était passé inaperçu. Quelles avaient été les réactions de Reii et Henry ? Où étaient-ils ? Je n'en savais rien. Partant d'un rire jaune, je risquai un trait d'humour.
"Je vais passer le premier à la douche, si ça vous dérange pas..." |
| | | Henry Miller
Survival Coins : 84 Age : 51
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| Re: [MAI 2025] — Pas de repos pour les vivants... Jeu 24 Sep - 18:18 Reiiko s'interposa entre les deux adultes. J’ai faim ! Et si on mangeait, histoire d’oublier tout ça ? Hein ?Max sembla oublier la proposition d'Henry, et se prépara pour faire à manger. Henry s'adossa à la porte, et regarda autour de lui. Elle était très importante pour lui. Henry ne posait pas de question sur le passé de ses deux alliés, tout simplement car il n'avait pas envie de devoir raconter son passé à son tour. Mais ces deux là, ils avaient vécu des trucs pas beaux. Et ça se voyait à l'attachement qu'ils se portaient. Max jouait le rôle de grand frère, et elle celui de la gamine capricieuse qui a besoin d'un grand frère. Ils avaient du perdre tout, et essayent tant bien que mal de retomber sur leurs pattes. Il pouvait comprendre ça. Il avait essayé de retomber sur ses pattes depuis qu'il était sorti. Pour l'instant, il n'avait pas eu beaucoup d'accrochage, sauf avec ce gars dans le fast-food, qui avait diminué la confiance de Max envers lui. Il allait falloir qu'il lui fasse confiance, car sinon ils ne s'en sortiront jamais. Mais Henry comprenait le point de vue de Max. Ils était lui, un tueur, et le genre de victime du tueur. Ça allait pas être facile. Henry fut tiré de ses pensées par Max appelant son nom, puis disparaissant dans l'autre pièce. Il n'avait rien écouté de ce qu'il s'était passé avant, mais comprit assez vite ce qu'on lui demandait: deux paquets de pâtes, une casserole d'eau, c'était pas bien difficile à piger. Oh. Oh ouais ok, je m'y met.Il s'approcha de la casserole, et mit l'eau à chauffer. Reiiko était toujours dans la salle. Il avait l'impression de cuisiner pour sa fille, comme il faisait avant. Il eu un demi sourire en pensant à elle. |
| | | Verbum Vive
Survival Coins : 1306 Age : 44
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| Re: [MAI 2025] — Pas de repos pour les vivants... Jeu 24 Sep - 18:18 Le membre ' Henry Miller' a effectué l'action suivante : Lancer de dés'Dé de Réussite' : 8 |
| | | Henry Miller
Survival Coins : 84 Age : 51
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| Re: [MAI 2025] — Pas de repos pour les vivants... Jeu 24 Sep - 18:30 (8+4 donc +15 en faim à chacun. Donc ça casse pas 3 pattes a un canard, mais ça passe.) [cuisine réussie] Henry mit les pâtes à chauffer, et remua de temps en temps. Il jeta des coups d'oeil vers Reiiko, hésitant à lui proposer de le faire. Il avait pas envie de paraître trop... Amical. Eh tu-Un hurlement sorti de la pièce du générateur. Henry leva la tête, lâcha sa tambouille et se plaça devant Reiiko pour la protéger, comme il aurait fait avec sa fille. Reste derrière, t'approche pas, t'approche pas. Dit-il à la jeune fille. Il sorti sa batte et se tint prêt à frapper. Dans l'autre salle, on entendit des bruits de luttes, et un crâne éclatant contre un mur. Puis plus rien. Henry s'approcha du mur doucement, en faisant signe à Reiiko de rester ou elle était. "Je vais passer le premier à la douche, si ça vous dérange pas..."Henry s'approcha du jeune, qui était plein de sang, mais pas blessé. à ses pieds, le corps de l'ancien propriétaire se vidait de son sang. Au moins, ils n'avaient pas à avoir peur qu'un gars vienne les engueuler. Ouais. Ouais vas-y, elle est toute à toi. Dit Henry, sur un ton pas très rassuré. Puis reprenant son calme, il reprit en réponse au trait d'humour de Max: Du coup, je met une quatrième assiette, ou...?
EDIT MAX : Je m'occupe d'enlever nos unités de nourriture et de remonter notre faim |
| | | Reiiko A. Jäger Femme à tout faire & mascotte Survival Coins : 329 Age : 27
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| Re: [MAI 2025] — Pas de repos pour les vivants... Sam 26 Sep - 18:55 Je regardais Henry dépitée. A part me colorer les cheveux, me maquiller et fabriquer des accessoires, je ne savais rien faire. La cuisine était un domaine étranger, duquel on m’avait bannie après avoir brûlé la moitié de la pièce en cuisant du riz. Je me rendais compte à la fois de mon manque de maturité avant tout ça, et de min inutilité maintenant. Max avait raison de me couver, seule, je n’arrivais à rien, avec eux non plus ceci dit, mais ni l’un ni l’autre ne s’en formalisait. On formait une équipe, tout simplement, et il semblait naturel pour eux de veiller sur moi. J’étais soulagée de ne pas être vue comme un poids autant que j’en étais honteuse et désirais m’améliorer. Mais pour l’instant, j’ai trop faim ! Je sauterais presque au cou de Henry quand il semble avoir fini de préparer notre repas, à ce moment précis, rien ne me semble plus beau que ce plat de pâtes. Alors qu’il se tourne vers moi, esquissant un mot, un bruit sourd nous fait bondir en direction de la pièce du générateur. Là où est allé Max ! Henry se place devant moi, et là j’ai le sentiment d’avoir un père en plus d’un frère. Enfin, j’aurais pu avoir ce sentiment si la panique ne m’envahissait pas. Je penche la tête vers la gauche pour entrevoir la pièce, et appelle son nom, terrifiée de la savoir blessé ou pire : mort. Mais il sort de la pièce couvert de sang. Je soupire de soulagement, je ne sais pas ce que j’aurais fait si c’était son corps qui était allongé dans la pièce, à la place du zombie. Pendant qu’il se rend à la douche, je mets la table, le cœur encore battant. Comme d’habitude j’inverse la droite et la gauche quand je pose les couverts. Je n’ai qu’une envie : manger et aller dormir. « Il va falloir évacuer notre colocataire, sinon, ça va puer. » Je balance ça comme si c'était tout à fait normal, mais je ne me sentais pas en état de virer ce truc dès maintenant, or, il y avait pléthore sacs poubelle, une aubaine ! J’en détache cinq ou six et recouvre notre ami en tentant de ne pas lui vomir dessus. J’effectue cette opération les yeux en l’air et en apnée. Après ça, je quitte la pièce en fermant bien soigneusement la porte. « Ça ira pour ce soir, hein ? » Je lance un regard amical à Henry, même si je dois ressembler à Cruella avec mes cheveux en pétard, mon teint blafard et mes cernes-valises. S’assoir sur une chaise, devant une assiette bientôt pleine, ça n’a, à mon humble avis, pas de prix. « Je sais que Maximilian n’est pas trop d’accord, mais je peux surveiller la… maison ? Je me lève tôt d’habitude, surtout en ce moment…. » J’hausse les épaules, il faut bien que je fasse ma part des choses, j’en ai marre d’être celle qu’on protège tout le temps ! |
| | | Henry Miller
Survival Coins : 84 Age : 51
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| Re: [MAI 2025] — Pas de repos pour les vivants... Dim 27 Sep - 22:29 Henry alla observer le cadavre que Reiiko avait enveloppée dans des sacs poubelles.Elle disait que ça irait pour ce soir, mais lui, il voulait pas que ce truc reste à l'intérieur. Nan. Nan, ça ira pas.Elle était encore choquée par ce qu'il venait de se passer. Henry attrapa le cadavre, et le porta par dessus son épaule. Il avait l'habitude de trimbaler des cadavres d'un endroit à l'autre. Quand il allait à la chasse avec son père et son oncle quand il était adolescent et encore trop jeune pour qu'on le laisse utiliser un fusil, il s'occupait de ramener les prises, de les dépecer et les préparer pour être mangé. Il avait ouvert toutes sortes d'animaux. Des cerfs, des lapins, des sangliers... Il passa dans la salle principale, puis prit la porte. Il avança assez loin du bungalow avec le mort sur le dos, et le jeta par terre, jusqu'à ce qu'ils puissent trouver de quoi le faire cramer. Il s'essuya les mains, puis soupira un coup. Ils avaient échappés de peu à un sort bien funeste. Même si à deux, ils auraient pu se débarrasser d'un seul mort, si Max avait été blessé, ça aurait été problématique. Si ça se trouve, c'était lui qu'il aurait fallu brûler. Il retourna dans le bungalow, et s'installa dans le canapé un instant. Là.Il avait l'air confortable. Il se passa la main sur le visage, pour s'essuyer un peu. Il avait du mal à dormir depuis longtemps. Pas seulement depuis le réveil des zigotos dehors, mais depuis qu'il était dans sa cellule. Avoir la culpabilité de quelque chose qu'on a pas commis, c'est bizarre comme façon de vivre. Je sais que Maximilian n’est pas trop d’accord, mais je peux surveiller la… maison ? Je me lève tôt d’habitude, surtout en ce moment….Elle essaya de lui faire un sourire, comme pour le rassurer. Il avait les mains sur le visage, puis stoppa net. Il se tourna vers elle, puis réfléchit un peu. Surveiller? Tu veux dire participer aux tours de garde? Nan. Regarde toi. T'es frêle. t'es maigre, tu tiens à peine debout. Tu sais pas tenir une arme. Tu sais à peine taper. Tu te retrouve face a quelque chose, mort ou vivant, tu sera claquée en moins de deux. Si tu veux participer aux tours de garde, apprends à te battre. Mange pour commencer, ça te donnera des forces. Ce soir, t'aura une longue nuit de sommeil, et demain, on ira cramer l'autre jojo. Point. |
| | | Maximilian Carlton Chef incontestée psychorigide Survival Coins : 109 Age : 34
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| Re: [MAI 2025] — Pas de repos pour les vivants... Lun 28 Sep - 12:15 Pas de repos pour les vivants... 9 mai 2025 — Les Bat People Henry qui faisait de l'humour me déstabilisait toujours autant. Lui qui était généralement bourru voire froid, était finalement très pince sans rire. Amusé, je laissais un petit ricanement sortir d'entre mes lèvres.
"Si son odeur ne vous coupe pas l'appétit..."
Lorsque je sors de la pièce, j’aperçois une Reiiko qui semble presque ébranlée... Presque, parce que tout ceci n'est rien comparé à ce que chacun de nous a pu affronter. Je lui souris, souhaitant la rassurer et je pousse la porte de ce qui semble être la salle de bain. Me sentant souillé, je n'avais qu'une seul envie : me détacher de ces fripes sales, puantes et poisseuses de ce sang vicié. Je laissais tomber tous ces morceaux de tissus à même le sol, sur ce carrelage froid et immaculé ; j'aurais surement trouvé le contraste saisissant si j'y avais accordé de l'attention. J'entrai dans la douche, notant quelques traces de calcaire, et tournai le bouton salvateur. L'eau qui en sortit, d'abord froide, se réchauffa assez vite, me tirant un râle de contentement. Putain, que c'est bon... Ma dernière douche remontait à ce qui me semblait être une éternité, sans parler d'une bonne douche CHAUDE. C'était le paradis, comme un bon hamburger après avoir bouffé de la salade pendant une semaine.
Malgré cette magnifique sensation de détente et... de civilisation que me procurait l'eau chaude sur mon corps, je ne pu rester bien longtemps dans cette douche. Je me sentais appeler ailleurs, sur le qui vive. Voilà ce que des mois passés à courir avaient fait un mois : quelqu'un qui ne supportait plus de rester en place, de rester immobile, comme si cela influait sur ma vie. Ca avait été le cas, pendant longtemps... Et aujourd'hui je sentais que je ne pourrais plus revenir en arrière. Lavé et rincé, je sortis de la douche, attrapant une serviette dans le placard. Déjà utilisée ou non, elle serait toujours plus propre que tout ce que j'avais vu durant ces derniers mois, cela n'avait donc aucune importance. Je jetai un regard de dégout à mes fringues sales, les soulevai du bout des doigts et les jeta à moitié dans une bassine qui trainait sous le lavabo. Je n'avais qu'une envie : les bruler. Je serrai ma serviette autour de ma taille et sortis de la salle de bain.
"Surveiller? Tu veux dire participer aux tours de garde? Nan. Regarde toi. T'es frêle. t'es maigre, tu tiens à peine debout. Tu sais pas tenir une arme. Tu sais à peine taper. Tu te retrouve face a quelque chose, mort ou vivant, tu sera claquée en moins de deux. Si tu veux participer aux tours de garde, apprends à te battre. Mange pour commencer, ça te donnera des forces. Ce soir, t'aura une longue nuit de sommeil, et demain, on ira cramer l'autre jojo. Point."
Henry était assis sur le canapé, la tête dans les mains et Reii l'observait. Je savais d'avance que sa tirade n'allait pas lui plaire. Reiiko allait râler, hurler, peut-être même pleurer. Pourtant, j'étais d'accord avec lui.
"On va surement rester une semaine ici, peut-être un peu plus, pour retrouver des forces. Henry a raison. Nous aussi on est à bout, j'ai failli me faire buter par une seule de ces putains de choses, juste parce que j'ai été distrait, fatigué. Ce soir tu dors, Reii, demain Henry t'apprendra à tirer." Je jetais un regard interrogateur à Henry, lui demandant clairement son avis. Après tout, je ne pouvais le forcer à faire quoi que ce soit... "Et après on verra pour tes gardes."
Je les laissais là, allant fouiner dans la chambre à la recherche de vêtements propres. Je tombais assez vite sur tout ce dont j'avais besoin et j'entrepris donc de m'habiller. De toutes manières, si (enfin, quand) Reiiko se mettrait à hurler, je l'entendrai autant d'ici que du salon... |
| | | Reiiko A. Jäger Femme à tout faire & mascotte Survival Coins : 329 Age : 27
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| Re: [MAI 2025] — Pas de repos pour les vivants... Mar 29 Sep - 16:02 Henry me passe devant, il grommelle que ça n’ira pas. En effet, dormir avec un mort re-tué ne m’emballait pas plus que ça, mais il semblait bel et bien mort, cette fois. Il le charrie sur son dos, semant un sillage de sang et de… cervelle ?! Je m’appuie contre le mur pour ne pas rendre mon dernier repas. Je me force à garder les yeux ouverts, depuis quelques jours, le simple fait d’être dans le noir, seule ou de garder les yeux fermés trop longtemps me terrifie. Pour ne pas rester inactive, j’attrape l’éponge sur l’évier et nettoie les traces écarlates. A peine rentré, qu’il se vautre dans le canapé. C’est exactement à ce moment-là que je tentais de cuisiner mon père avant tout ce merdier. Henry avait l’air un brin plus coriace, mais ça valait le coup de tenter ! Refusé, net. Henry n’est pas quelqu’un que je qualifierais de doux ou attentionné. Si Maximilian tente de me détourner de ma –juste ?- colère en me tendant une délicieuse carotte qu’est un cours de tir, Henry lui ne prend pas de gants. Non pas qu’il ait tort, mais bon… c’est pas sympa. Ne boude pas. J’avais essayé du mieux que je pouvais de me rendre utile, mes quelques faits d’armes devant Maximilian ou Henry avaient étés limités, ou l’un et l’autre n’en avaient retenu que le négatif : je me jetais en avant dans un combat sans réfléchir à une stratégie. Ne boude pas ! Mais je m’en étais sortie à chaque fois, même si le fait d’éclater un zombie avec un couvercle de poubelle est long et pas très orthodoxe. Mais aucun des deux ne se souvenait que j’avais survécu à cette histoire, et le zombie non. Ils se focalisaient sur le temps qu’il m’a fallu pour le descendre, le mal que j’ai eu pendant une semaine à chaque muscle de mes bras et le risque que j’avais pris. « En attendant, c’est pas moi qui dégueulasse le canap’. » Non mais ils me prennent tous pour une princesse, et vas-y que je te donne le lit, et vas-y que je ne veux pas que tu aille faire ton tour de garde et vas-y que je te surprotège. Pour la peine, je lui tire la langue avec toute la maturité disponible. Je boude. « Bon, on mange ou pas ? J’pourrais aller me doucher après où y a un risque majeur de tsunami de baignoire, d’attaque de pomme de douche carnivore ou de tremblement de carrelage de salle de bain ? Je passe du registre agressif à un appel lancé à haute voix : Maaaaaaaaaaax ! On mange ! » Sans plus m’attarder, je me jette sur mon assiette. Les pates sont tièdes, mais d’un grondement puissant, mon ventre me fait comprendre que ça ira très bien comme ça ! Je me dépêche d’avaler ma part sans relever la tête et file ventre à terre dans la pièce d’eau. Max y a laissé ses habits sales dans une caisse en plastique. N’étant pas sûre de trouver du change dans le bungalow, je lave à grande eau nos fringues. Le radiateur me sert d’étendage sommaire, j’étends les habits de Max qui ont plus une forme de… chiffons qu’autre chose. A ce demander comment ses habits ont pu finir dans un tel état alors que lu semble se porter comme un charme. Une fois propre, je m’enroule dans la plus grande serviette que je puisse trouver et me dirige vers la chambre dans l’espoir de subtiliser un t-shirt ou une chemise assez grande pour tenir lieu de pyjama. Au lieu de ça, je tombe sur un affreux pyjama gris délavé, bien trop grand et rêche comme une peau de grand-mère. Je l’enfile en grimaçant. Le premier qui fait une réflexion, je l'étrangle. |
| | | Henry Miller
Survival Coins : 84 Age : 51
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| Re: [MAI 2025] — Pas de repos pour les vivants... Dim 4 Oct - 17:19 Max demanda indirectement à Henry si il pouvait apprendre à Reiiko à tirer. Henry lui jeta le regard qui voulait dire "qu'est-ce que tu viens de dire?". Quelle utilité aurait-elle à apprendre à utiliser un flingue? En tout cas, Henry ne lui ferait pas confiance avec un flingue. Elle en avait pas besoin. Si elle voulait apprendre à se battre, elle pouvait apprendre à se battre à l'arme de mêlée. Mais une gamine avec un flingue, ça les tuerait plus vite que les zombies eux mêmes. En attendant, c’est pas moi qui dégueulasse le canap’.OK. Cette fois, ça suffisait. Il avait réussi à supporter son caractère, ses manières, et tout ce qu'elle foutait sur la gueule de Max car elle ne s'attaquait pas directement à Henry. Mais là, elle venait de passer la barrière, et avançait sur de la glace très fine. Bon, on mange ou pas ? J’pourrais aller me doucher après où y a un risque majeur de tsunami de baignoire, d’attaque de pomme de douche carnivore ou de tremblement de carrelage de salle de bain ? Maaaaaaaaaaax ! On mange ! henry se leva brusquement quand elle se dirigea vers la salle de bain et qu'elle s'enferma dedans. Tu sais quoi? Tu veux crever, vas-y. Je m'en fous de ce qu'il pourrait t'arriver à toi, ou à ton putain de protecteur. Mais je te laisserais pas foutre ma vie en danger. Tu veux faire une ronde? Vas-y. Mais va le faire à la maison d'à côté. Car moi, je dors pas dans une maison avec toi qui garde. Crois moi, tu sais pas survivre. Alors si tu veux, va crever dehors, puisque t'as l'air tellement PRESSÉE DE LE FAIRE, LAURA!Il retint sa respiration un instant. Il avait tenu le même discours à sa fille, quand elle était petite et qu'elle voulait sortir un soir faire du vélo. Elle était trop jeune, et c'était dangereux. Enfin, pas autant qu'aujourd'hui. Elle avait pleurée, et hurlée, et s'était enfermée dans sa chambre. Il s'en était voulu, et avait décidé de l'emmener au parc d'attraction le lendemain. Elle avait boudée toute la journée, et ça n'avait rien réglé. Depuis ce jour, il se considérait comme un mauvais père, et il se faisait peur. Il avait une tendance colérique et violente, mais n'avait jamais levé la main sur sa famille. Il avait fait silence pendant un certain temps, et revint à lui, toujours aussi en colère. Il se dirigea vers la table et vers Max par la même occasion. Pousse toi.Il prit une assiette, se servit des pâtes, et se dirigea vers la porte. J'commence les tours de gardes. Bon appétit.Il sorti, et claqua la porte derrière lui. Il avala son plat de pâte, et mança l'assiette loin. Elle s'éclata en fracas, et sa destruction lui faisait du bien. Merde. Il faisait de son mieux pour agir en tant qu'un homme bien, mais ça marchait pas. Il y arrivait pas. Il allait abandonner, et devenir le connard qu'il avait été avait de rencontrer sa femme. De toute façon, elle était surement morte. Elle lui en voudrait pas. Il s’assit par terre, le visage entre les mains, se balançant comme pour calmer sa colère. Un grognement le sorti de sa tentative. Un zombie avait été attiré par le fracas de l'assiette, et déambulait autour. Henry attrapa sa batte, et se dirigea vers lui. Il siffla attirant l'attention du cadavre, qui se tourna, et commença a racler sa gorge. Henry enfonça sa batte dans la bouche de son adversaire, qui commença a s'étouffer. Tu veux pas m'attaquer?Il poussa fort, faisant tomber le mort à nouveau. Tu m'attaque pas?Il frappa, sur sa batte faisant gémir le cadavre. C'était presque un pleur. Il frappa de nouveau, et encore, et encore. Le mort gémissait toujours, comme s'il voulait hurler de douleur et de peur. ATTAQUE MOI!Il frappa encore, et finit par éclater le mort, se retrouvant à son tour peint du sang pourrit. La chose ne bougeait plus, et Henry continuait de frapper malgré tout, se recouvrant toujours plus de sang. Il finit par se calmer, lorsque a tête du rôdeur était tellement éclatée et gonflée par la pression qu'il avait effectué qu'elle avait prit deux tailles, et était ouverte par si par là. Il enleva sa batte et resta devant le cadavre un certain temps. A la fois terrifié et impressionné par ce qu'il venait de faire. Sa colère était un peu redescendu. Mais pas encore au point de rentrer et de s'excuser. Il retourna vers la porte, et reprit sa place, la batte et le visage en sang. |
| | | Maximilian Carlton Chef incontestée psychorigide Survival Coins : 109 Age : 34
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| Re: [MAI 2025] — Pas de repos pour les vivants... Lun 5 Oct - 17:15 Pas de repos pour les vivants... 9 mai 2025 — Les Bat People REIIKO — Maaaaaaaaaaax ! On mange ! J'étais surpris. Finalement, la demoiselle n'avait pas pété son cable ? Ah moins qu'elle ne soit en train de le faire mais en silence... Je haussais les épaules avant d'enfiler le tee-shirt avec un pug que j'avais trouvé. J'hésitais : je ne savais pas si je le trouvais foutrement beauf ou sacrément cool. De toutes manières, cette question n'avait plus sa place dans ce monde, un vêtement retrouvait sa fonction primaire : couvrir, protéger du froid et on pouvait oublier toute notion d'esthétique, cela n'avait plus aucune espère d'importance. Je me rendis dans la salle principal, mon estomac bruyant signifiant clairement qu'il souhaitait être rempli. A peine m'étais-je assis à table que Reii se releva, ayant déjà fini son assiette. Elle se dirigea précipitamment, suivie de Henry qui semblait furibond. J'avais du louper quelque chose, par il se mit à hurler, hors de lui. HENRY — Tu sais quoi? Tu veux crever, vas-y. Je m'en fous de ce qu'il pourrait t'arriver à toi, ou à ton putain de protecteur. Mais je te laisserais pas foutre ma vie en danger. Tu veux faire une ronde? Vas-y. Mais va le faire à la maison d'à côté. Car moi, je dors pas dans une maison avec toi qui garde. Crois moi, tu sais pas survivre. Alors si tu veux, va crever dehors, puisque t'as l'air tellement PRESSÉE DE LE FAIRE, LAURA!Je m'étais levé, prêt à intervenir, ne comprenant absolument pas de quoi il retournait. Alors, je regardai Henry déverser sa frustration sur cette porte close qui abritait Reii. Il n'avait pas tord sur certains points, mais je sentais que son ton, son animosité prenaient le dessus. Henry n'était pas homme commode, mais je sentis de la tristesse sur son dernier mot. "Laura". Je ne savais pas de qui il parlait, mais cela était de toute évidence douloureux pour lui. Quand il me demanda de me pousser sèchement, j'obtempérai, comprenant que l'énerver encore plus ne servirait à rien. Il sortit en claquant la porte, son repas en main, signalant qu'il prenait le premier tour de garde. Bien... C'était donc à moi de gérer la situation ? Je me sentais lasse. Moi aussi j'étais fatigué et j'avais mes humeurs bon sang ! Je décidai d'aller manger mes pâtes avant qu'elles ne soient définitivement gelées. Je mangeais distraitement, réfléchissant à notre situation, à ce qu'on allait faire. Il ne me restait que quelques cuillerées lorsque j'entendis un bruit dehors. Sur le qui vive, je me redressais rapidement, attrapai le fusil à pompe laissé dans l'entrée et sorti. Sur le palier, j'observai Henry se battre violemment avec un zombie isolé, prêt à intervenir en cas de probleme. HENRY — Tu veux pas m'attaquer? ... ... ... Tu m'attaques pas ? ... .. ... ATTAQUE MOI!De toute évidence, il était en train de passer ses nerfs. Je le regardai faire, conscient qu'il valait mieux le laisser gérer ça seul. Je n'étais là qu'au cas où, qu'en cas de danger. Rageur et dégueulasse, il revient s'asseoir sans même me voire. Je me manifestai par un raclement de gorge et m'approchai de lui. MAX — Si t'as besoin, oublie pas qu'on est là.Je lui pressai l'épaule, posai le fusil à pompe à coté de lui et rentrai voir comment allait Reii. Je la trouvai dans une des chambre, habillée d'un vieux pyjama gris difforme. Je lui souris, clairement amusé. MAX — T'es sacrément sexy, la dedans ! Je passai ma main dans mes cheveux, cherchant quoi dire. Désolé qu'Henry t'ait hurler dessus, mais je crois qu'il avait besoin que ça sorte... Mais faut que tu comprennes qu'on peut pas laisser la sécurité du groupe entier sur tes épaules tant qu'on sera pas sur que tu peux gérer tout ça... |
| | | Reiiko A. Jäger Femme à tout faire & mascotte Survival Coins : 329 Age : 27
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| Re: [MAI 2025] — Pas de repos pour les vivants... Ven 9 Oct - 13:25 « Si on peut compter sur moi ? Si je peux gérer ça? Tu sais bien que non Max’. J’suis pas saine, je tapote ma tête, pas plus qu’Henry. On en a tous chié, mais moi j’suis à peine adulte que j’ai vu des gens se faire trouer par les militaires que leurs impôts payaient, j’ai vu mon frère se faire bouffer. Mon frère, devant mes yeux. Tu sais quel bruit ça fait, Max ? Tu sais quel bruit ça fait ?! Bien sûr que tu le sais ! Mais vous deux, vous faites comme si vous étiez là depuis toujours ! » Je me retourne pour respirer, j’ai le souffle court, comme si inspirer me demandait un effort colossal. J’en profite pour essuyer quelques larmes qui menacent de prendre le dessus sur ma volonté. Ne pas pleurer, surtout pas. J’ai l’impression d’être le bébé du groupe, pas la peine d’en rajouter. Quand je me suis calmée, quand mes nerfs ne se rebellent plus, je fais à nouveau face à Max. C’est injuste, mais je me défoule sur lui. Comme si il pouvait tout arranger. Keiran le pouvait. Maintenant, il va falloir être grande et solide… « J’y arrive pas ! Je. Ne. Peux. Pas. Mes seuls espoirs se sont envolés. Comme de la poussière au vent. Où est-ce que je pourrais aller quand je sais que ma seule famille n’y est pas ? Moi je suis stupide ! Je ne peux pas tout prévoir, tout réfléchir, et d’ailleurs jusqu’ici ça a plutôt marché ! Mais pas assez débile pour ne pas savoir, ou peut-être que Keiran me l’a soufflé avant de se faire déchiqueter. Il n’y a que la mort au bout du tunnel, pas de lumière. Rien. Il fait si noir que ton pote le cinglé et toi, vous allez aussi vous casser la gueule ! » J’ai l’impression d’être la méchante sorcière, mais ça me rend hystérique. Tout ce merdier, et puis moi aussi. Je cavale comme une folle, en me répétant que Keiran voudrait que je reste en vie. Mais devine quoi, Reiiko ? Il est mort, et il s’en tape royalement de ta misérable existence. Une sorte de croissement m’échappe, et dire que je viens de tenter de rire en pleine crise d’hystérie. Je suis définitivement cinglée, ou peut-être que c’est juste une excuse pour ne pas dire que je suis désespérément immature. Enfin, je trouve le courage de dire quelque chose, bien moins classe, bien moins sincère, mais il sort quand même quelque chose de ma bouche cousue par la colère et la déception. « Alors, oui, désolée de vouloir me donner une utilité, désolée d’être là. Maintenant, je vais me coucher. Je le regarde droit dans les yeux, ce comportement d’adulte qui veut dire que ce n’est plus le moment de blaguer, laisse-moi seule, s’il te plaît Maximilian. » Je ne sais pas trop ce que je dois faire, probablement repartir. De mon côté. Mais je sais que je suis en sécurité avec eux. J’ai envie de vivre. Plus encore, de dormir sans que chaque visage me hante. Tous, sans exceptions, tous me reprochent d’avoir vécu, d’avoir survécu, sur leur mort. Je ne crois pas que l’énoncer à haute voix soit une bonne chose. De peur qu’on me dise qu’ils ont raison, ou de peur qu’on me prenne pour une folle. Folle ou immature, le constat est le même. Je vais avoir besoin de changer. Je pousse doucement Max hors de la chambre, sans me rendre compte que ces muscles se tendent. Quand je ferme la porte, il laisse éclater sa colère, alors que je me recroqueville sur le lit, les mains posées sur mes oreilles. Je tente de ne rien entendre, mais bientôt des larmes viennent rouler sur mes joues. J'étais bien trop recentrée sur mon petit monde, mes petites désillusion, que j'avais oublié que les gens pouvaient souffrir, que je n'étais pas le seul être doué de sensibilité de ce monde. Quoique, si je n'avais aucun doute sur les sentiments qui animaient Maximilien, j'avais encore quelques interrogations vis-à-vis de l'humanité Henry...
Dernière édition par Reiiko A. Jäger le Mer 14 Oct - 13:14, édité 1 fois |
| | | Maximilian Carlton Chef incontestée psychorigide Survival Coins : 109 Age : 34
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| Re: [MAI 2025] — Pas de repos pour les vivants... Dim 11 Oct - 11:53 Pas de repos pour les vivants... 9 mai 2025 — Les Bat People Tout partait en putain de couilles. Alors que j'avais essayé de temporiser les choses avec Reii, voilà qu'elle m'agressait à nouveau. Bordel. Moi aussi j'étais fatigué, moi aussi, j'avais "vécu des choses".
REIIKO — Si on peut compter sur moi ? Si je peux gérer ça? Tu sais bien que non Max’. J’suis pas saine, pas plus qu’Henry. On en a tous chié, mais moi j’suis à peine adulte que j’ai vu des gens se faire trouer par les militaires que leurs impôts payaient, j’ai vu mon frère se faire bouffer. Mon frère, devant mes yeux. Tu sais quel bruit ça fait, Max ? Tu sais quel bruit ça fait ?! Bien sûr que tu le sais ! Mais vous deux, vous faites comme si vous étiez là depuis toujours ! J’y arrive pas ! Je. Ne. Peux. Pas. Mes seuls espoirs se sont envolés. Comme de la poussière au vent. Où est-ce que je pourrais aller quand je sais que ma seule famille n’y est pas ? Moi je suis stupide ! Je ne peux pas tout prévoir, tout réfléchir, et d’ailleurs jusqu’ici ça a plutôt marché ! Mais pas assez débile pour ne pas savoir, ou peut-être que Keiran me l’a soufflé avant de se faire déchiqueter. Il n’y a que la mort au bout du tunnel, pas de lumière. Rien. Il fait si noir que ton pote le cinglé et toi, vous allez aussi vous casser la gueule ! Alors, oui, désolée de vouloir me donner une utilité, désolée d’être là. Maintenant, je vais me coucher. Laisse-moi seule, s’il te plaît Maximilian.
Je sentais mes poings se serrer et ma mâchoire se contracter. Elle se foutait de ma gueule bordel et j'en avais marre de son numéro de petite fille blessée qui vivait l'horreur. Ni Henry, ni moi, ni qui que ce soit d'autre d'ailleurs n'était préparé à tuer des personnes qui essayaient de te bouffer, à abandonner des gens, à se méfier de tout le monde, à risquer de mourir à tout instant. Alors que je m’apprêtais à hurler, Reii tourna les talons et s'enferma dans sa chambre. J'avais une de ces putains d'envie de meurtre là tout de suite. Je frappai sur sa porte violemment.
MAX — Putain, Reii sors de là !!
Bien sur, aucune réponse, aucune réaction. Je donnais un dernier coup rageur dans la porte.
MAX — MAINTENANT CA SUFFIT ! Y EN A MARRE DE TON NUMERO DE JEUNE FILLE MALHEUREUSE. ON FAIT PAS COMME SI ON ETAIT LA DEPUIS TOUJOURS, ON ESSAYE JUSTE DE RESTER ENVIE, OK?! t4AS PEUT_ËTRE PERDU TON PUTAIN DE FRERE, MAIS BREAK NEWS !!! ON A TOUS PERDU QUELQU'UN. ALORS ARRÊTE DE T’APITOYER SUR TON SORS. SI TU VEUX EN PARLER ON EN PARLE, MAIS GARDE TES MECHANCETES HYSTÉRIQUES POUR TOI.
Je soufflais comme un boeuf, énervé de la passivité dont elle faisait preuve maintenant qu'elle avait décidé que notre échange était terminé. Je savais que s'énerver n'était pas la meilleure chose à faire, je savais que j'avais tord... Mais j'étais tellement en colère là tout de suite que je m'en fichais. Je lâchais un "Bonne nuit." glacial avant d'aller m'allonger rageusement sur le canapé. J'attrapais les couverture posée à mes pieds et m'en recouvrais violemment. Elle grattait. Je passai une bonne dizaine de minutes à me retourner dans tous les sens mais rien n'allait. La couverture grattait, le canapé était dur, Reii m'avais énervé. Agacé, je repoussai le tissu d'un mouvement de jambe et me relevai trop vite. Une fois l'étourdissement passé, je poussai la porte d'entrée et me laissai tomber sur les marches, à côté de Henry, sans un mot. Je n'arriverai pas à trouver le sommeil, j'en étais sur, et Henry avait surement du nous entendre, de toutes manières. |
| | | Henry Miller
Survival Coins : 84 Age : 51
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| Re: [MAI 2025] — Pas de repos pour les vivants... Dim 11 Oct - 21:31 Henry entendait hurler depuis l'intérieur. C'était la voix aiguë de Reii Si on peut compter sur moi ? Si je peux gérer ça? Tu sais bien que non Max’. J’suis pas saine, pas plus qu’Henry. On en a tous chié, mais moi j’suis à peine adulte que j’ai vu des gens se faire trouer par les militaires que leurs impôts payaient, j’ai vu mon frère se faire bouffer. Mon frère, devant mes yeux. Tu sais quel bruit ça fait, Max ? Tu sais quel bruit ça fait ?! Bien sûr que tu le sais ! Mais vous deux, vous faites comme si vous étiez là depuis toujours ! J’y arrive pas ! Je. Ne. Peux. Pas. Mes seuls espoirs se sont envolés. Comme de la poussière au vent. Où est-ce que je pourrais aller quand je sais que ma seule famille n’y est pas ? Moi je suis stupide ! Je ne peux pas tout prévoir, tout réfléchir, et d’ailleurs jusqu’ici ça a plutôt marché ! Mais pas assez débile pour ne pas savoir, ou peut-être que Keiran me l’a soufflé avant de se faire déchiqueter. Il n’y a que la mort au bout du tunnel, pas de lumière. Rien. Il fait si noir que ton pote le cinglé et toi, vous allez aussi vous casser la gueule ! Alors, oui, désolée de vouloir me donner une utilité, désolée d’être là. Maintenant, je vais me coucher. Laisse-moi seule, s’il te plaît Maximilian....Ton pote le cinglé...?Henry se grattait la tête en regardant par terre. La petite tirade qu'elle venait de faire lui fit réaliser qu'il y avait été un peu fort. Après tout, il ne connaissait pas le passée de la petite. Il se leva, et regarda par la fenêtre. Max se tenait devant la porte de la chambre ou Reiiko s'était enfermée. MAINTENANT CA SUFFIT ! Y EN A MARRE DE TON NUMERO DE JEUNE FILLE MALHEUREUSE. ON FAIT PAS COMME SI ON ETAIT LA DEPUIS TOUJOURS, ON ESSAYE JUSTE DE RESTER ENVIE, OK?! T'AS PEUT_ÊTRE PERDU TON PUTAIN DE FRERE, MAIS BREAK NEWS !!! ON A TOUS PERDU QUELQU'UN. ALORS ARRÊTE DE T’APITOYER SUR TON SORS. SI TU VEUX EN PARLER ON EN PARLE, MAIS GARDE TES MECHANCETES HYSTÉRIQUES POUR TOI.Henry regardait Max s'énerver contre la porte. On aurait dit lui avec le zombie. Mais Max avait ici un côté beaucoup moins héroïque, et quelque chose de plus humain apparaissait. C'était l'attitude d'un homme qui craquait. Mais il marquait un point: ils avaient tous perdu quelqu'un. Quelque chose s'était brisé en chacun d'entre eux depuis le fameux jour ou tout s'était renversé. Il fallait faire les bons choix. Et c'était pas toujours les plus plaisant. Max retourna se coucher sur le canapé, et Henry se rassit par terre. Au bout de 10 minutes à peine, il entendit du bruit a l'intérieur. La lumière s'alluma, et Max sorti rejoindre Henry. Ils restèrent ici silencieux pendant un certain temps. Henry comprit que Max n'allait pas partir tout de suite. Il devait vouloir parler. Il se leva, rentra dans l'habitation, attrapa la radio et le CD, et sortit de nouveau. Il alluma, la radio et lança le CD. La musique "Life on mars" commença à tourner, dans une qualité un peu minable, mais c'est tout ce qu'ils avaient là. Ils restèrent là, silencieux, Henry écoutant la musique. Toujours mieux que rien.Il jeta un coup d'oeil vers Max, et fouilla dans son manteau. Il sortit la photo de sa fille, et lui mit dans la main. Elle s'appelle Laura. Elle a pas mal grandi depuis la photo, mais j'imagine qu'elle doit toujours avoir la même figure. Elle était toujours souriante. Une vraie tête de mule par contre. Elle doit le tenir de son père. Il laissa un temps, ou le refrain de "Life on Mars" passa. Je sais pas ou elle est. Elle pourrait être morte, je le saurais pas. J'essaye de pas y penser. Reiiko me fait penser à elle. Elle a de la chance, au moins. Elle a plus la peur de penser que la personne pour qui elle donnerait sa vie est morte. Moi j'ai même pas cette chance là. Si ça se trouve, je m'attache à un espoir éteint depuis longtemps. Tu vois la femme à côté d'elle? C'est ma femme. Enfin, c'était. Elle a fait une procédure de divorce après... Après mon internement. Je sais pas ou elles sont, si elles sont ensemble ou pas. Regarde derrière la photo. C'est pour ça que je veux aller au Canyon. J'aurais du t'expliquer plus tôt, mais... Je sais pas. Ça me paraissais pas être le bon moment.La musique "Heroes" commença à jouer. Plutôt ironique, pour une bande d’égoïste qui n'a rien d'héroïque. Henry souffla du nez. Regarde nous. Deux adultes "responsables" qui se font baiser par les moqueries d'une adolescente...Il se leva, et enleva sa veste et sa chemise. Il portait des cicatrices sur le dos et le torse, qu'il avait eu à différentes occasions. Il s'essuya le visage, et se dirigea vers les deux cadavres après avoir attrapé un bidon d'essence qui avait été laissé à côté de la maison. Probablement que le gars avait une voiture en arrivant. Si t'as des trucs à faire cramer, c'est maintenant. |
| | | Reiiko A. Jäger Femme à tout faire & mascotte Survival Coins : 329 Age : 27
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| Re: [MAI 2025] — Pas de repos pour les vivants... Mer 14 Oct - 14:43 J’avais bien fait de tourner le verrou, Max donnaient des coups furieux à la porte, et pour ne plus la voir trembler je fermais mes yeux comme un enfant effrayé. Les mains serrées autour de ma tête, je l’entendais quand même hurler. J’avais l’habitude de me faire engueuler, franchement. On ne pouvait guère me qualifier de personne obéissante, pire, j’étais réfractaire à l’autorité. De ce fait, me faire engueuler par une figure paternaliste comme Henry m’énervait au plus haut point, mais le soudain accès de colère de Max ne m’inspirait que deux choses… Un, j’avais abusé, tirant sur la corde comme une imbécile, pensant qu’il n’y avait que moi qui comptais… Et deux, le jeune homme était pourtant toujours calme, l’entendre soudain s’énerver avait quelque chose de frappant. Je ne savais pas si je m’en voulais d’avoir rompu l’équilibre précaire de notre groupe, ou si je m’en voulais d’avoir blessé et énervé les deux autres. Peut-être un peu des deux. Peut-être que je devrais me comporter en adulte, pour une fois. Ou peut-être que je devrais juste me coucher. Dormir, et tout oublier. Maintenant que le silence est revenu, je suis sûre d’une chose : il m’assourdit trop pour que je puisse dormir. Je vous ai dit que je n’aimais pas le noir ? Les pièces sans lumière ça m’angoisse, et ce depuis bien plus longtemps que cette foutue épidémie. Je sais pas pourquoi, mais je sens que je vais devenir barjot si je reste dans cette chambre. J’ouvre la porte avec une légère appréhension. Et si Maximilien était toujours derrière, à attendre pour me filer un coup de pied aux fesses –bien mérité –, mais non, il n’y a pas âme qui vive. Pas plus ici que dans le canapé. Je me colle contre la vitre qui mène dehors, elle est glacée et me rappelle que je suis en pyjama et que c’est l’hiver. Brr. Max et Henry écoutent de la musique, ce qui, à mon sens, n’est pas l’attitude la plus logique quand on sait que les zombies réagissent au bruit. J’entends la remarque de Henry assourdie par le verre, mais quand bien même je la comprends, je décide de faire comme si de rien était. Ça me blesse, mais ce n’est pas le moment de faire la sensible. Et puis, ce n’est pas grand-chose par rapport à ce que j’ai balancé à Max… Disons… un juste retour. Henry s’activait après de deux zombies, l’un était celui qu’il avait sorti de la maison, l’autre avait le crâne éclaté. Je devinais sans mal la raison qui avait poussé Henry à se défouler dessus. Humain… décidément, je ne faisais peut-être pas le bon choix en allant les rejoindre. Je reste indécise devant la porte, ne sachant pas si mon visage allait se faire exploser avec la même violence par Henry. Finalement, j’avais l’impression d’être devant une attraction horrible, du genre à vous retourner l’estomac pour un millénaire. Ou devant le garçon que j’aimais au collège, et à qui je voulais me déclarer. Même sensation. Enjeux différents. Silencieusement, je me glisse dehors, trouvant le contact entre mes pieds et le sol glacial un peu… froid. J’avance vers Max, sans faire plus attention au bruit de mes pas, je ne veux pas le faire sursauter en m’asseyant à ses côtés. Je prends soin de laisser une distance d’une cinquantaine de centimètres entre nous, histoire de ne pas le brusquer. Ou peut-être aussi pour me casser en courant s’il hurle ou menace de me balancer ce qui lui passe sous la main. Ne sachant pas trop par où commencer, je me cache le visage dans le creux de mon coude, je sens mon épiderme qui chauffe. Je frissonne un coup et me lance : « Désolée… » Je ne suis pas certaine que ma voix enrouée ait portée jusqu’à Henry, en tous cas, Max a dû l’entendre. S’il décide de crier, je crois bien que comme je l’ai mérité, je me contenterais de la fermer. Je renifle sans grâce, pour essayer de ne pas me mettre à chialer par anticipation. Chaque chose en son temps, Reii… « Pardon, j’aurais pas dû dire ça… je cale un nouveau reniflement, je crois que je suis enrhumée, j’ai pensé qu’à ma gueule… » J’ai l’impression de faire des excuses dignes d’un enfant de primaire, mais moi, ma maturité et ma fierté, je crois que c’est le maximum que l’on puisse faire. Désolée les gars… |
| | | Maximilian Carlton Chef incontestée psychorigide Survival Coins : 109 Age : 34
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| Re: [MAI 2025] — Pas de repos pour les vivants... Jeu 15 Oct - 18:36 [quote="Maximilian Carlton"] Pas de repos pour les vivants... 9 mai 2025 — Les Bat People Je sentais mon sang pulser violemment dans mes tempes, synonyme d'une colère qui m'était auparavant presque inconnue. J'étais le mec qui s'énervait jamais, moi. Le mec qui rigolait de tout, le mec qu'on engueulait parce qu'il racontait n'importe quoi dans un moment qui se devait d'être sérieux... Il était où ce gars ? Probablement mort, enfermé dans cette chambre d'hopital où j'avais laissé ma mère. Je n'arrêtais pas de maltraiter mes cheveux, tirant dessus, quand Henry se leva et retourna à l'intérieur. Je le suivis vaguement du regard, intrigué. Lorsqu'il reparut, il avait la radio à la main, un cd dans l'autre. Branchée sur une rallonge, il posa la boite à musique sur les marche derrière nous et inséra le CD dedans. Concrètement, la qualité était médiocre. Après tout c'était une vieille chaine, probablement un vieux CD... Qui avait encore des CDs de toutes manières, maintenant ? Mais, j'étais bien content, aujourd'hui, d'entendre les premières notes d'une musique que je connaissais. A la maison, on avait pas de grand fan de Bowie, mais ça restait un classique, alors... Henry ne parla pas tout de suite. Je crois qu'il voulait me laisser me tranquilliser, d'abord, apprécier la musique (une chose à laquelle on avait pas eu le droit depuis longtemps). Mais, quand il ouvrit la bouge, ce fut avec cette voix posée et grave qu'il avait d'ordinaire mais qu'il avait perdue, tout à l'heure, en s'énervant.
HENRY — Toujours mieux que rien. Il fouilla dans la poche de son vieux manteau usé et me colla son trésor dans les mains. Sur le coup, je ne compris pas ce que c'était ; tout devint clair lorsque j'aperçus un petit visage mignon. Un visage d'ange. Elle s'appelle Laura. Elle a pas mal grandi depuis la photo, mais j'imagine qu'elle doit toujours avoir la même figure. Elle était toujours souriante. Une vraie tête de mule par contre. Elle doit le tenir de son père. Je sais pas ou elle est. Elle pourrait être morte, je le saurais pas. J'essaye de pas y penser. Reiiko me fait penser à elle. Elle a de la chance, au moins. Elle a plus la peur de penser que la personne pour qui elle donnerait sa vie est morte. Moi j'ai même pas cette chance là. Si ça se trouve, je m'attache à un espoir éteint depuis longtemps. Tu vois la femme à côté d'elle? C'est ma femme. Enfin, c'était. Elle a fait une procédure de divorce après... Après mon internement. Je sais pas ou elles sont, si elles sont ensemble ou pas. Regarde derrière la photo. C'est pour ça que je veux aller au Canyon. J'aurais du t'expliquer plus tôt, mais... Je sais pas. Ça me paraissais pas être le bon moment.
Henry faisait des pauses, parfois, me laissant intégrer ses paroles, ou profiter de la musique. Ce n'était pas rien, ce qu'il me disait ; C'était la première fois que Henry s'ouvrait, parlait de lui, si je ne comptais pas le jour du mac Donald. Alors je l'écoutais, attentif, observant ces trois visages souriant. Sa femme était belle et ils avaient l'air heureux et tout ça me foutait le bourdon. On avait tous perdu notre famille. Henry disait que Reii avait de la chance, qu'au moins elle n'espérait pas en vain. Je comprenais ses paroles, après tout je n'avais aucun moyen de savoir ce qu'était devenue ma propre famille... Même si je n'aurais pas personnellement jugé Reii chanceuse. Mais on n'était pas là pour jouer sur les mots et les nuances.
MAX — Oui, t'aurais pu le dire depuis le début. Surtout que tu sais bien que y a aucun problème pour qu'on y aille... Je vois pas comment on pourrait te refuser ça.
Moi aussi, si je savais où pouvait se trouver certains membres de ma famille, j'irais, je les chercherais.
HENRY — Regarde nous. Deux adultes "responsables" qui se font baiser par les moqueries d'une adolescente...
Je souris. Ses mots étaient un peu abruptes, mais c'était ça. Reii nous mettait les nerfs en pelotes alors même qu'on s'inquiétait et qu'on tenait à elle. Une vraie chiantus, celle là... elle devait être tombée dans une marmite de chiantos quand elle était petite, il ne pouvait y avoir d'autre explication. Henry se déshabilla, je frémis pour lui. Il ne faisait pas froid à proprement parler mais jamais je ne me serais senti à l'aise torse nu ce soir. Il allait cramer les deux zombies du soir. Je le regardai faire, et rangeai sa photo dans la poche intérieure de sa veste. C'était son trésor à lui.
REIIKO — Désolée...
Je sursautai. Je ne l'avais pas du tout entendue se glisser dans mon dos. Quel piètre garde je faisais, même si pour ma défense les mangeurs n'étaient pas aussi discrets. Je me retournai, et la regardai. Je n'étais plus vraiment énervé, mais tout pouvait encore arriver avec Reii.
REIIKO — Pardon, j’aurais pas dû dire ça… j’ai pensé qu’à ma gueule…
Ses paroles étaient entrecoupées de reniflements, sa voix était fragile. Reii n'était qu'une môme... Je ne pouvais pas voir son visage, mais je n'en avais pas besoin. Je poussai un gros soupir, attendri et en même temps fatigué. Elle me pompait mon énergie, bordel... Je me penchai en arrière et attrapai sa main ballante, la tirant vers moi. Je la fis asseoir et passai mon bras autour de ses épaules pour l'attirer à moi, la pressant contre mon corps.
MAX — T'es une putain de reloue. Tu le sais, ça hein ? Je soupirai à nouveau. Mais bon, c'est pour ça qu'on t'aime, je suppose. Je haussai le ton Hé Henry, c'est maintenant pour le câlin !
A tous les coups, il ne se joindrai pas à nous. Et bon... En plus il s'était pas lavé, lui.
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| Re: [MAI 2025] — Pas de repos pour les vivants...
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